Art > Jeux Vidéo

Avis et tests de jeux vidéo.

<< < (66/68) > >>

Duplucky:
Bon allez, il est temps de tester un monument anonyme, que personne ne connait et qui pourtant mets volontiers sa branlée à quantité de jeux AAA de nos jours, j'ai nommé :


Atelier Firis nous compte l'histoire d'une jeune fille, Firis, qui, contrairement aux autres Ateliers, n'est pas une alchimiste mais une mineuse. Elle possède un talent lui permettant d'écouter les pierres et de trouver de bons filons et est donc exploitée par les locaux pour leur travail. Mais non, ce n'est pas de l'esclavage. Cette jeune fille, n'ayant jamais quitter sa ville natale d'Ertona, fondée au fond d'une grotte, rêve de visiter le monde. Un beau jour, elle croise la route d'une alchimiste, Sophie (héroïne du précédent Atelier, btw) qui lui apprend les rudiments de l'alchimie. Un défi est alors lancé par le chef du village à Firis : dans un an se tiendra l'examen pour devenir un alchimiste. Si Firis veut goûter à la liberté, elle devra réussir cet examen, sinon, elle sera condamnée à rester prisonnière de la ville d'Ertona pour le restant de ses jours. Mais non, ce n'est pas de l'esclavage, on vous dit. ;D


La ville natale de Firis
Contrairement à Atelier Escha & Logy, l'introduction de 30 minutes de Firis se laisse suivre sans réel déplaisir tellement les personnages sont intéressants à suivre. Firis a quand même un caractère de cochon et on la plaint vraiment de sa situation exécrable. Enfin bref, beaucoup de blabla plus tard, on se retrouve à passer notre première tâche et, une fois celle-ci réussie, le jeu commence enfin et on se retrouve lâché dans la nature. Et là, on découvre en quoi chez Gust, ce sont des génies.

Premier monde ouvert pour un Atelier

La première chose qui frappe lorsqu'on sort pour la première fois d'Ertona c'est purée, que c'est moche ! En effet, le jeu vous fera saigner des yeux tout du long tellement les graphismes ne sont pas son point fort. On évitera aussi d'évoquer les chutes violentes de FPS dans les grandes villes (comme, à tout hasard, Ertona ?  :oups: )

Ensuite c'est "Oh purée, faut aller où ?"


En effet, pour avoir le droit de passer cet examen, Firis va devoir aller voir des maitres alchimistes disséminés dans le monde et relever leurs défis pour obtenir leurs lettres de recommandations. Petit problème : on n'a aucune idée d'où ils se trouvent et aucune carte mise à disposition pour se repérer. La carte ne se remplira qu'au gré de nos voyages. Et là, l'aspect exploration du jeu prend tout son sens. On a juste envie d'explorer ces zones, voir les secrets qu'ils renferment, voir vers où mène tel chemin, explorer ces grottes voir ce qu'il y a dedans. (Attention à ne pas vous perdre, il n'y a aucune carte dans les grottes !)

De plus, il y a un cycle jour/nuit dans ce jeu (très rapide !) et la météo est aussi changeante, ce qui a pour conséquence de faire apparaitre des monstres qui ne sont pas là normalement ainsi que de découvrir de nouveaux loots (genre de l'eau électrifiée par temps orageux.)

Le jeu fourmille en plus de centaines de quêtes fedex pour tenir le joueur toujours occupé durant ses explorations. Alors certes, ces quêtes ne sont jamais très intéressantes à faire, à l'exception dans un Atelier, à fortiori dans celui-ci, puisque faire ces quêtes vous permettront d'obtenir des ingrédients intéressants, de nouvelles recettes alchimiques ou du simplement de précieux sous ou points d'idées pour débloquer lesdites recettes. Bref, on fait ces quêtes sans réel déplaisir aussi, même si parfois, l'aspect un peu aléatoire du jeu peut nous empêcher de les résoudre.

Bien que le jeu ne propose pas de panoramas dignes d'un Horizon et que le clipping est immonde, chaque zone possède sa propre personnalité et ses propres secrets : elles ont toutes été créées avec soin et bon sang, Skyrim, il peut aller se rhabiller, vraiment ! Je n'évoquerai même pas les nombreuses zones secrètes, les surprises qu'elles contiennent etc, puisque vous n'en saurez rien avant au moins une bonne centaine d'heures de jeu !

Enfin, parlons de ces fameuses épreuves des maitres alchimiques. Vous ne devez pas toutes les réussir pour avoir le droit de passer l'examen, ce qui est TRES intéressant, car cela permet une certaine replay value du jeu. En effet, selon les chemins que vous avez choisis d'emprunter ou pas, vous ne serez pas amener à affronter les mêmes maitres alchimistes. Quant aux épreuves, elles consistent en une succession de quêtes très intéressantes car elles vous apprendront notamment quelques subtilités du système d'alchimie de cet opus. Enfin, sans spoiler, sachez une chose : l'examen est gé-nial !

Vous avez dit Alchimie ?

Bien évidemment, qui dit Atelier dit forcément Alchimie. Ici, point d'Atelier fixe, vous transportez votre atelier dans votre gros sac à dos et le déployez à chaque feu de camp pour sauvegarder votre partie (et j'insiste, sauvegardez dés que vous pouvez !) D'ailleurs, le système d'alchimie a été pensé pour être en parfaite adéquation avec le personnage de Firis : pendant un très long moment, vous ne pourrez faire que des objets médiocres mais au fur et à mesure que vous pratiquez, vous progresserez dans votre capacité à créer certains objets, notamment grâce à une petite barre d'expérience pour chaque objet. Sur le papier, c'est plutôt bien pensé, dans la réalité, c'est assez contraignant, en voici la raison :

Autant en début de jeu, cela n'est pas trop trop grave, autant en fin de jeu, c'est juste gavant car vous serez amener à faire encore et toujours les mêmes objets plusieurs fois pour débloquer de quoi en faire une version potable. Contrairement à un Escha, le craft des armes et armures est extrêmement fastidieux dans ce jeu. Et pour cause, on débloque toutes les recettes des équipements vers la fin du jeu.

Le système d'apprentissage des recettes est très aléatoire aussi, ce qui peut amener à avoir plus de 100h de jeu au compteur et ne toujours pas avoir la recette requise pour résoudre une quête de début de jeu  :(8: Vous débloquerez vos recettes en faisant des quêtes annexes, affrontant des monstres, récoltant des ingrédients ou en craftant d'autres objets mais bon, vous n'avez que peu d'indication pour savoir quoi faire pour les débloquer (quand vous en avez.) Il est toujours possible d'acheter des bouquins pour apprendre directement les recettes, mais vous n'en apprendrez que quelques unes sur la quantité de recettes du jeu.

Enfin, contrairement à un Atelier Escha & Logy où l'alchimie était très intéressante à faire, le système d'alchimie de Firis est EXTREMEMENT contraignant :


Déjà, le choix des ingrédients est horrible car chaque ingrédient est pour ainsi dire unique (ce qui est très contraignant pour le stockage aussi, btw.) En plus des traits et talents habituels aux Ateliers, vous devrez en plus tenir compte de la qualité générale de l'objet et de la forme qu'il prendra sur la grille d'alchimie. Autant vous dire que si vous avez un objet avec un talent géniallissime et super rare mais une qualité de 10, vous pouvez avaler un flacon de sel tout entier. En effet, la qualité influencera directement sur la puissance de l'objet final. Un objet médiocre, avec des talents aussi ouf qui soit, fera autant de dégâts aux monstres qu'une mouche à une vache.

A cela, vous devrez ensuite faire attention à la couleur des ingrédients. Ces couleurs vont améliorer le produit final de façon à en faire émerger ses propres effets. Plus il y aura de cases remplies sur la grille, plus le bonus de remplissage des effets sera important, donc vous allez pouvoir vous amuser à vous casser la tête pour caser un maximum d'objets sur cette petite grille, de préférence avec la même couleur pour maximiser les bonus et ainsi débloquer tous les traits d'un coup, même ceux d'une autre couleur. Casse-tête garanti.

Enfin, petite cerise sur le gâteau, le fait de choisir des catalystes pour vous aider au craft. Certains de vos précieux ingrédients pourront servir de catalyste, faisant apparaitre des points sur la grille. Si vous placez vos ingrédients sur tous les points d'une même forme, vous obtiendrez le bonus lié à cette série de points. Mais... histoire de bien vous emmerder, certains bonus nécessitent d'utiliser certains objets de certaines couleurs. Du coup, je pense que vous commencer à comprendre en quoi le craft d'objets est un véritable casse-tête dans cet opus et quand on sait qu'on doit littéralement les farmer, ben voilà. :R

Mais encore une fois, ces objets sont au coeur du jeu. N'espérez même pas vaincre les plus puissants ennemis sans eux. Déjà que parfois, même avec eux, c'est pas gagner.  ;D

Le système de combat

Décevant aux premiers abords, ce système continue dans la ligner de celui d'Atelier Shallie que j'avais vraiment détester. Je pense qu'on peut définitivement dire adieu au géniallissime système de combat d'Atelier Escha.  :'(


Concrètement, vous êtes Firis, alchimiste débutante super fragile et êtes d'offices en dernière ligne, impossible de changer cette position et pour cause, ce sont les autres qui sont censés vous protéger et pas l'inverse ! Vous possédez vos propres compétences et les objets que vous crafter pour combattre et c'est tout. Mais à côté de ça, vous pourrez n'avoir que 3 alliés avec vous pour vous aider en combat (contre 5 dans Escha  :'( ) et qui pourront, et ça, je trouve ça génial, utiliser certains objets aussi, pas tous, seulement ceux avec lesquels ils ont une affinité.

Contrairement à Escha, ici, les personnages n'apprennent pas de capacités, elles sont débloquées via nos armes et armures, un peu comme dans FF9. Ce qui fait que parfois, on aura le choix déchirant entre devoir sacrifier la capacité supra-utile ou l'armure complètement broken.  :'( Mais ça permet d'avoir un panel de capacités intéressant, même si beaucoup n'ont jamais utilisées par votre humble serviteur.

Petite cerise sur le gâteau, à l'exception de Firis, chaque personnage peut embarquer avec lui une arme secondaire qui embarquent leurs propres capacités aussi, ce qui permet d'étendre encore plus les options de combats. C'est vraiment utile quand vous faites face à un ennemi qui est résistant à toutes vos armes sauf la petite arme secondaire coquin qui va changer le cours du combat.  :oups:

Malheureusement, pour les combats, c'est basiquement du je te tape, tu me tapes, le but étant à la fin de remplir la jauge à gauche de l'écran pour pouvoir enchainer des combos jusqu'au déclenchement d'une attaque spéciale ultime. Encore une fois, on est loin du génie du système de combat d'Escha. Mais bon, reste que le système est assez sympatoche.

Quand y en a plus, y en a encore

Globalement, durant votre exploration, vous ne rencontrez aucun boss, juste des trashs mobs même pas obligatoire à affronter et les différents protagonistes qui sont franchement géniaux seront mis de côté jusqu'à la fin du jeu. C'est franchement dommage mais c'est pour mieux nous préparer à la deuxième partie du jeu !


Le premier trashmob du jeu
En effet, une fois le jeu terminé, vous débloquerez la deuxième partie du jeu, dénuée de tout chronomètre cette fois. (Bah oui, quand on vous dit que c'est dans un an, l'examen, c'est que vous n'avez qu'un an pour atteindre votre objectif.) Cela vous permettra donc de continuer d'explorer le monde de Firis librement et surtout, d'enfin vous intéressez à tous les personnages du jeu puisque maintenant, vous serez amener à suivre leur histoire et à faire des quêtes pour eux. Cerise sur le gâteau, de puissants monstres apparaitront un peu partout sur la carte et il va falloir les combattre avec intelligence pour espérer les tomber.

C'est aussi dans cette partie du jeu que les boss apparaitront enfin. La bonne surprise c'est qu'ils sont uniques, la mauvaise c'est que y a rien à faire, ils ne sont pas aussi impressionnants que ceux d'Atelier Escha. Ils sont néanmoins extrêmement redoutables. En plus d'eux, vous débloquerez de nouvelles zones à visiter. Bref, le contenu de ce jeu semble sans fin !

Hélas, le jeu est loin d'être exempt de défauts. Vous vous souvenez que je vous ai dit de sauvegarder dés que vous le pouvez ? C'est parce que le jeu a tendance à planter sans crier gare, vous faisant perdre votre progression. Et quand on sait que les loots des coffres sont aléatoires, c'est hyper frustrant de voir l'objet uber cheaté qu'on a perdu à cause d'un crash se faire remplacer par un vulgaire couteau de cuisine.

En résumé

Pour une première tentative dans la création d'un monde ouvert, Gust a vu grand, très grand. Dés le début, ils foutent les petits plats dans les grands avec énormément de choses à découvrir, une gestion du temps (dans les deux sens du terme), des quêtes et des personnages vraiment excellents. Ils savent ce que aventure et exploration veulent dire et de par leur système de gameplay, ils rivalisent sans problèmes avec un Horizon ou un Witcher 3, sans déconner ! Hélas, c'est bien sur ce seul point que ce jeu peut se vanter de rivaliser avec les autres, puisqu'il est moche, instable et ses systèmes d'alchimie et de combats ne sont pas aussi géniaux que ceux de son grand frère Atelier Escha & Logy.

Mais si vous savez passer outre ses défauts (et les frustrations que ça peut engendrer), vous tenez en main un gros bijou vidéoludique qui n'en a pas fini de vous surprendre avec son contenu gargantuesque ! Un bon gros 16/20 car faut quand même pénaliser ses défauts.  :'(

Suijirest:
Terminé Yakuza 5 en 80h, 47.5% de complétion et 47% des trophées. J'aurais pu en avoir plus mais j'ai déjà passé sur ce jeu plus de temps sur les annexes que je n'en ai passé sur aucun jeu depuis The Wind Waker.

Préambule : si ce jeu est classé 18+, c'est pas pour rien, donc si vous n'êtes pas prêt.e pour ce que ça implique, laissez tomber la lecture.

edit : ... et j'ai oublié la précision d'importance donc pareil, z'êtes pas prêt, lisez pas.

Graphismes : la première heure choque un peu avec son animation Playstation/Dreamcast, mais une fois qu'on l'a passée, on a un jeu vraiment plus que regardable. Les cut-scenes en full motion sont saisissantes et la mise en scène est remarquable. Même si on sent que la console n'est pas poussée à fond, le contenu gargantuesque le justifie. On arpente des villes de bonne taille mais pas géantes, avec quelques soucis de clipping et de collision certes, mais malgré cela, le plaisir simple d'arpenter ces rues d'un bout à l'autre n'est pas négligeable.
Juste pour la mauvaise foi : ça et ça, c'est un jeu de 2012 ; ça, c'est le plus beau jeu de tout l'univers de tous les temps de 2016.


Musique : ce n'est pas ce point qui fera de ce jeu un souvenir impérissable. Certes, celles des cut-scenes en style musique de film se défendent bien. Les thèmes chantés sont aussi une très bonne surprise pourvu qu'on tolère la musique de pop-idol. Mais les musiques de "pur jeu" sont assez moyennes. Le doublage, japonais uniquement et c'est tant mieux, n'est pas irréprochable ; je pense surtout à Dolce Kamiya qui plombe ses scènes avec son espèce de demi-jeu qui en fait des caisses mais pas assez.
Je retiens en exemple ceci, ceci et cela (qui n'est pas de Yakuza 5 à la base mais je ne résiste pas au plaisir de la partager).

Scénario : tout démarre avec Suzuki, un chauffeur de taxi. Naguère, il était Kiryu Kazuya, ancien leader du Clan Tojo à la retraite. Mais sa nouvelle vie rangée et ordonnée ne le satisfait pas, et quand son clan traverse une grave crise interne, il se retrouve progressivement forcé d'y prendre part.
L'intrigue dans l'ensemble est très bien rythmée et plutôt captivante, ne serait-ce que pour voir comment le plot va mettre ensemble des histoires qui se déroulent littéralement aux 4 coins du Japon. On suit des personnages charismatiques chacun à leur façon, on affronte des méchants qui le sont aussi... ou pas, c'est selon. Les épreuves, les joies et les peines, les alliances, les trahisons et les réconciliations de ces êtres fictifs sont presque toutes crédibles et je me suis souvent retrouvé à les éprouver comme si elles étaient les miennes. Après le jeu le plus génial de l'univers de tous les temps où je me sentais déconnecté en permanence tant il était prévisible et cousu de fil blanc, ça fait du bien.
Mais je déplore quand même deux ou trois choses qui bannissent ce jeu de mon Top scénarios : une certaine "gentillesse" dans les conclusions où l'espoir et l'amitié triomphent de tout, et aussi, un gros côté "si c'est pas du coup de bol ça" dans le plan du grand méchant. Comme tout plan basé à 90% sur "alors là si je fais ça, cet homme va agir comme ça puis celui-là comme ça et ça me mène à ça..." Ca aurait pu tellement mal tourner tellement souvent sur tellement de points que ça le rend pas crédible.
Et derniers points, certaines grosses ficelles qu'on aurait pu couper d'un revers de la main, en particulier dans la Phase 3 où il en pleut des wagons, mais aussi le côté très, très viril du jeu qui ne plaira pas à tout le monde, surtout si on y ajoute sa tendance à la LGBT-phobie. Les personnages féminins d'importance sont clairement de petites filles fragiles ou des chipies. Le jeu manque de femmes fortes à la Mizayaki.


Gameplay : la série des Yakuza a la réputation pas forcément volée d'être coincée sur PS2. En dépit des 5 personnages qui ont tous de nettes différences de gameplay, les combats ne sont pas très souples, la caméra n'est pas parfaite et le challenge ne vient pas tant des roustes qu'on se prend que de celles qu'on ne peut pas voir/éviter. Pour autant, y a un vrai plaisir à rosser les loubards qui nous agressent, à mains nues ou armé, avec des Heat Finishers ultra-violents, ou dans les QTE des boss qui montrent pourquoi, dans arts martiaux, il y a arts.
Mais le jeu regorge aussi de mini-jeux et d'extras. Il y a même bien plus d'extras que de scénario. Conduire un taxi, faire des courses de voiture, cuire des nouilles, jouer au base-ball, chasser des animaux, draguer des hôtesses, jouer au drum master ou à Virtua Fighter, karaoké, casting, interviews, pêche... Certains sont incorporés au jeu sous forme de subtories, d'autres sont libres. Si j'ai vraiment aimé certaines comme les dialogues dans le taxi, le jeu de chasse et les dance battles, d'autres m'ont laissé indifférent, à commencer par les bars à hôtesses. Mais au moins, j'avais de quoi faire en permanence et je n'étais jamais contraint et forcé d'aucune façon de passer par une activité ou une autre (qu'est-ce que j'ai pu aimer faire la tournée des nombreux restaurants du jeu et leurs menus si appétissants).
Néanmoins, il ne faut pas nier qu'à force de toucher à tout, comme tant d'autres, Yakuza 5 ne brille vraiment nulle part. Toutes ses sous-parties et ses annexes ont forcément été déjà vues ailleurs en mieux faites. Mais le pot-pourri est tellement riche et touche à tant de sujet que ça le rend pardonnable. Je n'aime pas les jeux de voiture ni les jeux de rythme, pourtant j'y ai passé un temps fou ici. Je n'aurais jamais acheté un jeu de chasse ou de baseball, bis repetita.


Contenu : déjà, chose surprenante, sidérante même, le jeu est vendu plein et entier. Pas de DLC, rien. Et surtout pas des costumes ou des armes bonus vendus en lot hors de prix qui finissent par coûter plus cher que le jeu de base pour t'obliger à tout prendre et surtout pas ce qui t'intéresse uniquement. Non, ça, c'est une technique commerciale de gros bâtard réservée au plus génial jeu de l'univers de tous les temps. Les extras se débloquent dans le jeu en accomplissant certains faits ou en le finissant plusieurs fois. Cependant, le jeu pèse vraiment très, très lourd. Ne vous attardez pas dessus sur le PSN si vous n'avez pas un paquet d'espace mémoire à disposition, sachant que le jeu est plutôt rare en physique.
Côté trophées, vous en avez pour votre argent. Si vous êtes un adepte du 100%, j'espère que vous avez du temps à y consacrer parce qu'il ne s'obtient pas en deux coups de cuillère à pot. On échappe pas à certains plus pète-couilles qu'autre chose (je pense notamment à celui où il faut avoir mangé au moins une fois dans tous les restos du jeu) mais on a de quoi faire.


Conclusion : ce qui m'a scotché à Yakuza 5, c'est qu'il cristallise tout ce que j'attends du jeu vidéo depuis Link's Awakening, et que le plus génial jeu de tous les temps de l'univers tartinait d'un sucre bleuâtre de mauvais goût tout en me prenant pour l'empereur galactique des cons. Yakuza 5 m'a aidé à vivre 1000 vies en une partie, tout ce que j'ai voulu ou aurait pu être sans jamais le pouvoir ou l'oser (et parfois ce que j'ai été). J'ai fait un peu tous les métiers, j'ai vécu l'ultra-violence autant que l'ultra-kitch. J'ai suivi l'histoire car je voulais vraiment en voir la conclusion. J'ai suivi les personnages car leur destin m'intéressait vraiment. J'ai pratiqué les coups les plus cruels car je rêve depuis très longtemps de voir un ou deux petits chauds pas si forts que ça me chercher des poux pour pouvoir leur mettre une branlée en ayant de bonnes raisons de le faire. J'ai fait les substories car elles sont crédibles dans leur déroulement (l'ELS en particulier c'est du génie, y a pas d'autres mots).

Pour toutes ces raisons et bien d'autres encore, mais sans fermer les yeux sur les défauts bien réels du jeu qui m'ont parfois plombé l'expérience, je décerne à ce jeu la note de 17/20 et le place n°1 de mon Top 10 Jeux Vidéo, pour le féliciter d'être la consécration du medium que je cherche depuis des années ! :)

Duplucky:
Bon, parce que ça fait quand même déjà deux mois que j'ai torché le jeu, je pense qu'il est grand temps que je vous parle de mon petit coup de coeur 2017 : Ys VIII Lacrimosa of Dana.

Adol Christin, héros récurrent de la saga Ys, est engagé comme marin sur le Lombardi pour rejoindre la Greek et continuer ses aventures. Pendant le trajet, le navire croise non loin de la mystérieuse île de Seiren, réputée maudite car tout navire ayant le malheur de passer près de cet endroit a tendance à faire naufrage et à ne laisser aucun survivant. Pas de bol, c'est ce qui arrivera au Lombardie.

Adol va donc se réveiller sur la plage de cette île et commencer son exploration dans le but de découvrir ce qui a couler son navire, comment quitter l'ile et, accessoirement, retrouver des naufragés et bâtir un campement pour pouvoir survivre dans cet environnement hostile.

Exploration et naufragés.

Le jeu commence donc tranquillement avec un peu d'exploration qui vous mettra vite face à un cliché japonais et à votre premier compagnon de route. Votre objectif pendant la première dizaine d'heures sera donc d'explorer l'île et les donjons qui vont avec, en génocidant quantité de monstres sur votre route dans le but de retrouver des naufragés. Ces naufragés rejoindront votre campement de fortune et l'amélioreront en un petit village, débloquant au passage de nouveaux services comme la forge, la cuisine ou la clinique, permettant donc de forger de l'équipement, préparer de la nourriture très utile pour survivre en ce milieu hostile ou des potions de soins conservées dans de précieuses fioles qu'il faudra trouver auparavant, à la manière des flacons dans Zelda.   

Loin d'être de simples pnjs osef, les naufragés possèdent leur propre personnalité et histoire qu'ils révèleront au fur et à mesure du jeu, si on prend la peine de leur parler régulièrement, en plus de proposer des quêtes annexes pas si annexes que ça : si les objectifs de ces quêtes sont tout ce qu'il y a de plus basique (va chercher x matériaux, va tuer tel groupe de monstre), leur intérêt reste quand même bien présent : résoudre ces quêtes permettent d'améliorer encore plus le village et de se lier d'amitié avec les naufragés, débloquant des évènements supplémentaires, tandis que les groupes de monstres se révèlent bien puissants et nécessitent une approche plus stratégique que le bourrinage des monstres de base, ce qui les rend plaisant à affronter (tout du moins dans les niveaux de difficulté avancés.)

De plus la recherche de naufragés est d'autant plus important qu'ils permettent de débloquer l'accès à de nouvelles zones de l'île, à condition d'avoir réussi à recruter suffisamment de monde. L'exploration est de ce fait primordial pour essayer de tous les retrouver mais pas que : outre les matériaux à récupérer un peu partout, le joueur sera amené à chercher des coffres pour obtenir des trésors plus rares et aussi à pêcher dans un mini-jeu de QTE basique mais diablement prenant. Ceux qui ont la collectionnite aiguë auront de quoi faire car il y a pas mal de poissons à trouver et que le personnage contrôlé influe sur la pêche en question.

Quant aux donjons, sans surprise, ils sont le repère de monstres redoutables, ainsi que de véritables dédales pour certains. Un peu à la manière d'un Zelda, vous serez amener à affronter un boss vers le milieu du donjon et votre victoire sur lui vous octroiera un objet spécial à utiliser pour avancer plus profondément dans ledit donjon, comme par exemple des gants vous permettant de vous accrocher aux lierres ou des bottes pour pouvoir marcher plus facilement dans les marais. La fin du donjon vous amènera bien évidemment face à un boss bien plus redoutable que le précédent qui vous donnera du fil à retordre, surtout, encore une fois, dans les niveaux de difficultés les plus élevés, où les combats rappelleront furieusement les boss de Dark Souls.

Savoir se renouveler pour éviter la lassitude.

On pourrait croire que le jeu se limitera à ça jusqu'à la fin et en soit, vous avez parfaitement raison ! Mais, à partir d'un certain stade, la recherche des naufragés sera clairement mise au second plan et le village n'évoluera plus beaucoup. A la place, l'intrigue prendra une toute nouvelle tournure mettant en scène une certaine Dana. Sans spoiler, le trip des naufragés qui tentent de survivre laissera doucement la place à l'exploration de ruines et à comprendre qui était le peuple disparu qui vivait sur cette île, réveillant l'archéologue qui sommeille en nous.

De plus, le jeu nous fera switcher entre Dana et le groupe d'Adol pour continuer à avancer d'une manière peut-être pas très cohérente, mais plutôt originale. Les phases avec Dana se révèleront plus linéaires avec des pnjs osef dans la grande lignée des pnjs osef. Mais si on prend la peine de discuter avec tous ces pnjs dans chacune des phases de Dana, on se rend compte qu'ils ont eux aussi leur propre histoire qui évolue avec le temps, rendant l'ensemble bien plus profond qu'on pourrait croire de prime abord. A côté de ça, Dana aura elle aussi ses propres quêtes annexes à réaliser et débloquera de nouvelles compétences dynamisant encore plus son style de jeu et ce, de bien belle manière.

Cerise sur le gâteau, le bestiaire prendra lui aussi une toute autre dimension puisqu'à la multitude de monstres osef qu'on massacrera par dizaines sera remplacée par des créatures bien plus impressionnantes et redoutables. Enfin, pour être sûr que le joueur ne se lasse pas, le jeu lui signalera régulièrement que le village des naufragés est en danger, au joueur de choisir d'y retourner pour le défendre. Il devra dans un premier temps crafter des défenses pour rendre l'accès au village bien plus difficile pour les monstres, puis participer à un mini-jeu de musou qui consistera à dégommer tout ce qui n'est pas humain en un temps record. Du bourrinage pur qui laissera vite place à de la  technique pour exploser les records de points et récupérer les meilleures récompenses. A l'inverse, on devra aussi conquérir des donjons à peu près de la même façon, si ce n'est que cette fois, il faudra placer des torches pour affaiblir les nids de monstres ennemis et vite les détruire tout en protégeant nos précieuses balises.

On sera aussi amené à explorer certains donjons de nuits dans des défis au final vraiment redoutables car on devra affronter des armées de monstres en tout  genre tout en faisant attention à devoir se déplacer tout doucement près des monstres les plus puissants, heureusement assoupis, pour ne pas les réveiller. Sinon, croyez-moi, vous ne ferez pas long feu. :8): Enfin, cerise sur le gâteau, un donjon central fera son apparition, plus axé casses-têtes que les autres et mettra à parti les spécificités de Dana pour espérer en voir le bout. Et sincèrement, ça vaut franchement le coup !

Vous l'aurez compris, le jeu apporte une grosse variété de contenu sans en faire dans l'excès ni dans l'ajout gratuit dans le pur but de gonfler la durée de vie déjà bien conséquente du jeu. Du début à la fin, on ne s'en lassera pas car on naviguera régulièrement d'une activité à une autre de façon très naturelle.

Le système de combat.

Le système de combat est très peu profond aux premiers abords : une touche pour frapper, une touche pour sauter, une touche pour changer de persos, une touche pour rouler et une touche pour parer. On peut assigner 4 techniques à chacun des personnages qu'on activera en maintenant appuyer L1 + une des 4 touches de la manette en plus d'une redoutable attaque spéciale qu'on activera une fois la jauge de spécial remplie. Petit bémol vis-à-vis de cette attaque spéciale, on l'active en appuyant sur les touches L1 et R1 sauf que le jeu a une petite latence qui fait qu'il enregistre la touche L1 comme étant encore enfoncée une seconde après avoir relâcher le bouton. En conséquence, il n'est pas rare de balancer un combo dévastateur de son et lumière à 15k dégâts dans la tronche d'un pauvre écureuil qui n'a rien demandé.  :oups:

Ceci étant dit, le jeu divise les personnages jouables en 3 catégories distingues : les personnages aux attaques tranchantes, ceux aux attaques perçantes et ceux aux attaques contondantes. De nombreux ennemis se révèleront bien plus sensible à tel ou tel type d'attaques, nous obligeant à switcher entre nos personnages pour exploiter leurs points faibles, ce qui permettra d'apporter un peu plus de profondeur au système de combat qui est quand même très axé bourrinage.

Toutefois, les combats contre les boss changent sensiblement la donne, tout du moins, encore une fois dans les niveaux de difficultés plus avancés. En plus d'être impressionnants, leurs attaques sont dévastatrices et il est important d'apprendre à les esquiver ou à les contrer pour mieux contre-attaquer. C'est là qu'entrent véritablement en scène les roulades et les parades. Bien qu'il soit possible d'esquiver normalement les attaques d'une bonne roulade, il devient plus intéressant de le faire pile quand l'attaque nous touche pour faire une roulade flash, qui ralenti le temps et permet de frapper en retour le boss. A côté, les parades doivent être faites précisément pile quand on se fait toucher par l'attaque pour activer la parade flash, permettant de devenir invincible pendant quelques secondes pour rouer le boss de coups qui ont un taux de critique de 100% pendant ce laps de temps. Ces techniques sont difficiles à maitriser mais indispensable pour espérer survivre et la victoire n'en devient que plus jouissive, aussi gratifiante que dans un Souls. Enfin, bourrinner le boss aveuglement n'aidera en rien du tout : il faudra trouver le point faible du boss et concentrer nos assauts dessus pour lui infliger plus de dommage et pourquoi pas l'assommer pour prendre l'avantage sur le combat.

Scénario, technique et musique.

Le scénario apporte une légère bouffée d'air frais dans le monde du jeu vidéo car il aborde des thèmes rarement abordés ces dernières années dans ce milieu (contrairement à celui du cinéma, soyons clair.) Loin d'être un génie en narration, avec certains passages frustrants car amenés de façon stupide et le fait que l'histoire enfonce les portes ouvertes du cliché du jrpg lambda sans aucune honte, l'ile de Seiren parvient à conserver l'attention du joueur grâce à ses nombreux secrets, l'incitant à toujours vouloir continuer à avancer. Même si on peut déplorer une fin qui n'a aucun f*cking sens, elle a au moins le mérite de proposer des boss vraiment bien classes, bien costauds qui méritent totalement leur place de boss final, rien à voir avec ces usurpateurs qu'on défonce sans aucun problème dans la plupart des JRPGS que j'ai connu.

Graphiquement, par contre, il faut bien reconnaitre que ça fait mal : le jeu est loin des standards actuels, monstres et personnages sont modélisés assez grossièrement avec des animations faciales peu développées. C'est un peu dommage mais on saura passer outre devant le plaisir de jeu, sans oublier que malgré la technique assez faible, l'ile de Seiren saura nous proposer de magnifiques panoramas à contempler.

Enfin point de vue musique, quand on n'est pas habitué à la série, le choc est violent : quand on est perdu sur une plage mystérieuse après un naufrage, on ne s'attend pas beaucoup à explorer l'ile avec du hardrock en fond. Mais après quelques minutes, le temps d'avaler le traumatisme, il faut reconnaitre que la bande son est vraiment bien classe et on ne se lasse pas de l'écouter. Même s'il est vrai qu'elle peut s'avérer assez répétitive en début de partie, l'ost s'étoffe au fur et à mesure qu'on avance dans la partie. C'est franchement une belle réussite, pour peu qu'on adhère au style musical.

Le gros point noir du jeu se révèle être sa traduction catastrophique. Dés les premières minutes du jeu, vous pourrez découvrir des dialogues qui dépassent de leurs phylactères et qui se révèlent donc impossible à lire dans leur intégralité. De nombreuses coquilles, fautes de frappes et de sujets viennent pourrir le tableau. Quand un naufragé vient nous dire "Vous êtes tous naufragés", on a envie de lui répondre un petit "Bah et toi alors ?" Ou le fameux trou qui fait de l'effet à une demoiselle qui a fait mourir de rire les personnes à l'esprit tordu. Pire encore, le nom des objets et monstres changent d'un menu à l'autre, rendant les quêtes plus difficiles que prévu à résoudre. Heureusement, le jeu est suffisamment bien pensé pour nous permettre de passer outre ces défauts puisqu'il nous indiquera de lui-même si on a les objets qu'il faut juste en discutant avec le donneur de quêtes, ouf ! Hélas, si la traduction anglaise s'en sort un peu mieux, elle se montre très décevante aussi puisqu'elle fait fit de la personnalité de tous les personnages, avec parfois des répétitions de phrases dans les dialogues. Le tout, en omettant d'évoquer que si vous jouez avec les voix anglaises, attendez-vous à entendre du japonais dans votre jeu. Heureusement, la colère des joueurs a poussé les producteurs du jeu (Falcom) à engueuler leur éditeur (NISA) qui sont actuellement en train de revoir leur copie : ils sortiront ainsi un patch début 2018 qui devra réparer la traduction désastreuse du jeu.

PS4 vs Vita.

Enfin, vous devez savoir une chose : la version Vita du jeu est le jeu de base là ou la version PS4 apporte du contenu inédit : certains évènements de l'histoire de Dana, incluant nouveaux personnages et nouveaux pouvoirs, un donjon supplémentaire et l'exploration des donjons de nuit. Ceci dit, le contenu du jeu Vita reste quand même bien conséquent mais c'est un peu dommage de se priver des ajouts de la version PS4.

Point de vue DLC, ils sont tellement mal traduits qu'il vaut mieux pas s'y frotter : y a des trucs à acheter mais on sait pas trop ce que c'est, ce qui est assez embêtant. On peut néanmoins récupérer quelques dlcs gratuits dont des costumes alternatifs pour Adol. Là où sur PS4, les Dlcs sont essentiellement des objets récupérables ingame de toute façon, la PS Vita fait la part belle aux costumes. (Un peu frustrant de voir la personnalisation des personnages si peu exploitée car tout est en dlc et au final, sur Vita only.)

TL;DR

Ys VIII est un jrpg qui sait se renouveler quand il faut pour éviter toute lassitude : la recherche des naufragés pour agrandir notre village laisse vite la place à l'exploration de ruines antiques. Les combats sont redoutablement jouissifs, notamment contre les boss et le jeu propose énormément d'activités annexes bien implémentées, entre la défense du village à l'exploration de donjon, en passant par la pêche et les classiques quêtes annexes, toutes utiles à l'avancée de l'histoire principale.

Bien que très en retard d'un point de vue technique, le jeu reste agréable à parcourir et on ne lâche plus la manette avant d'en finir, malgré un scénario rafraichissant dans le thème abordé, mais rempli de failles et de clichés. Les musiques sont un régal pour les oreilles et au final, la grosse véritable ombre du tableau est la traduction désastreuse du jeu, qui sera heureusement corrigée en 2018, en même temps que la sortie du jeu sur PC.

Je lui mets donc un beau petit 18/20 estampillé coup de coeur 2017 de Duplucky.  :love:

Moon:
Bon vu que j'en ai parlé dans d'autres topics, il est temps de donner mon avis définitif sur Assassin's Creed Origins

Pour commencer, j'ai fini le jeu et totalement (en 65H environ, j'ai fait l'intégralité des quêtes principales et annexes que je pouvais réaliser (sans compter les DLCs gratuits ou payant que je n'ai pas fait) et fait également l'intégralité des points découvertes "?")) ce qui fait que j'ai un avis, je pense plutôt complet sur ce jeu.


Les graphismes
De loin l'un des plus gros point fort du titre.
je n'ai joué que sur PS4 "simple" mais sincèrement, ce jeu est très beau avec une très bonne distance d'affichage.
Il y a quand même du clipping, des textures qui mettent parfois du temps à s'afficher mais je suis loin des bug d'affichage qu'il pouvait y avoir sur d'anciens AC à la limite de l'épouvante :
(Cliquez pour afficher/cacher)
Il y a quand même quelques points à rediscuter :
- Des problèmes de collisions, jamais dans un jeu récent je n'ai eu autant l'impression d'une végétation et d'un environnement factice.
Je ne parle même pas du fait que notre assassin ne sait pas ouvrir des portes lambdas (ce qui fait sourire mais passons) où que beaucoup d'éléments traversent ce qui ne devrait pas (style des écharpes à travers des armures) car c'est limite normal dans un tel jeu open world et customisable voir c'est vraiment une prouesse de pas avoir plus de bug dans une version proche de sa sortie (le plus gros bug que j'ai eu, c'est un perso totalement invisible dans une mission à qui je devais parler et le jeu a fini par planter et recommencer mais ça ne me l'a fait qu'une fois ce qui en comparaison de TW3 est un exploit).

- Je parle surtout de cette végétation qui fait sa vie toute seule sans que la présence de Bayek ne vienne la déranger, comprenez par là qu'on passe littéralement à travers les feuillages et ces derniers ne sont pas poussés par notre venue (à part des endroits très particuliers comme un champ de blé précis et encore, on a des trucs à en redire). De même si l'eau est convaincante, j'ai pas été convaincu des effets de l'eau quand on nage où qu'on circule en bateau.

-C'est aussi très con quand ton thème principal est le désert et que tu en as partout que tu n'as pas de système d'empreintes convaincantes : alors qu'il y a des endroits où tu vois des traces de pas "pré-enregistrés", le sable se contente de s'enfoncer grossièrement à pied ou en cheval sous nos pieds (ne prenant pas d'empreintes donc) pour disparaitre 2 secondes après.

Je regrette un peu qu'il n'y ai pas plus de changement météo (même si le soft s'y prête pas forcément, mais les tempêtes de désert sont bof bof visuellement et j'ai eu une seule fois la pluie et il me semble que c'était dans une cinématique lol)

Mais pour le reste c'est un quasi sans faute, attaquer le soft trop longtemps sur ce point (surtout j'imagine sur PS4 pro, PC ou XBOX one X) relèverait du troll.


L'ambiance visuelle

Globalement très réussie, je n'attaquerais pas particulièrement le manque de variété des décors car contrairement à un Zelda, les développeurs sont avant tout piégés par un problème de cohérence graphique et narrative.
Ils ont néanmoins réussis à proposer des décors très sympas et même si je doute de la véracité du tout (en comparant plusieurs fois des photos réelles et par rapport au jeu, il y a clairement des soucis de tailles, d'agencement des lieux, ...), on a quand même le droit à des variations de désert, des montagnes presque verdoyantes avec presque des forets, des marais, des océans.

C'est un lieu et surtout une période que j'affectionne tout particulièrement et jouer à ce jeu m'a pas mal donné envie de faire des recherches à côté : les archives de la vraie Alexandrie, César, Cléopâtre et Ptolémée (où devrais-je dire les Cléopâtre et les Ptolémée).
C'est sans doute ce qui m'a fait le plus jouer à ce jeu (et ce qui m'a maintes fois donné envie de jouer à la saga) et sur ce point je suis franchement pas déçu.

Un des gros problèmes est que les décors les plus marquants sont très largement au tout début de la partie : la plus grande ville Alexandrie, tout de suite les pyramide de Gizeh , et après ...
Ok le reste n'est pas à jeter, loin de là, c'est même plaisant de voir ces montagnes verdoyantes ou la ville de Memphis mais c'est pas marquant quoi ...

Un autre gros problème qui va ressortir dans les futurs points à aborder est que la carte est certes immense (sans doute bien plus grande que celle d'un The Witcher 3 voir d'un Zelda BOTW) mais il y a un bon gros quart de la map où il n'y a strictement rien à faire.
Non mais vraiment, 2 portions sont attribués à la mer mais contrairement à Skellige de TW3, en bien ou en mal (c'est plutôt relou de faire toutes les caches de contrebandiers), il n'y a même pas de lieu d'intérêt.
De même il y a 2 gros déserts nommés et gigantesques mais où il n'y a pas âme qui vive (ok j'ai cru comprendre que c'est utile pour les dlcs mais en l'état, c'est tromperie sur la marchandise en te faisant croire à un univers gigantesque à explorer alors qu'il n'y a pas d'exploration à faire)
et ça c'est sans compter au moins 4 zones inutiles à l'histoire et qui doivent être franchies en 1H grand grand maximum (je suis très généreux là).

Le reste est pas mal même si j'ai été sorti du truc par certains endroits in game (des tombeaux aux mécanismes particuliers mais j'y reviendrait)


La maniabilité

l'exploration

Beaucoup de choses à en dire donc je vais essayer de regrouper toutes mes idées :

- Bayek :
L'exploration est calqué sur bon nombre d'autres jeux du genre "Open World", je vais surtout prendre comparaison avec The Witcher 3 car c'est encore le jeu auquel j'ai joué le plus proche de cet AC.
En gros, il y a des gros morceaux de cartes à "explorer" façon open world, tous remplis de lieux d'intéret comme TW3, à découvrir via un système de GPS comme tous les jeux du même style :
En "!", c'est les quêtes, toutes scénarisés mais à la qualité inégale mais certaines restent très sympa. Il y a finalement très peu de quête de "collectionnite" mais la grosse majorité s'appuie sur des quêtes d'assassinats et on a un peu l'impression de faire toujours le même schéma.
En "?", c'est juste les lieux d'intérêt : bien plus répétitives qu'un TW3, leurs qualité est très inégale. Il y a les sympathiques tombeaux qui font donjon avec 2-3 énigmes (pas très complexes et pas très variés ni visuellement ni sur le plan ludique mais qui ont le mérite d'exister) avec au bout souvent un mécanisme "ancien" à débloquer ou un petit approfondissement du personnage via des histoires de constellations à reconstituer.
A côté de ça, souvent des tanières d'animaux à tuer, un enième camp ennemi où il faut tuer le ou les capitaines/piller un trésors ... Bref que des trucs inintéressants.
Sans oublier le fait que les régions sont très inégales en qualité d'exploration, les zones très denses croisent les zones désertiques (ce qui serait cohérent vu le thème mais faut quand même pas oublier qu'on est dans un jeux vidéo, ce serait certes très réaliste de faire un jeux vidéo de randonnée où tu ne fais que marcher dans le Vercors mais je suis pas certain que ça soit intéressant ludiquement parlant ...)
L'exploration est aussi pas mal amputé par les différences de level très prononcés ce qui n'en fait pas un vrai open world et dans ce jeu, c'est mortel d'avoir que 2 ou 3 levels de différence avec n'importe quel mob. Le jeu aurait merité à être mieux pensé sur ce système de levelling mais j'y reviendrais.

Pour la maniabilité de Bayek en elle même, elle est plus calqué sur un Zelda BOTW que TW3 (je dis pas qu'il a prit modèle attention, je dis que c'est très comparable), le héros est plutôt agile et il peut grimper à peu près sur toutes les surfaces.
Dommage juste qu'à côté de ça, les descentes sont plus laborieuses, que le héros court assez lentement compte tenu de la grande étendue à parcourir.
La nage est calquée sur TW3, tu peux plonger pour récupérer des trésors sous l'eau et/ou pour certaines explorations.
Mais sinon, ça passe très bien.

Bayek a comme tous les jeux du genre (Batman Arkham, TW3, Horizon, ..) une sorte de 6ème sens qui met en surbrillance les objets à interagir avec (des coffres, parchemins, armes, ...), sens qui est accru grâce à l'aigle (tout ce que voit l'aigle sera vu après par Bayek même si c'est pas du tout expliqué scénaristiquement parlant à part un beau TGCM).

A noter que "comme" TW3 ou d'autres jeux du genre (décidément ça va revenir souvent ça :p), Bayek peut se téléporter dans pas mal de lieux d'intérêts notamment les lieux élevés (qui fonctionnent un peu comme le principe des tours de BOTW, on grimpe au dessus et on a une vision en hauteur de la région), ça facilite grandement les déplacements même si gare aux temps de chargements.

- Cheval :
Bon en vrai l y a différents types qu'on peut avoir : chameau, cheval ou char (ce dernier est pas loin d'être injouable, j'ai fait une quête annexe où j'étais obligé de l'avoir, j'ai réussi à me faire coincé dans un coin et impossible d'en ressortir, j'ai du tuer mes chevaux et échouer la partie pour réinitialiser la position du char ...)
On les appelle exactement comme TW3 ou BOTW, la flèche du bas et il est censé venir (il est néanmoins beaucoup moins réactif que dans TW3 et il y a plein d'endroits où il viendra pas :p)
La maniabilité de ces bestioles est assez frustrante, on gère pas la course et j'ai jamais eu l'impression d'aller vite avec (y compris avec les chevaux "légendaires".

Soit on se la joue maniabilité manuelle comme moi et on choisi où on va exactement mais il y a plein d'endroits où il peut pas aller (dès que c'est un peu pentu, il s’arrête parfois au moindre obstacle, ...), pas une bouse mais j'ai connu mieux.
Pour la conduite automatique, par simple bouton, le cheval est censé rejoindre directement l'objectif mais mes quelques essais ont été infructueux, le cheval prenait souvent le chemin le plus long voir se coinçait tout seul dans plein d'obstacles.
ça a au moins le mérite d'aller plus vite qu'à pied mais j'ai prit aucun plaisir à la conduite en cheval.

les bestioles sont comme les armes, classées selon leur rareté mais j'ai pas vu de grosses différences in game entre un cheval basique et un cheval légendaire si ce n'est que ça fait joli sur l'inventaire d'avoir tout en "or"

Les bateaux

Se manient grosso-modo comme ceux de TW3, tu les voles, t'appui sur une touche et tu accélères, elle peut être détruite si tu rencontre des obstacles, c'est basique mais ça marche très bien.
Les passages en galère sont peu nombreux (et heureusement finalement) mais sont plutôt sympa car ça varie un peu le gameplay.

- L'aigle :

A la fois la bonne et la mauvaise idée.
La bonne car l'aigle est utilisé énormément, il est quasi indispensable pour trouver la plupart de ses objectifs à tuer ou à prendre, fonctionne comme une sorte de drone/radar.
Il peut également être d'une aide inestimable pour trouver les éléments de craft sur les ennemis, voir des trésors cachés (généralement très utiles dans les gros camps ennemis).
Il peut même en développant ses aptitudes étourdir un ennemi et tuer lui même des petits animaux.
La mauvaise idée, en dehors du fait que c'est pas expliqué pourquoi Bayek peut voir à travers ses yeux, c'est surtout que c'est redondant et que l'intérêt ludique avoisine le zero. Ok, au début c'est fun mais je vous assure qu'au 50ème camp ou objectif, on a vraiment l'impression de tourner en rond ...

- Le bestiaire :
Plutôt sympa même si ça pourrait être mieux.
Les animaux sont sympas bien que peu nombreux (bien plus nombreux que dans BOTW néanmoins), les animaux dangereux sont surtout bien représentés et il y a dedans les ennemis les plus costaux du jeu.
ça n'a clairement pas l'exotisme d'un TW3 mais on s'y retrouve (vu le contexte du jeu, ils auraient pu quand même se permettre quelques fantaisies néanmoins, à part un certain boss, on reste très terre à terre, il reste les DLCs ...)
Les ennemis humains eux sont pas très variés et qu'importe leurs costumes, on tombe très vite dans les mêmes rôles selon leur type d'arme (le gros balèze avec la masse, le rapide et chiant avec le double couteaux, celui avec le gros bouclier, ...)
Les boss sont sympas à défaut d'être marquants (en dehors du boss sus-mentionné bien que c'était pas le plus fun ludiquement parlant et de 2-3 animaux "légendaires"), les plus funs sont clairement ceux de l'arène (dommage qu'il faille se coltiner des dizaines de combats peu intéressants pour pouvoir les affronter).

J'ai particulièrement apprécié le distinguo marqué entre les animaux et les Hommes (un animal attaquera sans distinction notre héros, les alliés et les ennemis, ça a l'air de rien mais j'ai souvent vu ce problème du tous contre soit) et que contrairement à un Batman, j'ai pas eu l'impression que les mobs jouaient aux cartes en attendant leur tour de se battre contre moi et n'hésitent pas à attaquer tous en même temps.

En combat

Pour moi un gros point noir.
Malgré les options de personnalisation, je trouve le gameplay de Bayek assez limité.
Pas de système de contre, l'esquive est assez ridicule quand on a testé la concurrence : On trouvera assez vite des mobs qui sont impossibles à éviter que ce soit par des flèches, des bombes.
Les mobs les plus forts du jeux sont très parlant de ce problème d'ailleurs, si on compte le fait qu'on peut même pas les locker (donc bonjour la caméra ...), la difficulté vient surtout des problèmes de gameplay (on ne peut pas éviter bon nombre des assauts, la plupart des projections traversent les "murs" donc inévitables).

les armes sont assez différentes à utiliser (les doubles lames rapides, la masse très lourde lente mais puissante, la larme normale qui permet l'utilisation du bouclier, ...) mais ont une utilisation très basique (un coup puissant, un coup rapide, très peu de possibilité de combos et une sorte de finish moove si on rempli la bonne jauge).
On a même des passages de bagarre à main nu (comme ...) mais le gameplay est tellement limité qu'il souffre vraiment de la comparaison avec d'autres jeux ...
Toutes les armes ont des caractéristiques en fonction de leurs grades (certaines s'enflamment, d'autres empoisonnent ou te redonne de la vie, ..)
Les arcs sont classés à part (comme ... :p) et il y en a plusieurs différents selon l'utilisation (il y a les rapides, ceux qui tirent 3 flèches en même temps, ceux pensés pour la chasse avec un "viseur", ...) donc c'est plutôt cool, les flèches se rechargent facilement soit en combat via des carquois disséminés un peu partout soit automatiquement hors combat.

A côté il y a d'autres petits trucs mais que j'ai personnellement quasi jamais utilisé car je les ai débloqués tardivement (des fumigènes, des fléchettes empoisonnées, ..;) donc pas grand chose à dire là dessus.

La difficulté des combats est assez aléatoire, je ne me suis jamais senti vraiment en difficultés bien que je suis mort quelques fois (mais souvent quand je me la jouait bourrin ou que je faisait des erreurs évidentes) bien que je jouais en normal, tant qu'on a le niveau (encore une fois, être un ou 2 niveau de moins que le mob le rend quasi invulnérable).
En difficile, j'imagine qu'il faut plus souvent jouer infiltration et serrer les fesses pour les gros ennemis qui demandent plus de la chance que du skill (comme je l'ai dit plus tôt, il y a vraiment des choses impossibles à parer/esquiver).
Mais bon, il y a quand même du challenge sympa selon les endroits (les arènes, certains mobs, ...)
Juste je regrette encore une fois ce système de levelling mal pensé, frustrant dans l'exploration au début, il rend les choses pénibles quand on est surcheaté comme je l'ai été au dernier tiers du jeu car complétiste comme je le suis, j'étais déjà full power avec tout ce qui se fait de mieux comme équipement, tué les plus gros mobs/boss et j'ai roulé sur la fin sans même chercher à faire preuve de finesse.

Pour la partie infiltration, elle est extrêmement basique. bien plus que dans un Batman Arkham ou un The Last Of Us.
Les ennemis ont 2 de QI, se font tuer très facilement et tu peux tuer un mec à 2m d'un autre sans te faire repérer alors même que ce dernier est tourné vers toi ...
Ils ne paniquent pas s'ils remarquent qu'un d'entre eux est manquant et ne sont donc pas plus vigilants, ils se contentent parfois de ramasser les morts mais ça n'a aucune conséquences en jeu (quoique si, une des aptitudes à débloquer consiste à empoisonner les morts qui vont infecter les gens qui les ramasse, pas très utile au final car ils se font déjà tuer très facilement).
Non vraiment pas la qualité de ce jeu, ça rappelle vraiment l'infiltration contre les humains d'Horizon (en encore moins bien :p) si bien que j'ai souvent préféré le bourrinage à part si vraiment les mobs étaient très nombreux ou très puissants.

Gestion de l'inventaire

Un aspect RPG plaisant même si très basique.

Pas de gestion du poids de l'inventaire, tant mieux, on peut ramasser tout ce qu'on veut (donc surtout les armes, les collectables étant au final peu nombreux)
Il y a des centaines d'armes obtenables mais au final, c'est beaucoup pour pas grand chose : tant qu'on est pas au niveau 40, on se contente de prendre la dernière arme obtenue qui se calque souvent au niveau du personnage donc il n'y a aucun intérêt à multiplier les armes utilisés selon leur capacités surtout qu'elles s'obtiennent bien plus facilement que des korogus de zelda.
On peut améliorer ses armes via des marchand mais ça n'a pas beaucoup d'intérêt sauf après le niveau 40 car ça coute cher et les armes obtenues sont largement suffisantes pour le jeu.
Arrivé au level 40, suffit juste d'améliorer les armes "légendaires" obtenues pendant le jeu (on en a obligatoirement via les quêtes principales et d'autres sur certaines quêtes annexes ou en remplissant certains exploits comme les arènes) et on a directement le meilleur équipement possible rendant les 500 autres armes juste "inutiles".
le choix entre ces différentes armes dépendent plus de sa façon de jouer (le type d'arme bien sur, perso j'étais plus épée simple avec bouclier bien plus polyvalents ; et le bonus principal qu'il octroie comme le fait d'empoisonner) mais est bien plus restreint que dans d'autres rpgs ...

Outre la montée en niveau, il y a un système d'aptitude/spherier comme dans n'importe quel Final Fantasy sympathique bien que comportant peu de "cases".
ça débloque pour le coup des trucs bien sympa (comme la possibilité de tuer une 2ème personne directement après un meurtre silencieux ou après un finish moove) et ça permet au moins au début de personnaliser son perso en fonction de son style de jeu (bon en vrai, je pense vraiment qu'il faut mettre le paquet sur les aptitudes de combats rapproché).
On peut améliorer son équipement (puissance de la lame secrète, nombre de points de vie, ..) sinon via les collectables farmés durant des combats (cuir, bois, silex, ..), le jeu t'offre suffisamment de possibilités pour remplir vite ces équipements (surtout grâce à l'aigle et certains points d'intérêt comme les tanières d'animaux)

Il y a aussi plusieurs tenues qui ne sont là que pour l'aspect esthétique.
Dommage juste qu'une énorme partie est achetable à part via les "spams" disposés un peu partout par Ubisoft (à l’accueil du titre, magasin directement disponible dans les menus, ...)

Les Arènes de combat/de course

je les classe à part car c'est vraiment une activité annexe du jeu assez importante surtout qu'elle permet de débloquer des choses sympa comme des costumes, armes légendaires ou canassons.

J'ai commencé par l’hippodrome qui est une course de char qui se joue un peu différemment que les montures dans le reste du jeu et qui permet de varier les plaisir.
Le gros problème pour moi est le fait que ça devient très répétitif si vous chercher comme moi le 100% : 4 ou 5 circuits qui sont exactement pareils (un circuit comme la course Baby de Mario Kart) , loin des courses d'un TW3, avec juste des obstacles différents (soit matériels du style des piliers en plein milieu ou des tonneaux, soit par le biais de jets de flammes ou de fumées).
Ces circuits demandent 4 ou 5 tours mais si ça reste sympa sur les quelques circuits, j'ai beaucoup moins aimé en constatant qu'il fallait tous les refaire en format "élite" où c'est exactement les mêmes circuits mais avec des adversaire un poil plus coriace.
Il aurait été grandement plus sympa de faire soit des arènes un poil différentes, soit directement passer à la catégorie élite car tout faire de suite révèle du sadomasochisme ....

Pour les combats, c'est encore pire.
Les seuls trucs vraiment intéressants sont les boss mais qui ne peuvent se débloquer qu'après une succession de 3 arènes, elles mêmes séparées en 3 round.
Dans ces arènes, une succession d'ennemis avec parfois des animaux et des pièges (style pics sur le sol), sympa quand ça te fait utiliser des armes originales imposées (seule fois où j'ai utilisé la masse, mais en fait je déteste cette maniabilité :p ; par contre j'ai beaucoup aimé les 2 seules fois où tu ne combat qu'à l'arc), mais c'est encore une fois très redondant et pas très intéressant les 3/4 du temps.
Et comme l'hippodrome bonjour quand tu te rend compte qu'il faut tout faire 2 fois avec une catégorie "élite" où les mobs gagnent juste 2 ou 3 niveaux de plus mais que tout est exactement pareil.
Sachant que la dernière arène doit comporter au moins 15 match sans compter les boss, faut se coltiner plus de 30 combats de successions de mobs souvent inintéressants pour se faire les boss (qui eux sont sympa et souvent bien mis en scène), c'est vraiment lourd (on a largement assez du reste du jeu pour se taper ces mobs ...)

Elles ont quand même le mérite d'exister, d'être à peu près optionnel mais ça aurait pu être tellement mieux.

Bande son

Plus de la musique d'ambiance, très oubliable.
J'ai joué qu'en VF et elle est globalement convaincante même si j'ai eu quelques mobs qui n'auront pas l'oscar de la meilleur interprétation :p
Bayek est sympa en vf en tout cas (j'ai beaucoup plus de mal avec le personnage d'Aya dont même le personnage m'enerve en fait)


Durée de vie

Excellente de ce que j'ai compris pour un AC, moyenne pour un RPG et même discutable pour un Open World de cette envergure.
J'ai mis 65H pour faire l'ensemble des activités disponibles du jeu et les compléter entièrement.
je n'ai pas platiné le jeu (mais j'ai pas envie de faire leurs activités à la con comme bruler 100 fois tel mob) mais pour un open world c'est pas énorme.
Surtout qu'encore une fois l'environnement est gigantesque et permettait de faire des trucs de folie.
On me dira qu'il n'y a au moins pas de remplissage comme les korogus de BOTW ou les caches de contrebandier de TW3 mais en vrai à part les quêtes scénarisées, c'est déjà que du remplissage (les tanières d'animaux, le papyrus du coin à chercher, ..)
On nous a néanmoins épargné la quêtes des collectibles non indiqués et obligatoire pour le 100% comme les caméras d'un GTA.
C'est quand même frustrant de parcourir des étendues vastes mais où il n'y a rien à faire/explorer, on ne fait que suivre bêtement son GPS vers les lieux d'intérêt et/ou guidés par les quêtes, pas de surprises en chemin, rien qui te pousse à sortir des sentiers battus comme te pousserait un Xenoblade .

Bref, pour un jeu censé te pousser dans l'exploration et te donner l'impression de liberté, ce système de levelling et de guidage à outrance te récompense absolument pas de ta curiosité ce qui est dommage pour un jeu de cette ampleur.

ça reste un jeu plaisant et long, attention, c'est juste que pour moi il tient pas toutes ses promesses et qu'il souffre vraiment de la comparaison avec des jeux similaires ou même juste la grande catégorie des RPGs/action RPGs.


L'histoire

Bof, bof. Beaucoup de points négatifs pour moi et c'est ce qui en fait ma plus grande déception.

alors le synopsis de base est génial et le contexte/background permettait des folies mais on a juste un jeu passable pour moi compte tenu de ce support de base avec peu de finesse d'écriture.

l’Égypte tourmentée et en plus nébuleuse dans l'histoire "réelle" permettait des intrigues de folies mais on arrive à une bête histoire de vengeance et de quêtes du pouvoir bête et méchante.
Très linéaire dans son déroulé principal et n'offrant que peu de surprises (on cherche à se venger et ... On se venge ... Il y a peut etre une ou 2 missions vers la fin qui changent légèrement la donne mais rien de bien fou), c'est une histoire très sage et pas toujours bien écrite.
Je regrette aussi que contrairement aux autres jeux du genre, il n'y a aucun choix moraux, tu fais ce que le jeu te dicte de faire sans t'impliquer réellement (alors que certains points du jeu comme des mécanismes "anciens" te font croire au contraire à ces choix).
ça se justifie scénaristiquement parlant mais ça en reste une histoire très simple, sans envolées.

L'autre problème majeur, c'est que pas une seconde je me suis attaché aux personnages :

Malgré le background, j'ai trouvé Bayek creux, prêt à aider tout le monde (d'ailleurs personne ne le connait mais tout le monde l'accueille à bras ouvert pour un insigne qui ne se voit même pas selon les tenues :p, à l'inverse c'est censé être le dernier Medjai et trainant avec lui une réputation de fou mais très peu d’ennemis l'attaquent à vue et aucun pnj ne semble en avoir peur malgré sa réputation de tueur et malgré que certains pourraient être d'accord avec Rome ...), ayant aucun vice/défauts ou petit trucs humains qui fait qu'on s'attache au personnage (oulala, il s’énerve presque à un moment du jeu et montre ses dents ...).
Il s'efface même complètement dans la dernière ligne droite au profit d'un autre personnage et le final sorti d'un peu nul part fait que son changement de comportement est assez illogique
(Cliquez pour afficher/cacher)C'est censé être le premier Assassin et fonder la guilde des assassins mais la transformation du personnage sort de nul part, on dirait qu'il fait ça juste pour Aya qui elle n'agit que par vengeance (ce qui fait de la fondation d'un organisme la plus égoïste en vrai et la plus ridicule qui soit pour moi). Il avait la paix avec son fils qui avait enfin la tranquillité d'esprit mais du jour au lendemain, il semble dire merde les principes de Medjai, désormais, j'agis dans l'ombre et je tue ceux qui ont le pouvoir.

La fin est mi-figue mi-raisin d'ailleurs, ça répond à peu de questions.Le destin de la fille du présent, on s'en fiche et voilà ...
Je supporte pas le personnage d'Aya
(Cliquez pour afficher/cacher)Ok c'est une femme indépendante, c'est cool mais plus égoïste tu meurs.
Elle se sert du monde et principalement de Bayek, tout ça pour le jeter comme une vieille chaussette à la fin alors que lui est raide dingue d'elle.
Elle est belle avec ses discours mais au final, elle ne fait les choses que dans son propre intérêt et pour avoir le pouvoir, y compris la fondation de la confrérie des assassins qui est stupide (je vais me venger nyark nyark).
pareil son revirement est complètement raté pour moi, elle le dit elle même qu'elle a servit Cléopatre pendant 5 ans, surtout pour le pouvoir mais elle savait forcément à quoi s'en tenir vu le personnage alors bonjour le changement de comportement total après que Cléopatre ai préféré s'assurer le trône que de tuer un des assassins du fils de Bayek ...
l'explication sur le logo d'AC est sympa même si un peu ridicule :p
En dehors de ces 2 personnages principaux, tous les autres sont totalement oubliables (et j'en ai déjà oublié la moitié, au minimum).
Même César et Cléopâtre n'ont que peu de personnalité.
Les autres sont si nombreux et disparaissent tellement vite que j'ai jamais eu le temps de m'y attacher et de me les remémorer.
Il y a bien quelques beaux moments :
(Cliquez pour afficher/cacher)La fillette qui meurt noyée mais le problème, c'est qu'on fait juste sa connaissance 5 minutes avant et on côtoiera sa famille à peine plus longtemps ...

J'ai bien aimé la traitrise du prêtre scorpion mais là encore, c'est trop dilué dans l'amoncellement des informations dans cette période là pour être vraiment marquantOn est très loin d'un TW3 où chaque personnage avait son importance, sa personnalité et je pourrais facilement citer une dizaine de personnage et décrire son histoire alors qu'ici, en dehors des 2 persos principaux (et encore, je les trouve finalement creux), je n'ai rien retenu et je ne saurais même pas les nommer (en dehors de Cléopatre et César ..) ni redire avec précision à quoi ils ressemblent...

La partie présente est assez mal intégré pour moi, très incompréhensible pour un newbie d'Assassin's Creed (je n'ai fait que le premier et j'ai du regarder Wikipedia pour voir 2 ou 3 choses, notamment sur Desmond).
C'est vraiment une grosse épine dans le pied cette histoire même si elle lie tous les épisodes.
Il y a aussi les délires sur les mécanismes anciens, ok c'est beau visuellement mais personnellement ça m'a totalement fait sortir du truc
(Cliquez pour afficher/cacher)Ok c'est cool, des énormes ordinateurs d'entités superieurs, extraterrestres ou venant du futur qui nous la joue Nier, te disent que tout est faux, parlant à Bayek (ou plutôt au personnage de l'Animus) sur des évènements contemporains et que ça va être la fin du monde si tu fais pas quelque chose.

Je comprend totalement que ça mette en émois les fans et qu'il y a tout un système de faux semblant, on ne vit pas les aventures de Bayek, on en revoit une sorte de vidéo j'imagine ... Mais du coup moi, ça m'a plus refroidi.
Un autre truc très gênant pour moi, c'est l'absence d'une encyclopédie, d'une biographie.
Avec un univers si riche, une multitude de personnages et d'évènements, il aurait été de bon ton de tout résumer comme n'importe quel jeux du genre, dans un espace dedié.
Décrire les personnages qu'on a croisé dans le jeu ou dans la saga entière et qui sont nommés (Desmond), leurs histoires, m'aurait grandement aidé à rester dans le truc et pas me dire après une semaine sans jouer que j'ai totalement oublié les évènements ...
De même ça aurait aidé les newbies de la licence, car même si le jeu se laisse suivre, tu perds pas mal de subtilité

En résumé

Les Pour

- Un univers sublime et gigantesque
- Plutôt varié dans les environnements compte tenu des obligations de réalisme
- L’Égypte de la période Cléopâtre/César
- Le background global de l'histoire est sympa
- Une dimension rpg sympathique
- Une durée de vie très honnête
- Les arènes qui varient les plaisirs
- Certains boss
- Des quêtes secondaires sympas
- Les voyages en galère, plutôt rigolos

Les contres

- gameplay limité
- Une histoire tenant sur un bout de papier alors que le scénario devrait être au premier plan
- Des personnages sous exploités (Bayek et Aya) et le reste peu marquants
- Le cheval mal exploité
- Dimension rpg assez sommaire
- Très redondant dans les lieux d'intérêts et dans les défis d'arène
- Se démarque pas assez de la concurrence et sur chaque point ou presque, je peux lui trouver mieux
- Un faux Open World, plombé par son système de niveaux très préjudiciable au début (on est frustré d'aller là où le jeu nous impose) mais aussi à la fin (on roule très vite sur tout le monde ...)
- La partie présente : Une vraie balle dans le pied et certains "délires" comme les mécanismes anciens (pour moi je précise)
- l'absence de biographie des personnages, de l'univers et de l'histoire

En conclusion

Assassin's Creed est loin d'être un mauvais jeu, c'est même l'inverse, il a de grandes qualités notamment des graphismes de qualité qui servent une ambiance unique, te ramenant à l'époque d'une Égypte en fin de gloire.
Il a aussi de gros défauts comme des personnages interchangeables et jetables, un héros au final peu marquant (il s'efface de lui même dans la dernière partie), une histoire assez vite oubliable (il peut se résumer en une ou 2 phrases maxi) et dans un créneaux toujours plus concurrentiel et au vue des nombreux jeux tapant dans des styles proches (rien que dans des jeux que j'ai fait cette année 2017, je peux en citer 3-4 qui peuvent lui être directement comparés) , je doute très fort qu'on retienne ce jeu dans la dizaine d'années à venir s'il n'avait pas cet univers Égyptien

Je lui donne pour tout ça un joli 15/20.
Lui donner moins serait pas honnête de ma part et me passerait pour un gros troll, lui donner plus irait contre mon ressentiment et du fait que j'ai trouvé beaucoup mieux dans chacune de ses caractéristiques.

Suijirest:
Lecteur, sais-tu que Nintendo n'a pas commencé sa carrière avec Zelda ? Sais-tu que Squaresoft n'a pas débuté par Final Fantasy ? Sais-tu que Sega existait bien avant Sonic ? Sais-tu que Capcom a bourlingué avant d'accoucher de Street Fighter ? Sais-tu qu'Atlus n'a pas toujours fait que de la merde ? :niak:

Si tu le sais, alors tu auras la joie d'apprendre à cet instant que dans le catalogue de Nippon Ichi Software, Disgaea n'est pas le premier né. v.v Il a été précédé de plusieurs titres dont les Marl Kingdom, des jeux à l'attention du "public en supériorité génétique", qui ont eux-mêmes inspiré le jeu qui m'a déjà bouffé 7h de ma vie : La Pucelle : Tactics, ou en japonais La Pucelle : Tactics (pour boucler la boucle, il inspirera grandement Soul Nomad dont j'ai déjà eu l'occasion de parler).

Dans la ville de Pot au Feu, la jeune nonne Prier et son petit frère Culotte* appartiennent à l'unité d'exorcistes de l'Eglise de la Sainte Vierge : La Pucelle. Ils sont placés sous l'égide de l'intégriste Alouette et du fiable père Salade. Leur mission consiste à traquer toute apparition démoniaque dans le pays, mais chaque membre de l'escouade a ses propres motivations et ses façons de voir les choses. Par exemple, Prier est un garçon manqué à la tête dure qui rêve de devenir la nouvelle Vierge de Lumière, Alouette ne pense et respire qu'à travers les saintes écritures et Culotte espère qu'un jour, sa soeur verra qu'il grandit...

*Le terme "culotte" ne désigne pas uniquement le trésor sous la jupe des filles : c'est aussi le nom du pantalon symbolique de l'Ancien Régime. Le terme a d'ailleurs été popularisé dans les écoles à travers la Révolution de 1789 menée par les "sans-culottes".




La Pucelle : Tactics est, comme son nom l'indique, un Tactical-RPG sorti en 2002. Or, le genre avait déjà connu son heure de gloire sur la PS1 avec des titres légendaires comme Tactics Ogre (et son clone Final Fantasy Tactics) ou Front Mission, et les RPG des débuts de la PS2 étaient pour la plupart de grosses bouses puantes. De quoi augurer du pire pour une nouvelle licence d'un studio encore obscur ! Pour éviter le naufrage, NIS décidera d'assumer jusqu'à l'extrême ses marques de fabrique déjà aperçues dans les Marl Kingdom : l'humour burlesque et les gameplays dynamiques au tour par tour. Et vous l'avez deviné, jouer à ce jeu en étant francophone rajoute à son epicness... ou à son ridicule, selon les goûts.

Dans une histoire beaucoup moins conne et superficielle qu'il n'y paraît, dotée de splendides piques lancées à l'encontre de la religion et de la soumission à l'autorité, le caractère bien trempé de nos héros nous transporte dans une épopée fantastique où l'on peut s'attendre à tout. Que ce soit de franches rigolades quand Alouette pilonne des crânes ou des crises de larmes quand nous ne parvenons pas à la bonne fin du chapitre, le jeu bénéficie d'une excellente écriture et d'une animation de haute volée, autant dans les cut-scenes que les combats (elle vaut largement celle de Disgaea 5 sorti sur PS4, soit dit en passant).

La bande-son, quant à elle, est un legs des vertes années de Tenpei Sato, quand il avait encore de l'inspiration. On sent bien passer le brouillon de Soul Nomad et les accords typiques de Disgaea dont nous ferons plus tard une indigestion sans rédemption, mais il passe quand même sur La Pucelle un certain vent frais et doux qui fait du bien aux oreilles.




Le gameplay oscille entre les fondamentaux de Fire Emblem, aux dégâts mesurés et valorisant la réflexion, et les prémisses de Disgaea, aux dégâts démesurés et valorisant le farming, avec une petite touche de Pokémon : il est possible de recruter les monstres ennemis en les haranguant de purification jusqu'à épuisement de leur patience, façon témoin de Jéhova. Si vous voulez jouer en farmant le moins possible, il vous faudra jouer finement : placez vos unités de la meilleure façon possible, pour enchaîner les attaques sur vos cibles, que vous pouvez attirer dans des pièges judicieusement tendus. Jusqu'à 8 personnages peuvent attaquer de concert, avec tout ou partie de leur puissance, ou encore plusieurs fois par tour (un mage peut lancer son sort ET se lancer au CàC dans le même tour). Mais prenez garde, toutefois, à ce que vos positions ne se retournent pas contre vous : si vous pouvez unir vos forces, les ennemis le peuvent aussi !

Si la réflexion n'est pas votre fort, libre à vous de rejouer les maps de nombreuses fois pour monter vos niveaux et vous payer du meilleur matos. Cela passe aussi par des mécaniques de fusion des monstres recrutés avec leur équipement pour crafter des items très puissants, qui donneront un bon boost à un autre personnage.




Vous aurez compris que je recommande fortement ce jeu à tous les types de joueurs, qu'ils soient ou non fans du genre, il y a à boire et à manger (et j'ai assez de mal avec le Tactical en général pour bien peser mes mots). Pour y jouer, vous avez le choix entre la version PS2 qui peut s'avérer rare et recherchée, et la version PSP... qui est restée au Japon et n'a pas été traduite. Enfin, pas officiellement, mais quelques fans ont travaillé sur la question, et ils ont, comment dire... fait le travail à la place de NIS. Hum hum. :niak: Rappelons que si la PSP a mis très longtemps à mourir au Japon, c'est parce que c'est une console qui se code et se décode comme un livre pour enfants, permettant des délais et des coûts de production très attractifs, alors rien d'étonnant à ce que des codeurs amateurs aient pu se pencher sur sa ludothèque.

Et non, je ne mettrai pas de patate à la fin de ce long post. ;)


La nonne la plus cool de l'histoire

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Sortir du mode mobile