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Errements Poétiques - [ Poème : Août IV ]
Synopz:
Merci beaucoup, Chompir !
Pour le style, je ne sais pas si c'est très particulier, ça se veut contemporain, quand j'étais au lycée et même après, vu que j'ai fait des études principalement littéraires (classe prépa et compagnie), j'ai été fortement influencé par le Surréalisme, Rimbaud, une écriture à la fois très exaltée et très déconstruite, avec une grosse présence de l'image. Je m'attache beaucoup à l'oralité aussi, à rendre un poésie qui se lit avant tout, qui a du rythme, de la cassure, du mouvement sous la langue.
En tout cas, c'est plaisant de se savoir lu, pendant longtemps c'était assez calme par ici, et sur le forum littéraire en général, et j'ai l'impression que les choses repartent un peu plus !
Chompir:
(Je me rends compte que quand j'exprimes quelques chose que j'aimes je finis par utiliser un mot un "vraiment" un peu trop souvent. :^^':)
En effet j'avais pas trop fais attention mais on retrouve belle et bien cet côté qu'avait Rimbaud avec son écriture. Après comme tu le dis, tes poésies se lisent vraiment bien, elles ont du rythme et c'est assez agréable.
Et enfin, de rien, j'aimes beaucoup lire ce qu'il se fait dans la section littéraire comme aller voir ce qu'il se fait dans la section artistique. J'espères vraiment que les choses repartiront en tout cas, surtout qu'on perd l'envie d'écrire si on est pas lu donc ça devait pas toujours être agréable pendant cette longue période.
Synopz:
Le Poids du Monde
" Voilà posé un jour de plus. J'écris à défaut de pouvoir être. La ronde des temps se profile. Et tout m'échappe. Tout me tombe des mains.
Encore une journée à redire. Ne bouge plus. Pourquoi suis-je encore hanté ? Moi qui n'ai jamais connu la véritable adversité, qui n'ai pour meilleur ennemi que moi-même, qui erre parmi les géants des pages, trop seul, indécis, insignifiant.
Que suis-je en train d'être ?
Là, sous mes iris hagards, quel moi est en train d'advenir ? Tout part de plus loin. Toujours.
D'où croît cette langueur ?
Tout vient d'un monde brûlant et indifférent. Ainsi soit-il car j'y dérive, moi.
Ça advient.
Je est en train d'advenir
Et j'ai mal, irrémédiable.
Qui que tu sois, tu ne reviendras pas.
Femme oubliée au fond des âges. Motif apprécié, douleur stylisée, contraction spontanée du cœur. Indue.
On lit, on aime, on oublie.
Et ce je terrassé pleure. Drôle de jeu.
Ha. Ha. Humour maladif.
HUMAINS ! J'ai perdu quelque chose.
Vous aussi.
Le poids du monde."
Chompir:
Ton dernier poème est vraiment très intéressant et profond, en particularité sur la fin que je trouves vraiment très belle.
C'est toujours un plaisir de lire tes poèmes, bravo. ^^
D_Y:
@Synopz J'aime bien tes poèmes, ils évoquent vraiment quelque chose, de profond je sais pas, mais de poétique indéniablement, et c'est déjà pas une mince affaire.
Ce que tu disais sur Rimbaud est très intéressant mais pourrais-tu en dire plus sur la composition ? Je n'arrive pas à voir de structure dans tes poèmes (du moins excepté la mise en page, centrée et tout).
Par exemple pour "Le Poids du Monde", il n'y a pas l'air d'avoir de métrique particulière, et il n'y a pas de rime, du coup comment et pourquoi tu as écrit ton poème de cette manière ? As-tu une idée derrière la tête ? Je suis loin d'être expert en cet art très délicat, donc j'ai peut être loupé une structure, en tout cas ça m'intéresse, n'ayant pas fait d'étude là-dessus, et étant pas mal porté sur la poésie moi-même.
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