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Errements Poétiques - [ Poème : Août IV ]
Synopz:
Un Mois Sans Toi
"Un mois sans toi
Est comme l'éternité.
Doucement, imaginer, toi sans moi,
Ou bien même, horriblement, moi sans toi...
Oh, j'en perdrais là finalement presque foi
Te rêvant loin, toi, durant de trop durs mois.
Plus souvent, viens vers moi, viens vers moi
Car c'est bien trop long qu'un mois sans toi :
Ma solitude alourdit chaque jour son poids
A force d'insidieusement savoir toi sans moi.
Reviens ! A nouveau nous serions Reine et Roi
De nos désirs, de nos rêves, de nos émois.
Nous pourrions rire à nouveau, cette fois :
Quand toi tu seras avec moi durant des mois
Avec, au-dessus de nos têtes, un toit.
Un mois sans toi, vraiment, on en reste coi
On se demande quelle drôle de petite loi
Ferait que je doive rester là, moi sans toi.
Je te jure, essaie en souriant et bois
Un peu de cet alcool qui donne la joie
Et effleure tendrement de tes fins doigts
Ma joue, mon corps, mon cœur qui se noie.
Sens, sens comme au fond il fait si froid,
Sens, comme au fond, j'ai besoin de toi.
Un bien trop long mois sans toi,
Trop de temps sans entendre ta voix.
Et nos promesses : je suis toi, tu es moi
Jamais, jamais on ne se quitte soi...
Un mois sans toi et toi sans moi
Pèse si lourd au fin fond de moi,
Un mois sans toi me fait perdre foi
En ce monde, ses formes et ses lois.
Un mois sans toi
Est ma réalité."
Xanto01:
C'est un très beau poème franchement j'ai adoré ! J'ai hâte de lire le prochain Synopz ! :^^:
Leena:
J'ai un coup de cœur pour Amour Nocturne que je trouve très beau. Bravo :^^:
Synopz:
Espoir Cendré
"Sens le flot des secondes.
Immondes.
Elles passent, me mordent,
Se tordent.
Brûlent mes entrailles,
Mes rêves me tiraillent
Et nos amours oubliés
De douleur et réalité.
Et je voudrais mourir
D'oubli ou bien de désir
Juste pour toi, pour toi
Aller au fond de moi.
La rivière des mornes jours.
Lourds.
Qui tristement s'enfuient
Sans bruit.
Voir couler une larme
Rendre les armes ?
Tes fines caresses
Sur ma détresse.
Viens-là, viens-là...
Demain où sera :
L'Amour, la haine,
Ma rage et ma peine ?
S'accroche encore un espoir.
Noir.
Fait de paroles si ténues,
Émues.
Tu sais, oui, je pleure
Pourtant j'effleure :
Il me faut espérer
Ou bien m'effondrer.
Encore voir tes yeux,
Se contenter de peu.
Se dire que demain
Sera d'Or et d'Airain."
Synopz:
Cigarette Adultère
La fumée
Et ma vie qui s'échappe
Dans les grises volutes.
Je t'aimais
Et arrive même à t'aimer encore.
Princesse, Reine, Liée...
Pourquoi tant de souffrances ?
Vide,
Plus rien que le vide.
Dites à l'aube de s'arrêter,
Aux secondes de se taire.
Je veux juste attendre
L’Éternité.
Le cendrier déborde,
Ma vie avec.
Partie, envolée, disparue.
Consumée.
Je te hais, mon Amour
Avec toute ma tendresse.
Ne dis rien, tais-toi.
Dites à la pluie de s'arrêter :
Tout a cessé.
Tant croire, tant croire
Puis mourir d'effroi.
Silence.
Disparais, étouffe-toi, meurs !
Reviens-moi, pleure !
Oh, supplie-moi...
Tout est fini, tout est pris
Juste une promesse
Et devant moi le vide.
Silence, silence.
Infinie ronde.
Je te hais cruelle putain !
Et pourtant, te révère.
Par pitié...
Dites au cendrier de se taire.
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