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Errements Poétiques - [ Poème : Août IV ]
Synopz:
Errer
" Sauras-tu, sauras-tu pardonner mes errances ?
Ma tête devient folle et
Tout s'y bouscule
Toujours la grisaille
Ces pensées qui s'égarent
Tourbillonnent, perdent tout sens !
Qui aimer, qui devenir, que penser ?
J'aimerais tant, tant trouver
La tranquillité.
Avancer tête droite,
Savoir, être décidé
Serein.
Et ne plus douter,
Et deviner ton visage
Parmi les brumes de l'existence.
Trop à aimer, trop à voir
Je ne peux plus savoir...
Je ne peux plus savoir où aller. "
Synopz:
Brouillard
La nuit brise des rêves parfois.
Que dire ? Que pourrais-je dire ?
Le vice m'a pris, l'ivresse aussi
Pourrais-je en être excusé ?
Inconsciente jeunesse,
Trop occupée
A divaguer.
Comment décrire
Une telle proximité
Entre erreur et extase ?
Et la fatigue, si forte...
Quelques restes d'utopie
Foulés aux pieds.
Se haïr de ne pas avoir haï
D'avoir été si humain,
Si faible.
Toucher un corps,
Et fondre et périr
Même éclater !
Tout en moi
N'est que brouillard
Et égarement.
Avoir voulu,
En sachant le remord
Mais aussi le frisson...
Disparaître,
Ne plus croire,
Ne plus sortir.
Je dois encore le dire
Tout dans mon cœur
Dans mes tripes et mon âme
N'est que brouillard.
Synopz:
Que fera-t-on ?
Alors que fera-t-on ?
Je te le demande.
Envolée délirante
Espoir brisé
Tout ça prendra-t-il du sens ?
Courir, s'éloigner, ne plus penser
Solitude apaisante,
Indécision maladive.
Toujours l'or, le sang, la sueur
Que se demande-t-on
Avant de plonger au bord
De l'abysse ?
Les larmes s'effondrent
Et le temps ne semble pas
S'arrêter.
Peur, honte, détermination
Tout, tout, tout à la fois
Et tremblent mon cœur
Mon corps, mon esprit
Au fond, au fond
J'ai si peur.
Synopz:
Indicible
Douleur insoutenable
Indicible chose
Et seulement des mots...
Si tu savais
La brûlure du temps et de l'erreur
Obscure souffrance
Qui danse et se réjouit au fond
De mes entrailles
Ne l'entends-tu pas rire ?
Me manger amoureusement ?
Je partage tes peines
Fille du doute
Quand sur l'aube sonne l'amer
Meurent nos rêves
Et se broie le velours
Crois-moi, peau douce
Sur rêche paille.
Crois-moi, car moi
Je te crois
Je t'entends, même.
Et la myriade des larmes du ciel
Moi aussi me fait chavirer
A chaque sanglante minute
Et grisonnante seconde,
Je m'enfonce,
Je meurs,
Tombe.
Synopz:
Tout Finira
" Penche-toi sur moi, là
Douce amante du soir
J'aimais avec espoir
Il y a longtemps de ça
Mais toujours le temps file,
Vieille rengaine acide,
Qui rend nos yeux humides
Devant nos rêves qui s'effilent.
Tout finira, tu sais
Vices et doux rêves iront
Ce jour, nous pleurerons
Cette douceur de Mai
Tu vois, ce temps d'avant :
Quand nous allions partir,
Heureux, pleins de désirs,
Comme nous étions innocents !
Et nous nous souviendrons
De toute cette paix.
Que, autrefois, j'avais
Quand tout semblait si long
Et nos genoux tordus,
Nos frêles crânes nus,
Frémiront au suave souvenir du frisson..."
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