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Errements Poétiques - [ Poème : Août IV ]

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Synopz:
Rumeur
Le grondement monte.
Secoue nos cœurs,
Perce nos vies.

Sentez, sentez
Et fermez,
Vos yeux.

Vous ne pourrez
Vivre cette vie
Éternellement.

Bientôt viendront
Mort, violence
Désespoir.

Le monde
Ne vous résistera pas,
Vous.

Mes frères humains,
Vivez, vivez
Car la rumeur enfle.

Toujours grossir,
Toujours croître,
Sans arrêt.

Il est trop tard,
Pour espérer
Se retourner.

Le monde
Ne se remettra pas,
Ne changera plus.

Courons gaiement
A notre perte,
A notre fin.

Rions car demain
Ne sera que fureur,
Sang et horreur.

J'ai si peur,
Si peur pour nous,
Pauvres fous...

La terre nous a parlé
Nous aurions pu...
Changer ?

Nous n'avons rien fait,
Rien dit,
Ainsi va la vie.

Maintenant nous courons,
Vers le gouffre, hilares,
Regard bandé

La chute, la chute
A déjà commencé.
Il ne faut plus espérer.

Vivez, vivez,
Car demain
Ne sera plus que vies dévastées.

Synopz:
Le Rêve de la Douceur
" Et le rêve de la douceur
Sous les lascives heures
Secoue mon âme, mon corps las
Tremblent nos voix, nos pas

Dans les méandres de mon cœur
Ici, tout est torpeur
Tu sais tout, tout disparaitra
Et ma peur n'est plus là

Nous mourrons sans bruit, comme ça
Avec, entre nos bras,
Un frêle soupçon de bonheur,
Juste un peu de chaleur

Il ne nous restera que ça
Quand, hélas, il faudra
Plonger et s'en aller, sans peur,
Joindre tout ce qui meurt. "

Synopz:
Ininterrompu
Et si je plongeais ?
Froide abysse où
J'aimerais tant, tant
Tomber.

Le froid dans ma chair,
Et je serais là
T'implorant doucement
De me dire :

Où aller ? Où aller ?
Qui devenir ?
Cela en vaut-il
La peine ?

Je rôde,
Dans un théâtre
D'ombres et de mystères.
Ah ! Mon aimée, toi,
Mon guide.

Prends mes doigts
Froids, si froids
Réchauffe-les
A la lumière
De ta vérité.

Je suis dans l'ombre.
Que ferai-je si...
Si rien ne change ?
Si je m'égare,
Ne trouve plus
Comment m'enfuir.

Si rien ne change,
Je disparaîtrai.
Tends-ta main, là
J'aimerais tant
Me relever.

Car ma chute
Dans l'Abîme
A été si brusque,
Laisse-moi,
Laisse-moi sortir.

Pitié... ! Pitié... !
Le chaud, le paradis
L'enfer, le dehors
Le ciel, la pluie,
Tous, tous
Me sont témoins :
J'ai juré de me relever.

Pourtant, mon cri
Mon cri du fond
Des entrailles
Semble ne pas vouloir
Sortir ?

A vouloir trop vivre,
On s'engouffre
De là où l'on ne ressort
Pas.

La vérité, le mensonge,
L'Amour, la tromperie
Douces effluves dont
Nous aimons nous enivrer
Je leur ai fermé la porte,
Il ne reste que toi,
Toi, et les nuages.

Sous mes doigts,
Je veux croire,
Que l'acier et ton corps
Vibreront encore,
M'emmèneront.

Le temps et l'erreur prennent sens.
J'ai dit que je sortirai,
Encore je jure, je pleure.
Laisse-moi me débattre,
Car tout, tout a perdu son nom.

Reste toi
Et l'espoir,
Que tout ira mieux,
Que je verrai tes yeux.

L'espoir que tout,
Tout ira mieux.

Synopz:
Poussière
" Aux rêves amants
Toujours cède la poussière.
Éparpillée aux confins du souvenir,
Encore, saisie par la beauté,
Elle s'est envolée.

Rien ne reviendra,
Surtout pas elle.
Et désormais elle habite
Dans les nuages,
Dans le murmure,
Dans la caresse,
Dans le frisson.

Après tout, après tout,
Nos paupières fatiguées
Ont croulé sous le poids des âges
Et pourquoi donc serait-elle restée ?
N'oublie simplement pas
Que l'or et le mensonge
Souvent barrent l'horizon.

Et les autres rêves s'éteignent,
A leur tour sont poussières,
Prennent la couleur des étoiles.
Ils s'effondrent et s'égarent,
Font couler les larmes.

Parfois, avec temps et patience
La poussière à nouveau
Devient engrais.

Parfois, avec temps et patience
La poussière se disperse
Ne revient jamais. "

Synopz:
Un, deux, trois.
"Seul.
Obscur. Un, deux, trois :
Je compte.

Quoi donc ?
Rien, juste les secondes.
Tourne, tourne avec moi.
Ne me lâche pas.

Je veux sentir ta peau,
Ton corps remuer sous moi.
Gémissement, plaisir, sueur...

Tout n'est plus que songe.

Autrefois tu m'aimais
Et maintenant non.
Je m'en fiche.

Seul.
Je reprends :
Un, deux, trois...

Quoi donc ?
Rien, juste nos rêves.
Pleure, pleure avec moi.
Ne me lâche pas.

Je veux me rappeler l'envie,
Le frisson et l'attente.
Impatience, exaltation, certitude...

Tout n'est plus que songe.

Autrefois j’espérais
Et maintenant non.
Je m'en fiche.

Seul.
Je continue :
Un, deux, trois...

Quoi donc ?
Rien, juste nos joies.
Meurs, meurs avec moi.
Ne me lâche pas.

Je veux me souvenir le bonheur,
Ton sourire et la joie.
Euphorie, extase et tremblement...

Tout n'est plus que songe.

Autrefois j'étais heureux
Et maintenant non.
Je m'en fiche.

Seul. Toujours.
Je compte encore :
Un, deux, trois...

Et ça ne cesse plus."

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