Tu as quoi comme idées pour l'instant ?
A la première lecture ce qui me frappe c'est l'opposition entre les alitérations en L, symbolisant le fleuve, le temps qui passe et en R, les rocs qui représentent ce qui est immuable et que le temps n'efface pas.
Ensuite le statut à part du lac, composé d'eau, or l'eau c'est un symbole de vie et de mouvement, et l'immobilité d'un espace clos, qui emprisonne le temps finalement. Il pourrait être vu comme une métaphore de la mémoire qui retient ce qu'elle peut de la vie qui passe.
En général 3 parties et 2 ou 3 sous parties.
Figures de styles deuxième verset : personnification du Lac et de l'année,
Les vers sont des alexandrins, sauf le derniers qui est un hémistiche (demi alexandrin), toujours dans le deuxième verset il y a rupture du rythme par les "!" qui ne respectent pas la césure.
Nombre anaphores de "ainsi", toujours une personnifications de l'année, le narrateur qui reprend la place de l'année en s'asseyant à sa place,
"rivage charmé' à nouveau une personnification, opposition entre les hommes qui sont assimilés à des rameurs avec un mouvemnt répétitif, sans penser donc.
A partir du discours, rupture du rythme, un alexandrin, un hémistiche, accélération qui accompagne le rythme des flots.
Oppositions heureux/malheureux, ceux qui veulent que le temps passe vite ou non.
Rythme ternaire "je dis à cette nuit/ sois plus lente/ et l'aurore", rejet de "va dissiper la nuit" qui attire l'attention dessus
11ème strophe, rythme rapide, nombreuses interpellations qui cassent le rythme traditionnel et l'accélre
"sombres abîmes" redondance, accumulation, et insistance. de la même façon que le vers Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure
Final : ce n'est pas l'homme qui aime mais les éléments, quii doivent garder trace des souvenirs.