Putain Kai c'est une bonne.
Et Guiiil, le langage "fleuri", comme il s'appelle, est "fleuri", donc il reste magnifique. Je trouve toujours la lâcheté relative à la crainte des gros mots ridicule et infantile; et utiliser "les enfants ces pauvres chérubins" comme prétexte pour se protéger de sa propre frayeur de simples mots (et, au passage, la transmettre de façon irresponsable à sa descendance), ça m'paraît pas plus sain, honnête ni utile.
A terme, être capable de concevoir que des mots ont des sens de mots, qu'ils ne sont rien de plus que virtuels, et donc que leur sens -et leur force- ne dépend que de celui qui l'entend et celui qui l'envoie, c'est aussi être capable de prouver qu'on n'est plus un petit bambin qui doit à tout prix être protégé par sa maman -à qui il doit tenir la main pour traverser.