Après une nuit de cinq heures et demi, étant éveillé depuis 1h30 (du matin), je me rends vaillamment à la gare RER à 10h. Là, j'apprends que le prochain RER passera dans 16 minutes, soit l'intervalle maximal possible. Bon, heureusement je taille toujours très large pour ce genre de cas donc ce n'est pas grave. Sauf qu'à mon changement à Aulnay, je vois que le RER pour Roissy passe dans 20 minutes, et entretemps on annonce un incident de parcours qui rallonge encore un peu. Je commence à baliser comme un codeur HTML. Et à Roissy, j'ai la joie de découvrir que tous les bus sont partis depuis trois minutes et que les prochains partent tous dans 30 minutes. Heureusement qu'il y a la solution pour les petits malins, les navettes des hôtels. Quand on a l'air d'un touriste ils ne contrôlent pas, heureusement que j'avais un sac sur l'épaule, mais faut donner le change parce que c'est pas des taxis gratuits.
Bref, je monte dans la première qui passe et je vais vers le premier hôtel venu pour les apparences. Sauf que la navette avait pour des raisons connues du seul Panini Cosmique décidé de s'arrêter en pleine voie et d'attendre patiemment on ne sait quoi. Donc, pour le retour en discrétion, c'est carotte (râpé). Comme j'ai déjà pas mal de retard, je prends le risque... Et j'en suis bon pour vingt minutes de marche rapide, sachant que mes petits calculs internes m'ont appris après-coup qu'attendre patiemment les bus à la base m'aurait fait arriver à la même heure mais avec moins de pression et sans marche forcée sous le cagnard de 11h.
Je suis déjà gâté, mais c'est pas la fin : j'apprends une fois à mon bureau après un topo au manager que mon PC a grillé. Après trente minutes d'inaction, je dois donc en emprunter un autre qui marche sous Internet Expooper (moi qui suis habitué à Firefox), qui est beaucoup plus lent et qui n'a pas la fonction mail. La journée a donc été sous-productive et pour le dernier travail, un bug m'a fait imprimer trois fois les mêmes trucs parce que le système n'a pas détecté que ça avait déjà été fait. La totale, quoi.
Et l'apothéose, ce fut le retour : j'arrive à Aulnay sans problème pour voir un quai
bon-dé et un petit stalkage m'apprend qu'un pseudo-incendie (ou plutôt un moteur qui a surchauffé à cause du soleil et de la charge) a paralysé tout le réseau et les gens attendent depuis 1h30 pour le prochain train. Je dois moi-même attendre 25 minutes de plus. Et quand arrive enfin la rame déjà assez remplie, les gens rentrent plus ou moins en poussant, et on attend le départ. On l'a attendu 12 minutes, jusqu'à ce que le haut-parleur crachote qu'il faut qu'on descende tous, je n'ai pas su pourquoi, et qu'on passe dans la rame sur le quai d'en face qui n'avait déjà plus un siège de libre. Je vous fais un dessin ?...
... Ah, oui, et j'oubliais un petit détail de rien du tout : l'édition collector de Shin Megami Tensei IV que je devrais avoir reçue aujourd'hui (vu qu'il sort aujourd'hui) ne m'est pas parvenue mais vu que je me la fais livrer sur mon lieu de travail je prendrais plutôt ça comme un soulagement. Elle n'aurait certainement pas aimé les conditions de transport.
Inutile de vous dire que maintenant que je suis bien chez moi, même avec une Pershing on me fera pas sortir.
