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Bioshock

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D_Y:

--- Citer ---Concernant Bioshock 2 je l'avais pris à l'époque mais j'ai dû y jouer 2 heures, j'avais pas du tout accroché, incarner un Big Daddy je trouvais pas ça super intéressant je sais pas, l'ambiance était pas aussi captivante que le premier, ça me donnait pas envie de relancer le jeu.
--- Fin de citation ---

Ouais c'est trop ça en vrai :hap:
Je suis arrivé au parc Dionysos, ça m'a saoulé parce que je me souviens que ce niveau est chiant et que le suivant (avec le méchant du niveau qui a auto-programmé des messages avant de devenir fou) est tout aussi chiant. Et après je me souviens plus du tout...
Tout le jeu est chiant en fait, on passe 10 plombes dans chaque niveau à sauver chaque petite sœur, à faire tous les "gatherings" (je sais plus comment ils appellent ça en VF), à se farcir les big sisters...



A chaque niveau, outre le Sinclair qui nous parle toutes les 30 secondes pour nous dire des trucs dont on se fout, chaque niveau répète le schéma du Fort Frolic de B1, à savoir un antagoniste qui arrête la progression subitement. Du coup là chaque perso de chaque niveau nous met des bâtons dans les roues et faut crapahuter pendant 1h pour soit faire ce qu'ils veulent soit les tuer. Du coup y'a plus de people que dans le 1 pour une raison un peu vaseuse ; en refaisant ma partie j'ai un peu eu l'impression de solitude, perdu entre les deux persos principaux (Atlas et Ryan) avec d'autres que l'ont ne voit pas réellement de visu (Tenenbaum et la botaniste d'Arcadia). Ça donnait vraiment un cachet au truc, cette impression de solitude, et ici ben y'a pas.
Rajouté à ça ce que j'ai dit plus haut sur les petites sœurs et ça peut vite devenir naze, surtout quand ça mêle les deux (donc le parc Dionysos, pour ça que ça m'a freiné sec).
Le jeu est pas bien difficile au demeurant, en Hard c'est une partie de plaisir alors que je joue avec les save manuelles et les "boss" sont des trashmobs un peu plus résistants que les autres (comme dans le 1). L'ambiance est pas ouf je trouve, alors que c'est censé se passer au même endroit. B1 est 10x mieux à ce niveau et la narration est à cent km au dessus.

C'est sympa quand même je le finirais quand même surtout qu’apparemment un des DLC est une tuerie, donc wait & see même si j'ai préféré me lancer une partie d'Infinite parce que j'étais trop impatient :hap:

Et wallah cette ambiance de fou, on ne s'en lasse pas :hap:
Pourtant j'ai déjà fait le jeu, mais ça a quand même pris le temps d'écouter tous les dialogues et de regarder les panoramas. Cette colorimétrie du feu de dieu, entre le bleu pétant du ciel au début, les couleurs orangées de la fête foraine, la rouille des bas fonds... Tout est un régal pour les yeux, c'est assez dingue. Rien que pour ça le jeu démonte tout.
Cependant je suis encore dérangé par les même défauts qu'à l'époque, à savoir des combats assez brouillons. Les gunfights resteront pas dans les annales alors que ça pétarade de partout au bout d'un moment. De même je comprends pas trop pourquoi ils ont viré le choix des armes des deux premiers, ici on peut en porter que deux. Ce qui est un peu chiant aussi mais pas (totalement) en rapport au jeu, c'est que pour les trophées il faut tuer un nombre précis d'ennemis avec chaque arme. Alors soit c'est pensé au poil de cul soit c'est mal pensé, parce que je viens de quitter l'usine de Fink et j'ai toujours pas débloqué les trophées avec les armes que je trimballe depuis le début...

Le jeu est encore plus simple que les deux autres ; il est virtuellement impossible de mourir, c'est à peu prés le même principe que les vita-chambers sauf que là ça se désactive pas. Alors déjà qu'on meurt pas beaucoup, si en plus ça n'a pas trop de conséquence punitive quand on crève, on roule sur le jeu comme dans du beurre laissé au soleil.
Je trouve aussi les équivalents des plasmides plus nazes qu'avant. Y'en a peu qui sont vraiment funs, j'ai plus appréhendé les combats avec des armes conventionnelles qu'avec mes pouvoirs alors que sur B1 j'essayais de varier au maximum.

Enfin, il a un peu le même soucis que Bioshock, à savoir que sur la dernière partie (quand la révolution atteint la ville), ça devient beaucoup moins inspiré, c'est dommage. Je me souviens plus trop du scénario à vrai dire, même si j'ai quelques restes, j'ai hâte de redécouvrir ça.
Concernant la qualité du remaster, certaines textures sont très grossières, j'ai remarqué des vieux sprites en 2d niveau PS1 qui font bien tâche (encore heureux ils sont discrets) et quand on zoom sur les arrière plan on se rend compte que c'est bien pixelisé et pas beau du tout. Je me souvenais plus que certains trucs étaient aussi grossiers. De même il y a des petits soucis dans l'animation des PNJ et dans leur expression faciale. Mais globalement ça n'entache en rien l'immersion parce qu'artistiquement parlant, le jeu est réellement une perle :note:

Par contre ils ont mystérieusement décidé de ne pas sous-titrer les journaux audios donc il faut pas être une quiche en anglais. Sauf que quand un PNJ (disons Elizabeth) nous parle (ce qui arrive souvent avec la dite Elizabeth) ça coupe la piste. Je ne parle même pas de quand plusieurs PNJ nous parlent à la fois.

D_Y:
J'ai 100% sur BioShock Infinite; et même un peu plus, j'ai appris à glitcher le jeu de manière considérable pour éviter de grosses portions de jeu (pas très utile sauf si on veut faire son speedrunner en couche-culotte mais bon, c'est assez intéressant de casser un jeu je trouve).

Beh c'était quand même assez chaud, j'ai un peu transpiré. En mode 1999 sans machines Dollar Bill, et encore pire dans mon cas puisque pour moi ça voulait dire "pas de machines du tout". Du coup j'ai upgradê aucun tonique ni arme du début à la fin :8):
Le fait que j'ai pu réussir même dans ces conditions indique soit que je suis un pro du pad soit que le mode 1999 est un défi un peu bidon. J'ai quand même passé une grosse soirée sur la bataille finale; j'ai même émis des doutes sur la possibilité de la réussir. Finalement c'est passé et même avec beauté, tout étant calculé et tout chorégraphié. C'est d'ailleurs la seule fois dans ce jeu que j'ai eu cette impression de devoir tout gérer au poil de cul sans devoir dévier du moindre millimètre.

Finalement à part cette fin mes deux principales appréhensions étaient les handymen et la Sirène, et ça a pas loupé, c'était de la purge. Mais moins que prévu alors que je m'attendais à m'arracher les cheveux donc tout va bien.

Ce qui change pas en revanche c'est que la troisième partie du jeu est toujours trop bordélique à mon goût. Pour ne pas dire assez mauvaise. Mais j'ai une sorte d'affection pour le gameplay que je trouve d'une fluidité assez exemplaire. Et comme dit plus haut, s'entraîner à glitcher, et surtout y parvenir, c'est une sensation qui pour moi est assez neuve et qui ne manque pas de cachet.
Mais pourquoi m'acharner sur ce jeu et pas sur B1 par exemple ? Parce que je me suis rendu compte que j'ai beaucoup d'affection pour l'univers d'Infinite, hélas de qualité décroissante (et décroissante de manière assez violente par ailleurs, ce qui rend le glitch d'autant plus appréciable :hap:), sa DA, ses couleurs, ses persos (Elizabeth est peut être le meilleur personnage de la franchise); et l'histoire.
Par rapport à cette dernière, c'est peut être celle qui me parle le plus et qui englobe toute la série de façon assez intelligente. Tout se résume par les "constantes et les variables". Le squelette du scénario est la mécanique quantique, ce qui n'est jamais réellement dit clairement mais toujours en filigrane. Parce que le concept de multivers est une théorie très sérieuse de la mécanique quantique, qui imagine que l'univers pourrait se scinder à chaque choix quantique (c'est une réponse au paradoxe du chat de Schrodinger, qui n'est ni mort ni vivant, mais qui dans cette théorie des multivers serait tout aussi bien mort et vivant dans deux univers distincts, suivant ce qu'a "choisi" de faire l'atome). L'un des principaux théoriciens s'appelle d'ailleurs... DeWitt.

Je le sais parce que je me suis intéressé au sujet de manière indépendante au jeu, et avec du recul c'est cet aspect qui m'a le plus fait accrocher. Je ne peux pas m'empêcher de trouver le concept des constantes et variables et les deux Lutèce extrêmement intéressants dans ce qu'ils symbolisent. Cela dit ce dernier tiers qui décidément fait bien pitié peu importe l'approche que l'on prend, nique un peu tout (comme dans BioShock 1 cela dit). Mais en creusant bien, même là on trouve une forme d'amusement.

Bref tout ça pour dire que j'ai un nouveau platine en poche v.v par contre fuck les dlc, c'est un peu de la merde et ça pour le coup c'est moins interessant.

Guiiil:
Tiens, c'est marrant les coïncidences, j'ai fini le jeu la semaine dernière, et je suis en train de faire les deux extensions à Rapture ! Je reviens sur ce topic dès que c'est fait ! :oui:

Et je maintiens mon avis de l'époque, je ne comprend pas vraiment pourquoi tout le monde a craché sur ce jeu tout en encensant TLOU, ils ont, selon moi, un peu les mêmes défauts. Même si BI a fait beaucoup plus de promesses non tenues (on est quand même loin de la première vidéo de gameplay, et l'aspect aérien se ressent, une fois le début passé, très peu, le gameplay passe tout aussi bien dans Rapture).

Maedhros:
Excellent podscast de la part de Plouf et Pseudo sur Bioshock

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