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Aujourd'hui j'ai vu...
Maedhros:
J'ai écouter dernièrement Oppenheimer et je fois avouer avoir particulièrement apprécié en tant que physique, bien que je ne peux pas le recommander aux personnes n'ayant pas de connaissance dans l'histoire de la physique du 20e siècle.
En effet, si tous dans la valeur de production du film est excellent, son découpage en trois ligne temporel fait en sorte qu'il faut limite déjà connaître la vie d'Oppenheimer pour comprendre le début du film et les enjeux de plusieurs scènes. Par exemple, on comprend la scène d'investiture au sénat (la timeline la plus récente) que vers la fin du film.
De plus, je trouve que le film présente très mal plusieurs personnages. Par exemple, tous les amis d'Oppenheimer vu durant son interrogatoire sont considéré comme déjà connu pour le spectateur alors que certains n'ont apparu que dans deux scènes peu importante il y a deux heures de ça. Donc il aurait fallut les recontextualiser, parce que ça m'est personnellement arriver à plusieurs reprise de me demander c'est qui déjà ce personnage?
Et puis je trouve aussi qu'il faut de bonne connaissances sur la physique du 20e siècle et des grands scientifiques de l'époque pour comprendre plusieurs référence du film. Je ne parle pas d'Einstein, mais d'Heisenberg, ainsi que des nombres discussions des physiciens, par exemple sur les essais allemands et ils en concluent qu'ils sont sur la mauvaise voie, ou encore sur le principe même de réaction nucléaire. C'est vraiment fun pour un physicien comme moi, mais pour les autres ça peut devenir lourd ou même faire perdre le film. Je ne pense pas que l'on aurait comme dans de trop nombreux blockbuster américain expliqué des principes de bases comme étant exceptionnel (Le martien et le principe du lance-pierre gravitationnel présenté comme révolutionnaire alors qu'il est utilisé depuis...les années 60), mais une petite contextualisation aurait été de mise, par exemple devoir l'expliqué à un commandant militaire. Parce que oui ça ferait bizzare de voir des physiciens de s'expliqué le principe de réaction en chaîne, mais moins à un soldat.
Malgré tout, Oppenheimer est un excellent film dont la qualité de production dépasse largement ces légers défauts.
Maedhros:
Récemment j'ai écouter Deadpool 2, en ayant déjà écouter le premier, mais pas les films X-Men précédents. Bah c'était sympa, mais l'humour de Deadpool 2 m'énerve pas mal.
Déjà visuellement si je ne trouve pas que le film claque, il faut avouer que les longues scènes d'actions peuvent être époustouflante, toutes les scènes avec la super-héroïne ayant de la chance sont très drôle. Je trouve cependant qu'elles prennent beaucoup de place pour ce qu'elles racontent réellement, on peut avoir plusieurs minutes de scènes d'action ininterrompu qui ne racontent pas grand chose en terme de personnages (la bataille de la prison). Et je trouve cela dommage et me rappelle un peu trop les dérives du Hobbit : La Bataille des Cinq Armées qui avaient beaucoup utiliser ses scènes d'action pour remplir son film.
Il y aussi l'écriture du film et avant de parler de l'humour j'ai quelques autres critique à faire. Déjà, la scène de la mort de la blonde de Deadpool, je la trouve vraiment mauvaise. Avec une immense ralentit et tout le tralala. J'aurais trouvé cela beaucoup plus impactant de ne pas avoir de ralentit pour avoir une mort rapide, brutale, comme elle l'est dans la vrai vie. Là où j'ai juste rouler des yeux.
Et puis l'humour, bon je trouve pas ça très drôle. Faire constamment des brisages de quatrième murs, bah ça diminue sensiblement l'impact que pourrait avoir de l'histoire qui se prend pourtant très au sérieux. Et puis les blagues de pipi-caca-pénis, bof quoi. La meilleure blague restant pour moi la scène de saut en parachute, là c'était drôle. Mais sinon j'ai pas trouvé le film vraiment drôle, juste lourd.
Bref, Deadpool 2 est un très bon film, mais sans plus et absolument pas marquant
Suijirest:
Vermines (2023)
J'ai voulu le voir au ciné, j'ai pas osé. Il est désormais sur Netflix.
Kaleb vit dans une cité de Noisy le Grand, passionné de NAC. Il se procure une araignée au marché noir, celle-ci s'échappe, et s'avère dotée de trois avantages :
Un venin mortel, une faculté de prolifération surnaturelle, et un "facteur darwinien" : les tuer lâche une portée, d'une taille jusqu'à dix fois plus grande que leur mère.
En quelques heures, le bâtiment est complètement dominé par les araignées, qui voient de plus en plus les habitants comme des proies, et non des prédateurs.
Les survivants cherchent alors à quitter les lieux.
Film français, film d'horreur, araignées et wesh blédard, je partais pas gagnant.
J'ai dû activer les sous-titres pour suivre leur diction. Insultes, menaces, jargon, mais surtout, ça se hurle dessus non-stop.
J'ai aussi dû m'y prendre à trois fois pour le finir, car la moitié du film m'a vraiment terrifié, surtout quand on sait que les bestioles sont présentes, mais qu'on ne les voit plus.
On n'échappe toutefois pas à quelques réaction vraiment débiles des personnages parce qu'il le faut bien.
Du genre voir une araignée d'un mètre d'envergure qui passe par un trou dans le mur... et on y met la tête. Instinct de survie is overrated.
C'est aussi le film le plus politiquement ambivalent que j'ai vu depuis They Live.
La critique de gauche
(Cliquez pour afficher/cacher)Dans cet immeuble au design évocateur, nous voyons la vie fort simple et sincère de tous ces peuples qui cohabitent dans une harmonie fragile.
On ne s'entend pas toujours, on communique mal, mais on cohabite et on se serre les coudes avec la plus franche bienveillance.
Les araignées sont une représentation évidente du gouvernement français, d'abord accueilli avec tendresse et amour, mais qui montre bien vite ses vraies couleurs.
Ca s'infiltre partout, ça ne respecte personne, et ça fait sien des lieux qui n'en tireront que mort et souffrance.
La scène finale où Kaleb ramasse une araignée et la souffle au loin est une magnifique allégorie : il ne faut pas répondre à la mort par la mort, mais il faut apprendre de ses expériences.
La critique de droite
(Cliquez pour afficher/cacher)Dans cet immeuble au design évocateur, nous voyons la vie fort simple et hypocrite de multiples racailles.
Parce qu'on peut très bien vendre des chaussures au marché noir et faire la morale à tout le monde. Y a pas de contradiction.
Les araignées sont une mise en abîme de cette population : d'abord de gentilles bestioles qu'on ramène par intérêt, elles deviennent vite ingérables, même pour une police armée jusqu'aux dents.
Elles sont à l'image que les boomers de Facebook ont des banlieues : des êtres inhumains, dangereux, violents, prédateurs, grégaires, que les habitants vont devoir affronter.
La scène finale où Kaleb ramasse une araignée et la souffle au loin est une magnifique allégorie : il ne faut pas généraliser, mais il faut apprendre de ses expériences.
J'ai envie de recommander, pour de vrai.
Le film fait peur, tant mieux pour un film d'horreur.
Le film est représentatif des banlieues, tant mieux pour un drame social.
Le film se démerde avec le cadrage et la lumière pour compenser un budget de misère, normal pour un film français.
Mais ce que vous y verrez dépendra vachement de ce que vous venez chercher.
Maedhros:
Bon j'ai écouter RRRrrrr!!! une nouvelle fois, c'était ma troisième ou quatrième fois que j'écoutais ce film et comme d'habitude, j'ai beaucoup aimé, mais le film est bien plus marquant pour ses répliques que pour le film en tant que dont les moments les plus sérieux sont assez ennuyeux.
En effet, on ne peut pas dire que le film brille par la qualité de son scénario ou de ses personnages. Le scénario présente deux trames majeurs, la tentative de vol du shampoing par le clan rival des Sales avec la séduction du personnage principal par une Sale, ainsi qu'une enquête pour meurtre et si le second cas c'est correct, je trouve la première trame raté. Elle devient vite très secondaire et dont la trame principal possède les scènes les moins bonne du film, car toute liée au scénario et avec peu ou pas d'humour. Et puis je trouve qu'il y a peu d'alchimie entre les deux personnages.
Donc le scénario est assez mauvais et les personnages ne sont pas vraiment bon non plus, ayant peu de personnalité et des arcs assez mal écrit ou cliché je trouve (comme celui du couple ou encore le Blond). Et certains personnages qui sont seulement caractérisé par des gimmick, comme la femme du chef qui a comme seul trait de personnalité d'être plus bestial et plus proche d'un animal de compagnie qu'autre chose.
Non, là ou le film est vraiment brillant c'est dans les dialogues entre les personnages, les blagues constantes et souvent très drôles qui sont lancé. Il y a là un univers totalement absurde qui réussit pourtant à garder sa cohérence. Plusieurs lignes sont devenus totalement culte comme ''Il va faire tout noir'' suivi d'un ''Ta gueule'' qui même dans le film sont vraiment drôle. C'est pour ses dialogues que j'aime ce film qui me fait rire à chaque fois.
En bref, RRRrrr! est un excellent film, qui réussit à sublimer ses qualités et à nous faire oublier ses défauts. Je regrette cependant que le scénario et les personnages soient aussi bancale, ce qui fait en sorte que l'on retient plus le film pour ses répliques que pour bah le film.
Maedhros:
Minecraft, le film est un film d'aventure réalisé par Jared Hess. Il s'agit d'une adaptation du jeu bac-à-sable Minecraft. Je m'attendais à une catastrophe, à un très mauvais film et j'ai au contraire passer un excellent moment devant le film, principalement à cause de ses défauts.
Il est difficile d'expliquer Minecraft, le film, excepté en disant que c'est du gros n'importe quoi. Mais je vais commencé par les défaut très visible du film. Le scénario est plus que convenu et vraiment pas passionnant et les personnages sont des clichés sur pattes. Donc la base même du film est assez mauvaise.
La force du film c'est premièrement qu'il pousse ses défauts à l'extrême de manière a en rire. Le film ne se prend pas au sérieux et ne veut pas raconter quelque chose. Le meilleur exemple que j'ai à donné c'est celui du personnage du garçon nerds que l'on intimide, il veut prouver qu'il a raison et donc construit une fusée, mais ces intimidateurs la saborde. C'est du déjà vu, mais quand même plus pousser, habituellement ça va prendre une partie du film (jusqu'au milieu) pour que le nerd construisent sa fusée, la fusée ne marchent pas, le personnage est au fond du trou, puis est aider par une figure de mentor qui le pousse à continuer, ça fonctionne. Ici, la fusée est construire en cinq secondes, et le sabotage de la fusée détruit l'usine sur lequel s'appuyait l'économie de la ville et où travaillait sa sœur (de genre 15 ans et qui vit seul avec lui) en tant que gérante des réseaux sociaux. Ça n'a aucun sens, une fille de 15 ans qui a un poste haut placée à une usine, la construction de la fusée qui se fait très rapidement, la destruction de l'usine, tous ça pousse un cliché à l'extrême jusqu'à ce qu'il devienne drôle. Et c'est le cas dans tous le film.
Et puis il y a les memes évidement, mais puisque je m'étais préserver tous les spoiler parce que le film m'intéressait zéro, bah j'ai pas vraiment été sensible aux memes.
Et puis il faut parler de l'ambiance de la salle qui était électrisante, avec les spectateurs applaudissant le film pour durant plusieurs memes. Certains n'apprécieront pas que l'on applaudit pour rien du tout, mais il est indéniable que ça donnait une expérience de visionnage plaisant.
En bref, Minecraft, le film est un mauvais film, mais je l'ai adorer, car c'était tellement mauvais que ça en devenais bon.
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