Mais en admettant que les stats de l'article soient justes, la levée de l'interdiction semble... Injustifiée, du coup ?
Même si aussi, l'interdiction est en pratique étrange, puisqu'elle se base sur honnêteté du donneur qui s'interdit lui-même, donc. Et du coup ça n'a pas trop de sens d'interdire officiellement. Il me semble du coup plus pertinent de sensibiliser beaucoup plus les donneurs sur le délais entre la dernière pratique à risque et le dernier dépistage, plutôt que de calculer l'espérance probabiliste d'inconscience en fonction de facteurs juste pondérateurs, pas déterminants.
Dans les deux cas ça se joue sur l’honnêteté du donneur, mais dans le second (et l'actuel, donc), il ne sait pas pourquoi il doit être honnête.
En attendant, je comprend beaucoup mieux pourquoi la notion de vente de don de sang fait autant scandale.