*dépoussiére le topic*
Je pensais pas que ça fessait aussi longtemps que j'avais rien posté ici. Bon en tout cas j'ai essayer de suivre les conseils de Yorick et de John. j'avoue que c'est une faute que je fessait sans trop m'en rendre compte, mais depuis j'ai arrangé cette histoire de ponctuation (enfin pas totalement).
Yorick=> Pour le recueil tu verras, je pense qu'on risque de le revoir celui là. Même si c'est pas the élément de la mort qui tue, je l'avoue.
Bon voilà donc le chapitre 16 après un an d'absence (Il faut que j'améliore encore les descriptions, mais j'ai du mal à trouvée mes mots des fois.)
Chapitre 16: deuil,souvenirs et sang .
Rose s'éveilla en sursaut, avec l'impression que quelque chose d'horrible s'était produit cette nuit. Comme à l'accoutumée, elle fessait toujours le même rêve. Le jour de la mort de ses parents l'assaillait toutes les nuits. Mais son rêve fut encore plus douloureux cette nuit-là, elle n'arrivait pas à savoir pourquoi. Elle se leva après quelques minutes à émerger de son sommeil. Et se dirigea vers la fenêtre pour admirer un lever de soleil splendide illuminant d'une douce lumière les maisons grises et les ruelles presque vides de la cité. Elle lança un regard en face d'elle. Le palais impérial former un fort contraste avec le reste de la cité, il surplombait celle-ci de toute sa splendeur, mais était encore plus lugubre que le reste. Vus qu'il était tôt et qu'elle n'avait rien à faire rose décida d'envoyer un message à Yué. Elle descendit dans la salle principale de l'auberge et alla voir le gérant qui somnoler au comptoir. La salle était assez sale et les chopes de bières vides des derniers clients de la nuit trôné encore sur les tables.
Rose s'arrêta face au gérant et dit d'une voix assez forte pour le réveiller :
-Excusez moi!
Le gérant sursauta et tomba de sa chaise. Grommelant, un juron tout en se relevant. Voyant rose il lui dit :
-Avez-vous bien dormir chère cliente ? Que me vaut votre visite si tôt le matin?
Rose répondis un peu amusé :
- J'ai aussi bien dormir que si j'avais dormir par terre, mais passons. Je suis venu vous demandez, si vous auriez l'amabilité de me procurer une cruche d'eau ainsi qu'un récipient assez grand.
L'aubergiste étouffa un autre juron, offensé par la remarque de Rose et répondit énervé
- Eh bien je devrais pouvoir vous trouvez ça madame! Veuillez avoir la noble patience d'attendre un peu, le temps que j'aille quérir les objets de votre requête !
Rose sourit, mais heureusement pour elle que son manteau cachait son visage, car ce sourire aurait déplu à cet aubergiste. Elle décida en attendant de tourner dans la pièce principale, en regardant les murs crasseux, ou était accroché de vieux tableaux, représentant des petits êtres bossus buvant une bière, ou avec une caisse d'or dans les mains, un regard avide de richesse. Rose se plongea dans ses pensées, tout en continuant le tour de la pièce .
Pourquoi, avait-elle un mauvais pressentiment, pourquoi son rêve la fessait autant souffrir?
Elle passa machinalement sa main dans ses cheveux tout en réfléchissant.
Elle n'entendit que quelques instants plus tard l'aubergiste, qui l'appelait depuis quelques minutes avec un ton énervé :
-Eh vous !! Oh eh ! Vous m'entendez!? J'ai les objets que vous m'aviez demander. Tenez, prenez les et ne restez pas planter là, à me dévisager.
Rose sursauta en le voyant, mais répondit calmement :
-Je vous remercie, monsieur l'aubergiste.
Elle décida de remonter avec la cruche d'eau et le récipient en terre cuite que lui avait donné l'aubergiste. Une fois dans sa chambre, elle bloqua la porte avec une chaise et obstrua la fenêtre de la pièce. Elle posa le récipient par terre, y versa l'eau de la cruche, c'était une eau claire et limpide. Elle posa un doigt sur la surface de l'eau, et des ondes apparurent, de plus en plus grandes, puis elle murmura quelques incantations, l'eau se mit alors à briller d'une douce lueur bleutée, qui enveloppa la pièce. Petit a petit le visage de Yué apparu.
Rose commença à parler la première :
-Comment vas-tu Yué?
Yué sourit à Rose, et lui répondit :
- Je vais bien et toi? Ta blessure ne te fait pas souffrir?
-ça peut aller. J'aurais voulus savoir as-tu des nouvelles de zelda et d'Hyrule à me donner?
Le regard vide Yué répondit:
-Il s'est passé quelque chose de terrible, hier, à Hyrule. Le sage de la forêt, je crois que c'est Saria, à était retrouvée morte dans le temple du temps. Ils ne savent pas qui a pu commettre un tel acte et cherchent toujours le coupable.
-Ah...c'était sans doute ça, mon mauvais pressentiment. Murmura Rose
-Yué, qu'en est-il de Kamui et de Link?
-Kamui s'est réveillé, mais est encore faible, Link est anéantis, il a besoin d'un peu de temps pour s'en remettre.
-D'accord, merci. Je te contacterai, quand je le pourrai. Porte toi bien Yué.
-Toi aussi Rose. Dit, la projection de Yué avant de disparaître.
La lueur bleue, qui englobait la pièce s'effaça peu à peu, redonnant à la chambre son aspect originel. Rose se leva, poussa la chaise qui bloquée la porte, puis sortie, dans la fraîcheur matinale, perdue dans ses pensées.
Qu'est-ce qui a bien pu se passer, à Hyrule ? Pourquoi, tuer Saria ? Je ne vois pas vraiment l'intérêt,... ah moins que cela est un rapport avec ce que m'a dit Narim. Cela voudrait dire que Liberia est sur le point d'être envahis. Si c'est le cas, c'est mauvais, il faut que je me dépêche.
*********
Il n'avait pas mis longtemps à la trouver, elle était là, devant lui, perdue dans ses pensées. Il aurait pu la tuer, facilement. Si seulement on lui avait permis. Mais non son rôle était de la filer, enfin pour l'instant seulement. Il avança prudemment dans les ruelles ; restant à bonne distance de sa cible. Il fallait à tout prix éviter le combat. Et si elle le remarquait, cela ferait échouer, le plan de son maître ; enfin en partie. Il la fila ainsi pendant plus d’une demi-heure, avant de perdre au détour d’une ruelle, la trace complète de sa cible. Il pesta contre lui-même, avant de repartir énervé vers le château. De toute façon il était l’heure, de l’arrivée de son maître.
*********
-Où en est-on dans les préparatifs, Agran ?
-Zael a fini sa première mission, lui et Chloé on entamait la nouvelle mission. Marcus a finis la préparation des troupes, Ganon sera à Nemuria demain et l'autre se fait toujours passer pour l'empereur Gard.
Énonça Agran, sans montrer aucun sentiment.
-Bien, très bien. Je pense que les choses vont enfin devenir intéressantes. Au fait Agran tu vas accompagner Selvina, dans la forêt kokiri ; vous allez ouvrir un portail pour Camus et ses troupes, quand je vous aurais envoyés mon signal. Tu peux disposer maintenant.
Lança l'homme, accouder à son trône, dont le regard montrait sa lassitude de la présence de son sous-fifre.
-Il en sera fait selon vos désirs mon maître.
Déclara Agran, en s'inclinant respectueusement devant son seigneur et maître le prince noir.
Le prince resta assis sur son trône, perdu dans les méandres de son esprit.
Amusons nous un peu Rose. Qui de nous deux gagnera cette fois. Ah en tout cas je vais bien m'amuser, car je t'ai réservé une jolie petite surprise.
L'homme esquissa un sourire, avant de se lever pour rejoindre Nemuria.
*********
Voilà trois jours, maintenant que Saria était morte. Link se trouvait dans la chambre qui lui était réservée dans la tour des sages ; elle était petite, mais plutôt agréable, une odeur d'un mélange de lavande, de rose et de jasmin embaumait dans la pièce. Les murs étaient en pierre blanches et le sol en bois d'acajou, luisant et somptueux. La pièce ne contenait qu'un lit et une petite armoire.
Link enfila les habits de la cérémonie du deuil, sa tunique était d'un noir profond, aux coutures argentée. Il avait une cape pourpre accompagnant sa tenue, s'attachant à l'aide d'une cordelette d'or. Il s'assit sur son lit, l'ocarina que lui avait offert Saria dans la main. Il le serra fort, le visage déformée par une douleur poignante. Elle avait été si chère à son coeur, oui, il le savait, depuis longtemps, elle était son premier amour.
C'était l'heure, le dernier moment où il verrait Saria. Son coeur se serra un peu plus sous la douleur, mais il se leva et sortit de sa chambre.
Les murs de la tour étaient recouverts d'étoffes noires, le symbole hylien tissé dessus et des étoffes vertes foncées, la pierre kokiri représentée sur celles-ci. Il avança silencieusement jusqu'à la sortie de la tour. Dehors l'attendait les sages et la princesse Zelda. Ils étaient tous vêtus de noir, sauf Zelda qui était vêtue de blanc (la couleur du deuil chez la famille royale Hylienne). Ils saluèrent Link silencieusement et respectueusement. Puis chacun pris place dans le cortège funéraire, car Saria ne serait pas la seule à qui on rendrait hommage, les corps des kokiris retrouvaient le lendemain de la mort de Saria, allaient être incinérés aujourd'hui. Il était à peu près neuf heures, lorsque le cortège partit de la tour des sages, Zelda ouvrant la marche au côté de Link, suivis des sages, puis vient le cercueil de Saria, portés par six gardes de la garde royale, enfin suivirent les cercueils des autres kokiris. Le cortège marcha lentement dans la rue principale de la cité, dans un silence de mort. Les hyliens observèrent silencieusement le cortège, s'inclinant respectueusement au passage des morts, pas un mot, pas un souffle, pas un cri. La ville semblait s'être tus ce jour-là. Le cortège s'arrêta sur la grande place de la cité, face au grand bûcher préparer pour l'occasion. Après que les cercueils des Kokiris fut placé sur le bûcher, celui de la sage de la forêt sur un piédestal devant le bûcher, la cérémonie du Lagen (Des défunts en ancien hylien) débuta. La longue mélopée, des chœurs s'éleva dans les airs, dansant dans la cité silencieuse, pendant plus d'une heure ; accompagnée du clapotis des gouttes de pluie sur les pavés. Les sages rendirent chacun hommage à Saria et son peuple. Puis sur chacun cercueil fut étendue un tissu noir et déposée une feuille de l'arbre Mojo ainsi qu'une rose blanche. Link et Zelda posèrent le tissu mortuaire, sur la sépulture de Saria, puis il posa à côté de la rose, l'ocarina qu'elle lui avait offert quelques années auparavant.
Adieu mon premier amour.
La lente mélopée des chœurs s'intensifia, chacun des sages ainsi que link prirent un flambeau et mis le feu à divers endroits du bûcher. Les flammes se développèrent rapidement, dévorant tout sur leur passage, dévorant les corps, la chair, le bois, les étoffes, la paille ; tout disparaissait sous son passage, le feu était maître en cette heure et il se rassasiait de ce festin qu'on lui offrait. La fumée gagna les cieux rapidement, le feu dévora tout, avant de mourir, lui aussi.
Le corps de Saria serait inhumer le soir même, devant le temple de la forêt.
********
Cette présence, non c'est impossible ! Pas lui ! Je ne peux pas ! Non je ne veux pas, le tuer. Ah pourquoi apparaît-il maintenant ? Pourquoi se trouve t-il encore en travers de ma route ! ? Je refuse cela ! Je ne peux me résoudre.
Rose était dans sa chambre, voilà trois jours qu'elle avait sentie cette faible présence, mais oh combien familière. Elle l'aimait, le détestait, il l'avait rendue heureuse, mais l'avait encore plus détruite. Ils étaient liés sans l'être, frère et sœur, mais s'étant engagés sur deux voies opposés. Jamais plus, ils ne seraient de nouveau ensemble. Une inexorable tristesse l'envahit encore une fois, les souvenirs revenants à flots, dans son esprit ravagé. Maîtresse destinée se fessait de nouveau bien cruelle envers elle. Un bruit de verre brisé, la sortie de ses élucubrations intérieures. C'était lui, avec un sourire sadique aux coins des lèvres, son frère se dressait là devant elle. Elle voulue lui dire quelque chose, mais aucun mot ne sortit de sa bouche, elle resta quelques instants à le regarder, un peu étonnée. Il se jeta sur elle, dague en main, son bras plaqué contre sa gorge. Zael augmenta, sa pression jusqu'à la faire suffoquer. Il voulait la tuer ici et maintenant, il le désirait tellement. Il augmenta encore la pression.
-Zael, arrête cela immédiatement. J'ai besoin d'elle vivante et tu le sais très bien. Je t'interdis de la tuer.
-Maître.
Il relâcha son emprise inconsciemment. Rose en profita pour lui donner un coup de genoux dans les omoplates, puis elle récupéra ses dagues posés près d'elle et sauta par la fenêtre. Elle atterrit dans la rue, récupéra son souffle, avant de partir dans la ruelle qui se trouvait en face d'elle.
Zael resta dans la pièce quelques instants, fulminant intérieurement.
-Elle arrive vers toi, je te la laisse pour l'instant. J'arrive.
-Très bien, je m'en occupe grand frère.
Elle continua de courir, jusqu'à un croisement, puis décida de prendre à gauche le seul chemin qui n'était pas un cul de sac. Elle s'approchait sans s'en rendre compte, du piège qu'on lui avait tendue. Après quelques minutes de course elle se retrouva dans un autre cul de sac.
Ce n'est pas vrai. Je me suis fait avoir.
-Dit tu veux jouer avec moi ? Demanda une petite voix féminine.
Rose se retourna, choquée par la voix, elle vit la petite Chloé, devant elle, un grand sourire aux lèvres montrant ses canines aiguisées.
-C'est impossible. Murmura Rose incrédule.
Chapitre 17: Manœuvre de Guerre.
Bon voilà, j'espère m'être un peu améliorer en un an ^^.