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Je bouquine !

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Midna 63:
Juste pour réagir à ceci (même si ton message date d'il y a plusieurs mois) :


--- Citer ---Pensées de ce bon vieux Blaise Pascal, dont j'attendais énormément pour en avoir lu quelques Fragments particulièrement époustouflants. Et autant au début j'étais à fond, à me dire que c'était trop cool, que je voulais faire des bisous à Pascal, etc... Autant là je suis en plein dans les sections théologiques et c'est chiant comme la pluie. Au secours. En plus c'est merdique, ça se résume à du « l'Islam c'est nul, le Judaïsme c'est nul, heureusement que nous on a Jésus, vive Jésus ! »
--- Fin de citation ---

Je comprends tout à fait ta position vu que j'ai lu le bouquin il y a déjà pas mal d'années. En fait le titre "Pensées" a été attribué de façon posthume aux fragments d'un livre sur lequel il travaillait qui devait s'intituler Apologie de la religion chrétienne. On comprend tout de suite mieux pourquoi il parle énormément de religion, et de Jésus. ;)

Pour ma part, je lis lentement mais sûrement deux bouquins en ce moment :
Risibles amours de Milan Kundera et La Diagonale du Vide de Pierre Péju. Je n'ai pas assez avancé pour en faire une critique mais je ne les trouve pas trop mal pour le moment. J'en attends pas mal de celui de Kundera qui est l'un des auteurs que j'aime le plus.

Bilberry:
Après plusieurs années dégoûtée par la lecture à cause de la fac qui me prend le chou avec des manuels, je reprends tout doucement avec The Earthsea Quartet d'Ursula Le Guin. Le bouquin contient A Wizard of Earthsea, The Tombs of Atuan, The Farthest Shore et Tehanu. Vous le devinez, je lis ça en anglais, principalement parce que les éditions françaises ont des couvertures immondes et qu'un livre pour moi c'est aussi un bel objet (et en plus les compilations françaises ne contiennent que 3 livres d'après ce que j'ai compris).

J'ai donc pour le moment lu les 2 premières histoires. De la fantasy plutôt tranquille dans un monde loin des clichés "Europe du Moyen-Age" qui ont fini par me saouler à la longue.  On y suit surtout Ged, un mage voyageant d'île en île. Pas de très gros enjeux du genre "il faut sauver le monde" pour le moment. Dans la première histoire c'est par exemple Ged qui doit venir à bout d'une ombre qui le poursuit (certes les conséquences seraient catastrophiques s'il venait à être possédé mais dans l'immédiat il doit surtout sauver ses fesses). Peut-être que ça changera, je ne sais pas. Le déroulement est à chaque fois assez prévisible mais je n'ai pas trouvé ça désagréable. Comme je l'ait dit, c'est de la fantasy tranquille.  Bref c'est agréable à lire, même en VO et ça m'a donné envie de tenter les romans SF du même auteur.

Nuko-Minish:
En ce moment je lis Sur le Rêve de Sigmund Freud. Je viens de commencer l'ouvrage (pas très gros pourtant) et j'en suis au chapitre un. Je vais donc donner ma première impression et j'éditerai le post lorsque j'aurais continué la lecture.
Ma première impression c'est un sentiment d'impuissance quand j'ai tenu le livre entre mes mains. Parce que dès son introduction, je me perd, des termes exessivement compliqués sont employés. J'aurais dû savoir, c'est Sigmund Freud, et pas n'importe qui. Dès le premier chapitre il nous offre 3 directions, trois grandes interprétations différentes générales.
 Le premier que je n'ai pas saisit, je vais devoir me renseigner...ça va prendre un petit bout de temps.

--- Citer ---Le rêve libérerait l'esprit de la nature extérieure, il détacherait l'âme des entraves du sensoriel. [...] Un grand nombres d'observateurs accordent à la vie onirique la facutlé de produire des opérations hors du commun.
--- Fin de citation ---
J'y joindrerais bien le "rêve Astral" (ou Voyage astral) une sorte de rêve très réaliste au niveau des sensations qui se produit dans entre le rêve et l'éveillement.
 Le deuxième : le rêve est une potion concoctée par les différents ingrédients qui sont des évènements stockés dans le cerveau et n'est pas en proi à une réelle interprétation.

--- Citer ---Ce qui est rêvé ne peut pas plus prétendre à un sens et une signification que, par exemple, la suite de sons que produiraient les dix doigts d'un individu totalement ignorant de la musique lorsqu'ils se promènent sur les touches d'un instrument. Le rêve doit être décrit comme rien d'autre qu' "un processus corporel dans tous les cas inutiles, dans bien des cas morbides" .
--- Fin de citation ---
La troisième : le rêve doit toujours être interprété, avoir un sens, une signification.

--- Citer ---[...] l'opinion publique semble tenir à la croyance qui veut que le rêve ait tout de même un sens, que celui-ci se rapporte à l'annonce de l'avenir, et qu'un quelconque procédé d'interprétation peut permettre de connaître son contenu, souvent confus et énigmatique.
--- Fin de citation ---
Donc, les rêves prémonitoires et ce genre de bêtises surprenantes. (Surprenantes de leur énormité, et surprenants -les rêves prémonitoires- qu'ils puissent être similaires à quelque chose de futur, Si, si, parfois ça arrive.)

Supersigo:
C'est bien que tu t'intéresse aux rêves, mais je crois que tu devrais plutôt lire des études scientifiques de neuropsychologie. Parce qu'il est admis depuis longtemps que les écrits de Freud ne sont pas très rigoureux. :^^:

D_Y:
Je sais plus qui avait conseillé ici le Maître du Haut Château de Philip K. Dick, et je tiens à dire que... je ne l'ai pas bouquiné v.v
En revanche, j'en ai fais l'acquisition en même temps que son autre roman culte, Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, que par contre j'ai torché bien dans les règles puisque je l'ai acheté hier et que je l'ai fini ce soir, ce qui en fait officiellement le livre que j'ai lu le plus rapidement de ma vie.

Et pour cause, il m'a chamboulé en profondeur, encore plus et je pouvais déposer plainte pour viol v.v Alors autant j'ai toujours adoré le film, autant le roman l'explose dans tous les sens autant "visuellement" que dans le fond. Visuellement, parce que même si c'est magnifique dans Blade Runner, l'univers dépeint dans le livre est l'un des plus poisseux que j'ai jamais vu. Au point de ressentir "physiquement" cette saleté ambiante, ce pessimisme et cette solitude qui emplit chaque recoin de cette terre recouverte de poussière radioactive. Un monde tellement pourrave que des gens sont prés à s'endetter avec un crédit sur 4 ans avec taux d'intérêt de 7% pour acheter un chat, car la plupart des espèces, même les plus communes, sont, au mieux rares, au pire disparues. Ce qui fait que même une simple araignée vaut de l'or en barre.
Et même sur les colonies martiennes, on est loin du paradis attendu, au point que les androïdes "réfugiés" sur Terre décrivent la misère dépeinte dans le livre comme quelque chose d'encore mieux.

Mais même l'histoire explose celle du film de Scott (qui était déjà bien, cela dit), car déjà il y a plus de péripéties (notamment dans ce commissariat parallèle tenu par des androïdes, je n'en dit pas plus), mais surtout que c'est largement plus profond, et pousse d'autant plus à la réflexion. Déjà d'un point de vue théologique avec ce culte de l'empathie gravitant autour d'une métaphore de l'humanité gravissant une colline aride, condamné à chuter dans un gouffre, mais à se relever et recommencer à gravir la pente. Celle ci pourchassée par la Souffrance, des démons invisibles qui font connaître l'empathie à une humanité entière littéralement connectée à ce culte mystérieux.
Je reviendrais pas trop sur le côté enquête de Deckard pourchassant les androïdes fuyards, parce que c'est globalement assez similaire au film. Il y a la même perte de repère concernant ce qui définit l'humain. Pour le héros, une femme artificielle chantant Mozart est plus (enfin paraît plus) humaine qu'un connard inhumain et sans pitié.
Je passe également sur le changement de comportement de certains personnages (la Rachel de K. Dick est radicalement différente de celle jouée par Sean Young) et carrément de ceux qui disparaissent dans l'adaptation.

Pour le reste, ça vaut largement le coup, je pense que je le relirai, déjà parce que j'ai pas spécialement tout capté, mais aussi parce que c'est vraiment un sacré bouquin qui prend aux tripes, comme jamais je n'ai ressenti ça.

Bref, mes prochains sur la liste sont le Livre de la Jungle (mon premier livre de Rudyard Kipling) et le très connu L'Attrape-Coeur de Salinger.

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