[Topic] Animés & Manga

[Bilberry]

Ayant vu le premier épisode sans continuer je serais curieuse de savoir ce qui te gêne dans la série (j'ai ma petite idée mais je veux d'abord savoir).

[Suijirest]

En fait si j'ai envie de la poursuivre c'est uniquement par empathie pour le héros parce que moi aussi, si je pouvais enterrer quelques petits souvenirs de jeunesse ça m'aiderait beaucoup à avancer.

Ce qui me dérange c'est le côté terriblement exagéré du truc, tellement assumé à 200%. D'ailleurs, je sors du deuxième épisode et ça va encore plus loin dans la démesure. C'est sa qualité première, je n'en doute pas, c'est ça qui fait qu'on aime. Sauf que bon, ça passe pas.

J'aime la démesure dans les shônen qui voguent dans l'irréel, un Disgaea, un Bleach, ou un Naruto. Mais dans un anime qui joue à ce point sur la réalité, j'ai beau savoir que c'est pour renforcer l'identification, ça me met profondément mal à l'aise.

[Bilberry]

Si tu t'attends à du réalisme dans un animé de KyoAni bah c'est raté.

Ces livres sont trop bien alignés...

Mais sinon je pensais que t'allais reprocher le côté slice of life ou moe de l'animé puisque c'est ça qui revient souvent chez ce studio (même si je ne sais pas si c'est le cas dans Chuunibyou).

[Jielash]

Étrange cette histoire de projet pour les 10 ans de Death Note, je ne vois pas trop l'intérêt de faire un remake et je doute un peu que ce soit ça en tout cas.

Space Dandy épisode 6 : j'avais trouvé le 5 très sympathique, avec son ambiance mélancolique qui se détachait des épisodes précédents. Ici on revient à quelque chose de plus humoristique et si ce n'est pas aussi hilarant que le 4, la sauce prend mieux que dans les premiers épisodes pour moi et j'ai souvent souri.
L'idée de base est assez classique mais bien menée. La fin nous offre une séquence vraiment belle et légèrement envoutante.

[Suijirest]

Mais sinon je pensais que t'allais reprocher le côté slice of life ou moe de l'animé puisque c'est ça qui revient souvent chez ce studio (même si je ne sais pas si c'est le cas dans Chuunibyou).

C'est une tranche de vie oui, et c'est assez moe, mais ni l'un ni l'autre ne sont faits pour me déranger, en général. Du moment que c'est bien fait.

Par contre c'est officiel, je laisse tomber cette série. Après cinq minutes de l'épisode 3, j'ai clairement senti que je n'aurais pas la force d'aller plus loin.

[Suijirest]

Double-post of the fou pour parler de la moitié de la moitié du duo d'OAV que je viens de voir : Tokyo Revelation. Non, pas de Tsubasa Chronicle, un autre.

C'est l'histoire d'un lycéen aux cheveux blancs suspect qui provoque un crash d'avion afin d'offrir la force vitale des passagers en sacrifice pour l'invocation d'un démon supérieur, Ose. Sauf que ça ne lui suffit pas et il va donc se chercher une victime de meilleure qualité, qu'il trouvera dans son lycée. Ca, et aussi d'autres individus aux pouvoirs inattendus.

Le démon Gagison

Faut savoir que ce film date de 1995 donc forcément ça a vieilli par-ci par-là, mais à mes yeux ça passe encore plutôt bien, surtout que le design ne manque pas de goût (bon c'est sûr que les cheveux rose fuchsia faut aimer quand même) et les scènes d'actions restent de qualité. D'ailleurs, par action, attention, ça lorgne clairement vers le 15+ si vous voyez ce que je veux dire. La narration, quant à elle, jongle efficacement entre les explications, les actions et l'expectative, le rythme est géré, c'est vraiment passionnant.

En tout cas, c'est un OAV qui fait clairement honneur à son matériau, car oui, c'est une adaptation du light novel éponyme. Lui-même étant l'adaptation d'un jeu vidéo. Un jeu vidéo auquel je n'ai pas joué. Mais je le voudrais. Oh oui. Son titre ? Giten Megami Tensei : Tokyo Mokushiroku.

dat héros quand même

Eeeeh oui. Eh oui, c'est un produit dérivé de ma série fétiche. Que voulez-vous.
Et on y retrouve d'ailleurs bien l'ambiance modernico-punk à tendance réalistique mêlée de surnaturel avec un chara design que n'aurait certainement pas renié Kazuma Kaneko. Comme dit précédemment, ça va parfois si loin que oui, faut adhérer, mais quand on connaît un peu le passif et la teneur de la franchise, on voit à quel point ils ont fait ça proprement. Parole de fan, il n'y avait vraiment pas moyen en 1995 de faire davantage honneur à SMT que par cet OAV. Il n'y a pas la moindre erreur visuelle... Du peu que j'ai vu. Il se débrouille même bien mieux que le manga Shin Megami Tensei : Kahn qui prenait quand même sa part de libertés.

Je poursuivrai demain, sans faute !

[Jielash]

L'épisode 18 de Kill la Kill envoyait du pâté, après la fin du 17 qui faisait sacrément monter la pression, celui-ci envoie tout sans retenue.

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Bon par contre lulz pour Satsuki et Ryuko sœurs. (M'enfin, c'est pas comme si les 3/4 des twists avaient déjà été soupçonnés)

Et le charadesign du papa est tellement moche, omg cette coupe.

Satsuki ;3;

Vers où ça va partir maintenant ? Mystère.


Sinon, dans les anime qui passent au cours de cette saison d'hiver, j'ai regardé les premiers épisodes de Tonari no Seki-kun, une adaptation de manga prévue en 21 épisodes de 7 minutes chacun. (+ 1 OAV de 12 minutes)
On y suit Yokoi, étudiante à-priori sérieuse et narratrice de l'histoire. Elle s'est trouvé placée au dernier rang, à côté de Toshinari Seki qui est aussi bavard que travailleur, c'est à dire pas du tout. À chaque cours, il se met à jouer sur son bureau et s'amuser avec tout et n'importe quoi.
Il vous est déjà arrivé de réaliser des constructions avec le contenu de votre trousse ou de dessiner des fresques épiques sur vos carnets quand vous vous ennuyez ? Seki fait ça mais à la puissance dix.
Et à côté, Yokoi ne peut s'empêcher d'être distraite par ses aventures et de se laisser emporter par son petit jeu, se faisant parfois ironiquement réprimander par sa faute.

J'ai juste regardé quelques épisodes et c'est court et drôle, pas une œuvre transcendante mais de quoi passer agréablement le temps dans les moments d'ennui (il y a juste eu le délire des chats dans l'OAV que j'ai trouvé un peu longuet et répétitif).

[Prince du Crépuscule]

Bien d'accord pour l'épisode 18 de Kill la Kill, il m'a pas déçu. Après la fin du 17 qui m'avait bien surpris perso (je m'attendais vraiment pas à ce revirement de situation), ils y vont à fond la caisse. ça meurt, ça revit, ça meurt, mais en fait non, et bis repetita.

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J'ai bien aimé le duel lumineux entre Satsuki et Ragyô au début, c'était pas mal trouvé. Les combats, avec les effets bien emphatiques et tout, étaient cools aussi dans l'ensemble. Par contre on oublie assez vite les combats subsidiaires je trouve. Du genre "non, t'atteindras pas la boss, faudra nous passer sur le corps !" et hop, poubelle. Dommage.

Les moments mélodramatiques sont franchement lourds. OK c'est sympa deux minutes de voir Satsuki enfant/bébé, mais les révélations ouin-ouin, bof quoi. ça m'avait fait pareil dans le 17 avec la sœur de Tsumugu qui meurt dans le labo et tout, osef complet. Et le majordome qui chiale parce qu'en fait Satsuki trouvait son thé amer mais qu'elle l'a jamais dit... wahou, y a du niveau.

Je te rejoins pour le look du père, c'est pas foufou. Mais déjà l'accoutrement clownesque wtf de Ragyô m'avait fait saigner les rétines perso.

Et pour Satsuki et Ryuko, pas de souci, la fanbase s'est déjà emparée de l'affaire : hmmm~

 

A part ça, je voulais me lancer dans un nouvel anime avant de m'attaquer à Cowboy Bebop (que j'ai reçu entre-temps), et j'ai pensé à Mononoke, qui me fait de l'œil depuis un certain temps. Or en me baladant sur MyAnimeList, j'ai appris que le perso principal, le fameux médecin itinérant, était en fait tiré d'un autre anime : Ayakashi: Japanese Classic Horror. J'en avais jamais entendu parler. Du coup, comme certains coms conseillent de se pencher dessus avant de regarder Mononoke, je m'y suis mis.



Alors il faut savoir que cet anime de 11 épisodes est divisé en trois parties : Yotsuya Kaidan, Tenshu Monogatari et Bakeneko. Le médecin n'apparaît que dans la dernière partie.

D'après ce que j'ai lu, chaque partie est indépendante l'une de l'autre, tant au niveau de l'intrigue que de la conception ou encore du design. Pour le moment je n'ai regardé que la première partie, qui s'étend sur 4 épisodes. Il s'agit d'une adaptation d'une pièce de kabuki du début XIX^e qui relate la déchéance d'une famille noble et la cruelle destinée d'une femme bafouée par son mari qui cherchera vengeance par-delà la mort. Honnêtement, mes connaissances de la scène théâtrale japonaise sont très maigres, donc je suis sûrement passé à côté de plein de choses, mais c'est aussi cette facture classique qui m'a attiré. Et j'ai pas non plus été complètement dépaysé après avoir lu certaines nouvelles d'Akutagawa et de Tanizaki. Bref.

Globalement, j'ai été vraiment pris par l'intrigue, très sombre, et parfois difficile à suivre. Trahison, meurtre, jalousie, vengeance, tout y passe. Certains passages avec l'esprit vengeur font froid dans le dos.
Tout cet aspect horrifique est très bien rendu par des graphismes glacés et un charadesign original inspiré par le ukiyo-e. D'ailleurs dès le premier épisode, le teint fantomatique et surtout les yeux très étirés et incurvés des persos m'ont fortement rappelé les sublimes travaux d'Amano. Et après recherche, eh bien... il a effectivement participé au charadesign, preuve que j'avais pas la berlue. Malheureusement, j'ai pas trouvé d'illustration de qualité satisfaisante de son travail (l'homme en bas et la femme à gauche de l'affiche ci-dessus en donnent déjà une idée), mais je suis tombé par hasard sur un de ses dessins qui rappelle très fortement le design d'Oiwa, la femme trompée. La ressemblance au niveau du visage est frappante, et l'atmosphère est tout aussi flippante.

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Cliquez dessus pour voir l'image en (très) grand, ça vaut le coup. Ce regard me glace les sangs... brrrr

Après, c'est vrai que l'animation n'est pas toujours à la hauteur et que beaucoup de choses paraissent bizarres, mais en définitive l'aspect figé est totalement en accord avec le contenu et le ton de l'intrigue, donc ça m'a pas dérangé plus que ça.
En tout cas, moi qui m'intéresse à la littérature japonaise en ce moment, j'ai été agréablement surpris de trouver un anime en phase avec le théâtre classique. En revanche, j'ai trouvé la fin assez ratée, avec la mise en abîme de l'auteur et l'explication du succès de la pièce de kabuki. Mouais.

Conclusion, je recommande ces 4 épisodes à ceux qui seraient intrigués de près ou de loin par la littérature nipponne classique et les obscures histoires d'esprits frappeurs. Le traitement fait que ça change des anime dont on a l'habitude (ou dont moi j'ai l'habitude, par défaut).

Je vais enchaîner avec la deuxième partie, mais à vue de nez, les graphismes me plaisent déjà beaucoup moins. J'espère que le reste suivra.

[Suijirest]

Je sais que tout le monde s'en fout mais j'ai fini Tokyo Revelation.

Je mentirais en disant que je suis pleinement satisfait de la fin, qui est assez expéditive alors que l'écriture fait de son mieux pour suivre ; dix minutes de mieux n'auraient pas été de trop.

Mais globalement, c'est une excellente découverte pour moi. J'ai adoré. Y a pas. 18/20.

D'ailleurs j'ai appris à la toute fin un détail très intéressant : sont crédités dans ce film Melissa Williamson au doublage et Joe Romersa au mixage. Et si vous ne savez pas qui sont ces personnes, apprenez que ce sont deux des plus éminents contributeurs des chansons de Silent Hill.

edit : et puis allez, tiens, un lien gratuit vers la vidéo sous-titrée en anglais.

[Jielash]

Prince :

Pour Kill la Kill :

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En effet, dommage que certains combats soient un peu zappés. Pis on voit pas du tout l'élite des 4 en fait sur la fin alors que montrer leurs réactions

Et tu n'es pas seul, le charadesign de Ragyo aussi me fait saigner des yeux 8)

Ayakashi, il faudra que je regarde parce que j'ai justement vu Mononoké avant d'apprendre l'existence de cette série.

Dans un genre un peu similaire, la série Aoi Bungaku est pas mal : elle reprend, en 12 épisodes, six histoires d'ouvrages classiques de la littérature japonaise et chacune d'elle possède un style graphique différent. Pour le charadesign, ils ont d'ailleurs fait appel à quelques mangaka plutôt connus (Takeshi Obata, Tite Kubo et le mangaka de Prince of Tennis notamment)

À part ça, j'ai vu l'épisode 7 de Space Dandy, une course dans l'espace qui offre des péripéties bien drôles et une fin surprenante (j'ai carrément cru qu'on allait se retrouver dans une parodie/un hommage au troisième acte de 2001 Odyssée de l'espace à un moment)
Des musiques un peu plus dynamiques auraient été pas mal pour cet épisode par contre (c'était souvent la même piste qui revenait) et il ont un peu abusé des eyecatch pour couper entre les différentes scènes mais sinon, rien à redire, c'était un bon épisode.

[M-A]

Jielash - Prince:

Sur Kill La Kill

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Je ne suis pas du tout surpris de l'allicance entre Satsuki et Matoi. Dans plusieurs séries, les deux antagonistes du départ font éventuellement face à une force plus grande qu'eux, et dans cette série il s'agit de Ragyo. Il était évident depuis le moment que nous avons vu la Grande Couturière avec sa moitié du Scissors Blade que le véritable ennemi de Matoi n'était pas Satsuki. C'était donc évident que les deux allaient devoir s'allier pour faire face à Ragyo et aux Life Fibers.

Depuis la dernière fois que je suis venu ici, j'ai complété une série et j'en ai commencé deux.

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J'ai complété Sword Art Online, une série bien sans que je trouve celle-ci vraiment extraordinaire. J'ai bien aimé l'univers MMO en réalité virtuelle, même si j'ai trouvé qu'on oubliait parfois que l'on se trouvait dans un jeu. Les curseurs, nom et jauges n'étaient pas visibles la majorité du temps, en fait ils l'étaient juste quand c'était un élément essentiel pour comprendre l'histoire, et ça rendait cette dernière très prévisible. Je peux comprendre par example que celles-ci disparaissent à l'intérieur des safe-zones (vu que les joueurs ne peuvent pas prendre de dégats) mais on ne les pas plus à l'extérieur de celles-ci.

Niveau histoire c'était intéressant pour la première partie qui se déroule dans SAO, mais j'ai été déçu par le deuxième arc (ALFheim Online) qui était un cas classique de "Allons sauver la princesse des griffes du méchant". Il y a tout de même eu des portions vraiment intéressantes, comme le spécial Noël vraiment touchant et la relation entre Kirito et sa soeur-qui-est-pas-vraiment-sa-soeur (j'essaie de pas trop spoiler, SAO est quand même récent).

Donc en résumé, le premier arc de Sword Art Online m'a vraiment plu, mais le deuxième arc m'a fait décrocher avec son manque d'originalité.

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J'ai commencé Neon Genesis Evangelion, qui est si j'ai bien compris le père (ou la mère) des animés modernes (ceux fait depuis les 20 dernières années). Je suis actuellement à peu près au milieu de la série, alors je n'ai pas tout à fait une vue d'ensemble de l'anime, mais ce que j'ai vu jusqu'à maintenant me plait.

C'est une série un peu difficile à interpréter que les autres que j'ai vues jusqu'à maintenant, pour plusieurs raisons.

Premièrement, on a les personnages. Les pilotes sont des personnages tout de même plats, unidimensionnels, mais tellement poussés à l'extrême qu'on en croirait presque une parodie. Entre Rei qui a dit 5 mots en 17 épisodes, Shinji qui n'a aucune estime de soi et dont 95% du dialogue se résume à "I'm sorry", et Asuna qui contrairement aux 2 autres pilotes ne peut pas s'arrêter de parler et de crier et de s'énerver.

D'un autre coté, les personnages secondaires sont beaucoup mieux caractérisés et très diversifiés. Et c'est ici que se trouve le paradoxe. On a des personnages principaux plats, sur lesquels reposent une pression et une attention incroyable, qui à eux seuls feraient un anime très ennuyant. On prend alors conscience de ceux que l'on ne voit pas, qui se cachent derrière les écrans d'où ils voient les Evangelions se battre. Ceux dont on oublie habituellement l'existence ont une place essentielle dans cette série.

Deuxièment, on a une série qui fait un grand nombre de références religieuses et/ou spirituelles, mais qui ne fait pas de mention à la religion. Les exemples de symboles sont nombreux. On peut penser aux anges, les messagers de Dieu, à la croix que Misato porte autour de son cou, ou aux noms des MAGI, nommés d'après les 3 roi-mages. On a des références à la trinité, quand Ritsuko parle de sa mère qui séparait sa vie en 3, celle de mère, de femme et de scientifique. Mais malgré toutes ces références, la religion n'est pas un thème qui est discuté dans cet anime.

Troisièment, il y a un aspect psychologique très recherché et très bien développé. Entre autres, c'est la première série que je regarde qui est capable de véhiculer une émotion par le silence. Il y a beaucoup de scènes où tout ce que l'on entend, c'est du bruit statique, ou le bruit seul du train qui indique les stations auquel il arrête, qui peuvent véhiculer des émotions comme l'isolement, la solitude ou le malaise. D'autres fois, c'est l'exécution d'une scène qui va être très bien réussie. Je dois vous avouer que le moment où j'ai compris ce dernier aspect, c'est quand un épisode a réussi à me faire revivre mon expérience de mort imminente. J'écoutais Shinji se demander "Is This The End" (Est-ce que c'est la fin) et je me rappelle avoir pensé exactement la même chose à ce moment. Cette impression d'être enveloppé par le néant est aussi quelque chose que j'ai vécu à ce moment, et j'avais l'impression de revivre cette scène à nouveau.

Je ne vais pas m'éterniser sur ce sujet car j'ai l'impression que je pourrais écrire une thèse de doctorat là-dessus, mais si cet épisode a réussi à me faire revivre ma NDE dans des détails que je croyais oubliés, je vous laisse deviner la qualité du reste de la série. C'est un anime de qualité qui est recconu comme une référence près de 20 ans plus tard, et on comprend vite pourquoi il est toujours aussi populaire.


Finalement, une série que j'ai commencé cette fin de semaine, vu que je ne peux pas regarder Neon Genesis Evangelion en ce moment, c'est Death Note.

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Pour Death Note, j'avais lu une partie du manga. J'ai terminé le premier acte mais j'ai décroché au début du deuxième, qui n'a pas réussi à me garder intéressé. J'ai su que beaucoup de gens avaient également été déçu par le deuxième acte. Mais depuis que j'ai lu le manga, j'ai voulu regarder la série animée pour pouvoir faire un comparatif. Donc une fois que j'aurai terminé Neon Genesis Evangelion, je vais me mettre sur Death Note. Et bien sûr je vais vous faire part de mes impression sur celui-ci.

[Bilberry]

Ca cause d'Evangelion *se frotte les mains*

Premièrement, on a les personnages. Les pilotes sont des personnages tout de même plats, unidimensionnels, mais tellement poussés à l'extrême qu'on en croirait presque une parodie. Entre Rei qui a dit 5 mots en 17 épisodes, Shinji qui n'a aucune estime de soi et dont 95% du dialogue se résume à "I'm sorry", et Asuna qui contrairement aux 2 autres pilotes ne peut pas s'arrêter de parler et de crier et de s'énerver.

C'est Asuka.
Et sinon ouais, les trois personnages incarnent un stéréotype mais je pense que c'est totalement voulu. On a la tsundere, la fille docile et le garçon complètement paumé. En général les personnages ne sont que des incarnations de ces clichés, dans Evangelion il y a une raison qui explique pourquoi ils sont comme ça. Je sais pas si c'est très clair. Ce qui fait que l'habitué qui regarde Evangelion va progresser sur terrain connu. Du moins c'est ce qu'il croit jusqu'à ce que tout lui tombe sur la gueule et qu'End of Evangelion l'achève 8D

Et je suis d'accord pour dire que les personnages secondaires constituent la véritable richesse d'Evangelion. En général on suit la bande d'ados qui va sauver le monde, dans Evangelion on laisse la part belle aux adultes qui contrôlent tout derrière.

Mais malgré toutes ces références, la religion n'est pas un thème qui est discuté dans cet anime.

Ca c'est parce que le créateur lui-même a dit qu'il a inséré les références bibliques parce que ça faisait cool. C'est rigolo de les soulever mais faut pas faire comme certains qui cherchent à tout prix un message derrière.

'fin bref, j'adore Evangelion.

[Jielash]

Concernant Kill la Kill :

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Pour le moment il n'y a pas d'alliance à proprement parler techniquement, elles ont juste les même objectifs. P:
Et heum, j'étais pas surprise par la possibilité qu'elles fassent front contre un adversaire commun vu qu'il y avait des masses d'indices allant dans ce sens dès le début de la série. Surtout que vu que j'avais lu des interviews et infos sur la série avant sa diffusion, il est probable que j'avais déjà l'idée en tête que ça puisse arriver avant même d'avoir vu le premier épisode haha.
Oh et puis parce que je lis plein de shonen manga de grosse baston depuis plus de 10 ans donc oui, je connais un peu les grosses ficelles du genre tout de même x)

Pour NGE, si en effet, les "traits majeurs" de caractère des protagonistes sont très poussés par rapport aux personnages "secondaires" (perso je considère Misato comme un des personnages principaux mais c'est pas forcément le cas de tout le monde ^^) qui sont présentés de manière plus subtile, surtout pour les adultes...
Je suis moins d'accord pour dire que cela rend Shinji et Asuka plats (je laisse Rei de côté parce que c'est un cas trèèès particulier. Qui dit tout de même bien plus de 5 mots rien que pendant les épisodes 5 et 6 P:).
Bon sauf erreur de ma part, on ne rentre vraiment dans la tête d'Asuka pour expliquer la logique de son comportement surtout sur la dernière partie de l'anime mais pour Shinji, il y a eu pas mal d'épisodes déjà qui ont creusé un peu son caractère, ses relations avec les autres personnages, les raisons de son manque de confiance en soi, etc.
C'est montré à la fois par des "arcs" scénaristiques comme ses fugues, l'évolution de la relation avec Misato, ses tentatives de comprendre son père mais aussi à travers des détails plus ou moins subtils comme ses tics, ses mantras, ses écouteurs qui le coupent du monde et son baladeur presque toujours bloqué entre les pistes 25 et 26.

Alors je ne dis pas que c'est un personnage méga-super-trop-profond-et-subtil bien sûr et il n'a pas une personnalité forcément très originale mais je trouve que la construction de son personnage est très bien présentée et je ne le trouve pas "plat" du tout ^^ (après, je suis forcément influencée par la suite que j'ai vue en fait)

Pour les références religieuses occidentales, comme Bilby l'a dit, c'était majoritairement parce que c'était cool ou, plus précisément "exotique".
En gros, tout comme certains auteurs/dessinateurs occidentaux vont utiliser des éléments orientaux pour se démarquer, apporter quelque chose de ~mystérieux~ à leur œuvre, le staff d'Evangelion a placé ces références et ce vocabulaire graphique peu connus pour une grande partie du public japonais, afin de renforcer les aspects mystérieux de la série et se démarquer des autres anime de gros robots.
Du coup, ils n'ont pas forcément fait de recherches très poussées à ce sujet. Ce qui n'a pas empêché plusieurs personnes d'analyser la série à travers un filtre religieux (qu'ils soient conscients de ce détail ou non) mais je ne sais pas si leurs analyses se tiennent puisque je ne m'y connais pas assez moi-même sur le sujet pour pouvoir en parler et que j'ai donc préféré ne pas chercher à lire leurs recherches.

[Bilberry]

Je pense en effet que Shinji est développé assez tôt, pour le reste du casting c'est peut-être plus subtil et ça se fait surtout plus tard. Et puisqu'on est là à causer Evangelion j'aimerais juste dire que j'aime beaucoup les relations entre les personnages. Elles sont pas toujours très saines mais je les trouve vraiment intéressantes.

J'ai aussi oublié de dire qu'Evangelion, en plus de s'amuser avec les stéréotypes, se base aussi sur le principe "et si on mettait des gens 'normaux' dans ces situations, qu'est-ce que ça donnerait ?". Genre Shinji qui incarne le héros pas très doué qu'on a vu des milliards de fois ne va pas tout à coup se transformer en héros sauveur. Il va fuir, se réfugier derrières les "si c'est ce que les gens veulent, je vais le faire" afin d'éviter de prendre des initiatives et se protéger lui-même... Je sais pas vous mais je trouve ce personnage très vrai (comme d'autres, mais Shinji l'illustre le mieux selon moi).

Si j'arrivais à mieux articuler mes pensées je pourrais pondre un pavé sur cet animé. Et j'ennuie les gens qui crachent dessus parce que "hurrr c'est overhypé, Anno t'as lavé le cerveau".

[M-A]

Je suis content de voir que vos impressions rejoignent les miennes et que je ne suis pas complètement dans le champ à ce propos. Continuons à causer un peu Evangelion, d'accord?

Pour les références religieuses je croyais qu'il y avait un sens derrière, peut-être même des indices sur des évènements à venir, mais il semble que ce soit pour l'exotisme. J'ai relevé majoritairement des références catholiques vu que je les ai recconues, mais on m'a fait comprendre qu'il y aurait aussi des références aux autres grandes religions. Je comprends très bien le parralèle avec les occidentaux qui vont utilisers des signes japonais pour faire "spécial". Combien de personnes ont une forme ou une autre de Yin-Yang pour faire cool?

C'est vrai que l'on montre beaucoup Shinji dans cette série et qu'on voit sa réaction face à divers évènements. N'empêche qu'il reste un jeune homme banal et avec peu de confiance en lui, donc peu de chance qu'il sorte de son élément pour faire quelque chose d'inattendu. Il pilote son Evangelion "parce qu'il le faut" et non parce qu'il le veut, et essaie autant que possible de vivre sa petite vie tranquille.

Donc quand je parlais de personnages plats, je ne parlais pas de personnages qui ne sont pas expliqués dans la série. Je disais simplement qu'il n'y avait rien d'extraordinaire à propos de ceux-ci, et que leur comportement est très prévisible.

Si on prend Misato ou Ritsuko, on a des personnages bien différents de nos pilotes. Misato vit presque une triple vie, entre son coté bordélique chez elle, son côté extra-sérieux au travail et son côté jovial le reste du temps, et c'est intéressant de les voir se confondre de temps en temps. De plus il ne faut pas oublier son complexe paternel, qui rend ses intentions assez floues. Ritsuko de son côté cache bien ses intentions, entre ce qu'elle fait avec Misato, Kaji et Gendo. On dirait presque qu'elle tire les ficelles d'un peu tout le monde. D'ailleurs ça ne me surprendrais aucunement que la fin de la série soit centré sur elle, vu qu'elle a le nez un peu partout.


Kill La Kill

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Je sais qu'il n'y a pas à l'heure actuelle de contrat signé par le sang, mais je considère quand même que c'est une alliance entre Matoi et Satsuki, parce qu'ils font tout de même face au même ennemi. Et puis pas besoin d'avoir vu plein d'animes pour prévoir ça, c'est un scénario standard que l'on voit dans toutes sortes de médias.