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Suijirest:
Bon. Je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. Je ne sais pas m'arrêter. Je ne sais pas abandonner une cause perdue, morte, enterrée et bétonnée, avant d'avoir essayé de gratter la dalle de mes ongles rongés au sang. :/

J'ai continué l'anime Persona 5. v.v

... J'admets sans sourciller et sans vergogne que, passé le premier épisode qui allait beaucoup trop vite, la série sprinte encore un peu sur l'épisode 2, mais elle trouve son rythme à partir du 3. Il y a évidemment pas mal de petites réécritures et aménagements, mais dans l'ensemble, l'histoire est bien retranscrite (l'ironie étant qu'elle démontre à quel point l'écriture du scénario n'est pas son point fort).

Je trouve les combats, pas forcément mous, mais en tout cas très expéditifs : c'est du one-shot pur et dur.

Les graphismes, une fois passée la douche froide, sont regardables ; juste dommage que l'ambiance du monde réel soient si gris et humides alors que le jeu se voulait flashy.

Après, on se débarrasse de certains problèmes pour mieux s'en inventer d'autres. Outre l'adaptation de binbogami (dieu japonais de la pauvreté) on a affaire à une série qui n'a pas compris son support. Qui n'en a pas compris les enjeux, les limites et les avantages. Dans ces conditions, que fait l'adaptation ? Du pur copié-collé. :niak: On reprend toutes les mécaniques de jeu, à la lettre près, dans un anime. Ca ne peut pas coller.

Persona 4 n'avait pas eu de mal à éviter cet écueil, il était déjà une série qu'on avait bâtardé avec un RPG. Mais, objectivement, Persona 5 est pensé comme un jeu vidéo. Ses mécaniques, ses interactions, son déroulement et son découpage s'expriment à travers une manette, tout est pensé pour ça. Et forcément, vouloir retranscrire ça le plus fidèlement possible, depuis le level design des donjons jusqu'aux emplettes dans les boutiques en passant par l'All-Out Attack (l'apothéose du binbogami), dans une oeuvre passive, c'est comme faire rentrer un rond dans un carré. Peu importe que ça passe crème ou en forçant, il te suffit de regarder le résultat pour comprendre qu'il y a quelque chose qui cloche.

Au bout du compte, un seul public y trouvera son compte, celui qui ne connaît pas le jeu. Et même eux n'en auront pas la meilleure image, puisque rendue à travers le prisme du gameplay hors d'atteinte. Pour les autres, ceux qui connaissent le jeu, peu importe qu'ils l'aient aimé ou détesté, le résultat sera le même, ou plutôt, la question finale restera la même : qu'est-ce que ça m'apporte ? Est-ce que j'ai revu l'oeuvre d'une autre façon, est-ce que ça m'a apporté des informations, est-ce que le traitement a été réinventé d'une manière ou d'une autre ? Ben la réponse tient en trois lettres : non.

Résolument, Persona 5, anime publicitaire tu es, anime publicitaire tu resteras. :mouais:

CloudyS_x:
Fenrin, J'ai vu Fullmetal Alchimist tout court. Je n'ai pas encore vu Fullmetal Alchimist Brotherhood. Mais il est dans ma liste d'animé à regarder, j'essaierai de le mater quand j'aurais du temps. :)

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Animé que je vous recommande :

Agrretsuko : Très Bon
Restsuko est insatisfaite de son travail, pour se détendre rien de mieux que de chanter du DEATH METAL !
Une série très marrante, avec une animation minimaliste et 'KAWAII' comme je dirais. x)
Série disponible sur Netflix ! :)

Jielash:

--- Citation de: CloudyS_x le vendredi 04 mai 2018, 14:03:34 ---Il y a une qualité que j'adore dans un animé que je regarde, c'est l'animation, qu'est-ce que j'entends par-là ?
C'est tout simplement le dessin, les couleurs, ainsi que les mouvements des personnages.

--- Fin de citation ---

Euh non, pas du tout. L'animation c'est le fait de donner l'illusion du mouvement à travers des images fixes. La qualité des dessins, leur style et les couleurs font partie de la direction artistique d'une œuvre mais avoir de jolis dessins =/= avoir une animation fluide et intéressante. Un dessin animé peut-être dessiné avec les pieds et avoir une animation dingue tout comme l'inverse avec un anime ayant des graphismes ultra détaillés mais du coup une animation super limitée ou qui n'arrive pas à respecter le style graphique sur tous les plans parce que trop galère à reproduire dans les courtes limites de temps allouées à la réalisation d'épisodes d'une série japonaise.

Évidemment les deux vont s'influencer l'un l'autre, dans le sens où un style simple permet en apparence* plus aisément de jouer avec en animation, (ce qui n'en empêche pas certains de la jouer compliqué mais ça demande du temps) mais dire que l'animation d'une série est bonne quand on veut parler de ses graphismes en général c'est une erreur et ça peut faire dire vraiment n'importe quoi.

Sinon, Kill la Kill a été réalisé par le studio Trigger, pas par Gainax, le studio de Gurren Lagann. Les deux anime partagent plusieurs membres du staff (notamment aux commandes avec Hiroyuki Imaishi à la réalisation et Kazuki Nakashima au script de la majorité des épisodes) parce que Trigger a été fondé par des anciens de Gainax mais ce ne sont pas les même studios et pas les même conditions.

*En apparence parce que par exemple des films comme Mes Voisins les Yamada et Le Conte de la Princesse Kaguya de Isao Takahata ont beau avoir un graphisme épuré et semblant simple, donner l'aspect de trait crayonné ou de traits de pinceaux ne l'était pas du tout et Kaguya a mis des années a être terminé.


Je me suis donc mise à éplucher les anime du catalogue Netflix qui m'intéressaient. J'ai commencé avec Violet Evergarden mais je suis pas allée plus loin que le troisième épisode parce que je trouvais ça plat et pas franchement inspiré niveau écriture. Dommage parce que le scénar' de base avait de quoi potentiellement me plaire mais la sauce n'a pas pris du tout. Le choix d'appeler les dactylographes des "poupées" (doll), je sais pas si c'était pour faire "classe" ou pour rappeler de manière ironique le côté "inhumain" de Violet mais ça donne des phrases assez absurdes comme "pour être indépendantes à notre époque, les femmes doivent devenir des poupées" et "une poupée doit être capable de comprendre les sentiments de la personne voulant envoyer une lettre"  :hap:

J'ai aussi testé Last Exile, ça partait comme une histoire classique d'aventure avec des batailles aériennes à bord de véhicules volants. Rien qui casse trois pattes à un canard mais ça se regarde gentiment, l'univers était plaisant même si les scènes de courses/bataille en 3D n'étaient pas toujours super super jolies, j'aimais beaucoup le design des persos signé Range Murata... et puis voilà qu'arrive le milieu de la série avec des intrigues amoureuses ultra-clichées centrées sur le héros que je trouvais pas mal insipide et ça m'a tellement blasé que j'ai lâché l'anime à l'épisode 15. v.v

Du coup il a fallu que je me mette finalement à la réécriture de Devilman par Masaaki Yuasa.
Je ne suis pas franchement fan de l'œuvre de base de Go Nagai, même s'il a certainement des idées... intéressantes et qu'il a influencé un petit paquet de monde dans l'industrie du manga et de l'animation japonaise (dont certains dont j'apprécie beaucoup le travail comme, au hasard, Hideaki Anno  :8):). Sauf que j'aime beaucoup tout ce que j'ai vu de Masaaki Yuasa donc je me disais qu'il fallait quand même que je le regarde un jour ou l'autre.
Eeet, ça se regarde pas mal du tout en sachant plus ou moins à quoi s'attendre ! (ben oui, depuis sa sortie au début de l'hiver jusqu'à fin avril, j'avais eu le temps de me spoiler allégrement vu que je m'en foutais  :hap:)
J'ai rapidement enchainé les 10 épisodes non sans déplaisir dans l'ensemble et il y avait des choix d'adaptation que j'ai trouvé sympathiques (comme les délinquants revus en rappeurs, le club d'athlétisme et le symbolisme qui en découle, l'utilisation d'internet, le développement de certains persos) mais y a aussi quelques trucs qui m'ont moins plu (l'adaptation du perso de Sirène et son combat)
Après y a pas, j'ai du mal avec les design de monstres féminins hyper-sexualisés de Go Nagai et puis la présentation de la sexualité d'inspiration ultra-porno... bon, c'est pas mon trip. Surtout que si le désir masculin est plusieurs fois représenté à la première personne, ce n'est jamais le cas pour le désir féminin ou c'est toujours vu de l'extérieur, parfois à la manière d'une scène de voyeurisme. Une différence que j'ai trouvé plutôt dommageable même si malheureusement pas inattendue :/
Ça ne rentrera clairement pas dans mon top favori des œuvres de Masaaki Yuasa (au contraire, c'est dans le bas :oups: mais c'est parce qu'il a fait des trucs vraiment géniaux), après comme j'avais un peu peur de détester et que ce soit une corvée à regarder, je suis plutôt contente du visionnage au fond, haha.

Après un court détour vers l'animation américaine (j'ai regardé la mini-série Over the Garden Wall qui est fort sympathique dans son ambiance conte sombre/étrange) je continue maintenant ma route avec une des dernières séries Lupin III : L'aventure italienne. J'avais juste vu deux films Lupin jusque là (dont celui de Miyazaki évidemment) donc c'est ma première série mais il parait qu'on peut commencer un peu où on veut alors je ne me gêne pas. J'ai vu les trois premières épisodes et c'est très fun pour le moment ! J'adore le trait très "gras". Et l'opening déchire mais bon, ça c'était obligé  :8):

Chompir:
J'ai fini Parasyte the Maxim (Kiseijuu: Sei no Kakuritsu) récemment, un petit anime de 24 épisodes adapté du manga de Hitoshi Iwaaki.


L'histoire nous raconte une invasion d'une espèce parasite qui s'infiltre dans les corps des humains pour atteindre le cerveau et en prendre le contrôle puis vivre dans la société humaine et surtout y survivre. On suit les aventures de Shin'ichi Izumi, un lycéen infesté par un parasite qui n'aura pas pu atteindre son cerveau, il l'appellera Migi (vu qu'il aura remplacé sa main droite). On suivra au fil des épisodes, la vie des parasites et leurs adaptations à la société mais surtout comment réagi l'humanité face à eux une fois que la vérité éclate au grand jour.

(Cliquez pour afficher/cacher)L'ensemble de l'histoire nous pousse à nous poser la question sur le pouvoir suprême de l'homme qui se trouve en haut de la chaîne alimentaire et comment cela se passerai si ça n'était plus le cas. Il nous met aussi en face des horreurs qu'on peut faire envers les autres espèces et la planète et à une portée symbolique très forte. Le meilleur moment sera surement le discours du maire Hirokawa face à sa mort et l'Homme qui est assez fort et défonce tout. Le personnage de Tamia Ryôko est aussi un personnage excellent qui nous fait vraiment prendre toute la saveur de l'anime et de ses messages.
Franchement, je le recommande, rien que pour la morale derrière et le message philosophique.

L'anime dispose aussi d'une très belle ost et est assez hard et dur par moment avec des scènes assez choquantes, il joue énormément sur le mental et la folie pour placer les parasites comme des monstres puis échanger les rôles à la toute fin et montrer l'Homme comme étant ce monstre et le fléau de la Terre. Bref, une vraie tuerie qui plaira peut-être à @D_Y. :niak:

(Cliquez pour afficher/cacher)Opening : Let me Hear (qui fera plaisir à @Cap)
Ending : It's the Right Time
Next to You
Autrement j'ai commencé la saison 3 de Sword Art Online et pour le moment c'est plutôt bien réussi et c'est pas encore partie dans du n'importe quoi comme la série à déjà pu le faire. À voir si ça va rester bien sur le long terme. Sinon je trouve la ressemble entre Eugeo et Corvin, une lame de Xenoblade Chronicles 2, frappante. J'attends de voir le personnage d'Eugeo se développer mais on dirait qu'ils ont peu le même caractère. Après Corvin a été réalisé par Shingo Adachi en personne.
(Cliquez pour afficher/cacher)

Chompir:
Bon, petit double post pour parler de deux anime que j'ai vu (et ça remonte déjà un peu d'ailleurs) :

Ano Hi Mita Hana no Namae wo Bokutachi wa Mada Shiranai (raccourci à Anohana) : Un anime romantico-dramatique de 11 épisodes de 23 épisodes du studio A-1 Picture, diffusé en 2011 (l'anime a été adapté en manga il me semble et se compose de 3 tome et est disponible en vf pour les intéressés)

Pour l'histoire : On suit le quotidien de Jintan, un adolescent dépressif qui s'enferme chez lui plutôt que d'aller au lycée. Un beau jour en plein été, le fantôme de Menma, une amie d'enfance qui est morte, lui apparaît. Après tout un été ou elle aura été présente et ou il ne pensait qu'à un simple démon de l'été. Il réalise que le fantôme est bel et bien là et qu'elle le suit. Il voudra s'en débarrasser en essayant de réaliser son ultime souhait qu'elle n'aura pu réalisé de son vivant.

(Cliquez pour afficher/cacher)À partir de là, il reprendra contact avec tout ses anciens amis d'enfance, avec qui il avait coupé les ponts après la mort de leur amie. Un découvre au fur et à mesure à quel point la mort de Menma aura profondément marqué toutes ces personnes, à quel point ils vont mal, comment certains essayent de combler ce vide. L'histoire est plutôt dure et joue les émotions des personnages et rendu à la perfection. Les scènes de violence mentale sont nombreuses et permettent de voir à quel point tous les personnages vont mal. Malgré tout ça, le groupe va se reformer, les tensions s’apaiser et ils renoueront entres eux petits à petits. On découvre aussi la jeunesse de ses enfants, de Menma, sa mort. Les derniers épisodes sont une véritables montée en puissance de la folie et de la torture jusqu'au dénouement et la libération de l'esprit de Menma de la terre avec surement la scène des plus émouvante de tout l'anime, capable de tirer toutes les larmes du corps.
On rajoute à ça sa magnifique OST et son opening de Galileo Galilei Aoi Shiori et de son ending Secret Base - 10 Years After

Je vous recommande fortement cet anime qui est un chef d'oeuvre même si je le déconseille aux âmes sensibles.

Owari no Seraph : Dans un tout genre, une adaptation du manga de Kagami Takaya (qui contient pour l'instant 17 tomes et est toujours en cours).

On découvre un monde post apocalyptique ou un virus inconnu à décimé quasiment tous les adultes de la planète et les enfants ont été capturé et élevé en pâture à des vampires sortis tout droit des entrailles de la terre. L'histoire nous conte l'aventure de Yûichirô pour se venger des vampires qui ont pris la vie de l'ensemble de sa "famille" (adoptive, il est orphelin comme le reste de sa famille) et de son meilleur ami Mikaela. Il se retrouve enrôlé dans l'armée démoniaque du Japon, une force armée humaine qui compte bien reprendre le contrôle du japon.

(Cliquez pour afficher/cacher)Au fur et a mesure des entraînements, des batailles et autres exterminations des vampires, on apprend que ces enfants comme Yû n'étaient rien d'autres que des expériences pour créer une arme qui a décimé toute la population adulte de la terre. On apprend les vrais plans de l'armée démoniaque ainsi que celui des vampires et que Mika est toujours en vie mais est devenu un vampire.
L'anime comporte actuellement deux saisons (je ne sais pas si une troisième est prévu) et même si le tout est assez bien développé, je trouve qu'on manque quand même d'information. Est-ce voulu ? Est-ce juste l'adaptation qui mais main basse sur certains passages. Je ne sais pas. Je me ferai le manga à l'occasion pour voir effectivement si j'en apprendrai plus ou non.

L'anime en lui même ne casse pas trop pattes à un canard mais se laisse regarder, par contre l'histoire en elle même à l'air de regorger de lourd secret et autres informations qui donnent une certaines profondeur à ce monde post apocalyptique.

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