Art > Littérature, BD et séries d'animation
[Topic] Animés & Manga
Jielash:
Haine :
(Cliquez pour afficher/cacher)Je suppose que vivre dans une chambre pour les orphelins punis avec tous pleins d'instruments de torture, ça forge le caractère et donne des idées :oups: (perso j'ai surtout retenu le coup de la règle qui est ouch)
C'est vrai que sa maman n'a pas l'air très dérangée à l'idée de presque l'envoyer à la mort, rester dans l'Abysse n'est probablement pas très bon pour la santé mentale après tout et comme en plus elle n'a pas vu sa fille depuis que celle-ci a 2 ans, son "instinct maternel" doit être pas comme les autres :hap:
Après il y a aussi la possibilité que le message n'était en fait pas adressé à Rico, après tout il n'y a pas de nom et le papier a l'air d'avoir été découpé. Mais dans ce cas difficile de savoir quel en serait le véritable sens.
Sentinelle:
(Cliquez pour afficher/cacher)Effectivement les habitudes des gens là-bas sont bizarres. :(8:
J'en suis au 08. Le mystère devient de plus en plus intéressant, on en apprend plus sur la mère de Rico, sur Ozen, personnage franchement intéressant aussi, je m'attendais pas du tout à ça de sa part, j'ai été surprise par elle.
Je sais pas vous mais plus ils descendent plus ça m'intrigue, qui a envoyé le message à Rico ? Sa mère qui aurait perdu la boule à cause de l'Abyss ? Ou qui aimerait juste que sa fille retourne à l'Abyss où elle est née ? Ou quelqu'un d'autre qui aurait des intentions bien différentes ?
Le rythme s'est ralenti un peu ces derniers épisode, pour en apprendre davantage sur l'univers, et on en saura encore plus en le voyant à travers les yeux de Rico et Légu, mais en tous cas on est pas perdus, enfin moi pas, c'est bien développé.
Pour l'instant l'ambiance est géniale, on se croirait dans un Ghibli, un anime qui se démarque beaucoup des autres à mon sens.
Jielash:
Je viens juste de terminer l'épisode 7 de Made in Abyss et je trouve toujours ça sympa, par contre le rythme me semble un peu mou quoi. Ça ne dérangeait pas dans les premiers épisodes que le rythme soit tranquille vu qu'il fallait bien introduire l'univers et les persos mais là j'ai l'impression de temps en temps que ça se traine. J'ai cru comprendre que la série ferait probablement une douzaine d'épisodes donc j'aimerais bien que ça aille un peu plus vite du coup.
Sinon je kiffe beaucoup le design et le perso d'Ozen (bon il en font parfois p'têtre un peu trop sur le côté "bouuh je fais peur")
Autrement j'ai terminé les Enfants de la Mer, de Daisuke Igarashi. En cinq tomes bien épais (+ de 300 pages) et plus grands que le format classique (la version japonaise est de taille normale ceci dit), on y suit l'étrange aventure des secrets de la mer auprès de Ruka, une ado japonaise dont le père travaille dans un aquarium et la mère est une ancienne pêcheuse en apnée, ce qui la lie fortement par ses deux parents à l'univers marin. Elle va rencontrer deux garçons mystérieux qui auraient été élevés par des dugongs et sont suivis par une tripotée de scientifiques pensant qu'ils sont la clé des mystères de l'océan.
Graphiquement, on a de superbes représentations de fonds marins, de bancs de poissons et créatures marines de toutes sortes. Tous les décors d'ailleurs, qu'ils soit liés à l'univers aquatique ou non sont d'ailleurs très soignés. La mise en scène aussi est vraiment efficace. Les personnages ont un design que je trouve plaisant même si assez particulier, mélangeant un peu style réaliste et designs archétypes selon les persos. Lors de scènes d'actions, le trait des personnages est simplifié, pour refléter la dynamique des mouvements. On pourrait y voir un côté "brouillon" dans la manière dont les corps sont représentés mais c'est très propre, pas gribouillé.
Au niveau de l'histoire, c'est clairement particulier et si vous désirez des réponses claires et nettes, ce ne sera pas pour vous car si les discussions et théories scientifiques ne manquent pas dans le manga une très bonne part de l'histoire laisse place au mystère et au fantastique, que ce soit à travers les multiples "témoignages de la mer" qu'on découvre dans chaque tome et qui présentent des petites légendes autour de celle-ci ou au dernier tome très riche en planches sans dialogues, où l'on assiste avec Ruka au grand événement annoncé depuis le début.
Une œuvre très intéressante et assez fascinante à lire mais pas forcément ouverte à un très large public de par son scénar' particulier.
Suijirest:
Terminé la première saison de Code Geass (dix ans après tout le monde) et je suis partagé quant à la note à lui mettre.
D'un côté, l'univers est manifestement très travaillé, les détails ne sont pas là "pour faire joli" mais bien pour servir un propos. La progression, la montée en puissance et les problèmes moraux de Zero sont palpables. De ce fait, j'ai réussi à "croire" en l'univers et à suivre le plot, sans l'avaler en bloc pour autant parce qu'il est quand même très surréaliste dans l'ensemble. Le côté mecha, c'est vrai, on aurait pu s'en passer. Mais en même temps, l'impact en aurait été amoindri, je trouve. L'idée d'affronter un empire totalitaire et tentaculaire qui a conquis la quasi-totalité du globe, j'ai moins de mal à y croire quand ledit empire a sous le coude des robots géants quasi-indestructibles, allez savoir pourquoi !
De l'autre, difficile de passer outre certaines grosses taches dans le tableau. Un cast très inégal (j'ai détesté Euphemia à peu près autant que j'avais détesté Asuka), les passages "slice of life" carrément médiocre (la fête de l'école c'est du pur vaudeville) des personnages féminins qui font réceptacles à fantasmes parfois de très mauvais goût (la binoclarde en tête de liste) et des incohérences dans la psyché des persos qui en font soit des hypocrites caramélisés, soit bipolaires. Un exemple que je juge pertinent vu dans une critique :
(Cliquez pour afficher/cacher)Zero refuse de collaborer avec la Fédération Chinoise et va purger tous les Japonais qui ont envisagé cette alliance. Motif : "cette escalade de la violence déraisonnée ne servira pas notre cause" ou quelque chose comme ça.
Hum. Est-ce que cette justification pourrave (à un combat unissant les ennemis jurés, grand classique des animes du genre) vient bien du même mec qui n'a pas hésité à sacrifier un tanker allié avec tous ses passagers juste pour faire une diversion et gagner une bataille ?
Du coup je sais pas trop comment la noter, j'ai l'impression d'une oeuvre qui partait avec vraiment toutes les cartes en main pour faire quelque chose de vraiment grandiose du début à la fin, mais qui a choisi de se perdre en chemin pour en "faciliter l'accès" et flatter tous les plus bas instincts de son public. Une formule qui me rappelle bizarrement autre chose, mais j'arrive pas à remettre un titre dessus.
Cependant, comme j'ai réussi à me sentir concerné et solidaire envers la quête du héros et ses sidekicks, que les batailles étaient quand même pas trop mal, et qu'il y a encore du potentiel à creuser dans la seconde saison, je veux l'aimer. Je veux lui laisser sa chance, passer outre ses défauts pour appuyer ses qualités. Mais la seconde saison a vraiment intérêt à assurer...
(sinon, aucun rapport, mais ce topic ne devrait-il pas être fermé au profit de deux autres dans les nouvelles sections pour distinguer manga et animes ?)
Jielash:
Je suis allée voir Lou et l'île aux Sirènes au cinéma, le nouveau film de Masaaki Yuasa et en dehors d'un rythme que j'ai trouvé à certains moments un peu haché dans la première moitié, c'était franchement sympa de découvrir un nouveau projet original de sa part, avec son lot de déformations stylistiques accompagnant les différentes ambiances et son grain de folie déjanté.
Comme l'un des protagonistes est un ado renfermé et pas très social, on a initialement des scènes très sobres et froides mais le tout devient beaucoup plus chaleureux et fun dès que Lou arrive avec la musique. Il y avait un peu une alternance entre ces deux ambiances mais la première donnait des scènes parfois un peu plus laborieuses à suivre, que ce soit à cause du rythme peut-être un peu lent ou de certains personnages qui peuvent s'avérer assez antipathiques (notamment Yuuho mais elle a un développement sympa dans la seconde moitié du film) et à côté les scènes avec Lou semblent presque se couper trop vite. Comme la musique/ambiance sonore qui m'as semblé quasi-absente dans les phases de vie quotidienne, pour faire contraste avec les parties où ça joue/écoute de la musique peut-être mais c'était particulier.
Bref, une légère impression que la phase d'introduction était un peu longue même si bourrée de scènes très chouettes (le passage menant au générique, la nuit dans la rue, la visite sous-marine, le concert sur la plage), heureusement le rythme m'a semblé mieux géré dans les péripéties d'après le premier concert. Avec une montée en puissance au niveau visuel et un final superbe.
Petites lectures manga sinon :
Chihayafuru 21
Un tome qui fait la part belle au Docteur Harada comme l'indique la couverture, ce qui est bienvenu parce que le mentor de Chihaya est quand même un très chouette personnage. On a aussi à travers lui et le perso de la maman ancienne Queen une petite mise en avant des troubles que la vie adulte et l'âge peuvent causer alors qu'on s'accroche à sa passion et je continue d'apprécier la manière dont l'auteure présente ce genre de chose.
Chihaya est du coup assez en retrait dans ce tome même si elle brille dans ses quelques scènes, notamment humoristiques :hap: et la dernière page annonce du lourd pour le prochain tome niveau matchs de karuta.
Les enfants de la Baleine 8
Encore un tome de "préparations", entre les antagonistes qui préparent une nouvelle attaque, quelques secrets révélés à plusieurs personnages de la Baleine de Glaise qui continuent d'annoncer de gros chamboulements et enfin l'annonce que leur embarcation devrait arriver à bon port au tome suivant, si tout se passe bien maintenant qu'ils sont face à un dernier "barrage".
Si j'ai eu l'impression que certaines choses n'avançaient pas forcément super vite, le tome a quand même des scènes marquantes (comme la mort d'un personnage joliment amenée) et on apprend des informations importantes (les intentions exactes du frère de Lycos)
Blue, de Kiriko Nananan
L'histoire d'une lycéenne tombée amoureuse de la fille assise devant elle en classe.
Le trait très propre et la composition+cadrage des cases sont efficaces et jolis, c'est très épuré, voir carrément trop par moment. L'histoire est bien présentée mais contient malheureusement certains points scénaristiques/clichés pas franchement plaisants qu'on peut trouver dans ce genre d'histoire d'amour plus ou moins à sens unique.
Les rôdeurs de la nuit 1
Kimetsu no Kaiba de son titre japonais, il s'agit d'une des nouvelles œuvres du Weekly Shonen Jump que j'apprécie pour son style graphique particulier et son ambiance. Nous nous trouvons au Japon à l'ère Taisho (1912-1926) où vit Tanjiro, l'aîné d'une famille nombreuse qui va voir celle-ci décimée par un ogre une nuit, alors qu'il était parti vendre du charbon de bois au village voisin. Seule sa sœur sévèrement blessée semble encore vivante... mais elle a malheureusement été transformée en ogre par le coupable. Il n'a alors pas d'autre choix que de rejoindre une organisation de pourfendeurs d'ogres, afin de découvrir s'il est possible de la guérir.
Avec ses designs de personnages tout ronds, l'œuvre combine un côté mignon à une histoire qui s'avère assez glauque mais qui ne manque pas non plus de moments comiques. L'introduction de l'histoire fait dans le classique, avec la découverte de l'aspect fantastique "caché" au commun des mortels (parce qu'ils ne croient pas forcément aux ogres), la phase d'entrainement et l'épreuve (en mode "survie ou crève") pour rentrer dans l'organisation. Tanjiro s'éloigne un peu des archétypes plus répandus de protagonistes de shonen, s'il a la tête dure (aussi bien figurativement que littéralement), son rôle de grand-frère à une époque où l'on est considéré adulte assez tôt fait de lui un personnage responsable et plutôt mature. Vu qu'on suit un duo de frère et sœur, les thèmes familiaux sont assez importants dans le manga et la caractérisation de ses personnages, protagonistes comme antagonistes.
En soit c'est un shonen manga sans prétentions qui se laisse apprécier pour son charme personnel.
Au passage admirez cette petite vidéo publicitaire narrée par Norio Wakamoto :
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente
Sortir du mode mobile