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[Topic] Animés & Manga
Suijirest:
Petit avis préliminaire sur Yojou Senki (traduisez Les Aventures militaires d'une petite fille), dont je viens de voir 7 épisodes sur 13.
L'histoire se déroule dans un monde parallèle, proche de l'Europe des années 1910, mais avec quelques nuances. Par exemple, la magie y existe toujours, à des niveaux normalement infimes, mais qui peut être amplifiée à l'aide de joyaux spéciaux. Ce qui, en revanche, ne s'en éloigne pas trop, c'est que l'Empire, qui domine presque tout le continent central, lutte âprement jour après jour pour défendre ses frontières constamment grignotées par la République, la Coalition et la Fédération.
Dans ce contexte de conflit permanent, nous suivons les aventures de Tanya Deguracheff, une orpheline de neuf ans qui possède un gigantesque potentiel magique. Dans sa condition, aucune autre voie pour elle que l'armée, qui était d'ailleurs bien heureuse d'accueillir un élément si prometteur. Tanya se retrouve donc forcée, à son âge tendre, de passer de la poupée au fusil et de l'amour à la hiérarchie. C'est donc un anime sur les ravages que la guerre peut exercer sur la psyché d'une enfant qui n'était pas prête à l'affronter, et qui doit lutter pour garder son équilibre mental à mesure que ses crimes pèsent sur sa conscience...
... ou pas, en fait. Car Tanya est en réalité une sociopathe en puissance, sans aucune considération pour la vie d'autrui et avec sa propre survie en objectif ultra-prioritaire. Capable d'aligner une centaine de cibles sans sourciller, comme d'envoyer ses troupes à la mort si elle les juge incompétentes, cette frêle enfant n'a aucun autre but que de gravir les échelons pour pouvoir poser ses fesses à l'arrière en toute sécurité. D'où le titre complet de la série...
(Cliquez pour afficher/cacher)Yojou Senki
The Saga of
Tanya the Evil
Mais cet aspect de sa personnalité, Tanya est plus que née avec. Dans une vie antérieure, elle était un bureaucrate athée, cynique et social-darwiniste qui vécut une vie raccourcie par ses propres attitudes. A l'aune de son trépas, il fit face à la divinité des réincarnations, qui décida de mettre son athéisme à l'épreuve, l'envoyant vivre une nouvelle vie (avec tous ses souvenirs et ses capacités intellectuelles) dans un contexte qui devrait lui faire accepter la soumission à l'autorité divine, avec un terrible fardeau : si elle ne meurt pas de cause naturelle, son âme échappera aux cycles des réincarnations et finira donc en Enfer.
L'anime consiste donc à observer cette petite tarée faire tout ce qu'il faut pour toujours se faire bien voir des généraux belliqueux, alimentant par là-même le conflit qui l'entoure. Bien entendu, rien ne se passe jamais comme elle le prévoit, sinon ça serait vite plié et j'aurais rien à en dire. On se retrouve donc pris dans un bras de fer terrible entre Tanya et la divinité des réincarnations, qui fait tout ce qui est en son pouvoir pour l'amener à développer sa foi.
Si l'écriture du conflit général est une vraie merveille, progressant de façon très naturelle et crédible, l'anime se démarque essentiellement par ses combats aériens, soutenus par une bande-son qui force le caractère épique jusqu'à l'implosion. Ce n'est pas pour dire que l’œuvre peine à convaincre quand elle est loin du front, elle ne démérite clairement pas, mais c'est vraiment là où elle atteint son apogée. Car somme toute, la réalisation est correcte mais pas spectaculaire, les enjeux manquent d'empathie (parce qu'on sait plus ou moins ce qui va arriver pour peu qu'on n'ait pas dormi au collège en cours d'histoire) et le passé de Tanya révélé dès le deuxième épisode a dû être un choix cornélien. D'un côté il aurait été plus intéressant (et plus éloigné du light novel d'origine) d'essayer de comprendre ses motivations et d'accrocher à son décalage "corps de gamine-âme de psychopathe" si on l'avait ignoré, mais de l'autre, cela aurait encore plus réduit les enjeux, puisque l'anime se serait alors réduit à des bains de sang et des ballets aériens, alors que connaître sa situation nous rend témoins de la lutte qui l'oppose à "l'Être X" (la divinité qui joue avec son destin).
Alors qu'il a l'air diablement original de prime abord, Yojou Senki ne parvient pas à pisser assez loin pour mouiller les bottes de la production (ça a des inconvénients de se réincarner en petite fille). Les deux ou trois premiers épisodes suffisent amplement à s'en faire une idée fidèle, et je ne crache pas encore sur l'idée de voir l'histoire gagner sérieusement en maturité et en ambiguïté dans les épisodes qu'il me reste à regarder... mais j'ai du mal à y croire ! Du coup, si vous avez un creux dans votre programme anime, ça vaut un coup d'oeil curieux, mais je ne vous garantis en aucun cas la révélation de l'année.
Gratuit sur Crunchyroll.
Jielash:
Petites lectures manga de fin de mai ^^
Les enfants de la Baleine, tome 7 :
Pas énormément "d'avancées" dans ce tome puisque nous nous plongeons dans le passé (et les entrailles) de la baleine de glaise. Cela nous permet de découvrir certains personnages sous un autre jour et de percer quelques nouveaux mystères de cet univers... tout en nous faisant nous poser de nouvelles questions sur la nature d'un des protagonistes !
L'illustration de fin de volume promet un retour du frère de Lycos et annonce de la tragédie, le prochain tome risque d'être riche en événements, entre ça, le réveil de Oni et la mystérieuse alliance entre Emi et les jumeaux dont on n'a pas eu de nouvelles cette fois-ci.
L'histoire bonus est sympathique, même si on regrette un peu que cela signifie moins de pages consacrées à la trame et aux personnages.
Chihayafuru, tomes 19 et 20 :
Je suis entrée depuis quelques tomes dans la partie non-adaptée de la seconde saison de l'anime et c'est évidemment un plaisir de découvrir la suite de l'histoire. Si le monde du karuta est petit, ceux qui y jouent sont paradoxalement des personnes qui peuvent s'avérer très différentes les unes des autres et Yuki Suetsugu en profite pour créer et développer toujours plus de personnages sympathiques et variés, en suivant les thèmes et déroulement scénaristiques du manga sportif mais pas que.
Ainsi, si nos protagonistes sont des lycéens et qu'on a évidemment les typiques histoires de tournois des lycées en équipe, le karuta n'est pas seulement une activité de club scolaire pour les personnages, il y a aussi de nombreux tournois (la plupart mixtes) au cours desquels on verra des personnages de tous âges, tel les mentors de nos héros. C'est à une occasion pareille qu'on rencontre une ancienne détentrice du titre de Queen, maintenant maman de deux enfants, qui a décidé de revenir dans le monde du karuta compétitif après une pause et va donner du fil à retordre à Chihaya. Un personnage charismatique et immédiatement sympathique, comme tant d'autres (elle allaite son bébé entre les matchs, la classe :-*)
Avec ces tomes, c'est aussi le temps qu'on voit passer puisque nous voilà de retour aux sélections pour les titres de Maitre et de Queen, un an a passé depuis le tome 7 et Chihaya entrera bientôt en dernière année de lycée et il y a évidemment des petites réflexions sur son avenir et ce qu'elle pourra faire plus tard pour continuer de jouer au karuta et partager sa passion même adulte.
Opus, tome 2/2
Ça faisait longtemps que j'avais lu le premier tome à la médiathèque et jusque là je n'avais pas vu qu'ils avaient le deuxième. Du coup j'avais pas super en mémoire tous les détails mais ça ne m'a pas trop dérangé dans la lecture. C'était un peu moins passionnant passé la découverte des entrecroisements entre l'univers réel et fictif du manga, ça jouait un peu moins dessus que dans le tome 1 même si les effets de fissures rendaient bien par exemple. La fin est un peu en queue de poisson après, vu que le magazine de prépublication a été arrêté au milieu et les personnage du Masque était franchement cliché j'ai trouvé. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé le dernier chapitre crayonné.
Dans tous les cas, ça reste une lecture intéressante et c'est à découvrir, pour les fans de Satoshi Kon.
Jielash:
Il y a trois ans, je commençais à lire 7 Seeds et j'avais écrit un post à propos du manga. Celui-ci vient de voir son dernier chapitre être publié à la fin du mois de mai et le tome 35 concluant l'histoire sortira en août. Un spin-off a été annoncé donc ce n'en est pas totalement fini pour la série mais ça me semblait être un bon moment pour en reparler.
Mais là, en relisant mon ancien post, je me dis "Zut, qu'est-ce que je peux dire d'autre ? Comment expliquer 7 Seeds autrement ? Comment convaincre quelqu'un de le lire ?" (non parce qu'en trois ans, j'ai pour ainsi dire réussi à convaincre absolument personne que je connais de tester mon manga préféré, bonjour le fail :(8:)
C'est bête parce que d'un côté, quand on a lu le truc, 7 Seeds semble avoir tout pour plaire à un bon nombre de gens : de l'aventure bien ficelée et scénarisée avec son lot de surprises et retournements de situations qui vous empêche de vous arrêter de lire avant d'avoir fini un arc, un bon gros cast de personnages bien variés et charmants dont le développement et les interactions sont succulentes, de la comédie et de la tragédie bien dosée ainsi que tout un tas de petits détails qui donnent tout leur charme à cet univers.
D'un autre côté, le manga a un style graphique de shojo manga old-school et très "gribouillé" qui rebute apparemment pas mal les non-habitués, les seuls quelques tomes du manga sortis en français sont un peu introuvables et il n'y a pas d'anime pour faire de la pub dessus.
Qu'à cela ne tienne, il faut faire avec. Comme dit plus haut, 7 Seeds possède une bonne tripotée de personnages et si vous avez une aversion irrévocable pour les récits à multiple protagonistes, ce ne sera pas pour vous. La série alterne en effet ses arcs entre différents groupes de personnages, une trentaine qu'on suivra jusqu'à la fin, en plus de nombreux personnages secondaires qui ne seront là que pour quelques chapitres mais ne manqueront pas moins de charme.
On commence l'histoire avec de courts arcs (le plus long faisant 2 tomes et demi) présentant nos protagonistes dans le monde mystérieux et plein de dangers qu'ils découvrent. Puis on passe à des arcs un p'tit peu plus long, allant de 3 à 5 volumes et contenant masse d'interactions et de développements entre les groupes, pour ensuite terminer sur l'arc final assez maousse d'une dizaine de tomes où tous les personnages se rassemblent et on peut voir les résultats de l'évolution de ce beau monde au cours du manga.
Les histoires de survie post-apocalyptiques sont parfois limité à un type particulier d'environnement des suites de la cause du cataclysme, on se retrouve souvent avec des terres infertiles où rien ne pousse, des déserts arides, des ères glacières, bref, tout pour compliquer la vie des survivants et aucun endroit épargné où se réfugier. Puisque 7 Seeds est une série longue et que nos personnages voyagent à travers tout le Japon, un unique motif pourrait cependant finir par être lassant, heureusement, les différents lieux s'avèrent justement souvent variés.
L'utilisation d'une division en saison sèche/saison des pluies (qui seront plus ou moins marquées selon les régions) permet de présenter diverses épreuves tout en montrant aussi le passage du temps. L'exploration se fera non seulement dans la nature (îles, mer, marais, forêts, désert, montagnes enneigées, grottes) mais aussi dans les ruines de la civilisation disparue (villes et abris divers) qui peuvent s'être retrouvées englouties ou fondues dans la végétation.
Dans ces environnements, le climat, la faune et la flore prennent tous part à créer des épreuves ou des puzzles que les personnages devront comprendre pour avancer et survivre. Il y aura évidemment des conflits humains mais ceux-ci ne prennent pas le pas sur l'importance de s'accorder avec cette nouvelle nature et ce besoin de "trouver sa place" dans ce monde, de manière à la fois physique et psychologique.
Si les environnements sont variés, il en va de même pour la manière dont les personnages y réagissent et s'adaptent. Chacun ayant ses propres capacités et connaissances en fonction de leur hobbies, leur passif et provenance. Rien que pour les deux héroïnes principales : l'une étant une asociale ultra-timide qui sèche les cours et reste enfermée chez elle à lire des romans, tandis que l'autre a passé une bonne part de son enfance à faire du camping et de l'escalade et a tendance à dire cash ce qu'elle pense, elles vont donc aborder les situations qui leur sont présentées de manière bien différente.
Vu le vécu extrêmement différent des groupes, il se créé évidemment quelques étincelles lorsque certains se rencontrent et se rendent compte que même s'ils sont tous dans le même pétrin, leurs situations ne sont pas forcément similaires.
On attend ainsi avec fébrilité le moment fatidique où "l'élite de l'élite" doit rencontrer l'équipe des inadaptés sociaux (moment qui s'avère être absolument hilarant)
Car ce qui fait le sel de l'histoire c'est aussi ces rencontres, où se créé une coopération et une alchimie entre des personnages à laquelle on ne s'attendait pas. Et comme ça marche, on veut en voir plus, découvrir comment tous ces groupes vont se rencontrer, voir comment ils vont travailler ensembles, observer différentes combinaisons.
Il y en aurait des lignes et des lignes à écrire sur les personnages mais j'aimerais éviter de trop en révéler ou de juste aligner des descriptions pour présenter cette merveilleuse palette comportant un musicien prodige raté, un joueur de baseball au grand cœur tragique, une étudiante en architecture tyrannique, une présidente d'un club des bouclette enjouée, un joueur de trompette sociopathe, un ventriloque adorable à faire pleurer et cetera, et cetera...
Je parlais de petits détails qui rendent l'univers plus vivant et cela vient généralement des personnages, qu'on voit souvent dans des petites cases, en fond, vivre leur vie ou s'occuper à d'autres choses que ceux au premier plan, si bien qu'à chaque relecture je découvre de nouveaux détails en portant mon attention différemment sur les dessins. Les anecdotes ne manquent pas et il y a souvent des petits textes en dehors des bulles ajoutant des détails ou commentaires de la part des personnage en aparté.
Mais puisque je viens de finir... un petit mot sur la fin ?
Il n'y a pas à dire, l'arc de conclusion est long. Celui-ci commence en transition avec l'achèvement d'un autre et on pourrait le découper en plusieurs parties, entre l'introduction où tous les personnages se retrouvent dans une même zone par divers moyens, l'entrée en "contact" et la réalisation des dangers qui les ont fait se retrouver ici, ainsi que la découverte d'un élément qui va les forcer à rester plutôt que de s'enfuir immédiatement.
Il est long parce que les chapitres du manga sont publiés mensuellement et que même si ceux-ci sont bien remplis, il faut attendre pour avoir la suite. Cet arc a bien duré entre quatre et cinq ans, sur la quinzaine d'année que le manga a vécu (démarré fin 2001). Et il a semblé long aussi, aux lecteurs non-japonais parce que le groupe de scantrad qui traduit la série a pris un rythme totalement irrégulier au cours des dernières années. Je ne cacherais pas que j'ai parfois été frustrée et cela devait être sûrement pire pour ceux qui suivaient la série depuis encore plus longtemps que moi.
En le relisant d'un coup, comme je suis en train de le faire actuellement avec les tomes japonais, cela passe évidemment bien mieux quand on enchaine toute l'histoire sans grandes pauses.
Mais dans tous les cas, quand j'ai vu annoncé il y a trois mois qu'il ne restait "plus que deux chapitres" de 7 Seeds, j'étais horrifiée ! Deux chapitres ?! Ce n'était pas possible ! Il y avait encore tant de choses à faire et à voir ! Et c'est le type d'œuvre où on aimerait vraiment voir un épilogue nous montrant ce que deviennent les personnages maintenant qu'ils sont réunis, surtout quand on repense aux nombreux chapitres bonus de Basara, l'œuvre précédente de Yumi Tamura !
Quand j'ai ensuite appris que ces chapitres feraient respectivement 80 et 100 pages (soit un volume entier), je me suis ceci dit un peu calmée. J'avais tout de même peur que la conclusion reste abrupte, après un arc qui a quand même pris son temps pour se lancer.
Mais cette fin remplit parfaitement son cahier des charges, offrant au lecteur des moments tant attendus. Pas de grosses surprises si ce n'est un petit piège que Tamura nous tend en nous faisant croire un instant à la mort d'un perso totalement imprévisible (gros moment de flippe "Non, elle n'oserait pas ?!") mais ce ne sont de toute manière pas de twists surprenants qui seraient intéressants à la fin d'une telle histoire, d'un tel voyage. Les personnages sont arrivés à bon port et c'est le principal.
On a même droit à un retour sur un petit détail lancé dix-huit tomes plus tôt et qui aurait tout à fait pu ne mener à rien mais agrandit finalement un peu plus ce monde et réchauffe le cœur. J'en suis donc pleinement satisfaite.
Et maintenant, j'attends le spin-off pour voir ce qu'il nous réserve.
Rodrigo:
J'avais noté depuis un moment ce manga dans ma liste de lecture, mais impossible à trouver en magasin, et très peu disponible en bibliothèque (et j'aime pas l'occasion en ligne). Mais ça m'intéresse en tout cas. :niak:
Sinon, 'ai recommencé Hunter X Hunter depuis le début, alors que ça faisait des années que je lisais juste le dernier tome sorti sans trop prendre la peine de tout relire, je me disais que l'arc des Kimeras Ants était assez relou, bien trop long et j'avais juste hâte qu'il se termine pour passer à la suite. Et en fait, outre l'excellence des arcs York Shin City et Greed Island dont j'avais déjà conscience, j'ai remarqué que celui des Kimeras Ants était ... excellent. Genre le meilleur arc de la série, et l'un des meilleurs développements que j'ai pu voir dans un shonen. Les antagonistes sont tellement développés qu'ils le sont presque plus que les héros, ils sont inhumains et très proches de l'homme à la fois et sans s'y attacher, on s'y intéresse comme rarement à des ennemis propres à un simple arc de shonen. Le tout avec une narration et une mise en scène géniale qui rendent les affrontement épiques, beaux et intéressants. Bref, gros gros kiff, je ne m'y attendais et je pense que ça doit être un des meilleurs shonen de l'histoire du genre. :niak:
Jielash:
--- Citation de: Rodrigo le dimanche 11 juin 2017, 01:04:19 ---J'avais noté depuis un moment ce manga dans ma liste de lecture, mais impossible à trouver en magasin, et très peu disponible en bibliothèque (et j'aime pas l'occasion en ligne). Mais ça m'intéresse en tout cas. :niak:
--- Fin de citation ---
Haha oui, ils sont durs à trouver, faut dire que Pika a perdu/abandonné la licence en 2012 donc ça commence à dater :'(
J'en avais vu quelques tomes dans des boutiques d'occasion sur Paris (style celles de manga/anime sur République ou Book Off) mais ça doit être encore plus difficile à trouver ailleurs.
Au passage, si vous voyez le tome 7, hésitez pas à le prendre, il commence un arc qui peut se lire sans avoir lu les tomes précédents ni même rien savoir de la série.
Pour Hunter x Hunter, l'arc Kimera Ant parait en effet bien différent entre la première lecture et celle qu'on fait une fois qu'on a tout l'arc à lire d'un coup, pour ceux qui ont suivi en même temps que la parution chaotique des volumes à cause des périodes de hiatus. D'ailleurs la série va reprendre sa prépublication au Japon à la fin du mois, en même temps que la sortie du tome 34, j'ai hâte ! Même si cet arc du continent caché s'annonce encore plus démesuré et long que celui des Kimera et donc potentiellement encore plus frustrant au vu du rythme de parution de Togashi :^^:
Je continue mes histoires de tanukis avec les épisodes 9 et 10 d'Uchouten Kazoku. Toujours la même bonne ambiance mais certains détails me font me demander si ça ne va pas faire un peu "redite" de la première saison au niveau de quelques péripéties.
(Cliquez pour afficher/cacher)Genre le mystère autour du double Keichiro, il me semble assez clair qu'il s'agit de...
(Cliquez pour afficher/cacher)Soun déguisé (et qui aurait donc survécu... à l'insu de Kaisei puisque celle-ci ne se doute de rien ?!) et si ses plans sont les même que lors de la saison 1, je trouve ça un peu dommage et répétitif. Surtout que sa scène de mort était belle.
Après il faut voir comment ça va se goupiller avec Tenmaya et Juurojin, ainsi que les Tengus, qui ont tous leur mot à dire dans l'histoire.
Mais en tout cas j'ai bien apprécié les scènes de Yasaburo caché chez le maitre peintre. Je n'avais pas pensé au fait qu'il pouvait profiter de son "inscription" involontaire au club du Vendredi pour les empêcher de manger du ragoût de Tanuki cette année là aussi.
Son cauchemar avec Benten qui gèle le jardin était à la fois beau et flippant.
Et parallèlement, j'ai revu Pompoko de Isao Takahata, qui est vraiment magnifique, à la fois hilarant et terriblement triste. Le film n'est pas court et il y a tout de même quelques longueurs sur la fin (avec l'énième réunion pour décider ce qu'ils vont faire après l'échec de la parade) mais toutes les péripéties sont super.
J'adore le contraste entre les scènes stylisés de manière réalistes, montrant les tanukis vivant leur vie, cherchant de la nourriture, et les scènes comiques avec leur look cartoonesque ou celles où ils font tous la fête/se battent, avec un dessin simplifié pour bien animer tout ce bazar.
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