Bienvenue dans la troisième et dernière partie de mes analyses de personnages de Twilight Princess, celle-ci portera sur Link.
Vous pouvez retrouver les analyses de
Xanto et
Midona en cliquant sur les liens, la lecture des autres sujets n'est pas nécessaire et ne vous empêchera pas de comprendre celle sur Link, mais il est possible que j'y fasse parfois référence brièvement.
J'hésitais un peu à faire cette analyse, comme l'indique le temps passé entre celle-ci et les deux précédentes, parce qu'il est souvent assez difficile de faire une analyse de personnage quand le protagoniste est muet et souvent considéré comme un
self-insert, un personnage avec peu de personnalité et d'émotions afin de permettre au joueur de s'y identifier au mieux et de vivre l'expérience du jeu à travers lui. L'idée étant de ne pas suivre l'aventure d'un personnage admirable au fort caractère, mais plutôt de vivre l'aventure avec un personnage qui n'est autre que notre avatar à nous, joueurs, dans cet univers.
Mais je ne pense pas dire quelque chose de révolutionnaire si je vous annonce que je ne trouve pas que Link de Twilight Princess réussisse très bien son rôle de protagoniste silencieux sans émotions. D'ailleurs, il y a assez peu de Zelda dans lesquels c'est vraiment le cas, les premiers exemples me venant en tête seraient le Link d'Ocarina of Time ou des deux opus switch. Là encore, c'est sujet à débat, mais Link n'est finalement pas si creux que ça, dans certains jeux, notamment Wind Waker, Link peut même être très émotif, celui de Skyward Sword est assez expressif également, et, vous vous en doutez, je partage cet avis pour notre Link de Twilight Princess.
Bien sûr, cette analyse n'a pas pour but de prétendre qu'il est profondément émotif et a une personnalité très développée, et comme d'habitude, je ne prétends pas non plus révolutionner le monde du jeu-vidéo avec mon analyse, je ne vais probablement rien déconstruire, voyez-donc plutôt mes analyses comme de simples rappels pour parler de personnages que nous apprécions, en essayant peut-être de porter notre regard sur des choses d'une manière un peu plus précise que d'habitude, tout simplement.
Cette longue et inutile introduction sur le protagoniste silencieux terminée, il est temps de se lancer dans l'analyse plus concrète de notre cher Link de TP.
Comme beaucoup de Links, sa vie commence doucement avant qu'il ne se retrouve entraîné dans des péripéties qui dépassent largement ses ambitions d'origine et qu'il soit forcé à endosser le rôle du héros de légende afin de sauver le monde. Et comme d'habitude, on peut généralement observer un développement de son personnage au fil de ses aventures.
La vie de Link suit un procédé assez simple et efficace qui pourrait, du moins en partie, être rapporté au concept du
Bildungsroman, ou
roman d'apprentissage. Je vais donc sobrement m'en inspirer pour étudier son périple et son développement. (Bien que le schéma tripartite (jeunesse/apprentissage/maîtrise) soit le plus commun, il n'est pas systématique dans les romans d'apprentissage, on se contente parfois de deux parties, par exemple.
Un roman d'apprentissage traite de la « confrontation d'un personnage central avec différents domaines du monde ». Le personnage central, le héros, suit une évolution déterminée par son rapport aux différents domaines du monde auxquels il est confronté.
Dans notre cas, la troisième partie du roman d'apprentissage implique généralement que le héros développe une haine d'un monde injuste qui se voit finalement résolue à la fin de son périple, je ne pense pas que ce soit le cas pour notre Link, qui est animé par des motivations profondes et n'a pas le temps de développer une haine ou un rejet du monde, car il doit sauver ce dernier, et cela se rapporte davantage à l'épopée et au récit épique. Mais notre Link n'est pas unidimensionnel,
il est à la fois le héros d'un récit épique et suit un processus d'apprentissage et d'initiation semé d'embûches.L'aventure de Link commence à Toal, un petit village de la région de Latouane, au sud d'Hyrule, où il y mène une vie simple et paisible en tant que berger. Link est orphelin mais semble être apprécié au sein du village. Ses compétences en tant que berger et cavalier lui valent l'estime des autres villageois et surtout des enfants, qui le considèrent comme un modèle et peut-être une sorte de grand-frère. Link a le rôle du protecteur et de la jeunesse et semble heureux dans cette vie. Il est possible qu'il expérimente aussi l'amour avec Iria, qui semble avoir des sentiments pour lui, même si on ne sait pas si les sentiments d'Iria sont réciproques, il est évident que Link l'apprécie beaucoup.
Contrairement à beaucoup d'autres Links, son aventure ne commence pas lors de son enfance, et le Link de TP n'est pas transporté dans un dangereux périple dès ses 10 ans, au contraire, il a eu le temps de vivre une enfance et adolescence paisible, coupé du monde, il n'a jamais réellement quitté le village, et lorsque Moï lui confie la tâche de livrer l'épée au château, c'est censé être un grand pas dans sa vie d'adulte.
Bien entendu, la vie paisible ne peut durer indéfiniment, surtout que les joueurs commencent à s'impatienter à ce moment du jeu, car il ne faut pas moins de 2h20 (au minimum !) pour compléter l'introduction de Twilight Princess et d'enfin arriver au premier donjon, rappelons-le...
Iria et les enfants sont kidnappés et Link est transporté également dans le crépuscule jusqu'aux cachots du château d'Hyrule, transformé en loup. Link se retrouve dans un environnement inconnu, dans une forme différente,
sa vie paisible vient de s'effondrer, et son identité toute entière se retrouve modifiée brutalement.Le héros du roman d'apprentissage est tout d'abord directement confronté à son environnement. Alors qu'il est encore jeune, naïf et plein d'idéaux, il fait face à un monde hostile et réaliste qui ne correspond que très partiellement à ce qu'il en imaginait. Jacobs parle de « rupture entre une âme pleine d'idéaux et une réalité qui résiste ». Les conséquences sont de l'incompréhension et du refus des deux côtés.
Ceux qui me connaissent savent que le concept d'identité est quelque chose qui me tient à cœur, l'idée de se retrouver soudainement changé en un animal a quelque chose de fondamentalement terrifiant : vous ne pouvez plus parler, vos proches ne peuvent pas vous reconnaître, vous n'avez probablement pas de pouce opposable, vous devez apprendre à marcher sur quatre pattes. Cette forme est une malédiction du crépuscule et effectivement une prison corporelle pour un être humain.
De la même façon que la maladie a tendance à altérer l'identité d'une personne et son rapport à soi-même et à autrui, une forme animale peut être comparée à certaines afflictions que nous connaissons dans la vie réelle. Une personne atteinte d'une maladie chronique perd parfois ses capacités physiques et se sent dépossédée, aliénée par sa condition, ce sentiment de dégénérescence et d'impuissance est quelque chose que nous pouvons tous expérimenter au cours de notre vie lorsque les choses ne se passent pas très bien dans notre vie. Link est transporté directement dans cette situation aliénante de décalage entre son identité et son corps et doit brusquement s'habituer à cette nouvelle forme.
Link est désormais enfermé à la fois dans cette prison littérale et dans cette prison corporelle, dans un Hyrule bien différent de ce qu'il aurait pu imaginer, le monde est couvert de crépuscule, les gens sont terrifiés et transformés en âmes. Lorsqu'il parvient à s'échapper à l'aide de Midona, ses proches ne le reconnaissent plus, et pire encore : sont terrifiés face à lui. Je me souviens avoir été très marquée par cet évènement, me mettant à la place de Link et m'imaginant ce qu'il pouvait ressentir.
D'ailleurs, Link loup est étonnamment expressif lui-même, on ressent régulièrement sa frustration ou sa colère à travers ses expressions de visage (le remake live-action du Roi Lion rêverait de faire aussi bien, ah, ah... je m'égare.) Certains diront peut-être que j'exagère avec mes parallèles sur l'identité, mais je trouve que le jeu met tout de même l'emphase sur la brutalité de ce changement : sa transformation semble extrêmement douloureuse et inévitable. Link grogne, la queue entre les jambes et est dans une position que l'on retrouve chez les chiens effrayés lorsque Midona lui parle pour la première fois, il se débat ensuite quand elle grimpe sur son dos et s'en sert de monture et continue de grogner et de froncer ses sourcils de loup. On pense bien sûr à d'autres situations où Link se retrouve dépossédé d'une manière similaire dans d'autres jeux, mais aucune de ces dépossessions de ses moyens n'est aussi marquante que celle de Twilight Princess. Dans A Link to the Past, Link se retrouve brièvement transformé en faible lapin rose lors de son premier voyage vers le monde des ténèbres, bien évidemment, on pourrait argumenter que cette forme est bien plus fébrile et aliénante que celle d'un prédateur, mais elle ne dure que très peu de temps et rapidement Link parvient à voyager entre les deux mondes tout en conservant sa forme humaine. Le Link de Wind Waker perdant son épée arrive rapidement à trouver des solutions et surtout retrouve rapidement son épée. Aucune de ces dépossessions n'est aussi marquante que celle du loup, car même quand Link parvient à trouver un équipement, il ne peut pas s'en servir sous cette forme.
Être soumis à Midona au début du jeu n'est certainement pas non plus quelque chose de très agréable, transformé en animal puis mené à la baguette par une entité mystérieuse dont il dépend entièrement, notre pauvre Link voit son identité et sa situation renversées avec une rare brutalité.
Beaucoup critiquent le début très lent de Twilight Princess, pour ma part, je le pense nécessaire. Link part à l'aventure non pas parce qu'il est le héros de la légende, mais parce qu'il a des personnes à sauver, et que sa propre situation nécessite cruellement une résolution (être changé en chien n'est pas très adapté à la vie qu'il souhaiterait mener). Avoir passé autant de temps au village à vivre sa vie simple et paisible permet de réellement ressentir le choc et la brutalité qui s'ensuit lorsque tout s'effondre.
Appropriation d’expériences concrètes par le héros : Le rapport du héros à son environnement déclenche son processus d'évolution et d'éducation. Dans cet environnement, le héros fait des expériences concrètes qui le font peu à peu grandir et mûrir. Il est décrit comme « entrant dans la vie avec joie, cherchant des âmes sœurs, rencontrant l'amitié et l'amour, mais bientôt confronté à la dure réalité et mûrissant au fil de ses diverses expériences de la vie.
De façon tout à fait claire, Link est entré dans la vie avec joie, et a été confronté à la dure réalité du crépuscule et d'un monde en péril faisant face à une menace semblant insurmontable : sa propre situation est désespérée, ses proches kidnappés, son identité modifiée, mais c'est tout Hyrule qui souffre de situations similaires.
Bien entendu, Link est associé à la Triforce du courage, et il ne se laisse pas abattre. Rapidement, il entame un processus d'apprentissage en vivant des expériences et en tentant de transformer ses faiblesses en force. Avec l'aide de Midona, sa prison corporelle qu'est sa forme de loup se change rapidement en une forme puissante et sauvage, pouvant profiter à la fois de sa force animale et des pouvoirs du crépuscule, il est l'un des rares à ne pas se transformer en esprit lorsqu'il est au contact du crépuscule.
Link doit accepter que son identité est désormais double, d'un côté, sa forme humaine, héroïque, estimée de tous et acceptée socialement, et son identité animale, rejetée par la société, mais qui lui offre des opportunités et des capacités différentes et un accès à d'autres cercles sociaux (son odorat développé, pouvoir communiquer avec les animaux, par exemple.)
Aux côtés de Midona, il affronte de nombreux dangers, explore de nombreux donjons, aide de nombreuses personnes. Ses motivations sont à la fois égoïstes et altruistes, il souhaite aider ses proches, dont Midona fait partie à la fin du troisième donjon mais souhaite également guérir et libérer ce monde du mal qui l'habite. (Voir l'analyse de personnage de Midona pour plus de détails sur l'évolution de leur relation.)
Link apprend à faire face aux dangers et
reçoit littéralement un apprentissage de son mentor l'Esprit du Héros/le Loup Doré, qui lui transmet ses techniques et fait de lui un véritable maître de l'épée. Ces séquences d'apprentissage sont tout à fait intéressantes : d'abord, Link doit trouver son mentor sous sa forme animale et le défier, il doit ensuite recevoir l'apprentissage et le maîtriser sous sa forme humaine. Chaque botte est apprise au fil de l'aventure et tout ne lui est pas enseigné d'une seule traite, Link doit d'abord grandir, mûrir et devenir plus fort avant de pouvoir maîtriser ces compétences, et sans sa forme animale, on ne sait pas s'il aurait pu accéder à son mentor du tout.
Link de Twilight Princess est clairement ma version préférée du personnage, peut-être pas aussi expressif que celui de Wind Waker, ni aussi brave que celui d'Ocarina of Time (tous les Links sont braves, mais celui d'ocarina of time est quand même un véritable bulldozer qui affronte tout sur son chemin alors qu'il n'a que dix ans sans se poser de questions), mais il a dans son regard une douceur que je ne retrouve pas chez les autres Links, même si celui de Skyward Sword n'est pas très loin dans ma liste.
Le Link de TP est avant tout quelqu'un de profondément doux et bienveillant, il est attachant, émotif et son courage n'en ressort qu'encore plus lorsqu'on l'associe à ses motivations et à la gentillesse dont il fait preuve dès le début du jeu. Lorsque Link joue avec les enfants au début du jeu, on se sent un peu nous-mêmes comme le grand-frère du village, lorsque Colin est kidnappé par le roi Bublin, la colère sur le village de Link est très visible, et son soulagement lorsqu'il parvient à le sauver et qu'il voit à quel point Colin a grandi lui-même de son côté est très touchant. De la même façon, on peut voir à travers ses émotions au fil de l'aventure que Link apprécie de plus en plus Midona et lui sourit volontiers. Son désespoir lorsque Midona décide d'affronter Ganondorf seule et qu'elle semble avoir perdu ce combat.
Link est aussi l'ami des animaux, peu importe sa forme, c'est le Link le plus proche de la nature, il prend soin d'Epona depuis des années, s'occupe des chèvres, est l'ami de tous les chats et chiens de la citadelle (triste rappel que botw et totk ont lamentablement échoué dans cette catégorie et on ne peut pas caresser les animaux), et peut même parler avec eux.
Tout ça pour dire que c'est un Link très humain, finalement. Il est évidemment l'élu des déesses, le détenteur de la Triforce du courage, le héros de légende, la bête aux yeux azur, mais il est avant tout Link de Toal, et sa quête est principalement d'aider ses proches puis d'aider Midona. L'aventure de Link et ses motivations se retrouvent inévitablement liées dans une quête de plus grande envergure qui concerne Hyrule et le Crépuscule tout entiers, mais ses motivations originelles sont claires et tiennent bon jusqu'à la fin.
Et finalement, c'est aussi pour ça que TP est mon zelda préféré, le jeu a pris le temps de nous introduire à la vie paisible de Link, aux personnages du village, oui, l'intro est peu fameuse pour sa longueur, mais à nouvea, je la pense nécessaire. Je ne continue pas de vivre l'aventure de Link parce que la prophétie me le demande, ou parce que le jeu-vidéo me le demande, je le fais parce que je me sens concernée, après avoir passé deux heures avec ces enfants, j'ai envie de les sauver, j'ai envie d'aider Midona à sauver son peuple lorsqu'elle commence à s'ouvrir à nous et à se remettre en question, j'ai envie de sauver cet Hyrule.
Cette parenthèse sur le jeu en lui-même étant terminée, revenons-en à son développement de personnage. Link est quelqu'un de très doux qui a vu sa situation changer drastiquement et a été forcé de devenir un héros de légende très rapidement. On passe d'un jeune homme simple à un guerrier surpuissant ayant accès à des pouvoirs qu'il n'aurait jamais pu imaginer auparavant dans sa vie de berger.
Et le jeu est l'un des rares qui fait référence à cette transition, d'une certaine manière : Vous vous souvenez peut-être de la cinématique après le troisième donjon, où Lanelle raconte à Link la légende ayant mené au bannissement du peuple Twili dans le Crépuscule. Cette scène m'avait effrayée étant plus jeune, et même plus âgée je ne la comprenais pas vraiment, c'était un peu trop symbolique. Mais globalement, Lanelle tente simplement de prévenir Link du danger lié au pouvoir, à la puissance. Ce que Link et Midona tentent de récupérer à ce moment-là de l'aventure, c'est la puissance du peuple Twili et l'héritage des sorciers ayant tenté de s'emparer de la Triforce il y a longtemps. Ce sont des artéfacts puissants qui ont mené tout un peuple à sa perte. La cinématique nous montre qu'il est facile de succomber à la tentation du pouvoir, surtout en présence d'artéfacts maléfiques aussi puissants.
Il y a donc une dualité en Link, parfaitement représentée symboliquement par sa forme bestiale et sa forme humaine (ça tombe bien non ? On dirait presque que c'est fait exprès.) Link parvient à préserver sa gentillesse et sa bonté tout au long de l'aventure et ne succombe jamais au pouvoir ou à la tentation de ce dernier, mais il parvient également à maîtriser ce pouvoir, le pouvoir lié à sa forme bestiale, le pouvoir de Midona à ses côtés, le pouvoir de l'épée de légende, le pouvoir des bottes secrètes transmises par son mentor, Link parvient à équilibrer ces deux aspects de sa personnalité tout au long de l'histoire.
Bien sûr, cela ne le démarque pas spécialement des autres Links, aucun Link ne succombe à la tentation du pouvoir (dans mes souvenirs), mais le jeu indique tout de même cette dualité et cette possibilité de tentation et instaure une symbolique autour de ça, j'ai trouvé que c'était pertinent d'en parler. On retrouve ce concept de dualité chez Midona qui a également deux formes (et parvient plus ou moins bien à équilibrer son pouvoir, d'ailleurs...), chez Xanto qui change drastiquement de personnalité lorsqu'il retire son masque, il n'est pas rare dans Twilight Princess de retrouver des personnages bataillant contre deux côtés de leur personnalité.
Il est temps pour moi de clore cette trilogie d'analyses de personnages sur Twilight Princess. Si vous n'avez pas lu les deux autres, je vous invite vivement à le faire et à me faire part de vos retours, ça me fait toujours très plaisir d'avoir des réponses ou des discussions sur le sujet.
J'espère que ces analyses vous aurons plu, j'avais envie de partager mon amour pour ce jeu et pour ce qu'il représente pour moi. J'aurais, en réalité, beaucoup d'autres sujets à aborder, au niveau du world-building, de l'ambiance, de la musique, peut-être même du gameplay, même si ce n'est pas mon domaine de prédilection, mais je préfère m'en tenir à trois analyses complètes plutôt que plein de petits sujets éparpillés (au délà du fait que le serveur est mort et que je sais que peu feront l'effort de lire tout ça).
Une fois encore, je ne prétends pas avoir révolutionné le jeu-vidéo avec mes analyses, il n'y a pas de théories grandioses ou d'explications complexes, j'espère tout de même avoir fait un peu plus que de la simple paraphrase. Le but de ces analyses est simplement de retracer le développement des personnages sous mon propre regard, et de se pencher sur certains aspects qui me paraissent pertinents.
Je vous remercie pour votre lecture, je reviendrai peut-être vers le forum pour poster une critique détaillée de Tears of the Kingdom (peu laudative, j'en ai bien peur...) et bien entendu le 4e volet des analyses de TP qui m'a été demandé maintes et maintes fois en privé : l'analyse de personnage de Balder, à très bientôt.