Alors, laisse-moi deviner...
Dans la première vignette, on la voit en train de contracter un prêt auprès d'un riche dignitaire du Bastion de l'Honneur pour pouvoir éponger ses dettes de jeu, car, voyez-vous, madame la prêtresse est une fervente joueuse de Tournesols contre Goules à ses heures perdues. Mais pas très douée, visiblement. Bien entendu, les taxes de passage applicables à toute traversée de la Porte des Ténèbres (quels racls ces planqués de Rempart-du-Néant, sérieux !) ne lui ont pas laissé d'autre choix. OT, on n'est jamais assez prêt (ou fortuné) pour l'affronter.
Dans la deuxième vignette, je crois savoir ce qui s'est passé. Qui dit elfe de la nuit en OT dit nécessairement Refuge cénarien, passage obligé de tout vadrouilleur outre-terrien qui se respecte. Notre charmante demoiselle, donc, après avoir roulé sa bosse dans la Péninsule des Flammes infernales, s'est de nouveau retrouvée à sec à cause d'une troupe de Roués aux yeux trop humides faisant la manche au Temple de Telhamat. Malheureusement, la prêtrise ne rapportant plus grand-chose depuis belle lurette (ah, le bon vieux temps où l'on pouvait partir en croisade d'un simple claquement de doigts...), madame a préféré prendre les devants en arrivant au Refuge plutôt que de se faire dévorer par un basilic dans les marécages. Usant de ses charmes, elle a tombé le tabard afin de soudoyer un membre du Cercle et se faire offrir "gracieusement" le gîte et le couvert. Mais bon, l'elfe n'était pas tout à fait un rustre, et la nuit s'est bien passée globalement, tout n'est pas perdu. Il a même pioché dans sa sacoche d'herboriste pour lui donner deux glauriers. Si c'est pas beau.
Et enfin vient le chaînon manquant, la dernière vignette, l'apothéose d'une odyssée ô combien éprouvante et riche en péripéties, dans lequel nous pouvons voir... eh bien, un pique-nique. Oui, un pique-nique en Nagrand, non loin du Trône des Eléments dirais-je, en compagnie d'une
chèvre de l'espace Draeneï qui fut sa compagne d'armes pour le meilleur et pour le pire. Hm... Oui, une conclusion épique s'il en est.
J'ai bon ?
