C'est cool comme topic. Du coup je vais essayer de parler un peu de ma vision/ressenti, même si ça risque d'être assez brouillon.
Je pense déjà qu'on a la chance d'être une génération, où on essaie de plus en plus nous sensibiliser et où on as un peu plus conscience que nos prédécesseurs des conséquences,impacts qu'on a sur l'environnement, car des études, des analyses ont étaient faites et qu'on se rend compte que nos modes de vies actuels sont pas terrible pour l'environnement. Maintenant, reste à trouver des solutions alternatives.
Alors de manière individuelle, ça passe par des actions déjà simple comme mentionné par Yuan. Le tri, même si certaines collectivités ne le facilite pas, c'est bien de prendre l'automatisme d'essayer de scindé ses déchets en plusieurs lots. Pour ma part j'ai la chance d'avoir un jardin, du coup les déchets organiques vont au compost (sauf certains comme les épluchures d'agrumes qui ont trop de mal à se décomposer), après le verre qu'on mets au spécial verre, puis les emballages non gras avec le plastique dans une poubelle et le reste dans la poubelle normal. ça reste classique et je sais qu'on peut aller bien plus loin. Consommer moins d'eau, personnellement c'est là où j'ai un peu de mal parfois, vus que j'adore rester sous une douche bien chaude, mais c'est important du coup j'essaie de faire des efforts, par contre je fais gaffe quand je fais la vaisselle ce genre de choses. Le chauffage aussi, on a tendance, à allumer le chauffage le plus tard possible, afin de consommer le moins possible et on l'éteint généralement en mars assez tôt aussi. Quand j'étais en chambre étudiante, j’éteignais le chauffage la journée, vus que j'allais en cours, certes ça prends un peu de temps d'avoir un peu de chaleur quand je rentrais, mais au moins, je chauffait pas inutilement pendant 9/10h d'absences. Fermer correctement les portes aussi, c'est bien pour garder la chaleur. Après je ne vais pas répéter ce que Yuan a dit, vus que c'est un peu près ce que j'essaie faire.
Mais j'ai un peu envie de parler de l'impact de ma filière sur l'environnement et du bio. C'est à dire l'horticulture, qui regroupe le maraîchage(productions de légumes), l'arboriculture (production d'arbres fruitiers), la floriculture (Production de plantes à fleurs ou feuillages décoratifs) et la pépinières (Production d'arbres et arbustes).
Déjà il faut savoir que notre label français AB(Agriculture Biologique), correspond à peu près au label bio européen, en termes d'exigences. C'est à dire que pour les produits non transformés, ils sont certifiés d'origine 100% bio, et pour les transformés 95%. Certains labels vont plus loin dans les exigences, comme
Nature & progrès ou
Demeter. Il y en a pleins d'autres, mais je pense avoir cité les plus importants. Faut aussi savoir que les producteurs bio (en tout cas de légumes), ont tendances à être de jeunes entreprises, car pour ceux ayant déjà une entreprise et voulant se convertir, ils ont 3 ans de conversion obligatoires, durant lesquels ils fonctionnent, comme une entreprise bio, mais où ils ne peuvent pas vendre avec le label, du coup ça fait peur à pas mal d'entre eux, vus que les premières années les rendements sont moins bons et que ça demande surtout d'apprendre de toutes nouvelles méthodes de culture. Et c'est une des raisons qui fait que dans ma filière, ont a tendances dans les écoles spécialisées, à nous sensibiliser énormément à l'écologie, à la production bio, afin que si on monte une entreprise de passer directement au biologique, car un peu moins casse figure, pour de jeunes agricultures, vus les aides qu'on nous propose. Après depuis quelques années aussi de plus en plus d'entreprises, font de la culture raisonnée, en d'autres termes,ce sont des entreprises, qui essayent de limiter leurs utilisations de produits phytosanitaires au strict minimum et privilégie des traitements alternatifs dans la mesure de leurs moyens.
De tout manière en horticulture, ils sont obligés de changer, car des produits qu'ont utilisés il y a encore 5 ans sont interdits d'utilisations désormais, du coup les producteurs, doivent prendre des mesures alternatifs. Chaque année l'
ACTA publie un index avec les substances autorisées, il existe aussi le site
e-phy(qui est entrain d'être refait) qui vous donne une liste des produits autorisés. Ou le site de l'
ANSES. En plus la réglementation autour de ses produits va être de plus en plus lourde (et c'est logique), car pour vendre les produits mais aussi pour les utiliser en agriculture, il faut désormais obtenir le
certiphyto, un papier certifiant qu'on a connaissance des risques et qu'on est apte à les vendre/conseiller/utiliser,... du coup cette mesure à tendance aussi à réduire leur utilisation. Bon j'ai surtout parler des produits phytosanitaire, car c'est surement l'un des points qui as le plus d'impact sur l'environnement (pollution de l'eau,...), la santé des employés vis à vis de cette filière. Après il y a aussi les engrais qui pollue et ça reste encore assez durs de trouver une alternative pour l'instant.
Par contre il y a un truc, où il faudrait vraiment penser à trouver une alternative, c'est pour la tourbe. Quand on cultive des plantes en pots,containers, ont utilise comme support de culture, un substrat, qui contiendra très très souvent de la tourbe, soit blonde, soit brune, soit les deux le léger problème, c'est que la tourbe est une matière organique fossile et qui n'est donc pas renouvelable avant très longtemps. De plus les
tourbières dont on l'extrait sont des milieux naturels, avec une richesse au niveau de la flore et de la faune importante.
Après je pourrais aussi parler des cultures de tomates sous serre en hiver, qui est pour moi une aberration totale, mais qui est logique vus que les entreprises qui font ça savent qu'il y a une demande derrière, mais je ne vais pas m'étendre là dessus parce que ça a le don de m'énerver.
Bref, tout ça pour dire qu'en 8 ans, j'ai vus pas mal de choses bougé dans le domaine, des entreprises que je connais sont passées au bio, la majorité de celles où j'ai fait mes stages ont décidés de faire du raisonné. Ceux qui passent les produits phytosanitaires, ont enfin compris que mettre une combinaison et compagnie pour se protéger, c'était quand même bien pour pas détruire sa santé. (Enfin tous n'ont pas compris que traiter à côté d'autres personnes non protégés, c'était débile et dangereux:-|). Mais il nous reste aussi un sacré chemin à parcourir. Le plus dur en fait c'est surtout de faire comprendre à certains consommateurs, que les légumes/fruits ont chacun leurs saisons, que c'est pas normal d'acheter des tomates ou des fraises à noël.