Troisième partie de
Devil Survivor, je vise toujours les six fins. Ce jeu continue de me surprendre en me sortant d'un chapeau des boss cachés et autres events alternatifs que je n'avais pas vu.
Je retiens surtout un boss que je voyais depuis ma première partie dans l'opening et que je n'avais affronté...
... Et je crois que j'aurais préféré ne jamais l'affronter.
M'enfin, avec une utilisation intelligente du NG+ et de quelques skills bien pétés, on en parle pas longtemps.
Autrement, après 25 heures sur
Star Ocean : The Last Hope, je me demande encore comment fait Tri-Ace. Comment des jeux au scénario maigre comme une promesse de don, plombé par des cut-scenes et explorations longues comme le Carême et agrémenté d'un game system plus laborieux qu'un projet de loi sur l'abstentionnisme, aggravé d'une IA aussi chaotique qu'un commerce de porcelaine sur une faille tellurique et de combats d'une fréquence telle qu'on se croirait à Dien Bien Phu, comment des jeux pareils peuvent demeurer assez intéressants pour qu'un geek digne de ce nom y passe tant de temps ? J'ai déjà éprouvé ça avec
Star Ocean 2,
Valkyrie Profile : Lenneth et
Valkyrie Profile 2 et ça reprend ici...
Oh, mais ici, je sais pourquoi : parce que les graphismes ne sont pas foncièrement moches, les personnages ne sont ni glorieux ni à jeter (si on prend la peine de tirer une balle dans la tête de Lymle, toutefois), les RPG aux intrigues fantômes sont légion et j'ai depuis longtemps cessé de croire à l'existence d'une IA forte dans les jeux vidéo. Bref, le jeu a tout ce qu'il faut pour être proprement gonflant, mais c'est pas non plus l'horrible jeu à tenter uniquement quand il nous manque une ultime raison de se passer la corde au cou. Un titre à réserver, je dirais... Aux périodes de disette ou à ceux qui veulent éprouver les limites de leur patience.