Je pense que la Vita a manqué de succès faute d'avoir été soutenu par Sony mais je suis pas certains que ces derniers abandonnent le domaine de la portabilité.
C'est pas trop le sujet du topic 3DS donc je préfère répondre ici mais je suis pas convaincu par ce postulat, pour pas dire que j'ai l'impression inverse.
La Vita, c'était une vitrine technologique, des features "state-of-the-art" de l'époque, que je ne vais pas m'amuser à lister ici, et qui coûtait une fortune à sa sortie.
L'ennui, c'est que le line-up devait suivre. Si les premiers jeux ne faisaient pas usage des fameuses features, ça servait à rien de les vendre. Et utiliser ces features, ça coûte cher, surtout que les dévs' découvraient la console qui était encore en "crash-test". Va convaincre un joueur moyen de dépenser 400€ pour des jeux qui se composent de portages mal fignolés (Ratchet&Clank) ou de jeux originaux buggués jusqu'au cul (Assassin's Creed Liberation) avec presque zéro annonce de console seller dans les 6 mois à venir. Et les six premiers mois de vie d'une console, c'est pour ainsi dire la période décisive, à moins que l'éditeur ne soit très prodigue ; coucou Big N. qui n'a pas permis à la 3DS de crever à ses débuts catastrophiques. Il n'y a eu que deux jeux qui ont réussi à échapper à ce désastre : Tearaway et Gravity Rush. Le reste a été un gouffre monétaire.
La Vita n'a pas coulé parce que Sony l'a désavouée, elle a été désavouée parce qu'elle a échoué dans le mainstream.
Ironiquement, c'est à partir de là que la plateforme est devenue un eldorado pour les jeux de niches, qui n'ont aucun besoin des fameuses features vendues à prix d'or, mais qui sont les sucreries bien-aimées des hipsters et autres chasseurs de promos. Un peu comme la PSP qui n'a pas survécu à sa première année en Occident, mais qui a mis un temps fou à crever au Japon grâce à ses coûts et délais de développement quatre à six fois moins important que sur DS, un vrai régal pour les petits studios et les projets obscurs.