Ça dépend le nombre de votes blancs. Même si dans les faits, ça ne produit rien, pour la renommée, ça peut impacter ! Genre pour Copé lors des primaires, beaucoup ont souligné qu'il avait fait à peine plus que le nombre de vote blancs !
C'est encore pire puisque ça implique qu'avec des gouvernants impopulaires, la démocratie est morte, et je te dis pas l'état des fractures sociales dans le pays. Le vote blanc français a autant de valeur qu'une feuille de PQ alors que c'est l'un des meilleur outil démocratique et en théorie ça évite justement, d'avoir des dirigeants qui sont presque à l'unanimité impopulaires.
Après c'est une question de principe. Beaucoup ont pour principe d'aller voter coûte que coûte. Je suis un peu de ce bord-là. Car j'ai l'impression d'avoir la pression d’ancêtres séculaires sur le dos qui me poussent à voter.
Le droit de vote c'est génial quand ce n'est pas bidon. Les ancêtres séculaires ils sont morts pour qu'aujourd'hui notre peuple soit divisé pour rien, pour qu'il y ait des blaireaux dans la France profonde qui n'ont jamais vu un arabe de leur vie mais qui sont quand même racistes, pour qu'un français lambda dont l'essentiel de sa vie est de se tuer au travail et le soir à regarder BFM TV ou un blockbuster Marvel, qui mange dans la main de la finance mais qui ne se rend pas compte qu'elle est la cause de sa vie de merde. Ils sont morts pour que des gens aient la liberté de voter pour des candidats d'une téléréalité macabre, pour qu'ils soient libres d'aller voir un meeting comme s'ils allaient à un match de foot, se prosternant devant un élu du système comme s'ils élisaient Jésus, croyant la moindre promesse bidon et absurde, et baignés dans la peur constante du futur et de l'étranger.
Ochlocratie n'est pas un synonyme de démocratie au sens de gouvernement par le peuple. Implicitement, si le terme foule et non peuple est employé, et évidemment dans un sens péjoratif, c'est pour suggérer la foule en tant que masse manipulable ou passionnelle, les phénomènes de foule, justement, souvent provoqués par la démagogie ou le populisme. Ceci en l'opposant à des formes de gouvernement politique supposées plus rationnelles ou du moins raisonnables, qu'elles soient démocratiques ou non, et pour cela considérées plus souhaitables par principe.