On se plaint souvent de la répétitivité de certains jeux d’aventure de nos jours. « Oh non classique », « déjà vu ! », et tout le reste. Cependant, je dirai que quelques personnes devraient faire des recherches, car s’il y a un jeu d’aventure qui devrait se démarquer des autres, c’est certainement celui qui va suivre, et tonton Mirrow vous le teste rien qu’pour vous.
Editeur : Capcom
Developpeur : Ready At Dawn
Type : Action/Aventure
Supports : Wii/PS2 (Test sur Wii)
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![](https://forums.puissance-zelda.com/proxy.php?request=http%3A%2F%2Frevealingerrors.com%2Fimages%2Fokami_cover_wii.jpg&hash=8e41589b86d8bde72b2832be86e2dd36bf7732e0)
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Okami… je parie que beaucoup d’entre vous connaissent, ou du moins, avez entendu parler de ce jeu. Le soft en lui même, est difficile à décrire, tant les mots sont limités par rapport à la beauté du jeu. Et oui, ce n’est pas des graphismes classiques qui sont utilisés, mais bel et bien de l’art japonais pur et dur. Inspiré des estampes japonaises, le jeu nous transporte dans un monde tiré de la mythologie nippone pendant plus de trente heures de jeu sans trainer. Ce qui rend Okami très spécial, c’est en fait notamment les graphismes. L’univers est très beau, coloré, et magique, et c’est avec honneur qu’Okami emporte haut la main cette critique. Rien de plus à ajouter de ce coté, c’est juste parfait, et il faut tester pour comprendre.
Au niveau scénaristique, on incarne Okami Amaterasu, la déesse du soleil selon les mythes du Japon, représenté sous la forme d’une louve. Nous sommes également en compagnie d’Issun, un jeune « artiste errant autoproclamé » dont l’humour est bien décalé, ce qui laisse place à des scènes assez humoristiques. Bref, l’histoire parlerait du village de Kamiki, qui serait maudit par un être maléfique, et chaque nuit de pleine lune, une jeune fille du village se fait enlever. Histoire un peu gamine, me diriez-vous, mais je dois vous répondre : « No, sir ! », car même si cela peut sembler ennuyant et déstabilisant au départ, la trame scénaristique prend des proportions gargantuesques, avec beaucoup de renversements. Et oui, quand on pense que c’est fini… ben ça ne l’est pas ! Les personnages sont également très attachants, notamment Issun qui est d’un charisme irréprochable. On est aussi bluffé par Amaterasu, qui au final, est une déesse, mais un être vivant avant tout ! On pardonnera également la dernière scène du jeu, qui est un peu bizarre, mais pas moins délirante. (On s’demande ce que les dev’s ont fumé à ce moment…) Un autre bon point pour le jeu, mais assez de spoilers, passons à la suite.
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Le tout, servi avec un background sublime.[/align]
Que serait un bon jeu, sans un bon gameplay ? Imaginez du nutella sans chocolat… voire même pire. Maintenant, fermez les yeux, et imaginez un bon brownie avec du coulis de caramel, surplombee d’une boule de glace vanille… Voilà, c’est l’image du gameplay d’Okami ! Extremement bien pensee, le gameplay est très bien realise, et utilise à la perfection les capacites de la Wii. En effet, Amaterasu peut contrôler un pinceau magique, et en dessinant à l’aide de la Wiimote, on parvient à realiser de superbs dessins de style japonnais, qui ont des effets multiples. Et oui, car tout est possible dans Okami (ou presque) ! On dessine une bombe… et toc ! Une explosion. Bien evidemment, on doit gagner de nouveaux « modeles » de dessins au fur et à mesure de l’avancement du jeu, sinon ce serait trop facile. Une jauge nous empeche egalement de peindre à foison, car on peut tomber à court d’encre assez rapidement. Les menus sont très faciles à assimiler, et on s’y retrouve sans problemes. Il y a egalement une mini touche de RPG dans le soft, car lorsque l’on aide des personnes ou que l’on ameliore l’environnement (dans Okami, Green Peace est présent !), on gagne des points que l’on pourra placer pour ameliorer certaines compétences. Le jeu ne serait un pas un vrai jeu Action/Aventure, si on ne faisait que peindre sur la gueule des ennemis, hein ? Les phases d’explorations sont bien presentes, et c’est avec plaisir que je vous l’annonce : l’univers est très vaste ! La possiblite d’explorer, en se decalant de la trame principale, comme un Zelda, est simplement allechante. Chaque ville a une propre histoire, et chaque donjon est un pur bonheur. Les multiples quetes annexes sont interessantes, et proposent des recompenses fortement utiles. Les combats sont egalement jouissifs, et on alterne pinceau et arme, sachant que l’on peut avoir trois types d’arsenal differents ! La duree de vie est plus qu’honorable, pour environ 40h de jeu pour finir la quete principale. Ajoutez une quinzaine d’heures pour tout explorer et faire toutes les quetes annexes.
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L’utilisation de la Wiimote est parfaite, lors des phases de peinture.[/align]
Evidemment, Okami et Dead Space, rien à voir. D’un coté, des musiques enchantesques, de l’autre… ben pas de musique, et c’est fait exprès. Oui, mes p’tits amis, Okami possède un OST hallucinant. Les mots me manquent pour décrire ces œuvres qui nous accompagnent tout le long du jeu, et je réfléchis encore, alors que je tape ce texte. Magistrales, entrainantes… Imaginez une composition du plus grand musicien japonais, et ajouter des tambours ethniques pour rythmer les combats, et de la symphonie durant les explorations. C’est bien ce qui se trouve dans Okami ! Il n’y a rien à dire, juste à écouter. On se retrouve même à ne rien dire, et même rien penser, lorsque l’on joue. Je me souviens lorsque j’ai demandé à ma sœur de se taire, lorsque j’étais sur le soft. Les musiques sont également disponibles dans la section bonus du jeu, que l’on gagne après avoir fini la quête principale.
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Haletants, les combats nous laissent sur notre faim...[/align]
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Graphismes : 20/20
Gameplay : 18/20
Durée de vie : 17/20
Bande son : 18/20
Scenario : 17.5/20
Appréciation finale :
19/20[/align]
Okami est beau, magique, et envoutant. Il n’y a aucune excuse pour ne pas s’abandonner au bonheur que le soft procure, à travers un scénario tiré de la mythologie japonaise. On se laisse également émerveiller par les graphismes si sublimes et originaux, et les personnages aussi attachants les uns que les autres. Les musiques sont également entrainantes, et le gameplay est d’une facilité presque déconcertante. Certainement l’un des meilleurs jeux, tous supports, toutes dates, et tous genres confondus. A jouer, sans modération.
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Un 'tit artwork pour la route.[/align]