J'ai vu 11 films / 40 de ma liste en Janvier ! Petit bilan: •
Un film que tu dois voir depuis beaucoup trop longtemps :
Old Boy (2003) de Park Chan-wook //
visionné le 10•01Globalement, un peu déçue.
J’ai trouvé le "plot twist" prévisible, et j’étais étonnée que le personnage principal ne s’en soit pas plus méfié. C’est beaucoup de soucis de vraisemblances et de subtilités dans le scénario qui m’ont un peu saoulée sur la fin, j’ai trouvé ça un peu trop « facile ». Par exemple, le méchant est richissime, donc il peut tout faire avec son argent, comme donner tout un immeuble à quelqu’un en échange de sa main coupée, dans le seul but de tromper quelqu'un et se venger… ça me semble légèrement excessif, même de la part d’un sociopathe. Et quelques retournements de situations s’expliquent par le simple fait que les personnages ont été hypnotisé. Wah.
Aussi, au moment du plot-twist, le personnage principal surjoue complètement (il supplie, imite un chien ??? bref, il se ridiculise au maximum, et je trouve que ces réactions ne collent pas à son personnage et manquent de crédibilité)
A part ça, l’OST est vraiment magnifique
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Un film avec des chats :
We're the Millers (2013) de Rawson Marshall Thurber //
visionné le 11•01Je sens que je vais essouffler mes jockers de « comédies qui ne demandent pas réflexion » assez vite. Le film est ... vraiment nul et sans surprise. On peut aussi voir que les acteurs s’en servent pour s’auto-promouvoir et c’est assez malaisant (Jennifer Anniston en strip-teaseuse qui est juste là pour dire « regardez, j’ai passé la barre des 40 ans et je suis toujours grave bonne ! » par exemple). J’ai quand même trouvé quelques passages cocasses, et j’ai eu le plaisir de retrouver un peu
Nick Offerman que j’adorais dans la série Parcs & Recs. Sinon, aucun rapport avec les chats mis à part dans le générique, bizarre que Sens Critique ait accepté ça dans la liste !
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Un film que tu es sûr d'adorer sans l'avoir jamais vu :
Paterson (2016) de Jim Jarmusch //
visionné le 11•01Comme l’a bien résumé Pouli quand on est sortis du ciné: C’est un film qui te dit que la vie, c’est pas comme dans les films. Il vient un peu chambouler la trame scénaristique classique, car il n’y a en fait pas vraiment d’histoire : on suit simplement la vie d’un mec (Paterson, qui vit dans la ville de Paterson, joué par Adam Driver dont je suis amoureuse), qui aime la simplicité de son quotidien et de sa petite ville, et qui s’en satisfait très bien, avec légèreté et poésie. Le film fait parfois semblant d’amorcer des intrigues qui pourraient bousculer les habitudes du personnage principal, mais il ne se passe jamais rien ensuite, et c’est assez marrant. J’émets juste un petit bémol pour le personnage de son épouse, qui fait vraiment office de princesse disney (bien que légèrement névrosée) : magnifique, jamais en colère, toujours positive et émerveillée, naïve et pleine de rêves… c’est peut-être voulu, mais j’ai trouvé ça agaçant.
Sinon voilà, c’est un film qui fait du bien et qui donne envie de prendre son temps.
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Un film qui donne faim :
Jiro Dreams of Sushi (2012) de David Gelb //
visionné le 12•01Très joli documentaire qui a atteint son but (donner faim). Les sushis ressemblent à de petits bij
oux, cela doit être difficile d’avaler ça en une bouchée, ils donnent plutôt envie d’être savourés. Rien n’est laissé au hasard pour ce chef, tout est réfléchi au mieux pour que les saveurs se marient parfaitement, avec énormément de soin et de rigueur. Un peu surprise par rapport à une remarque « sexiste » du chef : il dit qu’il adapte la taille de ses sushis en en faisant de plus petits pour les femmes (puisqu’elles ont en moyenne moins besoin de manger en quantité). A 300 euros le menu de 20 sushis, j’ai trouvé ça un peu scandaleux sur le coup, bien que j’imagine que ce soit une question culturelle propre au Japon.
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Un film dans lequel les personnages passent leur temps à discuter :
Celeste and Jesse Forever (2012) de Lee Toland Krieger //
visionné le 13•01Je me suis fait royalement chier, je l'ai choisi juste pour le casting d'acteurs de séries que j'aime bien (Andy de Lonely Island / Brooklyn 99, Rashida Jones de Parcs and Recs). Ils font un peu ce qu’ils font toujours, rien de surprenant dans leurs rôles, même si j’ai trouvé un peu novateur (pour ce genre de cinéma) la façon dont la relation et la rupture sont traités.
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Un film dont le titre est très long :
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander (1972) de Woody Allen //
visionné le 13•01Compilations de courts-métrages sur le sexe (neh), les attirances sexuelles et le genre, et on voit bien que le regard sur ces questions date d’il y a 40 ans en arrière (misogynie hyper présente, « moqueries » sur le transgenre, traitement de la zoophilie assez gênant… ). Bref, seul le dernier court-métrage de la compilation m’a fait un peu rire pour certaines blagues, les autres étant un peu trop louches en plus d’être ennuyeux. Je ne peux pas m'empêcher d'être influencée par la personne de Woody Allen et non simplement le réalisateur, c'était donc difficile de prendre tout cela au second degré.
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Un film d'animation qui ne soit ni un Disney, ni un Ghibli :
Fantastic Mr Fox (2009) de Wes Anderson //
visionné le 16•01Encore un super film de Wes Anderson, touchant et léger. Le choix des acteurs pour les voix sont super, au début j’avais beaucoup de mal avec l’animation mais je m’y suis finalement bien faite, chaque personnage a bien son caractère et ses subtilités, une attention est accordée à chaque détail… j’ai passé un très bon moment. Cela me rend très enthousiaste pour son prochain film,
, prévu pour 2018, qui sera donc son 2ème long-métrage animé.
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Un film qui vous aura été recommandé par une simple connaissance :
Solange et les Vivants (2013) de Ina Mihalache //
visionné le 16•01Un peu déçue car je trouve que ce film n’est pas assez poussé pour exister « seul », il est selon moi nécessaire de bien connaître les vidéos de
Solange te parle pour bien comprendre l’objet qu’on a sous les yeux. Les idées sont bonnes mais le contenu ne va pas assez loin dans la réflexion mise en place, on sent que l’intention n’est pas tout à fait définie, notamment sur la cible, donc : à mi-chemin entre un film destiné aux adeptes de Solange Te Parle, et à un public qui ne connaitrait pas du tout son personnage. On a le cul entre deux chaises, et comme vous vous en doutez, c’est pas très confortable. Les premiers pas de Ina Mihalache sont timides… je trouve ses vidéos moins bridées, mais je reste curieuse de voir la suite de ses aventures.
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Un film qui vous ressemble :
The Breakfast Club (1985) de John Hughes //
visionné le 19•01Désolée pour la flemme et le non-respect total, je vous laisse avec la conversation où je donne mon avis sur le film:
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Un film sur la musique :
La La Land (2017) de Damien Chazelle //
visionné le 21•01
Magnifique, grandiose, génial, courez-y c'est pas une blague merci.
On pourrait croire à une comédie romantique classique, en tout cas la trame scénaristique n'a rien d'original mais Chazelle arrive à le renouveler, et le sens du film se trouve à plusieurs étages par des petites subtilités, c'est vraiment très réussi. La musique, par Justin Hurwitz, est aussi somptueuse; et techniquement c'est juste dingue (le plan séquence du début pour ne donner qu'un exemple, wtf). Bref, ils ont réussi à faire quelque chose de magique et extrêmement minutieux à partir d'un scénario classique, c'est génial.
Quelques exemples de petits clins-d'oeils remarqués qui m'ont plu:
• Au moment où Mia rencontre Sebastian pour la première fois, attirée par la mélodie qu'il joue au piano, elle marche et passe devant une grande fresque murale de personnages connus dans l'histoire du cinéma assis à une représentation cinématographique, ils sont tous en train d'applaudir. Au moment où Mia entre à la rencontre de Sebastian, elle entre donc "dans le mur", derrière le décor (comme si elle entrait pour s'assoir à leurs côtés, parmi les grands). C'est par la suite grâce à Sebastian et à ses encouragements que Mia finit par réussir et de devenir une star hollywoodienne. Ce passage était donc pour moi une métaphore et un indice comme quoi leur rencontre allait être signe de réussite pour elle.
• Au moment de l'audition qui va rendre Mia célèbre, elle décide de raconter l'histoire de sa tante, une simple anecdote qui se transforme en hommage. Quand Sebastian et Mia apprennent à se connaître, elle lui explique que c'est grâce à cette même tante qu'elle a commencé à découvrir sa passion pour le cinéma. C'est donc une façon parfaite de boucler la boucle, car c'est quelque part grâce à sa tante qu'elle se réalise entièrement.
Y a plein de petites choses comme ça, qui pour moi, font passer le film "au dessus". Je n'ai pas tout retenu mais comptez sur moi pour retourner le voir de toute façon !
J'ai trouvé, comme dans Paterson (sans l'avoir dit), une grande nostalgie; à part quelques indices temporels (smartphones, voitures), on ne se croirait pas du tout en 2017 (costumes, musiques, décors) ce qui est symboliquement très fort étant donné l'actualité qu'on se tape.Sinon j'ai bien aimé
des couleurs dans le film par Le Fossoyeur
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Un film avec une réplique culte :
Le Parrain : 2e Partie (1974) de Francis Ford Coppola //
visionné le 23•01Je l'ai trouvé un peu moins dingue que le 1er mais il n'empêche que je comprends totalement que ce soit culte. Il donne très envie de voir le 3, contrairement au 1 qui nous offre une vraie fin.
(Michael est clairement sur la mauvaise voie et je trouve que l'assassinat de son frère à la fin du film vient le confirmer définitivement)
De Niro en
Vito jeune, ça fait fondre mon petit coeur.
VOILÀ, À DANS UN MOIS, SORTEZ COUVERTS, BISOUS