edits : fautes et ajout de loi relevée par Neyrin.(offre et demande)
C'est exactement la même assertion que ce que tu cites.
Non, tu construis une généralisation,
donc une déformation du propos.
(engrais verts)
Les engrais verts sont viables.
Ils sont à adapter selon les besoins
(ex : ajout de compost ou BRF).
Mais il sont viables.
FIN DU HORS-SUJET
"PETITES MAINS"
C'est à dire ? Ces travailleurs vivraient au chômage ou au RSA ?
Se limiter à ces droits,
ça serait minimiser.
Nos travailleurs peuvent être aidés
par différents organismes afin d'obtenir :
- des allocations chômage
- des indemnités de départ
- des accompagnements personnalisés
- des formations
- des financements de reprise.
Les "petites mains" pour les jeux vidéo
– le hors-sujet persistant de départ,
n'ont pas accès à tout ça.
Donc la comparaison est caduque.
Ainsi, avoir répondu à un autre hors-sujet
de Guiiil a été pour moi une nouvelle leçon.
En effet, en dépit de ma bonne volonté
de partage à propos d'un hors-sujet,
ce hors-sujet a spécifiquement été utilisé
pour bâtir des faux raccourcis contre moi :
(compilation)
• tu es littéralement en train de justifier l'exploitation humaine capitaliste
• Je ne vois nul part où tu aurais été contre le système d'exploitation humain
• pourquoi la cause humaine ne t'affecte pas ?
• tu défends le capitalisme pour on ne sait quelle raison précise
• notre ami qui soutient qu'on ne peut rien faire contre l'exploitation humaine au risque d'aggraver la situation des travailleurs.
Voilà donc où peut mener un simple hors-sujet.
Il peut donner de la matière pour faire dire
n'importe quoi et favoriser la pollution du débat.
BANALISATION
DE LA CRUAUTÉ
La cruauté n'est pas banalisée. Sinon personne ne serait choqué par les vidéos L214 et ces dernières n'auraient strictement aucune utilité. Autre preuve : nous n'aurions aucun problème à tuer des animaux de nos propres mains comme nos grand-parents, or la plupart des gens en seraient totalement incapables.
Sont conditionnés par la banalisation de la cruauté :
- un supporter de la corrida
- un traditionnaliste de l'Aïd
- un consommateur de foie gras
- un consommateur de viande
Être choqué devant une vidéo de corrida ou de L214,
ou ne pas se sentir capable de torturer ou d'abattre
soi-même un animal d'élevage, cela ne signifie pas
une absence de banalisation de la cruauté.
Car ici, la cruauté et sa banalisation sont systémiques,
propagées par conditionnement culturel et protégées
par les lois en vigueur.
Effectivement, la majorité critique déjà l'élevage intensif.
Or, la majorité continue de financer cet élevage intensif.
Et 3/4 des français continuent à consommer du foie gras
pendant les fêtes.
Pourquoi ?
Réponse : parce qu'au fond,
la majorité s'en fout, préfère le conformisme social (statu quo),
et dispose d'une pioche de 50 fausses excuses (déni de cruauté).
Ce qui met fin à la cruauté,
ce sont les interdictions récentes :
2013 : interdiction de vente de cosmétique testée sur les animaux (transition depuis 2004).
2015 : interdiction de l'élevage de visons pour la fourrure.
2015 : interdiction de considérer les animaux comme des biens meubles.
2018 : interdiction de la vente de fourrure de chat et de chien.
2021 : interdiction de la chasse à la glu.
2022 : interdiction des spectacles de dauphins et d'orques.
2022 : interdiction du broyage des poussins mâles.
2024 : interdiction – totale – des combats de coqs en France.
2024 : interdiction de la vente de chiens et de chats en animalerie (transition depuis 2014).
2025 : interdiction de l'élevage d'animaux pour la fourrure (transition depuis 2021).
2028 : interdiction de l'exploitation d'animaux sauvages dans les cirques itinérants (transition depuis 2020).
Ces interdictions ont été faites à raison,
en dépit des faux prétextes en opposition.
En attendant les nouvelle interdictions futures,
dans l'intérêt du sort des victimes,
et pour tendre à débanaliser la cruauté
et la dissonance cognitive des consommateurs,
il est constructif d'encourager la cause animale
plutôt que d'encourager le conservatisme
de la cruauté et la ridiculisation des défenseurs.