Coucou,
Étant donné qu'une partie de la communauté se fait vieille...
*Ne regarde pas DU TOUT Duplucky.* ... Je propose de discutailler un peu des oeuvres qui ont bercé notre enfance et qu'on a eu l'occasion de redécouvrir une fois plus adulte, pour le meilleur et pour le pire, et d'en dresser un peu le bilan.
A-t-on pu en faire une seconde lecture ?
Les a-t-on préféré à quand nous étions enfant ou, au contraire, sommes-nous tombés de haut ?
A-t-on remarqué des éléments qui nous sont passés totalement inaperçus à l'époque ?
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Et parce qu'il faut bien commencer avec quelque chose, je partage ma redécouverte d'aujourd'hui, à savoir du film :
"Spirit, l'étalon des plaines", de Dreamwork
(Oui, c'est la jackette de la cassette. Parce que perso, à l'époque, j'avais la cassette. Et que c'était bien, les cassettes. J'ai dis qu'on était des vieux, par ici ?)Sorti en 2002, le film nous fait suivre les aventures de Spirit, un étalon sauvage des plaines d'Amérique à l'époque du XIXème siècle, durant la conquête de l'Ouest. Capturé par l'armée américaine, il devra affronter bien des péripéties pour tenter de recouvrer sa liberté et retrouver les siens.Enfant :J'avais découvert ce film lors d'un (interminable) vol en avion. Il était proposé en VO et étant donné que j'étais (et suis toujours) une quiche monumentale en toute autre langue que le français, autant dire que j'ai pas compris le moindre mot qui était prononcé. Paradoxalement, je pense que ça a contribué à me faire adorer ce film. Parce que ça m'a permis de me rendre compte que les paroles sont to-ta-le-ment dispensables. Elles apportent des éléments, comme les noms des personnages, creusent un peu les pensées de Spirit, mais leur absence ne nuit pas à la compréhension de l'histoire. C'est une qualité que je trouve rare et très appréciable.
Je le connaissais par coeur, m'en suis pas mal inspirée pour apprendre à dessiner les chevaux et il m'a beaucoup aidée à supporter les cours d'endurance. x') Quand on doit courir une demi-heure non-stop, imaginer des chevaux galoper sur une musique entraînante, ça motive !
Vous l'aurez compris, mon avis sur ce film était très positif lorsque j'étais plus jeune.
Adulte :Ce qui a motivé mon envie de le revoir a été justement une vidéo de redécouverte du film, couplée au fait qu'ensuite, j'ai eu l'une des musiques du film en tête pendant une semaine. x')
(Déclenchée en pleine galère dans le temple de l'eau de Zelda TP. Ne pas chercher.)Mon revisionnage m'aura tout simplement bouleversée. Je ne sais pas si c'était l'effet de la nostalgie, de la beauté du film en lui-même ou parce que je suis devenue plus sensible à certains sujets... Ou un peu tout en même temps... Mais j'étais une madeleine dès la première scène alors que rien n'y est pensé pour nous tirer des larmes. x.x Là où avant, je voyais juste de magnifiques plaines verdoyantes avec des chevaux qui galopent, libres et heureux, et qui me mettaient des étoiles dans les yeux, maintenant, je vois ce qui a été détruit avec le progrès.
J'ai aussi été étonnée par la présence de la 3D. Elle a beau être flagrante à certains moments, je n'ai pas le souvenir de m'être dit "Oh, tiens ! C'est de la 3D !". Alors que cette fois, elle m'a sauté aux yeux même pour des passages très furtifs ou des personnages random en arrière-plan. Même si elle reste bien réalisée et qu'elle s'intègre parfaitement, ça m'a fait l'effet d'une mini-claque par moments. Dans la première scène, notamment, on voit que tous les chevaux sont identiques à la différences de la couleur.
Par rapport à la gestion des paroles dont je parlais plus haut, étrangement, je me suis surprise à avoir envie de dire à Spirit de se taire (pas aux personnages humains, par contre), peut-être parce que ça m'a davantage gênée pour l'immersion qu'à l'époque.
Après, j'ai tiqué sur deux-trois détails par-ci par-là, par exemple :
Juste après que Spirit et Rivière tombent de la cascade, Rivière est déjà échoué sur le bord du cours d'eau quand Spirit sort la tête de l'eau. Il est plus proche de la cascade alors qu'il est bien plus en forme et que Rivière qui, elle, est blessée.
Le chipotage du souci du détail.
Mais rien qui n'empêche fondamentalement d'apprécier le film.
Bilan :Enfant comme adulte, ça reste à mes yeux une très belle oeuvre et un film qui mérite d'être vu ! o/
À vous ! =3