Ce week-end, Hirohiko Araki fêtait ses 60 ans. Et sur une toute autre note, j'ai enfin fini
Stardust Crusaders.

Je ne vais pas le cacher, ce fut éprouvant sur la fin, avec les pénultièmes boss qui n'ont pas spécialement d'intérêt (excepté le second D'Arby) et les scènes mélodramatiques de 45 minutes montre en main. Je sais que c'est un parti pris, que ça fait partie de l'ADN de la série, que ça le faisait sur
Battle Tendency que j'ai adoré, mais des fois, c'est limite de la torture.

Le pire c'est que le combat contre Dio au milieu de Le Caire pas franchement très typique, non seulement je le connaissais déjà bien (autant dire que tout le suspense sur son Stand m'endormait) mais en plus, je l'ai trouvé très inférieur à Kars qui était un être d'une surpuissance presque palpable.

Même Jotaro, j'hésite pas à dire que c'est le moins bon des Jojo que je connaisse à ce jour. Ce sont ses comparses qui cherchent constamment des façons d'exploiter intelligemment leurs Stands face à l'adversité ou qui gardent des bottes secrètes qu'ils connaissaient déjà. Jotaro, lui, s'en sort vraiment à la seule force du pull-ass trick. Même Jonathan le surclasse en courage et inventivité, et je parle même pas de Joseph par pure charité.
Bref,
Stardust Crusaders, dans l'ensemble, c'est sans conteste un poil au-dessus de
Phantom Blood, et ça a largement inspiré ce qui est, faut dire ce qui est, un de mes J-RPG favoris de l'univers de tous les temps, mais ça reste un show que je recommanderais pas en tant que tel.

Beaucoup trop long, redondant et superficiel pour ce que ça permettait, malgré quelques fulgurances noyées au milieu du reste.
Maintenant, je vais pouvoir m'atteler à Diamond is Unbreakable qui a la réputation de rectifier tous les défauts que je viens de citer en plus d'avoir inspiré un autre J-RPG pour lequel j'ai un peu moins d'amour mais tout autant de respect.
