Voilà ce que j'ai pondu aujourd'hui. Comme d'habitude, Zelda et ses personnages appartiennent à NINTENDO. Et les évènements cités ne sont pas, heu, inspirés de mes aventures, non, non...
Mont de la Foudre
Premier round
Engagez-vous qu'ils disaient... Engagez-vous ! Ouais ben moi je me suis engagé depuis belle lurette et toujours rien en vue, pas un seul combattant digne de ce nom. Sur quoi vous voulez que je les tire, mes flèches électriques, hein ? Faut pourtant que je m'entraîne, mais le résultat, ce sont ces flèches disséminées un peu partout autour de moi, qui, plantée dans un rocher, qui, plantée dans un tronc d'arbre. C'est pas tout ça mais faut que je les ramasse, moi après. Tirer, ramasser, pff, vous parlez d'un job. J'ai pas signé pour ça, moi ! Ah qu'est-ce que je m'ennuie....
Minute. C'est quoi ça. C'est quoi, ça ? Je sens une odeur de viande fraîche, tout près. Mon ventre commence à gargouiller, mes babines s'étirent en un sourire carnassier, duquel goutte un filet de salive. Cette odeur... je la connais, je la reconnaîtrais entre mille.
Ah ben tiens ! Quand on parle du loup ! C'est bien un humain, un pauvre petit humain esseulé, perdu sur mon territoire...
Mais... que fait-il ? Cet inconscient, ce mort en suspens, vient de sortir un drôle d'appareil. Il le met sur son visage, et il. Non. Non dites moi que ce n'est pas vrai, il ne m'a quand même pas pris en photo ! Ah le petit con !
Et toi, je suis pas une bête de foire ! On t'a pas prévenu que je bouffais les petits jeunes comme toi au petit-déj’ ?
Je pousse alors un rugissement qui aurait pétrifié de peur tout être vivant à la ronde. D'ailleurs voilà des petits oiseaux qui s'envolaient, paniqués. Un renard pris ses pattes à son coup. Bien, très bien. Je fermais les yeux de satisfaction et lorsque je les ouvris, crénom ! Non seulement l'humain ne s'était pas enfui, mais il s'était approché de moi !
Nouveau rugissement, accompagné d'un martelage de sabots sur le sol. Ah il voulait la jouer comme ça...
Je vis ce jeune fou bander son arc avec des.... Bwuuaa hahahaha.... (s'cusez-moi) flèches explosives. Quant à moi, je regardais une fois de plus le ciel sombre, sentit une fois encore les grosses gouttelettes me marteler le visage.
Et je bandais mon arc de Lynel... avec mes flèches électriques.
Si je m'aimais pas autant écraser les moucherons dans son genre, j'aurais presque eu pitié de lui. Tss. Mais désolé, coco, t'as choisi le mauvais adversaire, le mauvais temps, la mauvaise tactique.
Et vlan, prends toi ça dans les dents ! Comme je m'y attendais, il lâcha son arme, rudimentaire, il faut bien le dire. Pour ma part, je trouvais que le spectacle avait assez duré. Je commençais par l'attaque de la rôtissoire, histoire de lui cramer un peu les tifs, puis j'enchaînais en me jetant sur lui. Résultat, un beau vol plané. Je répétais l'opération encore une fois ou deux. Prenant plaisir à le voir s'étaler comme une bouse. C'est ce que ce bougre s'accrochait, malgré sa faiblesse pitoyable. Allez, je suis pas vache, un bon coup d'espadon de Lynel bien placé...
Ouuui ! Il ne bouge plus, il est kaputt ! Terminé le petit emmerdeur qui vient squatter mon domaine. Et prendre une phot de moi, en plus ? Qu'il soit content que je ne l'ai pas démembré...
Les jeunes de nos jours, quel manque de savoir-vivre, je vous jure...
Deuxième round
Il y a un intrus. Un intrus sur mon territoire, je vous dis ! A il va comprendre sa douleur !
Mais... mais... mais... C'est, heu... Qu'est-ce que c'est que ça ? Ça ressemble au blanc-bec de l'autre fois, il y a des lunes, sauf que son visage n'est plus pareil. Ce visage me rappelle quelque chose. Un truc que j'ai vaguement aperçu lorsque j'allais m'abreuver à une source d'eau. Cette crinière... Noooon, ne me dites pas que Ganon a fait des expériences et qu'il a cloné des humains, ces faiblards, avec nous, les plus fort d'Hyrule ! Sacrilège !....
En tout cas, il me regarde, je le regarde. Ni l'un comme l'autre ne savons sur quel pied danser. Quand tout à coup, il fait un mouvement avec son bouclier. Ah ah. Je le savais que c'était pour combattre ! Aussitôt je bande mon arc. Évidemment je l'envoie valdinguer en l'air, je lui crache mes flammes, bref je lui fait la totale, pas qu'il soit venus pour rien.
Mais... mais aïe, Aïe, qu'est-ce que c'est que ces flèches ? Des flèches explosives ?
Et il fait un soleil de tout les diable aujourd'hui, pas de pluie... Maudite météo !
Ah l'ordure, il m'a eu, il m'a touché. J'essaie de contre-attaquer, pas moyen ; Sans doute sous le coup de l'émotion, de la peur voire de la panique, le voilà qui me décoche toutes les flèches qu'il a . Et bam et boum et bam...
Au bout d'un moment, assailli de toute part par ces explosion, je finis par rendre l'âme et par m'évaporer en ombre.
Des nimbes, j'entends mon adversaire crier victoire, tout content.
Ouais ben il sera moins content quand il verra que je lui ai laissé à peine mon arme et mon bouclier. Pour cornes, viscères et sabots, tu repassera, petit.
On a la vengeance qu'on peut.
Troisième round
Le revoilà. A nouveau. Ce freluquet avec son visage de Lynel. Je commence à rugir, histoire de lui faire comprendre que cette fois je ne suis pas dupe. Il fait un mouvement avec la tablette accrochée à sa ceinture et … Je me retrouve figé. Paralysé, impuissant, incapable de bouger un muscle. J'avais déjà dit , aux autres Lynels que si ça m'arrivait, ne pas hésiter à m'éliminer : être un infirme, non merci !
Pour revenir au combat, voilà que ce jeune humain par fair-play pour deux sous profite de mon immobilité pour me décocher une flèche, banale flèche de bois, en plein dans le front. Une fois le sort levé, j'en ressens la douleur et met pattes à terre. Une seconde, juste une seconde. Mais, hé ! Non mais ça va pas ! Cet enfoiré a sauté sur mon dos ! Et voilà qu'il se met à me frapper avec un brise-roc. Au bout d'un moment, heureusement, j'arrive à me dégager.
Et voilà qu'il remet ça, je suis encore paralysé... Ce lâche, alors que je ne peux rien faire, vient vers moi et m'assaille avec son bris-roc. Je veux... je veux lui rendre... la monnaie de sa pièce... Il faut...
Malgré moi je pousse un rugissement d'agonie. Ce n'est pas possible, pas aussi facilement, non... C'est le plus faible, comment un faible comme lui aurait pu...
Ah tu crois m'avoir eu, jeune freluquet. Attends de t'en prendre au Lynels bleus et blancs, ce sera une autre paie de manches. Quand à moi, je te retrouverai, et crois moi, tu comprendras pas pourquoi tu ne t'es pas suicidé après notre combat.
Parce que je n'attends qu'elle. Notre bienfaitrice. Sa couleur rouge éveille notre goût du sang. Tu ne pourras pas y échapper ! À la Lune de Sang !