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Concours d'Écriture - Encre Marine / Résultats : GMS vainqueur !
Great Magician Samyël:
--- Citation de: Synopz le dimanche 26 mai 2019, 23:34:12 ---C'est bien reçu @Yorick26 ! Vous devriez donc avoir ça très vite demain ! Je n'attends que @Rodrigo qui devait normalement m'envoyer ça ce soir donc je ne m'inquiète pas. Dès que Neyrin aura corrigé sa correction ( :hihi: ) je publierai tous les résultats, attendez-vous donc à ce que ça sorte même dans l'après-midi.
--- Fin de citation ---
Top 10 saddest anime betrayal.
Synopz:
Si cela ne dépendait que de moi :8): Je vais pas vous faire de faux espoirs en vous postant des résultats partiels ! On encourage @Rodrigo qui a promis qu'il rendrait ce soir, à l'instant où il me les envoie, les résultats sont affichés :oui:
Yorick26:
En même temps, on a eu les textes en retard... Donc moi je la ramènerai pas trop.
Synopz:
Il y avait eu à peu près le même laps de temps entre le rendu d'hier et le moment où on va publier les résultats donc effectivement, c'est dans les temps !
Chacun fait comme il peut avec ses contraintes, pas de soucis :oups:
Synopz:
RESULTATS
Et voilà ! 5 semaines après le début de cette deuxième manche, les résultats tombent enfin ! Sans plus attendre, voici les différentes poules et les avis de nos éminents jurés (Si cette phrase semble déjà vue, ce n'est pas du tout parce que j'ai copié le post de la dernière fois :niak: ) :
POULE KRAKEN
Texte 1 - Vue sur la mer - GMS
Correction de Neyrin
(Cliquez pour afficher/cacher) VUE SUR LA MER
TOTAL : 15/20
Critères généraux (10/12 points) :
* Respect du thème (4/4 points) : L’intrigue se déroule bel et bien dans l’univers de Zelda, plus particulièrement dans celui de Oracle of Ages. L’auteur(e) met en scène l’histoire tragique de la reine Ambi, et celle marquée par la dévotion de la sorcière Veran. De fait, le récit n’a pas été composé sur le jeu The Wind Waker.
On retrouve bel et bien le contexte de la mer avec la reine Ambi qui – du haut de la Tour Ambi – guette, transie d’amour et de passion, le retour de son bien-aimé, le roi Liordamus, par la mer. Le thème a donc été entièrement respecté ; la totalité des points est octroyée.
* Langue, Style et Cohérence (4,5/6 points) : La lecture est fluide et agréable. Le texte est rédigé dans un bon français, même si des fautes sont à déplorer. Des fautes d’inattention essentiellement (« perclus de douleurs » [l.2 page 1] ; « autours de sa taille » [l.16 page 2]) et de concordance des temps qui auraient pu être évitées par une correction, une relecture préalable par l’auteur(e) ou une personne extérieure.
À propos du style, il reste tout à fait correct et la langue est maîtrisée. Entre les lignes, il est possible de déterminer un(e) auteur(e) en particulier. Cependant, pourquoi avoir usé des termes « torcher le cul » vers le 4732e jour ? Dès le début, le style d’écriture n’a en aucun cas laissé présager l’utilisation de ce genre de langage… Cela a quelque peu cassé le rythme qui se voulait tragique.
Enfin, concernant la cohérence du récit, tout est en ordre. Les évènements se déroulent avec une certaine logique, bien que quelques petites incohérences viennent entacher la lecture. Notamment la présence et le rôle du héros dans cette histoire qu’on ne comprend pas vraiment… Dans le jeu, Link élimine Veran car cette dernière compte faire régner les ténèbres sur Labrynna. Or, ici, la magicienne n’a pas comme ambition première de faire régner le mal sur le pays mais seulement de protéger la reine d’un terrible chagrin. Cela change complètement la place du héros, et rend les meurtres d’Ambi et de Veran incompréhensibles.
Autre incohérence : le fait que la reine Ambi commence à avoir les cheveux grisonnants et le visage creusé par les rides au bout du 5326e jour de traversée de son époux alors qu’après un bref calcul, cela ne semble faire « que » quinze ans. Dès le début du récit, elle est présentée comme une « jeune fille » (page 2, l.12) et non une jeune femme, ce qui exclut un âge au-delà de seize ans…. Après quinze années, elle doit être dans les années de la trentaine. Mais c’est du chipotage, rien de plus. Pour terminer, certaines étapes du récit paraissent expédiées, notamment celui où le général Onox abuse de Veran pour se mener au pouvoir.
* Originalité (1,5/2) : Évaluer l’originalité du texte est une chose délicate dans mon cas… Je n’ai jamais joué aux Oracles et je ne connais rien de l’histoire de ces jeux. J’ai découvert l’histoire de la reine Ambi en même temps que ce texte et après m’être renseignée, je dirai que l’auteur(e) n’est pas nécessairement sorti(e) des sentiers battus.
En effet, nous retrouvons ici une interprétation du passé de la souveraine de Labrynna plutôt similaire à celle du jeu, et qui n’ajoute pas énormément de différences. Cependant, Veran semble être tout à fait différente : elle n’a pas pour objectif de s’emparer du royaume pour le plonger dans les ténèbres. De ce fait, le récit est impulsé par un mensonge que la magicienne cherche à tout prix à conserver pour le bien-être de la reine même si pour cela, elle doit subir de nombreuses humiliations et faire taire ses crimes ; des crimes qui ne sont l’oeuvre que d’un amour passionné et d’une dévotion à toute épreuve.
Appréciation personnelle (5/8 points) : Dans l’ensemble, le texte était plaisant à lire même s’il ne m’a pas particulièrement transcendée. J’ai pu relever plusieurs bémols que je n’ai pas intégré dans les critères généraux qui doivent, à mon sens, être évalués objectivement – du moins, j’essaye…
Ne connaissant pas l’univers de Oracle of Ages, ce fut compliqué de me sentir véritablement plongée dans l’univers de Zelda, mais rassurez-vous cher/chère auteur(e), je ne pénalise pas pour cela. J’ai apprécié découvrir la forme monstrueuse de Veran, une forme arachnoïde qu’elle ne dévoile que pour tuer son agresseur sexuel même s’il aurait été intéressant d’intégrer aussi ses autres formes existantes.
De plus, je reconnais une interprétation plaisante du chagrin d’amour et du désespoir de la reine Ambi qui guette désespérément le retour de son bien-aimé. C’était très touchant à suivre, même si j’aurais aimé que certains passages du récit se centrent davantage sur la dégénérescence progressive de la souveraine. Mais – car il y a toujours un « mais » avec moi – le fait qu’elle ne se soit pas questionnée quant à la possibilité du décès de son époux est surprenant, d’autant plus qu’elle l’a attendu durant un paquet d’années et qu’il n’a envoyé aucune lettre, aucun signe de vie de quelque manière que ce soit ! Cela ne lui est jamais venue à l’esprit de demander des renseignements à sa chancelière ? De douter ? D’exiger la vérité ? C’est étonnant de la part d’une femme amoureuse de ne chercher aucune explication à l’absence prolongée et injustifiée de l’être aimé. L’auteur(e) doit sûrement se dire que je chipote, ha ha. Cela aurait juste été intéressant de développer davantage la psychologie du personnage blessé.
Dernière chose, je n’ai pas bien saisi l’utilité du héros dans ce récit. Quel est son rôle ? Pourquoi apparaît-il ? Pourquoi tue-t-il Veran et Ambi ? Si ce héros est bel et bien Link, son rôle est de sauver Hyrule ou la princesse… Ces deux personnages n’ont à aucun moment présenté un caractère dangereux pour le pays tout entier, ni n’ont laissé penser que leur mort était nécessaire. De fait, je pense que ce héros n’avait rien à faire dans l’histoire et vient mettre un frein à la cohérence du récit. Il aurait été plus logique que Veran décède au cœur d’une répression, ou soit l’une des victimes d’un coup d’Etat par exemple, et qu’Ambi meure de chagrin ou de folie.
Pour conclure, c’est une histoire très triste qui fut plaisante à lire. J’ai encore énormément de choses à dire, que ce soit pour les critères généraux que pour l’appréciation personnelle, mais tout doit être condensé. J’ai apprécié suivre la dévotion de Vergan, son combat pour préserver son mensonge afin de protéger celle qu’elle aime alors que la vérité aurait sûrement été plus bénéfique pour la santé mentale de la reine.
Correction de Ptitecocotte
(Cliquez pour afficher/cacher)Texte 1 : Vue sur la mer
Total : 18/20
Critères Généraux (12 points) : total 11/ 12
* Respect du thème (4 points) : 4 points, rien à redire, le contexte Zeldaïque est là, même si un peu lointain, et la mer aussi.
* Langue, Style et Cohérence (6 points) : 5 points. Quelques fautes oubliées par-ci par-là ("Ses yeux voilés observait", "les échafaudage" notamment...).
Mais cela reste un texte très agréable à lire, dans lequel il peut se passer tout et n'importe quoi et on est donc à fond jusqu'au bout.
* Originalité (2 points) : 2 points. Rien à redire sur l'originalité de ce texte, j'ai vraiment beaucoup aimé.
Appréciation personnelle (8 points) : 7 points. Je ne sais pas quoi dire de plus que ce que j'ai déjà dit au dessus. Mise à part que j'aurais bien aimé savoir pourquoi un héros décide d'un coup de se lancer à l'assaut de cette tour 15 ans après.
Mais ça aurait surement gâché le mystère qui tourne autour de ce royaume.
Correction de Yorick
(Cliquez pour afficher/cacher)Note globale : 14/20 points
Critères Généraux (8/12 points) :
* Respect du thème (2/4 points) : Le thème est à peu près respecté, mais vraiment à peu près. Cependant, la mer est loin d'être l'élément central de ce texte. Il s'agit juste d'un détail : le lieu de la mort du roi. Mis à part ça, la mer n'intervient pas. S'il était mort attaqué par des brigands à bord de sa calèche, ça aurait été tout pareil. Ambi aurait demandé à construire cette tour et Veran se serait enfermée dans son mensonge. Mais ça ne touche pas à TWW et ses suites.
* Langue, Style et Cohérence (5/6 points) : Il reste encore quelques fautes assez classiques mais dans l'ensemble c'est très bien écrit d'autant qu'il y a un lexique particulièrement intéressant et développer avec parfois des néologismes ("reinaume" n'est pas valide au scrabble). J'aurais aimé un peu plus de précision sur le vocabulaire des arachnides. Par exemple, à la place des "mandibules", j'aurais parlé de "chélicères".
Le style et la cohérence sont maîtrisées également. J'aurais juste une petite remarque sur un certain passage. Tu as tendance à prendre le point de vue d'un personnage, principalement Veran, par partie. Puis vient la partie d'Onox, mais après quelques lignes de dialogues, tu repars sur le point de vue et les pensées de Veran. Pas que ce soit impossible de choisir un narrateur omniscient, mais il en fallait peu pour qu'on puisse se limiter à un seul personnage par partie.
* Originalité (1/2 points) : C'est le point qui fait le plus défaut on va dire ce texte à mon goût. L'idée de base semble partir sur la recherche d'autres mers en dehors des jeux interdits. Alors je m'attendais évidemment à la reine Ambi amoureuse de son capitaine squelette, à la Grande Baie, une aventure au village Ecaraille. L'histoire est certes romancée et remaniée, mais ce n'est pas une création de ton cru. C'est une réadaptation.
Appréciation Personnelle (6/8 points) : Cela reste un très bon texte. Il est assez long, mais se lit très bien. Je doute que tout soit vraisemblable dans ce qui est décrit, mais c'est l'univers de la fantasy donc on s'en fout si ce n'est pas très réaliste (je pense à la disparition de la reine Ambi, de son absence de contact avec qui que ce soit ne lui apprenant pas la mort de son cher et tendre). Néanmoins, c'était j'ai aimé le développement des personnages, les réappropriations des rôles. Ce n'est pas sans rappeler une certaine fan fiction. De nouveaux sentiments, des bonnes intentions, une nouvelle intrigue.
Texte 2 - Ville de Pierre - Stefbad
Correction de Neyrin
(Cliquez pour afficher/cacher) VILLE DE PIERRE
TOTAL : 6,5/20
Critères généraux (3,5/12 points) :
* Respect du thème (2/4 points) : Le thème est respecté. L’histoire se déroule sans aucun doute dans l’univers de Zelda, plus précisément celui de Skyward Sword avec de nombreuses références comme le galion antique, les chronolithes ou encore le désert de Lanelle et sa célèbre mer de sable. On peut donc en conclure que l’auteur(e) n’a pas composé sur The Wind Waker.
Concernant le contexte maritime imposé, rien n’est moins sûr. Le début du récit se tient en mer, à bord du galion mais une fois que le protagoniste pose les pieds à terre, nous ne retrouvons plus aucune référence au milieu marin. D’autant plus que le titre n’évoque pas véritablement une intrigue qui entretient une relation plus ou moins intime avec le contexte maritime, ni même l’intrigue en elle-même d’ailleurs qui se déroule à Tsahbyantah, une ville qui n’a aucun rapport avec l’océan. En clair, le thème a été partiellement respecté ; tous les points ne peuvent pas être accordés.
* Langue, Style et Cohérence (0,5/6 points) : Sans vouloir offenser l’auteur(e), nous ne pouvons pas dire que ce soit une franche réussite de ce côté-ci. Commençons par le premier point : la langue. Le texte est rédigé dans un français compréhensible, bien que certaines formulations grammaticales comportent des problèmes. Cependant, le lecteur est submergé de fautes, et ce dès les premières lignes ! Une correction aurait été absolument nécessaire, car toutes ces erreurs entachent complètement la lecture et ne donne pas envie de la poursuivre. Le texte comporte de nombreuses fautes de conjugaison, une absence de concordance des temps… Il arrive que l’auteur(e) s’emmêle entre le passé simple et le présent de l’indicatif, ou oublie d’accorder avec les pronoms personnels (un exemple qui réunit tous les problèmes soulevés : « Comme ils marche » [page 3] au lieu de « Pendant qu’ils marchaient »).
Concernant le style, ce n’est pas d’une grande transcendance. On peut reconnaître que ce n’est pas non plus catastrophique, mais ce n’est pas unique non plus ; on ne ressent pas la personnalité de l’auteur(e), ni une patte particulière. Cela mêlé avec les fautes de conjugaison et d’orthographe, on obtient un cocktail peu convaincant.
Enfin, à propos de la cohérence du récit… Le lecteur n’est pas non plus plongé dans une cohérence à toute épreuve. Au début de l’histoire, tout va bien et tout est en ordre : des personnages sont introduits, une histoire assez intéressante est exposée. Ensuite, à partir du moment où Jegaunun – prénom pas facile à retenir et à prononcer ! – pose les pieds sur Tsahbyantah, le lecteur ne comprend plus rien. Que fait le protagoniste ? Que cherche-t-il à faire dans cette cité ? D’ailleurs, petit aparté sur cette cité : elle est désignée comme une mégalopole vers la fin du récit… Une mégalopole comporte plus de dix millions d’habitants, et je doute sincèrement qu’une cité se voulant secrète, cachée au milieu des falaises et des montagnes soit du niveau d’une mégalopole. D’autant plus que la définition d’une cité ne correspond pas véritablement à celle d’une mégalopole, et même pas à celle d’une mégapole !
Ensuite, pourquoi avoir introduit cette histoire d’améthyste et d’« elle » ? Cela arrive comme un cheveu sur la soupe et n’a strictement aucun rapport. Il s’avère d’ailleurs que cette « elle » est Zelda, chose encore plus incompréhensible car elle était apparemment l’épouse du protagoniste… Ce qui semble impossible vu le portrait qui est dressé de ce dernier.
Dernière incohérence enfin : le retrait du titre de « marchant » (p.3) par un officier parce que le protagoniste a lancé des boucles d’oreilles du haut d’une falaise. Le motif de ce retrait est que lancer des objets à une telle hauteur est dangereux… Il existe tout de même plus dangereux qu’une paire de petites boucles d’oreilles ! Et pourquoi retirer le titre de marchand pour cela ? De plus, la fin n’est pas une fin.
* Originalité (1/2) : L’originalité est partiellement présente. Introduire et présenter une nouvelle cité est une bonne idée, mais les ressources de cette dernière n’ont pas été exploitées. L’auteur(e) s’est simplement contenté(e) d’en conter brièvement l’histoire dans un petit dialogue entre le protagoniste et son oncle au début, avant de l’abandonner complètement pour se concentrer sur l’errance ennuyante du héros qui n’apporte rien au lecteur, ni même à une quelconque intrigue.
Appréciation personnelle (2/8 points) : Ce texte fut très ennuyeux. C’est terriblement dommage car les premières lignes étaient plutôt enthousiasmantes, et on s’attendait à passer un bon moment, à être plongé dans la culture affleurante de Lanelle et des habitants de Tsahbyantah.
Malheureusement, il ne se passe rien. Le lecteur n’est pas stimulé durant la lecture ; le protagoniste erre sans but, ne découvre rien, ne voit rien. Aucun scénario, nous suivons simplement l’ascension de Jegaunun sur une falaise et qui semble avoir un sérieux problème avec les bijoux en améthyste, vu qu’apparemment, cela semble être le bijou de sa défunte épouse Zelda. Qu’est-ce qu’il est ? Un roi déchu ? Un prince déchu ? Je ne comprends pas ce qu’a cherché à faire l’auteur(e).
L’intrigue aurait dû se centrer autour de cette ville de pierre, raconter son histoire ou présenter une certaine modernité, une certaine traditionnalité… Tsahbyantah avait beaucoup de potentiel. Et surtout, il aurait fallu que cette cité ne fasse pas l’une de ses composantes essentielles les reliefs montagneux, mais plutôt des relations avec le milieu maritime.
Je suis navrée, mais ce genre de texte ne passe pas du tout pour une deuxième manche. Je souhaite néanmoins une bonne continuation à l’auteur(e) pour ses oeuvres futures, en espérant ne pas l’avoir découragé(e) !
Correction de Ptitecocotte
(Cliquez pour afficher/cacher)Texte 2 : Ville de Pierre
Total : 13.5/20
Critères Généraux (12 points) : total 8.5/ 12
* Respect du thème (4 points) : 4 points, tous les éléments du thème sont là : le monde de Zelda, et le rapport avec la mer.
* Langue, Style et Cohérence (6 points) : 3points. Des fautes de cojugaison facilement évitables, c'est dommage. J'aime bien la région zeldaïque choisie, j'aime beaucoup le désert de Skyward Sword, notamment grâce aux chronolithes temporels.
Cependant j'ai l'impression que le texte tourne en rond avec les 3 derniers paragraphes et cela devient vite un peu ennuyant.
En plus, l'utilisation du présent me dérange, cela me gêne, personnellement, dans la bonne lecture d'un texte. En plus ici, des fois le passé simple revient (il est plus naturel dans un récit), et on repasse au présent. Aouch.
Cette impression de tourner en rond n'est pas atténuée par la fin du texte, avec une chute qui n'en est pas vraiment une. Ok Zelda c'était sa femme, mais après ? Que viennent-ils faire dans cette ville en particulier ?
* Originalité (2 points) : 1.5 points. 0.5 points de perdu à cause de ce que je trouve comme un manque de rebondissements.
Appréciation personnelle (8 points) : 5 points. Je n'ai pas pris énormément de plaisir à lire ce texte, bien que le fond soit bien travaillé et on sent que l'auteur veut nous faire arriver quelque part, mais ce "quelque part" est un peu décevant à côté de l'environnement mis en place.
Correction de Yorick
(Cliquez pour afficher/cacher)Note globale : 8,5/20 points
Critères Généraux (5,5/12 points) :[/u]
* Respect du thème (4/4 points) : On a une traversée, certes pas bien longue et la découverte d'un port dans un contexte de post-Skyward Sword. C'est respecté.
* Langue, Style et Cohérence (0,5/6 points) : Il y a des soucis de concordances des temps assez importants et des fautes importantes d'accord. Parfois même ce sont des mots que tu inverses "détachés/déteints" aboutissant à des contres-sens. Il y a même un "si il" qui me dérange beaucoup. Pas mal de passages sont assez mal dits voire carrément incompréhensible.
On retrouve également des soucis de cohérence. Tu présentes une ville qui vit exclue du reste du monde dont on n'a pas le droit de faire mention. Malgré cela, des générations plus tard, on se souvient encore de cette ville alors que les Célestiens ne se souvenaient pas de ce qu'il y avait sous les nuages. De plus, cette ville est restée organisée de telle manière à accueillir un commerce portuaire alors qu'ils souhaitent vivre isolés. C'est contradictoire.
* Originalité (1/2 points) : Comme d'autres, tu t'es tourné sur une mer déjà existante qu'est celle de Skyward Sword. J'aurais aimé un peu plus d'innovation pour avoir tous les points.
Appréciation Personnelle (3/8 points) : [/u]Le personnage principal a l'air assez complètement fou avec ses boucles d'oreille. Il aurait pu les garder pour lui. Et cela lui aurait évité de se faire enguirlander par la milice locale alors qu'il aurait suffit de les écraser avec son pied (cela aurait suffit, sinon, la chute n'aurait pas été fatale pour les améthyste… d'ailleurs ça aurait dû être le cas). Cela manque de clarté et d'explications. C'est assez brouillon et difficile à lire. Il faudrait prévoir un peu plus d'explication sur sa relation avec Zelda avant pour qu'on comprenne ce qu'il se passe.
Texte 3 - La Cité Perdue Zora - Achileus
Correction de Neyrin
(Cliquez pour afficher/cacher)LA CITÉ PERDUE ZORA
TOTAL : 13,5/20
Critères généraux (9,5/12 points) :
* Respect du thème (4/4 points) : Le thème est respecté dans son entièreté. En effet, on retrouve bel et bien l’univers de la licence Zelda : l’intrigue semble se tenir dans le monde de Breath of the wild, et la présence de nombreux éléments du jeu tels que les gemmes nox, les rubis, la technologie archéonique ou encore les peuples et les locations hyruliennes ne laissent planer aucun doute. Cela nous permet aussi d’affirmer que l’auteur(e) n’a pas composé sur The Wind Waker.
Concernant le contexte maritime, il est tout à fait présent. On ne pouvait pas faire plus sage pour entrer dans l’exigence des consignes que de choisir de centrer l’intrigue autour d’un peuple aquatique – les Zoras – et leur cité antique engloutie sous les mers de Lanelle. Peut-être que plus d’imagination aurait été louable pour bluffer les correcteurs. Malgré tout, la totalité des points est facilement accordée.
* Langue, Style et Cohérence (4/6 points) : Rien de bien particulier à déplorer par rapport à la langue. Le texte est rédigé dans un très bon français, bien que quelques fautes d’inattention ont pu être relevées au cours de la lecture. Une correction préalable a-t-elle été faite ? Si cela a été le cas, il aurait fallu qu’elle soit plus approfondie (« je respirait » [l.31 page 6] ; « qu’il ne tarderai » [l.23 page 8] ou encore à la fin où l’auteur(e) confond ses deux personnages Delpha et Ginda [« Je pris Ginda avec moi » [l.5 page 9] alors que ce devrait être Delpha, la petite]).
Concernant le style, on devine une certaine personnalité entre les lignes sans qu’elle soit particulièrement flagrante. L’écriture est très bonne, mais reste tout de même assez simple ; il aurait fallu davantage la travailler, à mon humble avis.
Pour le dernier point – la cohérence donc – le récit se déroule dans un ordre logique. L’auteur(e) nous expose l’hypothèse de l’existence d’une cité antique Zora, le protagoniste est chargé par un ami, Anthon, de la retrouver avec des compagnons de voyage (Ginda et Archos) et leurs recherches portent leurs fruits. Cependant, pourquoi avoir introduit dans le récit la petite Gerudo Delpha ? D’autant plus qu’elle apparaît sans plus d’explications, sa rencontre avec les personnages est très brève, et elle n’est pas d’une immense utilité dans l’intrigue. Autre incohérence relevée : comment Delpha, restée à la surface sur la barque, a-t-elle fait pour rejoindre Ginda et Patheus dans la cité Zora sans scaphandre ? Les Zoras sont venus la récupérer à la surface ? Cela paraît étonnant car ils refusent catégoriquement de se montrer au grand jour. Dernière chose qui peut chagriner : la fin est expédiée. C’est dommage, d’autant plus que la limite des pages n’a pas été atteinte… Donc il restait de quoi faire pour boucler convenablement cette histoire.
* Originalité (1,5/2) : L’auteur(e) n’est pas vraiment sorti(e) des sentiers battus avec ce texte. En effet, nous retrouvons l’histoire classique d’Hyrule avec la résurrection de Ganon et un peuple Zora qui ne présente pas d’immense différence avec celui des jeux.
Il est plutôt compliqué de déterminer l’originalité de ce texte. Mais bon... pour ma part, je dirai qu’elle y est car on retrouve une utilisation intéressante des éléments de la licence au travers de personnages originaux, dont Patheus Troth à qui le destin semblera se lier à celui du héros élu des Déesses.
Appréciation personnelle (4/8 points) : C’est un très bon texte avec des idées intéressantes. Honnêtement, je ne sais pas vraiment quoi en dire car il fut tout à fait satisfaisant à lire, sans pour autant particulièrement se démarquer.
Néanmoins, j’aurais préféré que les personnages et les relations qu’ils entretiennent soient davantage développés, car ils sont tout de même compagnons de voyage. De plus, ils n’ont pas choisi d’être ensemble et cela aurait été intéressant de développer le caractère affirmé de Ginda, ou de marquer un peu plus ses avis contradictoires. Autre chose : une guerre se tient apparemment entre les différents peuples d’Hyrule, et il aurait aussi été intéressant d’approfondir ce point-ci. Par exemple, lorsque les personnages arrivent dans cette ville dévastée où ils retrouvent Delpha, ça aurait été bien que tous soient confrontés à une guerre civile.
Mais surtout, j’aurais aimé ressentir davantage le caractère extraordinaire de la découverte par les protagonistes de la cité perdue Zora. Depuis le début du récit, cette dernière est présentée comme un endroit extraordinaire, unique et invraisemblable. Ajouté à cela le fait que Patheus, le personnage central, est un passionné du peuple aquatique… Pourtant, on ne ressent pas toute son exaltation lorsqu’il atterrit dans la ville sous-marine qu’il fantasmait tant. De plus, cette cité n’est pas aussi impressionnante que l’auteur(e) veut nous le faire croire ; qu’est-ce qui la démarque autant des autres à part le fait qu’elle soit dissimulée sous les mers ? Il aurait fallu lui donner plus de profondeur, voire la glorifier davantage avec par exemple, une utilisation massive de cette magie spéciale qui est le propre du peuple Zora. Il aurait été judicieux de développer ce point pour susciter l’admiration du lecteur, en même temps que celle du protagoniste.
Dernière chose : peut-être cela aurait-il été mieux si les Zoras avaient été hostiles envers les étrangers ? Ça aurait suivi une certaine logique. En effet, ce peuple se cache sous les mers de Lanelle pour éviter des intrusions intempestives, pour éviter que des intrus ne viennent leur subtiliser leur secret et conduire à leur perte. Les personnages auraient été confrontés à une situation déterminante si ce peuple avait adopté une attitude agressive, défense envers eux et les rêves de Patheus sur cette cité fantasmée surnommée « Paradis » auraient pu être brisés, apportant ainsi davantage de profondeur au récit.
Correction de Ptitecocotte
(Cliquez pour afficher/cacher)Texte 3 : La Cité Perdue Zora
Total : 10/20
Critères Généraux (12 points) : total 7 / 12
* Respect du thème (4 points) : 3.5 points. Tout y est, rien à redire, sauf le titre qu'on ne nous a donné qu'après la remise des textes et qui est absent du document..
* Langue, Style et Cohérence (6 points) : 2 points. Des fautes oubliées, dommage. Tout va trop vite tout le long du texte alors qu'il commence bien en plantant un bon décor avec le travail à la mine etc... La suite parait du coup baclée. Une fois qu'ils prennent la mer, ça ne dure même pas une jourée au final ?
On nous précise qu'on met 1 ou 2 semaine à arrver à Cocorico, mais on ne sait pas combien de temps sépare Cocorico de la mer, du coup on est un peu perdu dans le temps, et en même temps, ça semble une notion assez présente pendant tout le récit. Le voyage en barque qui dure plusieurs heures, et en fait Arkhos arrive quand même à rejoindre e rivage à la nage pour appeler l'armée, ça perd tout son sens.
Je m'attendais à un rôle plus capital de la part de la petite Gerudo, elle sert pas à grand chose au final. Je trouve ça hyper louche aussi d'aller en quête d'une cité perdue avec des gens que tu ne connais que de la veille, le mec il a confiance en n'importe qui !
* Originalité (2 points) : 1 point. Ca ressemble trop à l'Atlantide pour que ça soit une vraie histoire originale.
Appréciation personnelle (8 points) : 3 points. Avec tout ce que j'ai dit au dessus, je reste un peu sur ma fin, tout a été trop vite, certaines choses bien posées dans le contexte alors que ce n'était pas forcément utile, et d'autre hyper baclées alors qu'on aurait aimé passer un peu plus de temps dessus.
Le texte souffre cruellement d'un manqe d'équilibre à ce niveau et le rôle de chacun des personnages est prévisible de loin.
Correction de Yorick
(Cliquez pour afficher/cacher)Note globale : 13,5/20 points
Critères Généraux (8,5/12 points) :[/u]
* Respect du thème (4/4 points) : On a tous les éléments. On se retrouve dans un univers typiquement Zelda avec sa légende, sa Triforce, ses déesses. On a une cité Zora sous la mer. On ne se rattache à aucun jeu en particulier.
* Langue, Style et Cohérence (3/6 points) : Il y a pas mal de fautes qui restent. Parfois pas très graves comme des oublis de tirets sur les formes impérative ou dans des expressions telles que "au-dessus". Il manque également un certain nombre d'accord pour du pluriel : "toute_ les races qui peuple__", "chargé de nuage_", "vous aurez acheté_". Il y aussi des endroits où on ne sait pas ce que tu as voulu dire comme si tu t'es trompé de mots ou que tu en as oublié un : "ces cités", "prîmes Ginde", "un ___ choisis". Et quelques petites fautes pour finir où/ou", "on n'y va pas/on y va pas" ou "archéoniques" que tu as mal écrit.
J'ai quelques soucis également de cohérences. Par exemple, je ne comprends pas la réaction de Ginda qui demande du fric juste avant de prendre le bateau. Cela fait quoi d'en avoir avant ? Elle peut pas l'utiliser de toute façon. Il vaut mieux qu'elle en demande dès le début, pour qu'elle puisse l'envoyer. Aussi j'échangerai les rôles de Ginda et Archos lors de la plongée. Car arrêtons l'histoire-là, et on se demande à quoi sert Archos, mis à part garder le bateau là où une ancre suffirait. Au moins, en inversant Ginda et Archos, tu peux faire de Ginda une pêcheuse qui reste dans son bateau. Elle seule sait manier la barque. Archos sera le premier à le trahir. Reste plus qu'à trouver quoi faire de Delpha… La jeter dans l'océan (mais repêchée par les Zoras) me semble plus logique puisqu'elle déteste les Gerudos et les considèrent comme un frein.
Aussi, j'aurais apporté des précisions à certains moments pour que ça paraisse logique. Que le scaphandre permette d'entendre et de parler dès leur première utilisation. Une petite ligne qui l'explique ferait pas de mal. Pareil pour le moment où il se réveille. Expliquer qu'il n'est pas dans l'eau (ou qu'il est surpris tout comme le lecteur).
* Originalité (1,5/2 points) : J'ai bien aimé. C'est pas non plus méga original dans sa conception de l'univers. Une guerre avec les Gerudos. Un héros qui doit apparaître. Difficile de faire autrement.
* Appréciation Personnelle (5/8 points) :[/u] J'ai bien aimé. Un peu plus de développement de l'univers serait appréciable. Cependant, le manque d'originalité et les quelques fautes de langue, associée à un petit soucis de lisibilité (cela manque de sauts de lignes et d'une présentation plus académique des dialogues) ont un peu terni le plaisir de lecture.
POULE SIRÈNE
Texte 1 - La Petite Zora - Aélia
Correction de Synopz
(Cliquez pour afficher/cacher)La Petite Zora – Texte 1
Critères Généraux (12 points) :
[*]Respect du thème (4 points) :
Le thème est selon moi respecté, même si la fibre Zelda est assez lointaine hors les quelques allusions aux Zoras marins, leur lieu de vie et leurs coutumes. L’intrigue est quelque part entre La Petite Sirène et un récit classique sur la découverte de l’autre. Ce n’est pas du tout mal fait, mais l’histoire aurait pu être presque la même en remplaçant la Zora par une toute autre race marine fantaisiste. Je ne pénalise pas beaucoup car le sujet était libre mais quel dommage de ne pas avoir un peu plus ancré ça dans un « contexte zelda » ! Par exemple en ayant le point de vue des Hyliens ou en nous donnant des éléments de l’histoire commune des peuples… Néanmoins tu prends quand même un peu de temps pour décrire le peuple Zora d’après ce qu’on en connaît dans l’univers Zelda tout en extrapolant et en inventant de nouveaux éléments, ce qui est intéressant.
3/4
[*]Langue, Style et Cohérence (6 points) :
La langue est correcte, pas trop de fautes mais plusieurs inattentions qui sont dues à un manque de relecture ! Ce genre de détails gâche le texte même s’ils ne sont pas très présents ici, un peu plus de relecture pourrait peut-être être profitable ? Outre ces points, le style est fonctionnel, mais c’est tout de même dommage de ne pas s’autoriser quelques audaces stylistiques : la seule qui est dans le texte « Alaphe n’aurait pas dû venir » est utilisée maladroitement. Tu aurais pu faire croire à un vrai danger qui menaçait Alaphe avant de désamorcer les attentes du lecteur, mais le rythme du texte ne nous fait pas sentir le danger et cette anaphore paraît trop artificielle. Pour autant, malgré ces remarques, il s’agit d’un texte solide, tu sais écrire, on ne se perd jamais et on comprend où tu veux en venir. Le style simple est aussi adapté au propos enfantin du texte, je ne veux pas sembler trop dur même s’il ne faut pas hésiter à aller plus loin ! Par contre, je reviens sur mon obsession de la première manche que je vois ici à nouveau : il faut justifier le texte pour le rendre bien homogène et agréable à lire, pour le reste de la mise en page, c’est correct.
4,5/6
[*]Originalité (2 points) :[/list]
Comme je le disais dans la section liée au respect du thème, ce n’est au fond pas très original, l’intégration de l’univers Zelda est assez superficielle, c’est une banale histoire de découverte de l’autre par une enfant qui outrepasse les préjugés des adultes… Ce n’est pas si grave, l’originalité ne fait pas tout, mais il n’y a pas vraiment de tentative de subvertir ou de proposer une vision originale sur le thème, c’est dommage ! C’est efficace mais pas très ambitieux.
1/2
Appréciation Personnelle (8 points) :
Même si j’ai été un peu dur dans les catégories respectives, j’ai passé un bon moment en lisant ce texte, je suis déçu de son ampleur très « gentille » alors que l’auteur semble être capable de proposer plus ! Je comprends l’intention de proposer un texte un peu doux, c’est ce que l’auteur a tenté de faire, mais la liberté qui était accordée par le thème appelait à quelque chose de plus fourni, de plus original, de plus fou ! Néanmoins, je ne pénalise rien de façon trop sévère mais j’encourage l’auteur à se dépasser s’il passe à la suite, il est possible de faire bien mieux, je n’en doute pas. Je le dis dans une perspective encourageante : plus d’audace et de précision et il sera possible de faire quelque chose de très bon car il s’agit selon moi du meilleur texte de la poule, grâce au style un peu plus maîtrisé de l'auteur par rapport à ses concurrents.
5,5/8
14/20
Correction de Rodrigo
(Cliquez pour afficher/cacher)Critères Généraux (12 points) :[/u]
* Respect du thème (4 points) : 2/4
Je trouve que la consigne n'est pas totalement respectée. Certes, la principale protagoniste colle au thème, et évoque dans la première partie du texte son environnement, mais le texte se concentre sur la rencontre avec les Hyliens et la découverte de la terre ferme. Du coup, la première partie, si elle sert à générer le contraste avec la suite, me semble trop légère pour être qualifié de récit qui a pour contexte la mer.
* Langue, Style et Cohérence (6 points) : 4.5/6
Un style assez simple et agréable, qui étale un vocabulaire plutôt précis et adapté et qui se permet quelques chouettes descriptions. Sans réelle flagrance littéraire qui attire le regard à la lecture, le texte est toutefois très juste. Hormis une ou deux virgules, aucune faute constatée. Une petite déception par rapport à la répétition "Alaphe n'aurait jamais dû venir." qui laisse supposer un crescendo dans la tension du récit, qui n'est jamais exploité au final et qui laisse un goût de trop peu. Il aurait peut-être été intéressant de marquer la peur croissante ressentie par l'héroïne par une accélération de la narration, un écourtement des phrases ou, scénaristiquement, un twist plus emprunté pour conserver/amplifier l'intérêt de l'anaphore.
* Originalité (2 points) : 0.5/2
Que ce soit pour le choix des Zoras, ou la définition de leur environnement (qui évoque Majora's Mask), le texte reste assez sage et prévisible pour un récit zeldaesque. Le fait de tourner le récit autour de la méfiance et de la curiosité des zoras pour les humains est sympathique, mais encore une fois, très - trop ?- canon vis-à-vis de la série. Le rapport à la musique pour différencier les peuples évoque, encore une fois, trop Majora's Mask pour surprendre. Appréciation Personnelle (8 points) : 4/8 [/u]
Après une introduction plutôt sage, qui décrit le contexte zora, un enjeu émerge assez vite avec la découverte du peuple hylien, "autre" parfait, mêlant proximité et distance de par les liens relativement tendus entre les deux peuples. L'histoire devient assez vite un conte sur la différence et la découverte de l'autre, mais l'ensemble manque d'envergure, de surprise et de développement. Le récit m'a semblé trop unilatéral, avec ce seul fil rouge qui colle déjà trop à la description qu'on fait habituellement du peuple zora : fier, méfiant, mais curieux, bienveillant et intéressé par les Hyliens. La narration tente d'instaurer un peu de tension en soulignant la crainte progressive d'Alache au fur et à mesure, et la conclusion arrive trop vite, sans avoir exploité la différence d'environnement (les Hyliens sont plus bruyants et les arbres gênent la progression d'Alache) ou le potentiel de sa rencontre avec les hommes. Il manque peut-être une chute ou un élément permettant la transition des péripéties de l'héroïne vers la conclusion, alors que celle entre l'introduction et le début de l'aventure était plus naturelle et réussie.
Du coup, j'ai trouvé ce texte sympathique, mais manquant clairement d'ambition, de développement et d'originalité, alors que le thème était assez large, et j'en reste un peu déçu.
Total : 11/20
Correction de Jielash
(Cliquez pour afficher/cacher)Texte 1 – La Petite Zora
Critères Généraux (12 points) :
[*]Respect du thème (4/4 points) : L'univers et la contrainte sont bien respectées. Nous sommes aussi dans un contexte marin avec le quotidien de notre petite protagoniste et les relations Zora/Hylien.
[*]Langue, Style et Cohérence (5/6 points) : La lecture est fluide et agréable dans l'ensemble. Il y a quand même pas mal de petites erreurs, notamment des fautes de conjugaisons. La répétition du « Alaphe n'aurait jamais dû venir » marque bien le choc mais devient trop répétitive quand on arrive à la quatrième utilisation, il aurait peut-être fallu en mettre moins et les espacer davantage. Il y a beaucoup de descriptions sur la difficulté à se déplacer à la terre ferme et la fragilité de la « peau » de notre petite Zora mais dans les jeux Zelda, ils ne semblent pas trop avoir de difficulté pour cela et comme ils vivent dans des endroits rocheux, on pourrait s'attendre à ce que leurs pieds au moins soient bien solides.
[*]Originalité (1/2 points) : Les Zoras sont un peu l'espèce zeldaïque évidente à utiliser pour un thème pareil. Le thème des différences culturelles entre les peuples et de la découverte que l'autre n'est pas si différent est développé de manière classique mais organique.
[/list]
Appréciation Personnelle (6,5/8 points) :
J'ai bien apprécié le sujet du texte, la manière dont celui-ci est mis en place et sa conclusion. Le petit rebondissement avec le moment de peur pendant la fête est efficace : on se laisse prendre à la description floue et qu'on pense exagérée par l'effroi des humains qui est faite par Alaphe, avant de se rendre compte avec elle qu'il s'agit de déguisements.
Des relations complexes entre zoras et hyliens ont été évoquées dans divers épisodes de la saga et c'était intéressant de reprendre ce point, il est bien présenté, même si j'aurais aimé en savoir un peu plus encore sur l'histoire compliquée entre ce groupe de zoras et ces hyliens (un incident, que les zoras n'appréciant pas les hyliens pourraient rabâcher pour indiquer qu'il ne fait pas bon les fréquenter, par exemple ?)
Les descriptions étaient sympathiques, je pense aussi qu'elles auraient pu être encore un peu plus poussées et variées (quelques idées se répètent) pour nous faire plonger encore mieux dans la tête de notre protagoniste qui s'aventure en terrain inconnu : parler des différences de luminosité ou de la faune et la flore, de chaleur/froid, des odeurs, des textures, voir même des saveurs.
Total : 16,5/20
Texte 2 - La Perle de Nayru - Vaati the wind mage
Correction de Synopz
(Cliquez pour afficher/cacher)La Perle de Nayru – Texte 2
[*]Respect du thème (4 points) :
Le thème est respecté même si le contexte marin, une fois de plus me semble abordé de façon tout de même un peu superficielle ! Ce qui se passe dans le temple qui est sous l'eau pourrait aussi bien arriver sur terre, non ? Enfin, après tu mobilises quand même des éléments de Zelda liés à la mer, donc ça compense en partie ! Le lien avec Zelda est aussi un petit peu distendu, la perle de Nayru pourrait être un artefact comme un autre. Le thème est respecté mais pas exploité, mais je ne pénalise pas beaucoup !
3/4
[*]Langue, Style et Cohérence (6 points) :
Beaucoup de problèmes de concordances des temps, tu ne peux pas commencer une phrase au présent et la finir au passé ! Il faut bien faire attention à ce genre de choses car ça marque vraiment le lecteur. Le texte contient aussi beaucoup de maladresses stylistiques avec des répétitions (« fébrilement » « pourrait en pâtir ») ou des fautes un peu maladroites ( « Bien sûr qu’on n’y arrivera »). C'est dommage que la langue retienne ton texte en arrière, car il a des qualités certaines sur d'autres plans.
Par exemple, le texte propose une gestion intéressante de la temporalité du récit et de la succession des phases narratives qui lui donne du rythme et ça c'est un très bon point ! Le texte n'est pas linéaire tu fais des aller-retours par exemple avec la mise en contexte et le flash-back qui ont lieu au début, ou bien l'intervention de la prêtresse et le fait que tu soulignes à ce moment-là l'importance que jouera le sceptre sans la révéler. Le tout est assez simple mais cohérent et réfléchi, ce qui est agréable !
Un petit bémol pour la séquence « de donjon » qui est trop mécanique à mes yeux : il faut réussir à faire sentir ce qu'il se passe dans un donjon de Zelda par des procédés qui sont spécifiquement littéraires, par exemple en illustrant une ambiance, un sentiment d'isolement ou d'enfermement, mais pas tant en décrivant mécaniquement une énigme.
3,5/6
[*]Originalité (2 points) :[/list]
L'histoire n'est pas très originale : un méchant tout méchant veut s'emparer d'un artefact divin, et on n'apprendra rien de spécial sur les motivations de Chokujo, son lien avec l'histoire de la perle ou avec Hyrule et Zelda. Dommage de ne pas avoir développé cela, car ça aurait pu tout à fait porter un peu plus ton récit ! Il y a néanmoins des efforts pour créer des personnages et un contexte assez originaux.
1/2
Appréciation Personnelle (8 points) :
J'ai trouvé ce texte maladroit au plan formel mais porté par plein de bonnes intentions et de bonnes idées sur le fond ! L'auteur s'amuse à raconter son histoire et à la construire au plan narratif et c'est quelque chose d'intéressant qu'il faut encore plus prolonger : surprendre le lecteur avec des temporalités diverses, du rythme dans la façon de raconter l'histoire, et toujours de façon maîtrisée et subtile. D'un autre côté je trouve vraiment dommage que le style et l'aspect formel empêche cette intention de l'auteur de raconter son histoire de pleinement s'accomplir au niveau littéraire : la façon de dire les choses, la façon dont les mots expriment une atmosphère, un sentiment, un lieu doit rentrer en compte. Il ne s'agit pas juste de raconter une aventure factuellement, mais d'utiliser les mots dans leur spécificité, dans leur rythme, dans leur beauté pour que ce qu'ils racontent et comment ils le racontent collaborent pour amener le lecteur là où tu veux l'amener. Je t'encourage à continuer et à travailler vraiment sur l'aspect écriture de la chose, tu as un réel champ pour t'améliorer !
5/8
12,5/20
Correction de Rodrigo
(Cliquez pour afficher/cacher)Critères Généraux (12 points) :
* Respect du thème (4 points) : 3/4
Le contexte global est bel et bien maritime, même si la moitié de l'histoire se déroule sur la terre ferme, on sent qu'on est dans un environnement proche de la mer et celle-ci joue un rôle important dans le récit.
* Langue, Style et Cohérence (6 points) :
5/6
Un style très agréable, nourri de belles descriptions, d'un vocabulaire précis et adéquat et un texte très bien découpé. J'ai aussi apprécié les changements de tons et de vocabulaire en fonction des personnages, de même que la gestion des temps employés en fonction de la narration. (puisque le texte jongle entre événements présents et passés). J'ai également apprécié le changement de ton entre l'introduction mythique, qui rappelle celle des jeux, et le début de l'histoire, mais j'aurais peut-être trouvé judicieux d'offrir une conclusion reprenant ce modèle.
Et pour pinailler un peu, j'ai noté une erreur de négation "Bien sûr qu'on n'y arrivera" et une possible confusion entre seau et sceau.
* Originalité (2 points) :
1.5/2 Si l'histoire n'est pas extrêmement originale, c'est néanmoins le seul texte de ceux que j'ai pu lire qui se réapproprie l'univers Zelda en mélangeant divers éléments ne laissant pas deviner un jeu en particulier. Tous les personnages sont originaux et le rapport hommage/liberté par rapport à l'oeuvre est très juste.
* Appréciation Personnelle (8 points) :[/u]
Le texte que j'ai préféré lors de cette manche ! C'est celui qui parvient le mieux à rester fidèle à la série, tout en cherchant à se démarquer par son histoire ou ses personnages. J'ai grandement apprécié l'ambiance très chihiresque du récit, sans doute pour son inclinaison maritime et la quête d'enfants différents (un zora et une hylienne qui sont frères et soeurs, c'est cocasse, mais je ne suis pas biologiste en ethnies zeldaeques) face à un personnage sombre et mystérieux. Et très gourmand, ce qui l'a rendu moins unilatéralement "maléfique" à mes yeux. J'ai beaucoup apprécié également la quête du temple sous-marin, qui est un poncif dans la série, mais qui est très bien décrit et qui fait un peu office d'hommage aux donjons de la série, avec son énigme, son coffre révélant une clef et le boss à la fin. Le tout sans aucune lourdeur narrative pour appuyer ce fait.
Ensuite, j'ai trouvé sympathique d'alterner les points de vue au cours du récit, même si j'ai trouvé la conclusion décevante de par le côté très "deus ex machina", relativement amorcé par la présentation préalable des deux personnages salvateurs. De plus, comme indiqué plus haut, j'ai été déçu de la conclusion-même qui manquait de panache et n'ouvre pas de perspective intéressante aux personnages. Pour renforcer le côté "mythique" du récit, il aurait peut-être fallu une morale ou une conclusion rappelant l'introduction avec la légende du village et de la perle.
Mais dans l'ensemble, c'était très chouette et c'est le texte qui se rapproche le plus de ce que j'espérais lire à la lecture du thème de la manche. 7/8
Total : 16.5/20
Correction de Jielash
(Cliquez pour afficher/cacher)Texte 2 – La Perle de Nayru
Critères Généraux (12 points) :
[*]Respect du thème (4/4 points) : Univers zeldaesque et marin, tout y est.
[*]Langue, Style et Cohérence (2,5/6 points) : Les noms de certains personnages sont mal écrits à plusieurs reprises (Taleralba, Tekeralba,Takéralba, Chokucho, Chokuko, Doshsolfah, Dosholfâh, Dohsolfah, Doshlofah), ce qui est quand même une grosse faute, qui donne une impression de bâclage. Je n'ai rien contre les noms compliqué mais il faut peut-être essayer de faire plus simple, afin d'éviter ce genre d'erreurs.
Il n'est pas rare que des mots soient réutilisés dans la même phrase/paragraphe de manière répétitive et gênante, par exemple : « Elle tenta de le repousser, mais celui-ci la repoussa violemment, l’envoyant valser contre le mur », cette double utilisation de repousser casse l'effet de l'action rebond qu'est censé évoqué le verbe.
Plusieurs phrases sont un peu tarabiscotées ou maladroites : « Néanmoins, considères que je maintiens une épée de Damoclès au dessus de sa tête, et que tant que je ne ferai que la rapprocher de son crâne tant que tu ne m’auras pas ramené la Perle, et que je ne pourrai l’enlever qu’avec le pouvoir de celle-ci. » la partie entre virgules est mal formulée et casse le sens de la phrase.
Certains mots ne sont pas très bien utilisés : « Dès que la situation semble inespérée, tu remontes, avec ou sans la Perle. » Une situation inespérée, c'est une situation que l'on n'osait pas espérer (sens positif donc), là on pense plutôt à une situation désespérée.
La plongée vers le temple, l'arrivée dans celui-ci, l'exploration de plusieurs salles et une scène de combat sont rassemblées dans un seul grand paragraphe faisant la taille d'une page : c'est beaucoup trop ! S'il y a différentes étapes, il faut aérer la lecture en entamant de nouveaux paragraphes à ces moments-là.
Le texte aurait vraiment mérité une relecture attentive, parce qu'il ne manque pas de bourdes et de petites fautes variées. S'il n'est pas illisible non plus, la lecture en devient parfois lourde, c'est dommage.
[*]Originalité (0,5/2 points) : On retrouve des points très classiques des Zelda, entre le donjon sous l'eau avec énigmes + boss et le méchant très méchant qui veut un objet des Déesses caché dans le donjon et se retrouvera scellé par des prêtresses. La petite famille est assez classique aussi dans leurs rôles et personnalités associées.
[/list]
Appréciation Personnelle (4/8 points) : Le texte pêche pas mal sur la forme, bien que certaines descriptions soient réussies comme celles de la malfaisance de Chokujo et de l'effroi qu'il cause. Même si on peut aussi regretter que le personnage se limite à cela : on ne sait même pas exactement pourquoi il voulait la perle, quel est le pouvoir de celle-ci.
On sent bien que les prêtresses vont faire office de Deus Ex Machina quand elles apparaissent dans le texte, il aurait peut-être mieux valu les introduire plus tôt pour les intégrer un peu plus naturellement à l'histoire : elles auraient pu avoir un rôle à jouer dans le prologue, par exemple.
J'aurais bien aimé en savoir plus sur cette petite famille, comment elle s'est formée, plus de détails sur leur vie, ce qui les lie.
Total : 11/20
Texte 3 - Le Masque Rouge - Aleit
Correction de Synopz
(Cliquez pour afficher/cacher)Le Masque Rouge – Texte 3
[*]Respect du thème (4 points) :
Mais où est la mer ? La vague évocation de la mer dans le repaire des Yiga ou près de Necluda ne suffit pas du tout à mes yeux… Et le contexte Zelda est peu utilisé en tant qu’univers outre le fait qu’on parle de Yiga, mais qui sont finalement traités comme une simple organisation criminelle. L’histoire ne fait aucun usage du thème ou des liens qui unissent Zelda et la mer. Les deux ne sont que saupoudrés sur une histoire somme toute classique.
1,5/4
[*]Langue, Style et Cohérence (6 points) :
Plusieurs usages malencontreux des temps qui ne sont pas corrects. Du présent qui côtoie du passé simple, des successions d’actions peu claires… Pas mal d'erreurs de relecture avec quelques passages difficilement compréhensibles. Le mot « derechef » est souvent employé un peu maladroitement ! De la même manière, la syntaxe de nombreuses phrases est maladroite avec des répétitions peu esthétiques, des niveaux de langue familiers qui font irruption dans le récit. Des phrases ayant des tonalités très orales qui débarquent dans la narration, sans pour autant que ce soit un parti pris ou quelque chose de maîtrisé par l’auteur… Il faut essayer de plus s’attarder sur les pensées de Kishi, sur ses sentiments, varier le vocabulaire et les descriptions pour créer du mouvement dans le texte. Les choses sont trop basiques. Néanmoins, une remarque positive : le tout début du texte crée un peu plus de tension que le reste, même si cela retombe vite, c’est cela qu’il faut explorer.
Au niveau de la cohérence, le fils de Kishi ne change en rien malgré des années passées chez les Yiga ? Il ne se pose aucune question sur sa mère, il n’a pas évolué, il ne se retourne pas contre elle ? Les Yiga ont un ennemi numéro un et personne ne l’attend dans leur base, malgré sa connaissance ? Elle-même ne se doute pas que les choses auront changé en autant d’années ? Comment se fait-il que les Yiga ne parviennent pas à les retrouver par la suite alors qu’ils retournent au même endroit ? Il y a trop de ces rapidités qui grèvent la tension du récit. Une telle intrigue un peu banale peut être intéressante et pertinente si on prend le temps de s'attarder sur la psychologie des personnages, ce que tu ne fais pas du tout ici.
3/6
[*]Originalité (2 points) :[/list]
Une histoire classique d’enlèvement et de quête de vengeance meurtrière qui ne propose même pas de réflexion sur ce qu’il aurait pu advenir du fils de Kishi ou sur un quelconque retournement moral. Pas d’emploi du thème pour une idée originale ou pour proposer une histoire qui sorte du cadre, c'est dommage ! Au final, la même intrigue plus ancrée sur la mer et avec du temps pour développer la psyché des personnages n'aurait pas forcément été très originale au niveau du scénario, mais aurait pu permettre d'aborder le thème de façon plus fouillée.
1/2
Appréciation Personnelle (8 points) :
Très honnêtement, j’ai été déçu par ce texte, déjà par sa non-utilisation du thème, le thème était très ouvert et très riche, pourquoi ne pas s’en servir ? Ensuite, le sujet me paraît assez banal, c’est donc dommage d’avoir sacrifié le thème pour mettre cela en place. Pourquoi ne pas avoir imaginé une recherche sur les mers ou autre ? Le fait que la trame soit un peu convenue n'est pas en soi un problème si ça avait servi à traiter le thème. Pour autant, je me doute de qui a écrit ce texte et je l'avais déjà encouragé(e) au premier tour et je le fais encore ici ! Même si ce texte est décevant, il continue d'y avoir de bons moments et la langue est tout de même maîtrisée, donc il faut continuer à écrire, à s'améliorer, à être audacieux ! Pas de découragement, écrire est avant tout une habitude et j'espère que ce concours aura été l'occasion de prendre du plaisir.
3,5/8
9/20
Correction de Rodrigo
(Cliquez pour afficher/cacher)Critères Généraux (12 points) : 6/12[/u]
* Respect du thème (4 points) :
1/4
Le texte évoque bien un village de pêcheurs, une rivière ou une virée en barque, mais ça me semble trop léger pour définir que la thématique principale est liée à l'univers maritime.
* Langue, Style et Cohérence (6 points) : 4/6
Pas mal de petites fautes d'inattention, peu gênantes la plupart du temps, mais plus problématiques pour quelques cas, comme celui-ci : "Je me mis en route. Je connaissais parfaitement l'emplacement du repaire. un peu familier ce par coeur. on dirait du vaati Autrefois, ces terres (...)." Où je ne comprends pas l'enchainement des phrases. J'ai noté aussi quelques soucis de transition entre les paragraphes, notamment à la fin avec le changement de point de vue qui est assez contre-intuitif pour le lecteur.
Par contre, l'auteur emploie un vocabulaire pertinent, parfois soutenu, et employé à bon escient et le style est plutôt agréable, les descriptions sont réussies, sans être trop encombrantes dans le récit. J'ai noté une petite erreur de vocabulaire, avec le premier emploi du mot derechef, qui peut se comprendre comme voulant dire immédiatement, mais qui ne me semble pas utilisé avec ce sens, mais rien de grave sinon.
* Originalité (2 points) :
1/2
C'est sans doute lié à l'éloignement du thème, mais le parti pris de suivre un Yiga dans sa quête de rédemption est plutôt original. Le texte reste cependant trop dans les clous des jeux, dans ce qu'il décrit du monde, des peuples et des lieux en particulier. Appréciation Personnelle (8 points) : 5/8[/u]
J'ai apprécié la construction du texte, avec une introduction un peu mystérieuse, suivie d'un retour en arrière pour présenter le contexte et les personnages, puis le développement plutôt naturel de la quête de l'héroïne. Les enjeux sont vite posés, tout en gardant une touche de mystère pour préserver la curiosité au fil de la lecture, et, si cette histoire de vengeance "shinobi" est relativement classique, ça fonctionne. Il y a un petit twist, un minimum de développement pour l'héroïne et un contexte plutôt original pour la série. J'ai trouvé néanmoins que l'ensemble manquait de folie, que la famille de l'héroïne n'était pas suffisamment développé pour qu'on s'y intéresse vraiment et que l'ensemble est trop court. On passe trop vite du flashback justifiant la quête à la résolution de celle-ci, ce qui me semble trop précipité pour un récit de rédemption. Il aurait fallu peut-être davantage de péripéties, ou de développement sur le rejet des valeurs Yiga (qui sont présentées, comme dans les jeux, comme étant mauvaises, mais ce n'est pas vraiment justifié).
Du coup, pour la forme il y a clairement du potentiel, pour le fond, je suis resté sur ma faim.
Total : 11/20
Correction de Jielash
(Cliquez pour afficher/cacher)Texte 3 – Le Masque Rouge
Critères Généraux (12 points) :
[*]Respect du thème (1,5/4 points) : On se trouve bien dans l'univers d'un Zelda qui n'est ni WindWaker ni une de ses suites mais la mer est bien trop peu présente.
[*]Langue, Style et Cohérence (4,5/6 points) : Plusieurs fautes d'inattention comme « fille portuaire » au lieu de ville portuaire. Un petit bug à un paragraphe à la page trois où des morceaux de textes se sont mélangés : « Je connaissais parfaitement l'emplacement du repaire. un peu familier ce par coeur. on dirait du vaati Autrefois, ces terres enneigées étaient totalement désertes ». Une petite relecture finale aurait été nécessaire pour éliminer ces erreurs. Certains passages de narration m'ont semblé un peu maladroits, comme lorsque les Yigas et leur mode de vie sont décrits, je trouvais ça un peu trop explicatif. À la première personne, il est important d'arriver à être le plus naturel possible.
[*]Originalité (1,5/2 points) : Intéressante utilisation des Yigas, avec cette recherche de rédemption/liberté qui irait très bien avec le thème du concours, malheureusement pas assez développé. La révélation de l'identité du fils et surprenante mais la manière dont il arrive pour venir en aide à sa mère tombe aussi un peu comme un cheveu sur la soupe, un peu trop facile donc.
[/list]
Appréciation Personnelle (5/8 points) : Ce texte est doté d'un scénario intéressant et avec un fort potentiel... mais pour quelque chose de plus long. Là, plusieurs scènes sont simplement esquissées très rapidement et font plus office de résumé. Je pense qu'il aurait fallu soit y passer davantage de pages, soit se concentrer sur certains des éléments de l'histoire de ta protagoniste.
De plus, le thème marin n'est pas assez mis à profit alors qu'il correspondrait pourtant très bien à l'histoire, la mer étant un grand symbole de liberté). Il y a des pistes, comme ce joli passage « Mais il était trop tard pour eux, nous allions fuir loin des Yigas, loin du repaire, loin de la toundra et de sa mer gelée. » ou bien la fin mais il aurait fallu encore plus recentrer le récit dessus. Établir une comparaison entre la mer gelée avec la vie dure des Yigas et de l'autre côté la mer de Necluda plus tempérée/tropicale accompagnant la douceur de la famille que fonde notre protagoniste. Le texte aurait par exemple pu s'articuler autour de son temps passé à Necluda, avec les souvenirs de sa jeunesse difficile.
L'arrivé du fils (alors un Yiga inconnu) pour l'aider me semble trop brusque dans la manière dont elle est écrite,
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