Pour la temporalité. J'avais parlé de fin de l'été dans ma partie, mais tant pis, on va dire que juillet c'est la fin de l'été
Ivyal a passé plusieurs jours en ville avant de rejoindre la Guilde des Voleurs locale. Il doit être dans le coin depuis le 10, et les a rejoint vers le 16 je dirai. Quand aux événements suivant, je laisse le soin à
@Vaati de les dater
(EDIT : c'est fait, j'ajoute la date)
Nom : Sylvanyël Al'Jak
Age : 23 ans
Race : Humaine
Profession : Invocatrice démonologue.
Physique : Deux traits particulier distinguent Sylvanyël des autres femmes de son âge. En premier lieu, sa magnifique chevelure rousse, qu'elle porte souvent attachée en une queue de cheval simple, mais efficace. En deuxième lieu, ses yeux vairons. Son œil droit est vert pétillant, tandis que son œil gauche est noir comme la nuit, brillant parfois d'une lueur rougeâtre mauvaise. Pour le reste, Sylvanyël est dans la moyenne. Taille moyenne, masse moyenne, visage moyen.
Sylvanyël n'est pas particulièrement coquette, ses recherches l'occupant beaucoup trop. Elle porte des vêtements souvent simple et pratique, loin des robes sophistiquées ou autres habits complexes de la haute-société. Elle aime néanmoins porter une longue cape pour sortir. Également, elle ne se sépare jamais de sa lourde sacoche, contenant tout un tas de bric-à-brac utile pour ce qu'elle appelle son métier ; le plus important étant son livre de notes.
Mental : Sylvanyël possède une volonté de fer. Une volonté totalement inflexible et parfaitement impliable qu'elle travaille et développe depuis des années. Si elle décide quelque chose, elle l'aura, point, et rien ne peut se mettre en travers de son chemin. Cette volonté est essentielle pour pratiquer son art, l'invocation. En effet, seule la volonté de l'invocateur peut faire plier la créature invoquée. Néanmoins, depuis une certain événement, Sylvanyël est beaucoup plus réticente à pratiquer l'invocation. Une peur de l'échec, et surtout, de faiblir face au démon, l'envahit, et elle ne souhaite pas relâcher une bête beaucoup trop puissante sur le monde. De ce fait, elle ne se résout à invoquer qu'en cas d'absolue nécessité.
Sylvanyël dort peu, et vit pour ses recherches. Tout d'abord l'invocation, puis, suite à certains événements, la démonologie, Sylvanyël veut toujours en savoir plus. Elle teste, expérimente, lit, apprend, écoute, et note toute trouvaille plus ou moins importante dans son inséparable carnet de notes. Pour mener à bien ses recherches, elle n'hésite pas à voyager, visitant bibliothèques, conciles de mages ou autres lieux de savoir. C'est d'ailleurs un de ses fameux voyages qui l'a conduit à Miderlyr, afin de visiter le Collégium Supérieur de Magie, et sa fameuse bibliothèque. Le laisser-passer n'a pas été simple à obtenir, mais elle l'a eu !
Biographie : Sylvanyël est fille unique de parents mages. Son père pratiquait l'évocation, tandis que sa mère s'était spécialisée dans l'enchantement. Tout deux étaient des mages reconnus par leur pairs, et plutôt puissants. Cependant, et contre toute attente, leur fille ne montra aucun talent particulier pour la magie. Ses parents, et notamment son père, furent particulièrement déçus.
Sylvanyël ne se laissa pas abattre, et se plongea dans les livres pour tenter de regagner la grâce familiale. Certes, elle ne possédait pas le moindre talent en boules de feu ou en boucliers magiques, mais elle pouvait toujours s'essayer aux autres écoles. Divination, illusion, transmutation, abjuration et même nécromancie. Toutes les écoles y passèrent sans qu'elle ne montrât le moindre talent pour l'une en particulier.
Sylvanyël se tourna alors avec l'école d'invocation. La décriée invocation. La détestée invocation. Les mages n'aiment pas cette école. En effet, dans cette dernière, seule la volonté est importante pour soumettre l'invocation, là où les autres spécialités demandent, en plus, du pouvoir et de l'imagination.
Sylvanyël se révéla brillante. Elle avait trouvé son école, sa voie dans la magie. Ce qui provoqua la colère paternelle, qui ne savait pas s'il préférait voir sa fille invocatrice, ou pas magicienne du tout. Mais Sylvanyël l'ignora, préférant perfectionner son art, espérant secrètement regagner l'estime de son père. Elle chercha, se renseigna, bouquina, testa, améliorant sans cesse sa technique, et développant sa volonté déjà forte.
Jusqu'à ce fameux soir de ses 19 ans. Voulant impressionner son père (une fois de plus), elle se lança dans l'invocation d'un démon, le puissant Thargraktrug. Face à lui, elle eu un instant d'hésitation. De faiblesse. Son cercle d'invocation se brisa. Le souvenir de cette soirée est flou, mais Sylvanyël ne doit sa survie qu'au sacrifice de ses deux parents. Dans l'urgence et face à la puissance de la Bête, ils ne purent la renvoyer dans les enfers, et ne purent que sceller le démon dans leur corps de leur fille.
Depuis ce soir, Thragraktrug vit dans le corps de Sylvanyël, tentant de s'échapper dès que l'occasion se présente. Un instant de relâchement, ou de faiblesse, et Sylvanyël sent la Bête s'agiter en elle. Après plusieurs années de cohabitation, ils commencent à s'habituer l'un à l'autre, mais la guerre fait toujours rage.
But : Eviter que Thargraktrug ne déchaîne sa puissance sur terre, et le renvoyer dans les enfers. Et, si d'autres jeunes (ou moins jeunes) tentent de faire une bêtise semblable à la sienne, les en empêcher.
20 juilletMiderlyr. Enfin. La ville était en émulsion, mais je n'en avais que faire. Ces histoires de tournois ou autres joyeusetés ne m'intéressaient pas. J'étais là pour le Collégium Supérieur de Magie. Entre sa bibliothèque, et les différents mages présents, j'avais de quoi faire. Surement de quoi faire avancer mes recherches !
La traversée du Grand Hall se fit sans encombre. La foule était présente, mais pas intraversable. Des cris fusaient de toute part, plébiscitant des produits, tentant d'attirer le chaland. Les odeurs de toute sortes se mélangeaient. Toutes les couleurs envisageables étaient présentes sur les différents étals. Tout se mixait en une cacophonie pour les sens.
Ne me laissant pas distraire, j'arrivais assez vite à une entrée pour la Haute-Ville. Un peu en retrait, la foule respectait un cercle de vide autour. Deux soldats ducaux, reconnaissable aux blasons qu'ils portaient, gardaient le passage. Les lances à la main, ils portaient un regard attentif à la foule sous une apparente nonchalance et habitude. Je m'approchai.
- Stop ! On n'avance pas plus ! m'arrêta un des garde.
- Bonjour messieurs, répondis-je d'une voix posée, J'ai un laisser-passer pour rejoindre le Collégium.
Sur ces mots, j'entrepris de fouiller dans ma sacoche à la recherche du précieux sésame. En quelques secondes, je l'avais entre les mains, et le fit passer à un des soldats. Il le parcourut rapidement, s'arrêta quelques instants sur le sceau, qu'il approuva d'un hochement de tête.
- Bienvenue mademoiselle Al'Jak. Vous pouvez passer.
- Merci messieurs. Pouvez-vous m'indiquer la direction du Collégium s'il vous plait ?
- Bien sûr ! Prenez la deuxième à droite, et vous ne pouvez pas le louper !
Je le remerciai d'un hochement de tête avant de m'engager dans les larges rues pavées de blanc de la Haute-Ville.
Effectivement, impossible de louper le Collégium Supérieur de Magie. Le bâtiment, tout en colonnes blanches, imposait le respect. Pas de fioritures sur la façade, seulement une énorme rosace en vitraux de couleur au dessus de la porte.
Je gravis les quelques marches menant à la porte d'entrée, qui s'ouvrit à mon approche. Un léger sourire flotta sur mon visage. Un simple sort de détection, mais cela faisait son effet.
Le hall était grand, spacieux, lumineux et surtout plein de vie. Des mages passaient, certains plus ou moins pressés, d'autres discutaient en petits groupes. Cette pièce était certes le hall d'entrée, mais aussi un lieu de passage et de vie important du Collégium.
J'interpellai rapidement un mage, lui demandant où se trouvait le directeur, Sir Kaylipt. Avant toute chose, je devais me présenter à lui. La jeune elfe m'indiqua de façon claire et concise où se trouvait son bureau, avant de reprendre ses occupations.
Alors que je m'approchais de la porte du bureau, une jeune étudiante en sortit. Le visage pâle, de long cheveux noirs, un léger sourire sur ses lèvres, visiblement plongée dans ses pensées. Elle passa rapidement devant moi, tandis que la Bête grogna. Je la réprima en serrant les dents. Ce n'était pas le moment.
Je repris mon souffle, me redressa, m'assurant de faire bonne figure devant le directeur. Je toquai à la porte. Un
Entrez d'une voie vaseuse me répondit.
Sans attendre, j'ouvris la porte. Le directeur, un vieil homme au crâne dégarni, était assis à son bureau. Le regard dans le vide, il tortillait sa longue barbe de sa main droite.
Je refermais la porte derrière moi, songeuse face à l'archimage que je voyais. Le directeur du Collégium n'était clairement pas dans son assiette.
- Bonjour Archimage Kaylipt, je suis Sylvanyël Al'Jak, chercheuse en invocation. Vous m'avez autorisé à poursuivre mes recherches dans votre bibliothèque, ce que je viens faire.
Mes paroles semblaient le reconnecter (un peu) à la réalité. Il balbutia.
- Bienvenue mademoiselle. Je...
Sir Kaylipt secoua la tête.
- Pardonnez-moi, j'étais ailleurs. Comme convenu, vous pourrez loger à l'Académie le temps de vos recherches. Maître Tyhal va vous faire visiter, je le convoque à l'instant.
- Je vous remercie.
Je le saluai, avant de quitter la pièce. Maître Tyhal allait arriver me faire visiter les lieux, et j'étais plus qu'impatiente de continuer mes recherches. Cependant, une drôle de sensation me faisait frissonner, et ne parvenait pas à me rassurer. L'Archimage était dans un drôle d'état, et la Bête semblait bien trop contente d'être ici...