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[Fiction Collective] Miderlyr - Saison 2

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Achileus:
Nom : Althanéa Liadon (Feuilleargent)
Age : 45 ans (très jeune pour un haut elfe)
Race : Haut elfe
Profession : RepoussOmbre (gardiens de la lumière sur Terre)
Physique : Althanéa est assez grande, avec de longues oreilles et des yeux bleus propres aux Hauts Elfes mais remplis d'un regard torturé. Elle a de courts cheveux bruns. Elle porte au cou un médaillon que lui a offert son père adoptif pour la protéger des forces du mal. Malgré le fait qu'il ne soit pas très efficace, elle le porte quand même, persuadée qu'il sert à quelque chose. Elle a quelques cicatrices dans le dos, et de grandes traces de griffures. Elle sait se rendre très discrète comme être le centre de l'attention.
Mental : Althanéa est résolue à combattre le mal sous toutes ses formes. Elle déborde d'énergie et s'efforce d'être la plus joyeuse possible. Elle se met des fois dans des colères noires incontrôlables quand quelque chose lui résiste. Elle se considère plus comme humaine qu'elfe, et s'intègre plus dans des communautés humaines. Elle déteste sa famille biologique et considère que sa famille adoptive est sa vraie famille.
Biographie : Althanéa est la septième fille des nobles du Royaume Elfique de l'Ouest Himo et Enna Liadon. Étant leur dernière enfant, le couple a confié son éducation à un homme qui avait déjà un fils et une fille : Monsieur Nathandem. Élevée parmi les humains dans un environnement sain, elle ne rejoignait sa famille elfique que lors de rituels ancestraux ennuyeux. Un jour, alors qu'elle n'avait que 10 ans, son frère adoptif qui avait le même âge qu'elle fut grièvement blessé par un goblin. Depuis ce jour, elle s'est jurée de combattre le mal afin de permettre aux gens simples de vivre en paix. Arrivée à ses 20 ans, elle fit ses adieux à sa famille adoptive et s'enfuit apprendre en profondeur la magie. Les Hauts Elfes ayant une capacité innée à la maîtriser, elle eût rapidement connaissance des sorts pour contrer les forces du mal. Elle entra à 25 ans dans le corps magique chargé de protéger la lumière sur Terre : les RepoussOmbre (ou gardiens de la lumière dans d'autres langues). Au cours d'un de ses voyages en terre sauvage de Draconie, elle fit la rencontre d'un pseudodragon, sorte petit dragon, et Arjhan devint son familier (créature qui assiste les magiciens dans leurs tâches). Récemment, le directeur du collégium afin d'enquêter sur le mystérieux culte qui y est pratiqué, le conseil des ombres, et le démanteler. Pour cela, il est nécessaire qu'Althanéa se fasse passée pour une professeur de défense contre les forces du mal.
But : Mettre fin au conseil des ombres.

Cap:
Pour la temporalité. J'avais parlé de fin de l'été dans ma partie, mais tant pis, on va dire que juillet c'est la fin de l'été :hap:

Ivyal a passé plusieurs jours en ville avant de rejoindre la Guilde des Voleurs locale. Il doit être dans le coin depuis le 10, et les a rejoint vers le 16 je dirai. Quand aux événements suivant, je laisse le soin à @Vaati de les dater :8): (EDIT : c'est fait, j'ajoute la date)


Nom : Sylvanyël Al'Jak
Age : 23 ans
Race : Humaine
Profession : Invocatrice démonologue.
Physique : Deux traits particulier distinguent Sylvanyël des autres femmes de son âge. En premier lieu, sa magnifique chevelure rousse, qu'elle porte souvent attachée en une queue de cheval simple, mais efficace. En deuxième lieu, ses yeux vairons. Son œil droit est vert pétillant, tandis que son œil gauche est noir comme la nuit, brillant parfois d'une lueur rougeâtre mauvaise. Pour le reste, Sylvanyël est dans la moyenne. Taille moyenne, masse moyenne, visage moyen.
Sylvanyël n'est pas particulièrement coquette, ses recherches l'occupant beaucoup trop. Elle porte des vêtements souvent simple et pratique, loin des robes sophistiquées ou autres habits complexes de la haute-société. Elle aime néanmoins porter une longue cape pour sortir. Également, elle ne se sépare jamais de sa lourde sacoche, contenant tout un tas de bric-à-brac utile pour ce qu'elle appelle son métier ; le plus important étant son livre de notes.
Mental : Sylvanyël possède une volonté de fer. Une volonté totalement inflexible et parfaitement impliable qu'elle travaille et développe depuis des années. Si elle décide quelque chose, elle l'aura, point, et rien ne peut se mettre en travers de son chemin. Cette volonté est essentielle pour pratiquer son art, l'invocation. En effet, seule la volonté de l'invocateur peut faire plier la créature invoquée. Néanmoins, depuis une certain événement, Sylvanyël est beaucoup plus réticente à pratiquer l'invocation. Une peur de l'échec, et surtout, de faiblir face au démon, l'envahit, et elle ne souhaite pas relâcher une bête beaucoup trop puissante sur le monde. De ce fait, elle ne se résout à invoquer qu'en cas d'absolue nécessité.
Sylvanyël dort peu, et vit pour ses recherches. Tout d'abord l'invocation, puis, suite à certains événements, la démonologie, Sylvanyël veut toujours en savoir plus. Elle teste, expérimente, lit, apprend, écoute, et note toute trouvaille plus ou moins importante dans son inséparable carnet de notes. Pour mener à bien ses recherches, elle n'hésite pas à voyager, visitant bibliothèques, conciles de mages ou autres lieux de savoir. C'est d'ailleurs un de ses fameux voyages qui l'a conduit à Miderlyr, afin de visiter le Collégium Supérieur de Magie, et sa fameuse bibliothèque. Le laisser-passer n'a pas été simple à obtenir, mais elle l'a eu !
Biographie : Sylvanyël est fille unique de parents mages. Son père pratiquait l'évocation, tandis que sa mère s'était spécialisée dans l'enchantement. Tout deux étaient des mages reconnus par leur pairs, et plutôt puissants. Cependant, et contre toute attente, leur fille ne montra aucun talent particulier pour la magie. Ses parents, et notamment son père, furent particulièrement déçus.
Sylvanyël ne se laissa pas abattre, et se plongea dans les livres pour tenter de regagner la grâce familiale. Certes, elle ne possédait pas le moindre talent en boules de feu ou en boucliers magiques, mais elle pouvait toujours s'essayer aux autres écoles. Divination, illusion, transmutation, abjuration et même nécromancie. Toutes les écoles y passèrent sans qu'elle ne montrât le moindre talent pour l'une en particulier.
Sylvanyël se tourna alors avec l'école d'invocation. La décriée invocation. La détestée invocation. Les mages n'aiment pas cette école. En effet, dans cette dernière, seule la volonté est importante pour soumettre l'invocation, là où les autres spécialités demandent, en plus, du pouvoir et de l'imagination.
Sylvanyël se révéla brillante. Elle avait trouvé son école, sa voie dans la magie. Ce qui provoqua la colère paternelle, qui ne savait pas s'il préférait voir sa fille invocatrice, ou pas magicienne du tout. Mais Sylvanyël l'ignora, préférant perfectionner son art, espérant secrètement regagner l'estime de son père. Elle chercha, se renseigna, bouquina, testa, améliorant sans cesse sa technique, et développant sa volonté déjà forte.
Jusqu'à ce fameux soir de ses 19 ans. Voulant impressionner son père (une fois de plus), elle se lança dans l'invocation d'un démon, le puissant Thargraktrug. Face à lui, elle eu un instant d'hésitation. De faiblesse. Son cercle d'invocation se brisa. Le souvenir de cette soirée est flou, mais Sylvanyël ne doit sa survie qu'au sacrifice de ses deux parents. Dans l'urgence et face à la puissance de la Bête, ils ne purent la renvoyer dans les enfers, et ne purent que sceller le démon dans leur corps de leur fille.
Depuis ce soir, Thragraktrug vit dans le corps de Sylvanyël, tentant de s'échapper dès que l'occasion se présente. Un instant de relâchement, ou de faiblesse, et Sylvanyël sent la Bête s'agiter en elle. Après plusieurs années de cohabitation, ils commencent à s'habituer l'un à l'autre, mais la guerre fait toujours rage.
But : Eviter que Thargraktrug ne déchaîne sa puissance sur terre, et le renvoyer dans les enfers. Et, si d'autres jeunes (ou moins jeunes) tentent de faire une bêtise semblable à la sienne, les en empêcher.


20 juillet

Miderlyr. Enfin. La ville était en émulsion, mais je n'en avais que faire. Ces histoires de tournois ou autres joyeusetés ne m'intéressaient pas. J'étais là pour le Collégium Supérieur de Magie. Entre sa bibliothèque, et les différents mages présents, j'avais de quoi faire. Surement de quoi faire avancer mes recherches !
La traversée du Grand Hall se fit sans encombre. La foule était présente, mais pas intraversable. Des cris fusaient de toute part, plébiscitant des produits, tentant d'attirer le chaland. Les odeurs de toute sortes se mélangeaient. Toutes les couleurs envisageables étaient présentes sur les différents étals. Tout se mixait en une cacophonie pour les sens.
Ne me laissant pas distraire, j'arrivais assez vite à une entrée pour la Haute-Ville. Un peu en retrait, la foule respectait un cercle de vide autour. Deux soldats ducaux, reconnaissable aux blasons qu'ils portaient, gardaient le passage. Les lances à la main, ils portaient un regard attentif à la foule sous une apparente nonchalance et habitude. Je m'approchai.
- Stop ! On n'avance pas plus ! m'arrêta un des garde.
- Bonjour messieurs, répondis-je d'une voix posée, J'ai un laisser-passer pour rejoindre le Collégium.
Sur ces mots, j'entrepris de fouiller dans ma sacoche à la recherche du précieux sésame. En quelques secondes, je l'avais entre les mains, et le fit passer à un des soldats. Il le parcourut rapidement, s'arrêta quelques instants sur le sceau, qu'il approuva d'un hochement de tête.
- Bienvenue mademoiselle Al'Jak. Vous pouvez passer.
- Merci messieurs. Pouvez-vous m'indiquer la direction du Collégium s'il vous plait ?
- Bien sûr ! Prenez la deuxième à droite, et vous ne pouvez pas le louper !
Je le remerciai d'un hochement de tête avant de m'engager dans les larges rues pavées de blanc de la Haute-Ville.


Effectivement, impossible de louper le Collégium Supérieur de Magie. Le bâtiment, tout en colonnes blanches, imposait le respect. Pas de fioritures sur la façade, seulement une énorme rosace en vitraux de couleur au dessus de la porte.
Je gravis les quelques marches menant à la porte d'entrée, qui s'ouvrit à mon approche. Un léger sourire flotta sur mon visage. Un simple sort de détection, mais cela faisait son effet.
Le hall était grand, spacieux, lumineux et surtout plein de vie. Des mages passaient, certains plus ou moins pressés, d'autres discutaient en petits groupes. Cette pièce était certes le hall d'entrée, mais aussi un lieu de passage et de vie important du Collégium.
J'interpellai rapidement un mage, lui demandant où se trouvait le directeur, Sir Kaylipt. Avant toute chose, je devais me présenter à lui. La jeune elfe m'indiqua de façon claire et concise où se trouvait son bureau, avant de reprendre ses occupations.

Alors que je m'approchais de la porte du bureau, une jeune étudiante en sortit. Le visage pâle, de long cheveux noirs, un léger sourire sur ses lèvres, visiblement plongée dans ses pensées. Elle passa rapidement devant moi, tandis que la Bête grogna. Je la réprima en serrant les dents. Ce n'était pas le moment.
Je repris mon souffle, me redressa, m'assurant de faire bonne figure devant le directeur. Je toquai à la porte. Un Entrez d'une voie vaseuse me répondit.
Sans attendre, j'ouvris la porte. Le directeur, un vieil homme au crâne dégarni, était assis à son bureau. Le regard dans le vide, il tortillait sa longue barbe de sa main droite.
Je refermais la porte derrière moi, songeuse face à l'archimage que je voyais. Le directeur du Collégium n'était clairement pas dans son assiette.
- Bonjour Archimage Kaylipt, je suis Sylvanyël Al'Jak, chercheuse en invocation. Vous m'avez autorisé à poursuivre mes recherches dans votre bibliothèque, ce que je viens faire.
Mes paroles semblaient le reconnecter (un peu) à la réalité. Il balbutia.
- Bienvenue mademoiselle. Je...
Sir Kaylipt secoua la tête.
- Pardonnez-moi, j'étais ailleurs. Comme convenu, vous pourrez loger à l'Académie le temps de vos recherches. Maître Tyhal va vous faire visiter, je le convoque à l'instant.
- Je vous remercie.
Je le saluai, avant de quitter la pièce. Maître Tyhal allait arriver me faire visiter les lieux, et j'étais plus qu'impatiente de continuer mes recherches. Cependant, une drôle de sensation me faisait frissonner, et ne parvenait pas à me rassurer. L'Archimage était dans un drôle d'état, et la Bête semblait bien trop contente d'être ici...

Achileus:
22 juillet

   Il était 6 heures du soir et la fête battait de son plein. Le  tournoi avait commencé dans la journée, et les joutes s'enchaînaient de bon train. Depuis le haut du clocher du village, un homme seul observe les festivités avec un regard sombre.
-Ainsi, la ville est en fête. Cela ne va pas durer.
-Maître, dit un homme en arrivant, nous l'avons.
Deux autres personnes portait une quatrième. Ils lâchèrent le corps aux pieds de leur maître.
-Cher Maître Serpent, nous vous apportons un des membres haut placés de la guilde des voleurs. Il nous a révélé qu'ils prévoyaient de voler la tiare de Sandreline, un artefact extrêmement cher, en profitant de la diversion qu'offre le tournoi.
-Réveille-le.
-Bien, maître.
L'assassin donna un coup de pied à sa victime, qui ouvrit péniblement les yeux.
-Eh toi, le misérable. Le Serpent veut te parler.
-Alors, qu'avons nous là ?
-Je ne vous dirai plus rien.
-Vraiment ?
-Oui, je n'ai plus rien à dire. De toute façon, la guilde vous tuera ! Elle me connaît, elle vous retrouvera.
-Oh, mais j'y compte bien. Nous ne nous cachons pas misérablement dans des trous comme de vulgaires voleurs, nous.
-Vous mourrez ! Vous irez en enfer !
-Un jour ou l'autre, c'est sûr. Pars annoncer notre arrivée prochaine !

   Une fois les préparatifs terminés, Le Serpent se retourna vers ses acolytes.
-Bien, où en êtes vous du plan ?
-Tout le monde est en lieu sûr, notre nouvelle base est vide. Il ne reste que nous. Nos partisans ne bougeront pas avant l'heure du rendez-vous.
-Bien, tout se passe comme prévu.
-Maître, que faire des deux espions que la guilde des voleurs a envoyé dans nos rangs ?
-Faites leur faire une baignade qu'il ne sont pas prêts d'oublier dans la rivière.
-Bien Maître.
-Je vous laisse cinq minutes. Ne me décevez pas.

   Lorsque cinq minutes furent écoulées, le Serpent regarda la foule amassée en contrebas. Des milliers de personnes en train de faire la fête. Elles allaient vite devenir plus pâles. Il balança le corps dans la foule. Au moment où il toucha le sol, des cris retentirent. Le Serpent lança un sort qui teinta toutes les lumières en vert malsain. Puis il prit la parole, sa voix étant amplifiée par magie.
-Chers habitants de Miderlyr. Je me présente, je suis le Serpent. La personne que vous pouvez apercevoir à vos pieds n'est autre que le noble Raymond Thraryth, qui pour s'assurer des revenus convenables, a maintes fois travaillé avec la guilde des voleurs. Comme vous le voyez, il a payé le prix de ses crimes. Maintenant, si demain à 14h la cheffe de la guilde des voleurs n'est pas morte, je brûle une église. Je compte sur vous !
Finissant son discours, il se jeta vers la foule et disparut dans un nuage de fumée en sifflant avant de toucher le sol.

Chompir:
22 Juillet

Enfin, le grand jour du début du tournoi était arrivé, on frappa à ma porte pour me réveiller, il s'agissait d'Aarsu qui était là pour m'annoncer que le petit-déjeuner était servi dans le salon et que mes servants étaient derrière la porte pour ma toilette. Je lui fis signe de les faire entrer et que j'arrivai après. Alors, un petit groupe de draconien entra et m'assista pour ma toilette, tandis que d'autres prépareraient mes plus beaux habits aux couleurs de notre royaume. On m'aidai à les enfiler puis on me para d'un magnifique collier d'or, incrusté de rubis et je mis ma lourde chevalière à mon doigt, elle était en or massif, avec un rubis poli de façon à être de forme ovale inséré dedans. La pierre servait de catalyseur pour ma magie. Une fois serti des mes plus beaux atours, ma troupe de chambre quitta la pièce et je pu me diriger dans le salon là où mon repas m'attendait.
Le soleil se levait à peine, il devait être aux alentours de six heure du matin. Aarsu était débout dans un coin de la pièce attendant que je m'installe. Je pris place sur l'un des fauteuils, très confortable d'ailleurs et ma suivante m'apporta mon plateau :

« Voici votre repas mon prince, veuillez à manger l'ensemble de la nourriture qui s'y trouve, vous avez besoin de prendre des forces pour le tournoi. Je tiens aussi à vous certifier que le goûteur est passé. »

Je la remerciai d'un geste ouvrit le plateau, il y avait là de la viande saignante, des oeufs brouillés, de la salade ainsi que du thé et deux petits pains, ce n'était pas une nourriture que l'on mangeait habituellement chez les draconiens mais il semblerait que l'hôtel n'était pas habitué à accueillir des membres de notre peuple. Je regardais Aarsu et lui dis :

« Cela va me changer de notre régime alimentaire, Aarsu. On est loin de nos fruits de feu, nos grenades et autres mangoustans qui composent notre repas du matin.
- Il est sur qu'il faudra vous adapter à la nourriture de cette cité mon prince, mais si vous voulez, je peux ordonner à ce qu'on aille au Grand Hall voir si une nourriture plus draconienne vous scierait mieux ?
-Je vous remercie de votre attention Aarsu mais je vais faire honneur aux habitudes culinaires de cette cité. Néanmoins, si vous pourriez envoyer une petite expédition pour essayer de trouver quelques fruits de chez nous, cela ne serai pas de refus.
- Bien mon prince, j'enverrai deux de vos hommes au Grand Hall dans la journée.
- Merci bien Aarsu, sinon, est-ce que mon armure a été préparée ?
- Oui mon prince, elle a été préparée et est prête à être emmener au lieu du tournoi.
- Bien, alors finissons ce repas et hâtons nous vers le tournoi, je dois encore m'inscrire. »

Je fini tranquillement mon repas puis me leva et nous quittâmes l'hôtel avec une partie de ma garde, Aarsu ayant au préalable pris soin de donner les ordres aux restes des troupes pour garder ma chambre et envoyer deux domestiques en mission au Grand Hall. Ma suivante me fit monter dans ma voiture, puis elle me rejoignait sur le siège en face du mien. La voiture partie en direction des abords de la ville, lieu qui avait été choisis pour les épreuves de joute. La ville était déjà active malgré l'heure matinale, nombre de marchands s'activaient pour monter les échoppes et sortir la marchandise. Des drapeaux et autres fanions de couleurs ornaient les fenêtres et les rues de ma cité. Avec tout cette  devenait difficile de circuler, même sur la grande route mais nous arrivâmes quelques dizaines de minutes plus tard au lieu du tournoi.
Aarsu me fit sortir de ma voiture et mes yeux se posèrent sur un énorme terrain où grand nombre de tente de toutes les couleurs se trouvaient. La zone était d'ailleurs très active, bon nombre d'écuyer s'afféraient dans tout les sens et de tente en tente, je vis certains chevalier et autres nobles sur les devants de tente discuter entres eux. Des enfants courraient entres les tentes dans l'espoir de voir des armes et armures de près et pouvoir voir leurs propriétaires, les yeux pétillants de doux rêves d'enfance. Je me dirigeai vers une tente ou se tenait un panneau estampillé « Intendance » devant. J'entai dedans et me présenta à l'hôtesse qui s'occupait des inscriptions. C'était à première vue une elfe au vu de ses oreilles pointues, partant sur le côté. Elle était blonde aux yeux bleus et me paraissait plutôt grande, même assise. Son visage était plutôt bien conservé mais je me doutais qu'elle n'était plus toute jeune. Elle me regarda sans avoir l'air plus étonnée que ça et dit :

« C'est pour vous inscrire ? Je vais devoir vous demander, votre nom, votre titre, un petit pécule de 100 pièces pour les frais de participation et de signer ce document.
- Je suis Hundwiin Drakonia III, fils du roi Hundwiin Drakonia II et prince héritier et je suis venu participer au trente troisième Grand Tournoi de Miderlyr. Aarsu, donnez lui les 100 pièces. »

Aarsu se plia et sorti 100 pièces draconienne d'une bourse attachée à sa ceinture qu'elle déposa devant l'intendante. L'elfe les examina puis, esquissa un sourire, puis repris la parole :

« Un prince, qui plus est, un draconien ; c'est pas commun même à ce tournoi. Veuillez signer ici et une tente vous sera assignée.
Je m'empressa de signer et lui rendis le document.
- Bien, votre inscription est finalisée. Vous serez à la tente numéro trente-sept. Pour la rejoindre, sortez d'ici et prenez la troisième allée de tente, ce sera la quatrième à votre droite. »

Je la remercia et me dirigea vers ma tente en suivant ses instructions. Il n'y avait l'air d'y avoir personne dans l'allée, sauf dans la tente en fasse de la mienne, ou une chevaleresse s'entraînait avec qui semblait être son écuyer même si du premier coup d'oeil, j'aurai plutôt cru à l'inverse. Il faut dire qu'elle était plutôt négligée avec ses longs cheveux noires rabattu en tresse et son long nez, mais nul doute possible, sa façon de manier l'épée le prouvait. Elle risquait d'être une adversaire coriace si je venais à tomber contre elle.

Aarsu me fit entrer dans la tente et me fit m'installer sur une chaise, elle ordonna à déposer mon armure et à l'installer au mannequin prévu à cet effet et de la faire nettoyer. Il s'agissait d'une armure en obsidienne polie d'un noir brillant et reflétant la lumière. Elle était sertie par endroit d'élément en or massif et était richement travaillé et pleine de détails. Le sceau royal de Drakonia ornait le plastron. Je déposai mon épée sur le râtelier d'arme et décida plutôt de m'allonger sur la couche dans un coin de la tente. Il semblait que la pression mêlé à l’excitation d'un tel tournoi, me faisait un peu peur et m'allonger me faisait le plus grand bien.
Aarsu s'approcha de moi et me fit apporter de l'eau fraîche présente dans les tonneaux de la tente. Je bu volontiers et me releva pour m'asseoir sur la couche et remercia ma servante :

« Merci Aarsu, il faut croire que ce tournoi me fait un peu peur, je me dois de le gagner, pour père, pour Drakonia, je dois être digne de devenir roi, si je perds un tel tournoi, il serait malvenu si cela venait à s'apprendre.
- Mon prince, n'ayez crainte, il ne fait aucun doute que vous allez gagner ce tournoi. Vous vous êtes entraîné toute votre enfance au maniement de l'épée et à l'art du combat, vous avez gagnez toutes les joutes du royaume fasse à des chevalier draconiens avec plus d'expérience que vous. Ne doutez pas de vous mon prince, vos adversaires, aussi forts soient-ils, n'auront pas la moindre chance.
- Merci à vous, vous me réconfortez pour un simple tournoi alors que j'en ai gagné grand nombre. Je dois bien vous faire rire.
- Je n'oserai jamais mon prince. Ce serait manquer de respect à votre statut, je ne pourrai me le permettre.
- Voyons, vous me connaissez depuis l'enfance, vous jouiez avec moi quand j'étais tout petit et m'avez toujours accompagné. Vous auriez le droit. Nos jeux d'enfance me manque, j'ai très vite été contraint de suivre une éducation très stricte, même si je parvenais à venir jouer en cachette avec vous, je me faisais réprimander et punir par mon professeur. Et je vous demande de cesser ces formalités de langage, la durée de notre séjour ici. J'aimerai pouvoir être traiter de manière normale pour une fois.
- Si c'est ce que vous voulez mon prince, je me plierai à votre volonté. »

Elle me regardait avec un regard plein de bonté mais je ressentais une certaine tristesse. Elle n'aimait pas que je réagisse comme ça, elle savait le poids que je portais sur les épaules mais je n'avais pas le droit de craquer ou de douter de moi. Je devais être fort en permanence. Je repris la parole :

« Aarsu ?
- Oui mon prince ?
- J'aimerai vous confier une tache pendant que je participerai au tournoi. J'aimerai que vous alliez à la citadelle ducale pour organisez une rencontre avec le duc et moi même.
- Bien mon prince, je m'exécuterai, j'irai à la citadelle ducale demander une audience de votre part, au Haut-Duc Pontifax d’Astragon mais il va me falloir une lettre de votre part signée et avec le sceau royal.
- Ne vous inquiétez pas, j'ai déjà tout prévu, j'ai pris le temps d'en rédiger une hier, prenez. »

Je sorti de l'intérieur de ma veste, une lettre cacheté que je tendis à ma servante, elle la pris et la rangea sur elle.

« Je vous pris de partir dès maintenant, prenez avec vous une petite escorte. Je me débrouillerai pour donner les ordres et me préparer.
- Bien mon prince, je pars de sitôt. »

Effectivement, Aarsu commençait à se diriger vers la sortie de la tente. Avant qu'elle ne parte, je pris la parole de manière hésitante :

« Oh heu... Aarsu...
- Oui mon prince ?
- Prenez soin de vous, on ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans une telle cité lors d'un tel événement.
- Bien mon prince, je ferai attention, mais cela vaut aussi pour vous. »

Je ne fis qu’acquiescer d'un signe de tête. Je savais très bien qu'Aarsu serait inquiète si elle me voyait participer au tournoi et qu'elle était contre ma participation. Je préférai l'éloigner d'ici et lui donner une tache que j'aurai très bien pu remplir moi même en faisant envoyer la lettre. Tandis que je l'entendais donner ses derniers ordres à ma garde qui resterait avec moi. Je pris une grande respiration et me leva pour me préparer et m'entraîner.

Au départ je voulais directement commencer le premier chapitre avec Aarsu mais j'ai préféré avancer avec le tournoi pour être juste avant son commencement et introduire Aarsu et sa mission.

Great Magician Samyël:
Aller, pour la nouvelle année je vous ai concocté une petite histoire.

Je me réveillai. Je m'étirai. Je me levai du lit. Je mangeai mon petit déjeuner. J'avalai mon jus d'orange. Je me brossai les dents. Je m'engageai sur le chemin de l'école. Je passai devant l'épicerie. J'arrivai à l'école. J'écoutai le professeur. J'étudiai avec assiduité. Je rentrai chez moi. J'embrassai mes parents. Je montai à l'étage. Je grimpai dans mon lit. Je m'emmitouflai dans ma couverture. Je sombrai dans le sommeil. Mais surtout je rêvai qu'à la première personne du singulier le passé simple du premier groupe se termine en ai.

 :hap: Par pitié.

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