Auteur Sujet: [Topic Officiel] Zelda: The Wand of Gamelon  (Lu 7277 fois)

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[Topic Officiel] Zelda: The Wand of Gamelon
« le: mardi 30 octobre 2018, 13:29:23 »
Zelda: The Wand of Gamelon

Je l'avais promis, ce fameux topic sur The Wand of Gamelon, le voilà enfin arrivé, pour vous faire découvrir un jeu qui n'est pas de plus désagréable et qui dispose même de quelques soucis en moins que j'avais reproché à The Faces of Evil. Bref, voici le volume deux des jeux CD-i avec ce qui fut le tout premier des trois.

Mon avis sur le jeu :

  • Une histoire qui commence fort et qui ne démérite pas : Contrairement à The Faces of Evil ou l'histoire est assez lambda et ou l'on doit juste aller terrasser Ganon en passant par différentes zones, The Wand of Gamelon nous conte l'aventure de Zelda qui part retrouver son père et Link sur l'île de Gamelon. Là bas elle arrive à Sakado ou elle apprend que tous les habitants ont été capturés par Ganon et ses sbires en enfermés. En passant de zone en zone et parfois par des villages, elle les trouvera dévastés et infestés par les monstres. Tout cela donne une profondeur que The Faces of Evil n'avait pas.
    Au fur et à mesure du jeu, Zelda sauvera les différents personnages et s'en fera des alliées, elle rencontrera les généraux de Ganon, sauvera la famille royale de Gamelon et en apprendra plus sur ce qu'il sera arrivé à Link et son père. Impa sera là avec la Triforce pour l'aider dans sa quête et l'accompagnera au travers son périple en Gamelon. Je ne spoilerai pas plus mais il y a même une histoire de corruption.
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  • Des habitants attachants et peu de manque de cohérence : Un gros soucis qu'avait The Faces of Evil c'était sa cohérence, que ce soit dans ses personnages, ses dialogues, ou encore ses zones et leurs placement géographique (une montagne de glace juste au dessus d'un volcan par exemple). Dans The Wand of Gamelon, les personnages correspondent à leur façon de parler, par exemple, les paysans vont parler avec un certain accent/patois et tutoieront Zelda, le maire Cravendish, maire de Sakado et deuxième plus haut dirigeant après le Duc Onkled à Gamelon, reconnaîtra la princesse d'Hyrule et la vouvoiera en permanence. Mira, une diseuse de bonne aventure et doté de pouvoir magique reconnaîtra la princesse et lui sera d'une grande aide tout en étant bienveillante avec elle. Impa quant à elle, jouera à la perfection son rôle de nourrisse et de confidente/conseillère auprès de Zelda.

    Au niveau de la géographie, encore une fois, aucun manque de cohérence notable et les dimensions sont respectées (ce qui n'était encore une fois pas le cas dans The Faces of Evil. Cette fois-ci, quand on rentre dans une maison, ça ne sera pas un immense château ou un igloo, on ne rentre plus par le haut d'une maison pour sortir par le bas. Les bâtiments correspondent de l'intérieur et de l'extérieur. On retrouve tous les commerces qu'on devrait trouver dans la grande ville de Sakado, à savoir une forge, un boulanger, une auberge, en plus des maisons, du cabinet du maire, du commerce général, d'une église et d'un cimetière, en plus d'un port et chantier naval. Tout ces éléments poussent vraiment à se sentir dans une ville et à croire au jeu, ce qui n'était réellement pas le cas dans The Faces of Evil. On découvre aussi au cours de notre aventure d'autres villages mais qui auront été détruit, notamment un village de pêcheur autour du grand lac Shutoy ou celui dans la grande zone de Kobitan ou se trouve tout l'élevage et la culture pour nourrir tous les habitants de l'île. On y découvre d'ailleurs l'unique ferme restante qui fait vraiment grande ferme qu'on pourrait trouver dans cette zone. L'île se compose aussi de fort et de prisons qui montrent qu'elle peut se défendre ainsi qu'un haut lieu sacré avec le sanctuaire de Gamelon au sommet d'une montagne, ou y repose la Baguette de Gamelon (il est à noter que c'est le seul item dans la version française qui n'aura pas été traduit, un oubli ou bien un clin d'oeil au nom des jeux Zelda qui sont toujours en anglais par chez nous ?)
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  • Une difficulté qui monte trop rapidement : Petit problème du jeu, sa difficulté mal dosée, au bout des trois premières zones finis, on se retrouve très vite surpassé par la puissance des ennemis. Le jeu ne disposant pas de frame d'invulnérabilité et certains ennemis enchaînant à la vitesse de l'éclair, le jeu devient très vite du die & retry et ça peut parfois être rageant, surtout quand on est arrivé contre un boss. Heureusement, les portes fermés à clé restent ouverte et le chemin peut se faire plus rapidement. La difficulté remonte encore d'un cran au niveau des zones des deux châteaux qui sont les deux zones finales du jeu (sans compter le sanctuaire de Gamelon qui est assez hard mais n'a aucun ennemi sauf un boss ainsi que la forêt Nokani qui ne demande que d'escalader et éviter des ennemis) mais le tout restant quand même gérable et donne justement ce sentiment de progression et d'ascension. Maintenant parlons justement d'escalade et de plateformeur...

  • Des zones de plateforme parfois infernale : Ah, qui a toujours rêvé de se faire troller par une zone courte mais infernale en plateforme ou chuter = mourir ? Le meilleur exemple dans ce jeu, c'est la zone des Marais de Washubi, une zone composé de deux tableaux et d'une maison qui est un lieu safe. L'accès à cette maison se fait par des multi-niveaux, soit en sautant de rocher en rocher, soit sur le dos de crocodile, soit en sautant d'arbre en arbre, le tout parsemé d'ennemis volant ou d'autres ennemis sur les arbres... Si le tout était bien fait, ça irait, mais le peu d'espace et les zones assez maigre pour éliminer les ennemis, les chutes fréquentes quand on saute, ou encore des sauts difficiles ; à chaque mort on reprend au début du tableau et le tout avec trois vies, autant dire qu'elles sont vites passé. Vous voilà arrivé au bout dans la maison que vous attendiez, vous êtes fier et jurez de ne plus jamais remettre les pieds ici mais voici le troll ultime arriver. L'homme qui vous attends vous demande d'aller chercher des spores dans la forêt que vous venez de débloquer et de les lui ramener. Ô joie, bonheur et félicité ! Vous allez devoir refaire le chemin une nouvelle fois, et vous ne pouvez pas le remettre à plus tard, non parce que toutes les autres zones sont impossibles à faire car il vous manque un objet... Voilà surement le moment le plus rageant du jeu, et encore, le sanctuaire de Gamelon est lui aussi bien hard, demandant de sauter à la frame près au dessus d'ennemis intuable.

  • Un bestiaire connu : Le jeu se base sur le bestiaire de Zelda I et Zelda II donc on retrouve la quasi totalité de ce bestiaire mais aussi quelques ennemis spécifiques aux opus CD-i comme les phyrandais (des espèces de roues de feu), les sancromys (des monstres volant invisible) ainsi que des démons et des gargouilles volantes ou encore les vers et les cochons. Le bestiaire est d'ailleurs plutôt complet et digne d'un Zelda, on retrouve des ennemis de type humanoïde, insecte, démoniaque et des monstres aussi bient terrestres que volants.
    On peut aussi noter des boss très sympa avec des méthodes de combat spécifique, certains reposant sur l’utilisation d'un objet spécifique et surtout des boss intéressant qui demandent d'étudier leurs paterns. Certains sont assez violent par ailleurs, comme Hektan qui est capable de one shot peut importe le nombre de coeur et demande une phase d'évitement de ses sorts avant de l'atteindre.

  • Un jeu qui s'inspire de Zelda I et II : Oui vous avez bien entendu, s'inspire grandement des 2 premiers Zelda et le fait très bien. Il s'inspire de Zelda I pour son côté, exploration et découvrir tout par soit même, afin d'atteindre la fin du jeu. De comprendre à quoi servent les objets et (il a été décrié pour ça) demande des rubis pour utiliser les objets, hors, Zelda I demande l'utilisation de rubis pour l'arc.
    Il s'inspire aussi de Zelda II, vous l'aurez compris, pour ses tableaux, sa vu sur le côté en défilement avec des ennemis qui viennent vers vous ainsi que pour sa difficulté.
    Le jeu apporte tout de même de la fraîcheur et de la nouveauté avec des cinématiques, des graphismes plutôt beau pour les tableaux, ainsi que des objets et un système de jeu nouveau pour les jeux Zelda avec ce système de tableau.

  • Une manette à deux boutons : Ouais deux boutons plus une croix directionnelle, vous vous doutez bien que c'est mal parti, il le bouton d'action 2 permet à la fois de passer les portes, d'utiliser un objet ou bien quand on est accroupi d'ouvrir son inventaire, vous vous doutez bien que quand on est devant une porte on peut pas tout faire, ça devient vite galère mais on s'adapte vite malgré pouvoir se faire avoir parfois.

  • Des cinématiques décriés : Bon elles ne sont certes pas super belles mais il suffit de les regarder d'un côté ironique et elles deviennent fun, elle ne sont pas non plus super moche et restent agréable, surtout avec les conditions de développement et la deadline, elles ont aussi été doublée dans leurs totalité. Contrairement à The Faces of Evil, la plupart restent toutes compréhensibles d'ailleurs.

  • Des musiques agréables et entraînante qui posent l'ambiance : Même si parfois, elles ne collent pas forcément aux zones, elles sont très agréables et je vous conseilles d'écouter l'ost du jeu qui est franchement cool.

  • Une durée de vie agréable : Pour l'époque la durée de vie du jeu est plutôt correct, le jeu peut se rusher en une petite journée mais reste très agréable et peut-être très fun à recommencer encore et encore.
Au final, le jeu est tout de même assez bon et bien travaillé, certes il a quelques défauts mais reste très agréable et est même meilleure sur quelques points à The Faces of Evil qui sera venu après. Franchement, si vous avez l'occasion de faire Zelda: The Wand of Gamelon ou que vous voulez tester un jeu CD-i, je vous le recommande.


Ma partie (à 100% mais il est quasiment obligatoire pour finir le jeu) :

J'ai commencé le jeu, là l'habituel choix des trois zones de départ et là, je me suis pris une claque, l'histoire commence et nous défonce, les environnements sont beaux, on découvre cette île désolé et pillé, je me suis pris directement dans l'histoire et les musiques me transportaient. Une fois arrivé au premier boss, le soufflé est un peu redescendu, notamment à l'effet de difficulté qui venait de monter et le manque d'explication qu force à chercher par soit même et tester. Une fois tous les objets dont j'avais besoin, récupéré, j'ai pu faire les trois boss suivant très rapidement, à savoir les trois sorcières (une zone géniale et une idée de boss géniale), Darknut et Wizzrobe. À partir de là, le jeu me transportait à nouveau (faut dire que j'avais été bloqué pendant quelques heures) et j'ai de nouveau enchaîné les zones pour finir par arriver à la difficulté finale et aux deux derniers généraux, là l'histoire s'est emballée et les révélations aussi, le Palais Dodomai est surement l'une des meilleures zones et m'a rappelé le tout début si impressionnant. Une fois fini, m'attendant le forêt Nokani pour récupérer le dernier item qui me permettrai d'accéder au Château Reesong où se trouve Ganon. Là bas, la difficulté est abusée et ça commence par une course poursuite bien violente dès le premier tableau, de quoi bien placé la difficulté et nous dire qu'on est pas le bienvenue. Cette zone est pleine de troll et nous demande même de refaire un bon bout de chemin juste pour récupérer une clé qui permet d'accéder à Ganon. Mais c'était une vraie joie de ressentir cette libération de difficulté une fois notre ennemi vaincu et notre père sauvé. La cinématique de fin se lance et tous les personnages royaux, à savoir notre père le roi Harkinian, Lord Kiro qui nous a aidé à coincer le Duc Onkled (qui est là lui aussi et se fait remonter par le roi et se prend une sacrée peine, celle de cirer tous les parquets de Hairoule). On retrouve aussi Link et Dame Alma, qui est une lady de Gamelon et qui récupérera surement la gestion de Gamelon.



Si je devais noter le jeu, il aurait sans hésiter la note de 13/20 peut-être même 14, il est vraiment très sympa et est pour le moment mon jeu préféré des Zelda CD-i. Je ferai le dernier de la trilogie prochainement histoire de voir s'il tient vraiment à sa réputation de pire des trois.

N'hésitez pas à partager vos avis et découvertes sur le jeu (et éventuellement, si vous avez toujours détesté les CD-i sans même les avoir testés, expliquer pourquoi c'est le cas). Je vous réserverai peut-être aussi un débat sur pourquoi les Zelda CD-i sont si détesté alors que beaucoup n'y ont jamais touché.

EDIT : J'avais oublié de parler des noms des zones dans ce jeu, ils sont tellement excellent qu'il y a moyen de faire du Scrabble avec. :oups:
« Modifié: mercredi 31 octobre 2018, 11:47:33 par Chompir »