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[Combats d'Arène] Blood Lust v5.1.2
Yorick26:
Les traits sont tirés sur mon visage. La lumière matinale me gêne bien plus qu'à l'accoutumé. D'autres à ma place ce serait réjoui d'un tel éclat, d'une telle aurore, mais je ne faisais pas partie de ces poéteux. Ah ça non. Je vis pour la nuit. Depuis tout petit, je m'y sentais mieux. C'était d'autant plus cocasse que le nom de famille qui lui avait été donné provenait d'une déformation de la formulation "de jour". Les langues bien pendues diraient que c'est parce qu'elle est assortie à mon teint et par cette jolie déclaration ne faisaient que remarquer l'inratable : ma peau noire. J'en ai pas honte, il ne faut pas croire. Bien au contraire, je suis fière et je ne me cache dans la pénombre même la nuit. Il se trouve tout simplement que les personnes susceptibles de pouvoir la supporter sans avoir à se forcer se rencontraient plus facilement la nuit. Bien évidemment, ce serait vous mentir si je vous disais que ce sont d'honnêtes gens. Les honnêtes gens diurnes, eux, ont toujours un mouvement de recul lorsqu'ils croisent quelqu'un de mon espèce. Non, ces "amis" noctambules étaient peu regardant, mais également peu regardant sur la morale.
Alors quand je vois le soleil se lever, c'est qu'il est l'heure pour moi d'aller me coucher. Sauf que pour aujourd'hui, la journée n'était pas finie. Il me restait encore une chose à faire. C'est ainsi que mes pas me dirigent vers le Colisée de la ville. Il s'agit d'un grand bâtiment en périphérie du cœur loin des centres touristiques ou des marchés. Pourtant c'est grâce à lui que la ville a prospéré. Je n'étais pas si surpris que ça en définitive. La nature humaine était faite ainsi. Il existait mille raisons qui pouvait pousser une personne raisonnable à regarder un massacre. La sadisme et la passion du sang n'étaient que les plus connues, mais pas forcément les plus représentées. Bien souvent, c'était le désir de se sentir en sécurité. Se sentir en sécurité en se faisant peur. Il y avait de quoi perdre la tête. Et pourtant des spectateurs venaient voir des hommes et des femmes jouer leur vie et bien souvent la perdre pour se rappeler qu'eux étaient bien vivants dans les gradins.
Je n'étais pas de ceux-là. Je n'allais pas participer passivement. Non. Je n'étais pas un spectateur. Arrivé au pied du monument, je me détachais de l'entrée principale pour me diriger vers une petite alcôve sur le côté où se tenait un enfant. Un garçon, à peine dix ans. A mon approche, il relève la tête de sa feuille où des noms sont alignés et me lance :
≪ C'est pour participer ?
ー Oui.
ー La mise est de 300 pièces si vous survivez. Plus ce que vous trouverez éventuellement sur vos adversaires. Mais bon, déjà, si vous survivez, ça sera déjà bien.
ー Peu importe, dis-je sans pouvoir m'empêcher de penser que trois cent pièces, cela a de quoi motiver les gens désespérés. Je ne fais pas ça pour l'argent.
ー Oh ! En voilà un qui fait ça pour la gloire. J'espère que t'es fortiche car c'est pas ceux qui vivent le plus longtemps. Je prends ton nom et tu peux rentrer. La plupart des marchands d'équipement et tatoueurs sont déjà là. Tu as la journée pour te préparer et après... On verra après. ≫
Le commerce se faisait directement dans le bâtiment pour éviter que les concurrents se barrent une fois le pactole empoché. Je pouvais comprendre, mais comme j'avais dit au gamin, ce n'était pas l'argent qui m'intéressait. C'était une personne qui me motivait. Une personne que je devais absolument rencontrer. Et pour ça, je devais survivre. Survivre jusqu'au bout. Si je ne pouvais pas l'avoir en face de moi, alors peu importe. Ma vie ne vaudrait rien et elle serait traité à sa juste valeur dans l'arène.
≪ Je m'appelle Vouivre Dejor.
ー Très bien. C'est noté. Je ne te souhaite pas bonne chance, ça porte malheur. dit-il en ricanant comme s'il s'agissait du meilleur calembour. ≫
Je l'ignorais. Je me saisis du sac de pièces qu'il me tendait et entre dans le couloir qui se dissimulait dans la pénombre derrière le gamin. Bientôt je n'entends alors plus que le bruit de mes pas, celui de la pâte à mâcher qui exploser lorsque je m'amuse avec elle et ma langue et les battements de mon cœur qui malgré mes tentatives de le calmer se précipitent.
Cap:
Je m'ennuie. Cette taverne n'a strictement rien d'intéressant. Non pas qu'elle soit calme, ou vide, bien au contraire. Les tables sont plutôt bien occupées. Les hommes -essentiellement- boivent des bières en discutant de choses peu intéressantes, ou en jouant à des jeux plutôt rageant à les entendre.
Du bruit. Du bruit pour rien.
Je baillai. Encore une fois.
Définitivement inintéressant.
Bon. Il faut que je trouve quelque chose à faire. Je suis encore coincée en ville pour plusieurs jours, et rester à rien faire dans des tavernes bruyantes n'est définitivement pas pour moi. Je m'étire une dernière fois, en baillant encore, avant de me lever. D'une grâce féline, je traverse la pièce pour sortir faire tour lorsque mon regard s'arrête sur une affiche sur le mur.
≪ Blood lust ≫
Un sourire éclaire mon visage, laissant apparaitre une canine aiguisée. Ce séjour forcé va sûrement être plus amusant que prévu...
Linkonod:
Ploc. Ploc. Ploc. Les gouttes d'eaux ne cessaient de tomber du plafond. Deux heures, qu'il entendait des plocs. Deux heures qu'il guettait le moindre bruit nouveau, pour ne pas devenir fou. Sa geôle était un vulgaire renfoncement de pierre humide dans une grotte aménagée. Elle n'était pas très profonde, mais suffisamment pour que sa seule source de lumière soit une torche pourrie accrochée de l'autre côté de ses barreaux en métal. Ces barreaux qui étaient censés l'empêcher de s'échapper... Bah ! pourquoi s'échapperait-il ? Pour la liberté ? Il n'en voulait pas. Avec le patron, il était assuré d'obtenir ce qu'il voulait : à manger, à boire, mais surtout du combat. C'était tout ce qu'il souhaitait, et il l'avait. Pas besoin de s'échapper, donc.
Le patron, c'était un horrible gugusse, un petit gros toujours en vêtement de fourrure qui se donne des airs de tyrans. Mais ça sautait aux yeux qu'en réalité c'était une flippette. Il était continuellement couvert de sueur, et s'essuyai continuellement le front avec un mouchoir - lequel dégage force une odeur infecte. Le patron était la seule personne avec qui il échangeait. Du moins, la seule personne en vie. C'était un marchand d'esclave, ou comme il préfère le dire : un loueur de mercenaire. En effet, il "prêtait" des guerriers prêts à faire n'importe quelle besogne nécessitant la force, en échange de quelques billets. Une sorte de mafia, ou quelque chose dans le genre. Après tout, lui, il se fichait pas mal des affaires du patron. Ça ne l'intéressait pas, c'est tout.
Il venait d'être transféré dans cette "prison" le jour-même, ce qui signifiait qu'il allait avoir du travail d'ici peu. Et effectivement, le patron était venu le voir :
≪ Bon, aujourd'hui tu auras une mission particulière : il n'y a pas de client.
ー Et je dois faire quoi ?
ー Simplement un peu de publicité. Tu vas représenter mon entreprise dans un combat d'arène. Tu as déjà entendu parler de Blood Lust ?
ー Non, mais le nom me plaît.
ー Evidemment. C'est un combat à mort entre différents guerriers, un spectacle, quoi. Comme c'est un événement officiel, je t'ai inscris en tant que mercenaire indépendant, et tu devras faire comme si tu en était un. Bien sûr, bon nombre de potentiels clients seront dans les gradins, et savent qui tu es réellement. Tu as intérêt à tuer un maximum de guerrier, sinon ce ne serait pas bon pour mes affaires ー et donc ce ne serait pas bon pour toi. ≫
Le patron le regardait d'un faux air mauvais, car il pensait toujours que ses menaces lui faisait peur. C'était faux. Il se fichait de savoir s'il serait fouetté, ou si sa nourriture diminuerait. Il voulait juste se battre. Tuer. Entendre le bruit du fer sur un crâne ou voir le sang gicler de ses adversaires. Actuellement, il avait ce qu'il voulait et n'avait aucune raison de ne pas se donner à fond. Le patron le savait très bien, mais continuait toujours de sortir ses mêmes menaces, sans doute pour nourrir son ego.
≪ Bref, tu sais ce qui t'attend. Les hostilités débuteront en début d'après-midi, mes hommes de main viendrons te chercher deux heures avant. Je compte sur toi. ≫
Et voilà qu'il devait faire semblant d'être libre ! En même temps, il ne se considérait pas vraiment comme un esclave. Il faisait ce qu'on attendait de lui, et recevait de quoi vivre. C'était plus un marché honnête, finalement.
Après avoir attendu une éternité, des gardes vinrent effectivement l'emmener. Il quittait la caverne, il quittait les plocs. Et le voici partant se battre au grand jour devant une foule en délire, avide de sang et de mort, tout comme lui. Ce n'était pas trop mal, comme boulot.
Duplucky:
Désolé pour le retard, j'étais pas dispo ce week-end, je m'attelle à ma fiche personnage sur le champ. :oups:
Envoyé. :8):
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Aujourd'hui était une belle journée. Après moults péripéties dans ces infernales montagnes et son réseau de grottes tortueuses à en faire perdre la boule à un condamné à mort, moi et mes six autres compères parvinrent enfin à découvrir le butin d'un bandit qui écumait la région depuis tant d'années. Un vrai mystère que cet homme : personne ne parvint jamais à l'attraper ni à l'occire, pourtant il disparu subitement sans laissé de traces, laissant derrière lui rumeurs et inquiétudes.
Certains dirent qu'il n'existait tout simplement pas, que c'était des loups à l'origine des attaques. Balivernes, que feraient des loups avec toutes ces pièces d’or, ces bijoux et autres oeuvres d'art jamais retrouvées ? D'autres pensaient qu'il était simplement parti sans demander son reste. Pourquoi pas ? Après tout personne ne pouvait prouver le contraire. L'histoire que je préférais était celle qui évoquait la stupidité de l'homme, épris de sa richesse et de sa puissance, il bu à en finir saoul et tomba dans un ravin, laissant derrière lui un trésor sans défense qui ne demandait qu'à être retrouvé.
Quelles que soient les raisons de la disparition du manant, je m'en contrefiche dorénavant : le trésor est à nous, nous sommes riches et nous allons fêter ça dignement à la taverne du coin ! Une bière, deux bières, trois bières ! Groumik roule déjà sous la table, ce simplet. Garvanin, cette feignasse succombe à la cinquième chope ! Six bières, sept bières, huit bières ! Houla, je me sens pas très bien. Les autres me regardent d'un air moqueur, surtout Goralt. Je l'ai jamais aimé, ce grincheux. Il me défie, très bien ! Rira bien qui rira le dernier ! Neuf bières, dix bières ! Purée, arrêtez de faire tanguer ce foutu bateau. Onze bières, douze....
...
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Oh purée, la gueule de bois... Mais, où suis-je ? C'est quoi cette cave sombre fermée par des barreaux ? Me dites pas que j'ai encore foutu le bordel et qu'on m'a balancé en taule ?
"Oh non, c'est bien pire que ça..." répondit un type plutôt balèze qui croupissait dans un coin sombre de ma cellule, le corps recouvert de cicatrices. "Vous avez été choisi pour participer au grand tournoi de gladiateurs qui va débuter dans quelques heures. Vous allez mourir dans d'atroces souffrances pour divertir les grosses têtes du coin."
Il parti dans un étrange rire nerveux, mélangé de sanglots. C'était vraiment un drôle de type. Il avait peut-être trop bu et avait des hallucinations ? Je préfère ma gueule de bois. Enfin en tout cas, je sais pas c'est quoi, ces gladiatrucs mais ça a l'air marrant, j'ai bien envie d'essayer, moi.
Great Magician Samyël:
Si tout ce freeform RP ne motive pas notre cher @Guiiil je ne sais pas ce qui le fera. :oui:
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