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asuffel:
Bonjour à tous et a toute ;)

Voila, j'écris depuis pas mal de temps, et je voulais une critique sur ce petit bout de texte. Je l'écris sur mes heures de cours ( :oui:), et j'aimerais vraiment savoir si il y a du potentiel ou non. Mon rêve a toujours était d'être publiée un jour.

Merci a ceux qui vont le lire, et merci à ceux qui vont apporter une critique positive ou non  :^^:

bonne lecture.

ps: désoler pour les fautes d'orthographes, je ne suis pas très douée dans ce domaine  :^^':

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Londres: Matthew

   Je l’ai cherchais partout. Je commence à penser que le néant existe bel et bien. Elle doit s’y cacher. O Seigneur ! Rend moi l’objet de mes passions ;rend moi celle que je chéris. Pourquoi l’as tu ôter de mes bras ? Pourquoi l’avoir arrachée à ma vie ? Cette vie n’a plus de saveurs sans elle. Que faire ? Comment la retrouver dans ce chaos dans lequel elle s’est réfugiée ? Terrifiée, plaintive, jusqu’à faire pleurer mon âme.
Pourquoi Seigneur as tu enlever l’enfant qu’elle chérissait ? Pourquoi l’as tu rappeler à toi ? Je ne vous blâme point, Seigneur. Je conçois que c’est votre choix et qu’il nous faut plier.
O Seigneur ! Ramène ma douce épouse auprès de moi. Il me faut sa présence, son odeur, la vue de son visage. Je vous en demande peut être trop, mais le désespoir me fait perdre la raison. Je désire ardemment sentir sa peau, ses lèvre. Revoir ses yeux, tout cela me manque. Je prie pour elle, préserve son âme. Je me souviens du temps glorieux, ou nous étions une famille heureuse. Mon épouse était belle sous le soleil, rayonnante de bonté. C’était une mère attentive et bienveillante. J’aimerais revenir en arrière, replacer les éléments, pour ainsi pouvoir ;sauver notre fils et empêcher ma femme de s’enfermer dans son chaos. Mais nous l’avons perdu et je ne peu revenir en arrière. Je comprend le sentiment de culpabilité que mon épouse ressent. Il faut que je répare ce présent annihilé par la perte et la tristesse. Seigneur, pardonne mon âme du pêché que je m’apprête à commettre.

            *   *   *   *
Londres: Rachel

   J’ai peu de souvenirs de mes véritables géniteurs. Des visages qui sortent parfois de l’ombre comme des spectres. Parfois, il me vient l’envie de les rencontrer, mais une peur indescriptible me cloue au sol, incapable de faire le moindre pas. Dans ma petite vie rangée, sans bavures, dressée au sommet de l’aristocratie londonienne, je ne peu rien faire. Suivre sans faire d’histoire mon mode de vie, celui que mon père et ma mère adoptif m’ont instruit depuis ma plus tendre enfance.
Pourtant, je les vois encore. Des visages flous, souvenirs effacés d’une époque révolus. Des larmes sur ces visages, des cris, puis le noir de la nuit qui m’entoure. Seul souvenirs que je garde d’eux. Mon père, celui qui m’as éduquée de la meilleure des façons, doit en savoir plus. Mais je n’ose pas le déranger pour de telles futilités enfantines.

Mon père est un Lord respecter, il est le propriétaire d’un somptueux manoir au nord de Londres, loin dans la campagne brumeuse anglaise. Il travaille beaucoup, et la cour lui demande souvent un avis. Il passe alors, la plupart de ses journées dans son bureau, assis au milieu de centaines d’ouvrages jaunis, plume a la main. C’est un homme taciturne, il aime la solitude et la compagnie de ses manuscrits. Il n’aime d’ailleurs pas, que je flâne dans sa bibliothèque, ce que je fais dans son absence. Mon paternel est un bel homme qui plus est. Âgé d’une petite trentaine d’année, il a les cheveux brun, coupé court, arrangés avec soin. Ce qui lui confère une certaine autorité simpliste. Il a le visage taillé dans la douceur, sublimer par deux yeux bleu tirant sur le gris. Grand, musclé, il prend ardemment soin de son images. Il faut qu’il soit impeccables sous tout les angles.
Ma mère est une femme discrète, elle aime profondément son mari, malgré le mariage arrangé qu’elle a dû subir. Elle passe ses journées dans le domaine, prendre soin de ses plantes exotiques amassés au quatre coins du monde. J’aime me balader avec elle, parler de tout et de rien. C’est elle qui m’as appris la condition de femmes, la place qu’elle doit occuper, le rôle qu’elle doit jouer. Elle m’as apprise a lire, a coudre et elle m’as apprise les bases de l’art. Elle aime peindre, le manoir est décorer de ses œuvres florales. Mon père les apprécie beaucoup. Ma mère est une femme merveilleuse, je la respecte énormément. Elle est courageuse dans les épreuves, fière dans sa condition. C’est une petite femme, pas plus de 1 mètre 70. Elle a de longs cheveux auburn, souvent ramener en un chignon organisé. Elle possède deux yeux émeraude magnifiques, mon père en est fou. Chaque fois il la complimente sur ses yeux. Deux bijoux comme il les appelle.

Je n’ai jamais réellement compris leurs histoires, je sais juste que leurs histoire sera une nouvelle fois répéter. Je vais devoir suivre quelque peu leurs chemin. Dans ma famille, c’est une coutume de ce marier avant l’âge de raison, avec l’homme ou la femme que le père choisis pour sa progéniture. Souvent ce mariage est arrangés avant les trois ans de l’enfant. Ma mère et mon père se sont donc connus pendant leurs enfance, ils ont grandis ensemble, en sachant tout deux qu’ils devait ce marier un jour, et avoir un enfant. Le poids de la lignée sans aucun doute, devait peser sur leurs épaules. Je me dois de perpétrer cette coutume ancienne. Ma famille ayant déjà choisis un homme digne de moi, et digne de reprendre la place que mon père occupe. Je le connais depuis toujours, il passe deux à trois fois par semaine me rendre visite. Il se prénomme Andrew, c’est un homme délicieux, cultivé, qui mènent des conversation agréable. Je sais que ce sera lui qui partagera mon lit, avec qui j’aurais des enfants et que je serais obliger d’aimer. Je me suis habituée à lui, c’est sans doute pour ça que mes parents tiennent tant a ce que je passe du temps avec lui. Andrew est un homme fin, à l’allure taillé, musclé qui prend soin de lui. Il possède des cheveux brun, coupé courts et très légèrement hirsute. Depuis peu, il s’est lancé dans une carrière militaire, ce qu’il exerce avec brio. Grâce, ou à cause de ce métier, il s’est créé un caractère insaisissable, nébuleux. Toujours en gardant sa timidité d’auparavant.

Mes parents l’apprécie énormément. Tout les dimanches en la présence de leurs futur beau-fils, mon père organise une sortie dominicale. C’est devenu un rituel. Le matin nous allons comme tout les dimanche, a la messe. Un prêtre, ordonné par mon humble père, nous lis de nombreux versets et chante de nombreux cantique ;tout ceci dans la petite chapelle situé au fond du domaine. Puis une fois la messe terminée, nous déjeunons sous les peupliers. Tout près d’un petit ruisseau, ou parfois nous nous trempons les pieds, quand le temps nous le permet. Andrew reste au côté de mon père, il parle surtout d’affaires et d’armée. Rien qui ne devrait nous intéresser ma mère et moi. De notre côté, nous parlons essentiellement du mariage a venir. A l’aube de mes dix-sept ans, il est l’heure pour moi d’avoir une alliance a mon annulaire, en tout cas selon ma mère. Andrew a dix-huit ans, mais la différence d’âge même infime, ne semble gêner personne. J’avoue ne pas savoir quoi penser, j’aimerais parfois choisir qu’elle vie je veux vivre, et qu’elle homme pouvoir aimer. Mais je ne peu pas. Ma condition me l’interdis.

A la fin du dimanche, habituel rituel de chez nous, Andrew repart. Il repart dans sa caserne, héritier d’une famille noble déchu, il n’as nul autre part ou allez. Parfois, j’aime marcher a ses côté, nous marchons dans les allées fleuris du domaine, nous parlons de tout et de rien. Comme si chacun de nous ce faisait à l’idée de bâtir une vie avec l’autre. Pour nos ballades, je prend beaucoup de temps à choisir la robe idéale. Ma mère m’as instruits très jeune, que je devais pour plaire, instaurer du respect dans les yeux des hommes. Une femme bien habillée inspire du respect. Un corset pas trop serré, une robe à la dernière mode, une ombrelle, quelques bijoux et le tour et jouer. Andrew me complimente souvent sur ma beauté, que je juge parfois très superficielle. Mais j’accepte toujours ses compliments avec joie et bonheur. Je pense que je commence à m’attacher à cet homme. Même si j’ai peur de la destination ou notre histoire va nous mener. J’ai peur que l’armée ne le change, qu’il se perdent sur les champs de bataille, et qu’il change à jamais. J’ai peur, mais je n’ai rien le droit de dire. Ma condition me l’interdis encore une fois.

Mon père à toujours voulu que je suive des études. Le choix autoriser aux femmes étant limité, j’ai du me résoudre à suivre des études de lettres. Ma passion pour les ouvrages me guide plus ou moins , et m’aide énormément dans les descriptifs des grands auteurs de ce monde. Shakespeare est mon favoris, même si Tolstoï m’émerveille et que Hugo me transporte. Tout les jours de la semaine, je monte dans un train, emprunte des itinéraires audacieux, pour me retrouver assise dans une salle de bibliothèque à apprendre des langues pour étudier des œuvres poussiéreuses. Je parle couramment français, je commence à parler l’espagnol, et je compte entreprendre l’italien. Une femme a rarement ce privilège. J’aimerais que ce soit le cas pour toute femme en ce bas monde. Une fois l’acte de mariage prononcé, il faudra que je mette fin a ces apprentissages futile. Andrew héritera du second manoir de mon père, et je serai forcée de le suivre. Et tout cela, à vie. Je ne suis pas prête à ça, je ne sais pas si je serais prête un jour. Vivre un mariage sans amour doit tenir du calvaire. Ma mère me répète parfois que les seul personnes que j’aimerais à jamais, seront mes enfants. Mais ils seront créer sur un faux amour, alors comment les aimer à leur juste valeurs ? La vie me fera comprendre ce que je comprend pas. Même si Andrew est un homme agréable, il semble caché une face plus sombre, violente, empli de ses chimères personnel. Je l’ai déjà vu frapper des objets et des choses anodines avec une puissance inouïe. Je n’aimerais pas être sous ses poings dans ces moments là. Ma mère ne comprend pas, mon père dit que je me créer des illusions, mais je crois ce que je vois. La mariage approche, et je ne peu rien faire pour freiner les événements. Plus que trois malheureux mois…




stefbad:
 Très bon texte ! J'ai vraiment aimé. J'ai eu au départ assez peur en voyant le titre de ta galerie que tu ouvres mais j'ai bien fait de me laisser tenter à une petite lecture, j'aime beaucoup. Le sujet est très bien creusé avec aussi une prise de temps très appréciable sur la description. La répétition du fait que la condition de Rachel est une fatalité rends très bien. Le seul hic ici est l'introduction assez étrange avec Matthew. Je vois parfaitement quel est l'effet recherché, mais il aurait pu être mieux effectué, notamment en nous confrontant pas directement avec le problème, mais plutôt en nous présentant d'abord la condition de ce personnage au début, par exemple :

"Je regardais la pluie tomber sur les carreaux de la pauvre auberge dans laquelle je devais résider. Ma vie aurait pu être si différente si elles étaient là. Ma fille... j'aimerai tant la retrouver"

 Avoir un démarrage comme ça permettrait de mieux mettre en situation et de moins faire sortir de nulle part le problème. Je sais que c'est une très bonne technique de mettre directement le lecteur dans la situation sans explication au préalable, je l'utilise moi-même, mais ne pas lui donner un peu de contexte au préalable aura l'effet inverse de celui recherché : il ne va pas comprendre où il est ni d'où sort ce début. En tout cas c'est comme ça que j'ai ressenti le début.
 Encore, c'est un très bon début qui nous est offert ici avec beaucoup de qualités d'énonciation. Attention tout de même à ne pas perdre le lecteur qui n'a pas forcément toutes les informations sur l'univers au préalable, un peu plus de contextualisation serait bienvenu. Le suspense étant bien bâti, cela me donne envie de connaître la suite ^^

asuffel:
merci beaucoup pour cette critique :)

Je vais retravailler ce début de texte; (il devait pouvoir ce comprendre que à la fin du livre), peut être le supprimer est écrire cette partie à la fin?

Ce n'est qu'un premier jet, je vais retravailler ça de suite  ;) merci en tout cas

asuffel:
voila la suite ;)


   Ce fut un soir banale, à deux mois de mon mariage, que je Le vis pour la première fois. J’étais installer sur une banquette, a l’arrière du train comme à mon habitude, feuilletant une œuvre de Homère. Il s’est assis en face de moi, plus de place assise oblige. Il m’as longuement regarder, les yeux adoucis par de l’émerveillement. Sa douce contemplation ne pris fin qu’a la vue de mon air troublée. Il s’excusa de sa voix douce, se mit à sourire, et entama la conversation. Il est passionné de littérature, il aime les arts, la musique et la dendrologie. Cet homme a une puissance d’esprit incroyable. Il est doux, compréhensif et attentif, ça conversation est des plus plaisante. Il habite un quartier populaire, ses parents sont botanistes. Il à certes vécu dans les milieu modestes, pourtant il possède une éducation exemplaire. Poli et courtois, il me complimenta souvent sur mon élégance et sur mes connaissances.
C’est un homme bien bâti, tout en muscle et en finesse. Il possède deux yeux bleu enivrants, des cheveux châtain ramené en une mèche soignée. Amical et bienveillant, je m’ouvre facilement à lui, déposant mes problèmes et mes angoisses à ses pieds. Compréhensif, il me rassure. Nous parlons de tout est de rien jusqu’à mon arrêt ou je fut obliger de descendre. Mais je descendis avec la promesse de nous revoir. C’est avec le sourire que je suivis le chemin du manoir, les papillons dans le ventre, les yeux encore ébloui par tant de beauté. Je suis pressée de reprendre ce train, de revoir cet inconnu dont je ne connais même pas le nom. Par ailleurs il ne connaît pas le mien. Demain il ne sera plus l’inconnu du train. J’aimerais le connaître davantage, apprendre de lui.
La soirée ce passa difficilement, j’étais tellement excitée par cette nouvelle rencontre, que j’en oublia les politesses. Andrew déjeune avec nous ce soir, et aucunes courtoisies ne sortie de ma bouche. Je fut durement réprimandée par mon père cela dit, et jamais plus il ne faudra que je m’aventure sur ce terrain là. Je m’enferma dans ma chambre, me coucha sur ma couche et dévia mes pensées sur cet homme inconnu. Il est tellement différent des hommes que je côtoie habituellement. Une attirance psychologique et physique semble me pousser à lui. Et je ne peu lutter contre cette magie. C’est sur ces pensées que je trouva le sommeil. Un sommeil simple, empli de rêveries et dénué de visions cauchemardesques. Je fut heureuse quand le matin ce leva, l’aurore ce reflète dans les miroirs, emplissant ma chambre d’une lueur rosée apaisante. Je m’habilla doucement, prenant soin à mon image, accordant les couleurs, choisissant la coiffure adéquat. Une fois mon reflet à mon goût, je sortie du manoir et me dirigea vers le train.

Il était là, comme il m’avait promis. Un sourire se glissa sur ses lèvre à ma vu. Je m’installe avec grâce en face de lui. Et la conversation entamer le jours précédent ce poursuivis. Enfin je connais son nom, Samuel. Un prénom biblique, chose des plus respectable à mes yeux. Il fut aussi heureux que moi de savoir mon prénom. Il le juge adorable. Conversation poli, dans les conventions. Nous ne traversons pas les limites de la conditions et du rang sociale. Comme par peur de représailles, ou quelques choses de bien pire. Il m’invita à me sustenter. J’accepte avec une joie non dissimuler, je n’ai guère pris le temps d’ingurgiter la moindre chose depuis l’aurore. Je ne connais aucune adresse, je me rend compte à présent, que ce que je connais n’est pas la vie. Je ne connais pas les rues nauséabondes, pas les petites échoppes qui regorgent d’épices et de parfums venu d’ailleurs. Samuel me les montre une à une, piquant ma curiosités à chaque coin de rues. Grouillante de monde, le vendeurs de journaux scande les gros titres. Le boulanger vend son pain à même la rue, et le poissonnier attend les clients assis sur un tabouret en bois. C’est si différent de ce que je connais, une telle diversités de cultures et d’usages. Je suis tellement émerveillée que je ne perçois pas tout de suite sa main dans la mienne que j’enserre. L’endroit ou il me mena était étroit, sombre dû aux lambris qui tapissent les murs. Un petit salon de thé, connus que par des initiés. Le thé fut apporter par une femme bien en chair, rondelette et qui semble fière de ce qu’elle a réussie a construire. Elle salua Samuel, un habitué sans aucun doute. Il me promis un bon thé et de délicieuses pâtisseries, et je ne fut aucunement déçue. Devant ma tasse de porcelaine usée, empli d’un délicieux thé parfaitement infusé, je me perds dans la contemplation de mon interlocuteur. Il me parle de ses parents, de leurs métiers. Il me fit la description de ses passions, pendant que je scrute les moindres détails de son visage. Il le remarqua et je rougis imperceptiblement. Une honte sans fin, c’est impoli de ne pas écouter un interlocuteur. Mais comment rester concentrer face à ce visage, venu tout droit du paradis. Il ne me réprimanda pas sur ça, aurais t-il reçu une autre éducation que la mienne? Je pense que oui, il me respecte.
 Il semble ne pas me considérer comme un être faible et inférieur comme la plupart des hommes de ce monde. Lui, me regarde en être humain, un être à part entière. Je le lui fit remarquer, et il semble ne pas comprendre ce point de vu. Il m’explique longuement ses théories sur ce sujet, et me rassure en me caressant doucement la main. Il me touche, je n’ai pas le droit d’accepter ça normalement. Je suis déjà fiancé à un autre homme. Pourtant, je ne peu résister à la douceur de ses mains. Je suis troublée, je suis perdu dans mon esprit. Que faire? Je tombe amoureuse d’un homme qui m’est interdis d’aimer. Ma condition pose encore une fois des barrières indestructibles. Je ne peu me permettre d’invoquer la colère de mon paternel une nouvelle fois. Je fut prise d’une peur tangible, la peur d’une colère mémorables, une colère qui ne fera que accélérer les choses. Si mon père apprend l’existence de Samuel, et des sentiments grandissant que je porte à son égard, mon mariage serait exécuter sur le champs. Je l’explique calmement a Samuel, il compris mais une flamme éclaira ses yeux. Une flamme de désespoir et d’acharnement. Mes sentiments sont réciproque et il ne compte pas me laisser partir de ses bras. En tout cas pas sans ce battre contre les contraintes du à mon rangs. Hélas je doit partir, les heures sont passées si vite. Je dois renter dans ma famille et ne rien laisser paraître. Andrew doit être mon époux, c’est écrit depuis ma naissance. C’est écris dans les lignes de mon destin. Ce soir j’irai me recueillir, j’irai chercher des réponses auprès de Dieu et de son livre saint. Il le faut. Samuel me raccompagna jusqu’à la grille sombre du manoir, ou il embrassa tendrement ma main avant de retourner en sa demeure.

Après le repas, je prétendais à un besoin de recueillement pour m’exiler dans la petite chapelle isolée. Voilée dans une coiffe de dentelle, j’avance dans la nuit noire, à la lueur d’une chandelle. Le chemin pavé glisse sous mes pas légers, enfin l’édifice sacré apparaît devant moi. Les lourdes portes de chênes ce dressèrent comme deux sentinelles sombres, bloquant ma progression vers le Sacré. Je les pousse avec aisances malgré toute leurs grandeurs imposantes, je m’assois au premier rangs après avoir allumée les candélabres. Je pria longtemps, lisant les psaumes, cherchant des réponses dans ce calme. Le silence devient oppressant autour de moi, je souffle les bougies, récupère le morceau de cire que j’avais emportée, et rentras boire le thé. Mes parents sont installer dans le grand salon. Mon père sirote son brandy quotidien, au côté de ma mère qui brode doucement. Je me sers une tasse de thé et vient m’installer en face d’eux. Mon père s’inquiète pour moi, et mon soudain besoin de recueillement. Je le rassure du mieux que je le peu, faignant un puissant besoin de spiritualité. Je lui explique les psaumes que j’ai lue, même si il les connaît tous sur le bout des doigts. Il finit par en rire, et il dirigea la conversation sur un autre sujet à ma plus grande satisfaction. Une fois mon thé ingurgiter, je monte dans ma chambre, ferme la porte et laisse le désespoir me prendre. Les larmes coulent le long de mes joues de porcelaines, je les laisse s’écouler sans peine. Aucune larmes ne pourra me sauver de mon triste destin.
Un bruissement me tira de ma léthargie, puis deux petits coups quasiment inaudibles contre ma fenêtre. Une forme sombre, tête couverte et habillé de terne se tient à présent devant moi. J’étouffe un cri de terreur entre mes mains.

Sentinelle:
Hey,

Alors déjà, bravo pour ouvrir ta galerie littéraire et te lancer dans le partage d'une oeuvre qui a l'air de te tenir à coeur ! Ensuite, j'aurais quelques conseils.
En fait j'ai beaucoup aimé ce que j'ai lu, vraiment, je trouve que tu poses de bonnes bases et on a envie d'en savoir plus sur cette Rachel complètement résignée, qui se contente d'accepter sa future destinée. Elle n'a pas beaucoup de choix d'études, elle va subir un mariage arrangé, et son mari a l'air violent, mais en même temps mystérieux.

Ca m'a l'air assez réaliste, tu n'as pas par exemple enlevé la religion, qui ajoute réellement quelque chose au texte, plusieurs phrases sont vraiment intéressantes, comme celle-là :

--- Citation de: asuffel le dimanche 04 mars 2018, 23:22:13 ---Ma mère me répète parfois que les seul personnes que j’aimerais à jamais, seront mes enfants.

--- Fin de citation ---

Je suis assez d'accord avec Stefbad par rapport aux descriptions et au contexte, enfin, tu as tout de même placé des indicateurs, par exemple, on comprend que le récit se veut réaliste, voire un peu historique, tout en restant dans la fiction, si j'ai bien compris. On sait que ça se passe dans une vraie ville, que les gens lisent de vrais auteurs, et on peut imaginer l'époque.
Le personnage est assez bien creusé et je reprends Stefbad, la fatalité est intéressante, j'ai pour ma part toujours beaucoup de mal à ne pas faire une fatalité un peu "kikoo", celle-ci est pertinente et je ne sais pas encore si elle va tenter de s'en échapper ou l'accepter, mais j'ai vraiment hâte de savoir.

Pour l'introduction, je ne suis pas fan des débuts de récits "accrocheurs", on en parle beaucoup en cours de français en ce moment... Une phrase incompréhensible avant la fin du livre ne me donne pas plus envie de continuer qu'une solide description et mise en contexte, personnellement. Mais celle-ci est assez intéressante tout de même, elle nous parle d'un personnage très pieu et complètement perdu, donc j'ai quand même bien envie de savoir qui c'est. (Je me contredis un peu là, mais j'arrive pas à bien retranscrire ce que je veux dire. :oups:) Cet avis est purement subjectif cela dit.

Enfin, gros bémol, les fautes. J'ai eu du mal à lire le texte franchement, ce n'est pas une critique pour être méchante, mais je pense que tu as beaucoup à y gagner si tu pouvais l'améliorer. En effet, il y a quelques petites erreurs que tu peux éviter facilement, par exemple, "et que Hugo me transporte". J'aime beaucoup la formulation, mais il faudrait ici écrire "Qu'Hugo me transporte" puisque le 'H' est muet ! Il y a d'autres petits trucs dans ce genre.
Et bien sûr pas mal de fautes un peu partout et c'est vraiment dommage, car le texte en lui-même est très intéressant et cela brise un peu l'immersion dans la lecture. Tu as peut-être des difficultés particulières ? Auquel cas je te souhaite bon courage et n'hésite pas à me demander de l'aide si besoin ! J'espère que tu pourras un jour publier ton histoire, je trouve qu'elle a beaucoup de potentiel. Mais de nos jours il est parfois difficile de se faire publier, un éditeur qui reçoit plein de récits différents ne s'attardera pas sur un texte rempli de fautes, c'est pourquoi je pense que tu as tout à y gagner !

Et j'espère que tu vas continuer de poster ici aussi, ça m'intrigue vraiment. *o*

Damnit y a des jours où je fais vraiment des gros pavés et où je m'emporte, désolééée.

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