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Watching Challenge 2018
Yorick26:
Comme l'année dernière je vais décrire pas à pas comment j'ai trouvé les films. C'est l'occasion d'en discuter de montrer nos désaccords et de comparer nos ... nos avis. Vu que j'ai commencé un mois avant de poster le topic ça va faire beaucoup d'un coup, mais je vais essayer par la suite de commenter tous les 4 films vus.
Lost in translation
5. Un film sur le voyage - Tout le monde l'avait l'année dernière dans son watching challenge - 8/10
Il passait juste avant le Prestige sur je ne sais plus quelle chaine. Et je croyais qu'ils étaient tous les deux dans mon Watching Challenge, donc je ne pouvais pas passer à côté même si j'étais bien tenté de regarder le Seigneur des Anneaux qui passent sur une des premières chaines. En définitive j'ai bien fait. Même si le Prestige ne faisait partie que de mes envies, j'ai passé une sacré bonne soirée avec deux films réussis. Pour celui-ci, j'ai presque été choqué dans un premier temps. J'ai eu l'impression d'avoir affaire à un film qui se moquait des cultures étrangères et en l'occurrence de la culture japonaise que j'admire bien que je ne la connaisse que très peu. Du coup, dans les premiers temps du film, j'ai comme eu un goût amer. Un genre de "pas touche au japon". Puis il y a un second temps où on se rend compte qu'on est face à deux personnes qui sont incapables de s'adapter à ce mode de vie et que les Japonais ne les jugent pas alors qu'ils sont chez eux. Nous on les juge ces deux perdus. Ils sont seuls et se trouvent parce qu'ils sont isolés. Ils sont inadaptés et c'est ce qui les rend gauches et drôles. Et notre culture, nos habitudes, nos acquis en deviennent risibles. Le dépaysement est quelque chose que j'ai particulièrement aimé et j'en ai eu donc un bref aperçu. J'ai presque envie de croire que je peux comprendre ce qu'ils ont ressenti. Et ça me touche.
Blade Runner
25. Le premier film du Top 100 des Tops 10 que tu n'as pas vu - Mon Watching Challenge de l'année dernière a comblé pas mal de vide dans ce classement. - 7/10
A l'instar de Ghost in the Shell avec lequel il possède de nombreux points communs, j'ai l'impression d'être passé à côté d'un bon pan du film. Suis-je habitué aux morales prémâchées ? En tout cas j'ai apprécié dans ce film son univers où la Terre est devenue un dépotoir laissé à l'abandon avec ces hommes robots plus vrais que nature à DLC courte. J'ai aimé ce futurisme sombre et triste. J'ai aimé les personnages qu'ils soient réplicants ou humains. J'ai moins aimé le manque d'explication des scènes. Etait-ce à cause d'une mauvaise qualité d'image que j'avais du mal à les mettre bout à bout. Qui était-ce sur cette photo, cette femme allongée sur lit qu'on arrive à apercevoir en se déplaçant virtuellement dans la pièce où elle a été prise ? Zhora, Pris ? Rachel ? Quelqu'un d'autre ?
Apparemment il y avait deux versions qui laissent plus ou moins le doute sur le mystère d'Harrison Ford. Je trouve que celle que j'ai regardé ne laisse guère le choix. Certes il y a des coïncidences troublantes, mais c'est tout. C'est donc un film que j'aurais aimé qu'il rentre plus dans les détails et qui soit moins par moment contemplatif (bien que les paysages et la direction artistique soient exquises).
Mamma mia ! le film
26. Un film dont le nom fait référence à une chanson - 10/10 <3
C'est le film auquel je m'attendais à pas grand chose. Mais bon voilà, il suffit qu'on chante pour que ça touche une corde sensible. Que dis-je ? Vous chantez faux ? Vous chantez des musiques que j'adore ? Vous êtes parfaits ! Vous êtes drôle, délurés et vous fleurez bon la bonne humeur. Vous êtes ma came. C'est marrant de voir Meryl Streep en nymphomane reconvertie en gérante ratée d'un hotel qui pousse la chansonnette et qui se balade en salopette. Voilà. Je sais que beaucoup détestent ce film, mais moi, en rentrant du travail, je n'avais qu'une hâte c'était de voir la suite de ce film que j'avais commencé entre midi et deux.
District 9
30. Un film africain - Déjà entamé l'année dernière. - 7/10
Encore un film sur les extraterrestres. On ne peut pas reprocher à celui-là d'être original et d'utiliser un point de vue sympathique où ce sont les extraterrestres qui essayent de se casser de chez nous et où ils sont vus comme des réfugiés. Néanmoins, j'avais arrêté car j'avais eu du mal à accrocher au chara-design de ces crevettes et au côté fond-foutage ou je ne sais plus comment s'appelle cette technique. Du coup dès qu'on commence à s'arracher les ongles, c'était le moment de la pause et j'avais mis de côté de ce film pour regarder autre chose d'un peu plus joyeux. La seconde moitié était un peu plus intéressante à voir, plus tournée vers l'action.
Comme des bêtes
31. Un film avec un point de vue non-humain - Trop de choix et j'avais pas envie de réfléchir. - 6/10
Comme prévu, c'était pas très réfléchi, mais je m'attendais à nettement pire aux vues des notes mises par mes éclaireurs et par le reste des utilisateurs de SensCritique. Alors oui, c'est pas non plus folichon, mais cela aurait pu être rempli de tours de passe-passe à l'américaine. J'aime bien les stéréotypes sur les animaux, car ils sont vrais. J'y préfère Zootopie qui est sorti en même temps, mais je trouve qu'il faut quand même pas le couler ce film.
Les évadés
37. Un film où des personnages regardent un film - Il a une très bonne note, une bonne réputation, et puis il y a Morgan freeman. - 10/10
Film très intéressant. En tout point, bien calibré bien qu'on puisse reproché un titre français un peu trop évocateur bien qu'il ne soit pas tout à fait vrai au premier plan ou vrai dans un plan trop lointain pour qu'il puisse divulguer la fin. Le titre anglais lui aussi suppose des choses et ne sont pas tout à fait vraies non plus. dans tous les cas c'était un vrai délice et je le reregarderai avec plaisir.
Une Histoire sans Fin
38. Un conte philosophique - Celui-là je voulais absolument le caser. - 9/10
Je n'ai pas été déçu. J'avais peur de me retrouver avec un vieux fantasme de gosse qui n'aurait pas réussi à atteindre mon coeur tout racorni d'adulte débutant. Mais non. Pile poil, ça fait son chemin là où il faut en prenant les vieux rêves et les souvenirs des bons livres qui m'ont transporté dans de nouvelles aventures, m'ont fait changé de vie. Les effets ne se comparent pas à ce qu'on peut avoir maintenant, mais ils sont quand même d'une splendeur et d'une intensité qui feraient pâlir bon nombre de films. Il est quand même sorti six avant ma naissance. Comme disait une critique que j'ai vaguement vue : je ne regrette qu'une chose, c'est de ne pas avoir pu profiter de ce film en tant qu'enfant. Je l'ai vécu en tant qu'adulte, mais j'aurais aimé avoir en plus le souvenir impérissable qu'il m'aurait laissé. Là j'y ai vu des fautes, des raccourcis malencontreux, mais si peu nombreux que c'est quand même impressionnant.
Mars Attack
43. Un film qui parodie un genre - Déjà entamé dans un car dans une des rares fois où j'ai fait du sky. - 7/10
En fait j'en avais vu plus long que ce que je pensais puisque le seul souvenir que j'en avais c'était les derniers instants vus du films, c'est à dire le moment où la grand-mère débranche son casque audio. Pour le reste, j'avais pratiquement tout oublié. J'en avais gardé un souvenir étrange mêlé de crainte et d'humour. Aujourd'hui j'ai pu savourer tous les traits d'humour et le côté parodique de ce film et surtout j'ai apprécié le casting. J'étais au CM2 et je n'y connaissais rien et j'ai pu apprécier le chemin parcouru depuis. Au fur et à mesure du générique j'étais en mode "Ah ?! C'est Tim Burton le réalisateur ? Il y a Jack Nicholson dans le film (à refaire pour Glenn Close, Pierre Brosmann, Sarah Jessica Parker, Michael J. Fox, Nathalie Portman...) ? Sans m'enorgueillir, je me suis quand même félicité du chemin parcouru et regarder ce film pratiquement une deuxième fois était alors totalement savoureux.
Jesus Camp
45. Un documentaire sur un sujet qui ne t’intéresse pas d'habitude - Quel bon thème de merde. Un documentaire, déjà c'est chiant. Mais sur un thème qui t'intéresse pas. Double peine. - 6/10
Difficile de juger ce documentaire sans juger le sujet. Alors oui ça parle de quelque chose d’exécrable. C'est poussé à l'extrême. C'est odieux et ça fait peur. Cela semble tellement horrible que l'on ne peut pas s'empêcher de penser que c'est un documentaire orienté politiquement, quitte à tricher. Et pourtant, à chaque intervention du personnage principal à savoir cette Becky, on se rend compte que non. Elle creuse elle-même sa tombe. Elle est folle et entraine des enfants avec elle. Je me suis amusé à savoir ce qu'était devenu ses enfants, il n'y avait rien de sensationnel.
Encore une fois, alors que j'essaye de critiquer le documentaire, j'en reviens au sujet. Alors oui, on peut parler du sujet pour son originalité, pour son besoin d'être montré. Mais le documentaire en soit n'est pas exceptionnel. Voilà. En plus, on a rarement vu autant de placements de produits dans un documentaire qui dénonce le capitalisme américain. Enfin, non, qui dénonce un mouvement d'idée qui dénonce le capitalisme américain.
Sully
48. Un film dont le réalisateur avait plus de 80 ans à sa sortie - C'est pas évident à trouver. - 6/10
Ce n'est pas un film qui me marquera. Concrètement, c'est un biopic sans réel intérêt. Alors oui, il a réussi un exploit. Mis à part ça c'est un homme ordinaire qui nous interpelle pas spécialement. Là où j'espérais avoir un peu de plaisir à regarder le film, c'était dans la recherche de la vérité, dans la mise en doute de la confiance, dans la perte de la confiance en soi. Tout ceci est presque effleuré et fade et amené par un Tom Hanks éteint. On a l'impression que le film a amené l'histoire tirée de faits réels jusqu'où il pouvait creuser et que malheureusement cela ne va pas beaucoup plus loin.
D_Y:
--- Citer ---Certes il y a des coïncidences troublantes, mais c'est tout.
--- Fin de citation ---
Le plus gros indice est plus qu'une coïncidence, on voit Gaff à la fin faire un origami de licorne qui correspond aux rêves de Deckard. Chose qu'il est impossible de savoir à moins que ces rêves soient artificiels et programmés.
Pour la femme allongée il s'agit bien de Zhora !
Linkonod:
Allez, je me lance ! Je vais essayer d'en faire au moins 40 dans l'année ! :^^: C'est l'occas' de voir enfin certains films que je voulais voir depuis des années !
1. Le Bon, la Brute et le Truand
2. Bonnie et Clyde
3. La Planète au trésor, un nouvel univers
4. L'homme qui défiait l'infini
5. La vie rêvée de Walter Mitty
6. Vol au-dessus d'un nid de coucou
7. Tatsumi
8. The Troll Hunter
9. Jack le chasseur de géant
10. Master and Commander : de l'autre côté du monde
11. Le livre de la jungle
12. Seul sur Mars
13. La Conquête de l'Ouest
14. Le dernier trappeur
15. J.Edgar
16. Dunkerque
17. The Voices
18. Tron
19. American Sniper
20. Akira
21. Sister Act
22. À nous quatre
23. Mémoire d'une Geisha
24. Cyrano de Bergerac
25. Fight Club
26. Mon père, ma mère mes frères et mes soeurs
27. Terminator
28. Little Miss Sunshine
29. Matrix
30. Timbuktu
31. Le monde de Dory
32. Alien
33. SOS Fantome
34. Star Trek
35. Un jour sans fin
36. Projet X
37. Réalité
38. Memento
39. Impitoyable
40. Les Visiteurs - La Révolution
41. Monty Python : Sacré Graal
42. Moulin Rouge
43. Kung Pow
44. Easy Rider
45. Microcosmos : Le peuple de l'herbe
46. La Cage aux Folles
47. La Passion Van Gogh
48. Adieu au Langage
49. Pulp Fiction
50. Blues Brothers
(Cliquez pour afficher/cacher)
Yorick26:
Comme promis, les 4 films suivants :
The Big Lebowski
1. Un film avec un anti-héros - J'arrête pas d'en entendre parler en ce moment, mais je sais pas de quoi ça parle. : 7/10
En fait avec ce film, j'hésite entre le classer dans les nanards assumés ou dans les comédies bien foutues. Y a des personnages haut en couleur, des situations quand même très drôles même si certaines, on les voit venir à des kilomètres. Le scénario ne tient à rien : c'est un mec... ou on devrait dire un glandeur qui voit son train train quotidien bien réglé et tout simple chamboulé parce qu'il porte le même nom qu'un millionnaire qui a la bonne idée de s'être entiché d'une nymphomane qui a disparu pour laquelle on demande une rançon. Alors si ça commence par simplement se faire casser la gueule et se faire pisser sur son tapis, ça part très vite dans tous les sens avec une surenchère de malheur qui lui tombe sur le coin du museau. Malgré cela, il reste heureux et reprend sa vie au bowling. D'ailleurs c'est pas pour rien que le bowling est choisi. Car à chaque fois que la quille tombe, elle est toujours relevée et remise à sa place. Comme le Duc.
Louise en hiver
7. Un film d'animation pour adultes - C'était dans mes envies. : 9/10
Très joli film que celui-là. Je me suis concrètement régalé. Il s'agit d'une version revisitée de Vendredi ou la vie sauvage. Vendredi tombe un mercredi, la vie sauvage se fait dans une station balnéaire désertée et le personnage est incarnée par une mamie seule souffrant des années qui passent. La question de la solitude revient sans cesse et comme on peut s'y attendre on y prend gout. On apprécie de voir des gens, mais passé le cap de se demander pourquoi on est seul, on se rend compte que la solitude nous apporte une liberté. La qualité de la musique et de l'image sont parfaites, il n'y a rien à y redire. La voix de Louise est juste parfaite et je suis content que ce soit Jean-François Laguionie qui prête sa voix au chien.
La La Land
16. Un film de 2017 ayant eu beaucoup de succès - Voilà, c'est une raison de le voir. : 6/10
Alors j'ai un peu du mal à concevoir l'engouement pour ce film. Alors autant il y a des choses que j'ai apprécié. J'aime bien le sujet "Ce qu'on doit faire pour aller au bout de ses rêves et que peut-on sacrifier". J'aime beaucoup la pâte artistique. Les couleurs sont tantôt chatoyantes, tantôt criardes... C'est un univers coloré avec des représentations de certains passages très sympathiques. Cependant, ce film possède un gros défaut, c'est qu'on se fait chier. J'ai du attendre bien la moitié du film avant que je me prenne au jeu et qu'il y ait un enjeu. La première partie est dénuée d'intérêt, on suit la vie de deux loosers qui s'enferment dans leur passion respective et qui ont du mal à en sortir. Youpi ! Et ça traine. Et ça traine. C'est ponctué de quelques musiques et chorégraphies qui nous réveillent, mais sinon nada. Et puis steuplait ! L'histoire du Jazz... C'est pas comme si on la connaissait pas. Et c'est pas pour ça que j'aimerai le Jazz. Je suis désolé, mais je n'aime toujours pas ça. Alors le petit discours moralisateur m'a un peu fait scrogneugner.
Pour un film plébiscité par beaucoup, j'ai été très déçu.
C'est mon appréciation dès la fin de mon visionnage. J'en ai pas mal discuté dans le topic "Aujourd'hui j'ai vu". Un second visionnage est prévu.
Le Monde de Charlie
36. Un film avec des étudiants - Pas grand chose à dire mis à part qu'il y a Ezra Miller et Emma Watson. : 10/10
J'ai quand même eu méga peur que ça finisse mal cette histoire. Les personnages sont attachants, profonds. On se retrouve en eux. J'y retrouve notamment ma recherche d'identité musicale, mes partages de chanson, mes rêves d'amour et d'aspiration, la recherche d'amis et ce besoin de vaincre ma timidité. Sans vouloir faire le mec qui fait la blague facile, je suis un peu Charlie. Je suis aussi un peu Sam (oui, je ne bois pas). Je dirais bien qu'on attend pas Patrick, mais là ça serait de mauvais goût. En tout cas, malgré une affiche au vert criard et émétique, ce film s'est déroulé sans accroc, je n'ai pas vu le temps passé, j'ai été pris depuis le début. Je n'ai rien à y redire.
D_Y:
Mon numéro 25, Mommy, est vraiment une bombe atomique, un uppercut dans la tronche, je l'ai vu il y a 4 jours et j'y repense encore tellement ça m'a remué le bide. L'histoire :
--- Citer ---Une veuve mono-parentale hérite de la garde de son fils, un adolescent TDAH impulsif et violent. Au coeur de leurs emportements et difficultés, ils tentent de joindre les deux bouts, notamment grâce à l'aide inattendue de l'énigmatique voisine d'en face, Kyla. Tous les trois, ils retrouvent une forme d'équilibre et, bientôt, d'espoir.
--- Fin de citation ---
De prime abord c'est quand même assez prétentieux, le genre de truc pour bobo cannois qui ne raconte rien et qu'on aime citer à côté d'un film d'auteur hongrois quelconque pour se la péter. Alors certes ce n'est pas facilement accessible, à bien des égards, c'est même plutôt ennuyeux c'est le cas de le dire. Le tour de force arrive lorsque l'on arrive à s'identifier et à s'intéresser à ces personnages de prime abord antipathiques à tous les niveaux (ce qu'on appellerait vulgairement "cassos"). Ils deviennent humains tout simplement, humanité moderne dans toute sa tragédie.
Filmé en 1:1 pour souligner la vie étriquée de ces protagonistes victimes de la société et de la maladie (format qui par ailleurs est "élargie" à des moments clés très réussis), servi par des acteurs hallucinants, agrémenté d'une BO convenue mais solide, le métrage devient d'une puissance émotionnelle que j'ai rarement vu ces dernières années ; une des scène de fin m'a vraiment remué, j'ai pas souvenir d'avoir été autant scotché depuis bien bien longtemps. Et pourtant j'en ai vu des films au pathos facile qui t'arrachent des larmes au marteau et au burin.
Du coup je suis pas mal content parce que sans le Watching Challenge j'aurais jamais vu ce film. J'ai découvert quelques perles d'ailleurs, ça vaudrait le coup d'en parler mais je ferais sans doute un recap d'ici la fin. Et à vrai dire je risque de boucler le challenge assez tôt, je vais peut être me faire un Watching Challenge 2 pour les 6 derniers mois :miou:
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