Communauté > Littérature, Fictions
À la bonne recette - Projet
Chompir:
Chompir ne se souvenais de rien. Il avait très mal au crâne et titubait. Il c'était réveillé dans un lit, dans ce qui devait être une chambre d'un relais.
- Chompir : Où suis-je ? Et pourquoi je me sens si mal ?
Il décida d'allez à l'extérieur. Là il vit ses compagnons en train de manger. Il rechercha du regard Linkondo mais il ne le vit pas. Il vit aussi une Gérudo qu'il avait l'impression de connaître mais impossible de s'en rappeler pour autant.
- Chompir : Où est Linkondo ? J'ai vu Kilton et j'ai pu lui acheter son remède. J'ai aussi recontré quelqu'un qui à construit tout un village, il pourrait nous aider pour le restaurant.
Tout le monde me regardais de manière étrange. Ils avaient l'air peiné de m'entendre dire ça. La première à parler fut Jielsah.
- Jielash : Tu ne te souviens de rien ? C'est Veran machin truc qui à kidnappé Linkon... Je veux dire le Boko. Il ne faut pas penser à son nom sinon on le mettra en danger.
- Stefbad : C'est Verantwo son nom. Je crois que Yorick à eu une conversation avec le Bokoblin grâce au collier nox et j'ai pu en déduire leur position. Ils sont sur le plateau d'Umetake au dessus du canyon Gérudo.
- Chompir : Qu'attendons nous alors ? Nous devons nous dépêcher d'allez le sauver !
- Yorick : Ecoute Chompir, je sais que ça ne va pas te plaire mais tu ne dois surtout pas y aller. C'est trop dangereux pour toi.
D'après Stefbad et sa vison tu risquerais d'y rester. Et puis tu es bien trop faible encore pour faire quoi que se soit.
Je m'approchais en colère en face d'eux.
- Chompir : On ne peut pas l'abandonner là bas ! On doit faire... (Je venais de m'écrouler au sol.)
Jielash s'approcha et m'aida à me relever. Elle me supporta et m'amena sur un siège.
- Yorick : Ne t'en fais pas Chompir, je ne vais pas laisser au griffe de se monstre. Je vais y aller. Stefbad m'accompagnera pour me montrer le chemin. Jielash va te garder et t'aider. Sur ce nous partons maintenant. Nous n'avons pas de temps à perdre. Je vous souhaite bonne chance de votre côté. Jielash, prend soin de Chompir et empêche le de nous rejoindre.
- Jielash : Très bien. Tu peux compter sur moi.
- Chompir : Je... Je... Je ne suis pas d'accord. Je dois y allez. (J'essayais de me relever mais je n'y arrivais pas.)
Je... Je suis désolé d'être inutile et de devoir compter sur vous. Sauvez Lin... Sauvez le boko mais aussi Vaati le Zora. Il n'a rien fait dans l'histoire.
- Yorick : Je te le promet. Sur ce je vous dit au revoir.
Stefbad et Yorick prirent la route tout les deux à cheval. Ils se dirigeaient vers les contrées Gérudo.
Bientôt ils étaient devenu un simple point au loin. Jielash alla donner à manger aux chevaux mais Chompir l'arrêta.
- Chompir : Nous pouvons allez dans le désert sans passer par le canyon. On peut les rejoindre et les aider si ça tourne mal.
On peut passer par les hauteurs Gérudo, On peut y accéder depuis les contrées de Tabanta. Ça serait aussi le moyen de te montrer mon village. Il y a d'ailleurs une grande fée par là bas. Elle pourra surement nous aider. Qu'en penses-tu ?
- Jielash : Ça m'a l'air d'être une bonne idée. Surtout que je me vois mal attendre ici alors que tout le monde connais la réputation de la cité Gérudo. Surtout que j'y ai accès alors je ne vais pas me gêner.
- Chompir : Comment ça ?
- Jielash : Et bien vois tu la Cité Gérudo est réservé aux femme. Les hommes n'y ont pas accès. C'est un haut lieu de commerce et de détente. Toutes les femmes en rêve. Mais toi par contre tu ne peux y aller.
- Chompir : On est à côté d'Elimith n'est-ce pas ? Tu te souviens de la teinturerie là bas. J'ai une idée. Dirigeons nous vers Elimith dès maintenant. Avec un peu de chance on y sera avant quinze heure.
Jielash sans poser de question alla chercher les chevaux et aida le Piaf à monter sur Revali. Ils prirent la route vers Elimith. Ils décidèrent de couper la route par une plaine et gagnèrent une heure de trajet. Les voici donc revenu au lieux de rencontre du groupe. Plusieurs semaines c'était déjà écoulé et beaucoup de chose avait eu lieux.
Nos deux comparse laissèrent les chevaux devant la teinturerie et rentrèrent dedans. Après un rude débat avec le propriétaire Chompir réussi à avoir raison. Il du débourser juste cent rubis à la place du tarif habituelle. Grâce à ça il pu se poser sur l'étage au dessus des cuves. Hélas à sa grande surprise le sol s'ouvrit sous lui et il tomba en plein dans la cuve de teinture rose saumon. Jielash était morte de rire devant une tel idée qu'elle ignorait depuis lors.
- Chompir : Merci et au revoir. Je reviendrais vous voir pour enlever la couleur. Et toi arrête de rigoler. Reprenons plutôt la route vers Tabanta. J'aimerais atteindre le relais de Tabanta avant ce soir. Ça sera long mais nous n'avons pas le choix.
- Jielash : (Toujours en train de rigoler.) Excuse moi j'ai jamais vu une telle idée que de se travestir juste pour entrer dans la Cité Gérudo. (Elle aida à remonter son compagnon sur son cheval.) Bon tu es sur que nous allons atteindre le relais de Tabanta dans les temps ?
- Chompir : Si on coupe par Cocorico et qu'on longe la citadelle d'Hyrule on arrivera rapidement en relais de Tabanta mais par contre ça va être dangereux. Là dernière fois que j'ai survolé la région il y avait énormément de gardien. Mais si on fait attention on peut y arriver.
Nos deux compagnons partirent donc d'Elimith vers le village de Cocorico. En une heure et demi il arrivait devant la porte du village.
Ils en profitèrent pour manger un sauté aux herbes tempo réalisé à partir trois carotte tempo, un flacon d'épice Goron qui restait de son aventure au au relais du pied de la montagne. Et enfin un boisseau de blé. Après un repas pris sur le pouce, nos amis reprirent la route vers le relais de Tabanta.
Une fois arrivé dans la plaine, ils commencèrent à faire attention et longèrent le plus calmement possible la muraille de l'ancienne citadelle.
- Jielash : C'est étrange on dirait qu'il n'y a aucun gardien. Comme si quelqu'un les avaient tous tué. C'est totalement inimaginable. (Ils se mirent à rire.)
Tout à coup ils virent un gardien arriver poursuivis par un étrange Hylien qui le poursuivait à cheval. Il descendit de son cheval et brandit son bouclier pour renvoyer un rayon destructeur du gardien dans sa figure. Il repartie de si tôt après avoir fait un signe à nos deux compagnons.
- Chompir : Je crois que tu avais raison. Il y a bien quelqu'un qui à tué tout les gardiens et il vient de nous sauver la vie. Je crois qu'on ferait mieux de se dépêcher je commence à fatiguer.
- Jielash : Moi de même. Et puis je vais avoir besoin d'un bon sommeil après de tels aventures.
Après avoir traversé le pont de Caroc, la vallée du Néant et la plaine de Céles, ils arrivèrent enfin au relais du pont de Tabanta. La nuit était déjà bien commencé. Ils mangèrent une omelette nature faite avec un œuf de volatile, un boisseau de blé et une motte de beurre. Après ce repas ils laissèrent les chevaux manger des carottes et des pommes avec du blé dans les écuries du relais et ils partirent se coucher. La journée de demain allait être chargé. Ils devaient allés voir la grande fée et passer au village Piaf pour acheter des habits Piafs féminin. Jielash allait pouvoir en profiter pour visiter le village de Chompir. Même s'il l'avait prévenu qu'il devait se cacher pour ne pas qu'on le reconnaisse et lui avait promis une visite plus tard quand ils auront retrouvé tous leurs compagnons dans le désert Gérudo.
Durant la nuit ils reçurent un appel grâce aux colliers nox de Yorick et Stefbad. Ils apprirent qu'ils étaient arrivé au relais de l'orée de la plaine. Ils avaient perdu du temps avec Stefbad qui s'arrêtait à chaque monstre croisé pour prendre des notes dans ses carnets.
- Yorick : Et vous comment allez vous ? Toujours au relais j'espère. Prend soin de Chompir, Jielash.
- Jielash : Ne vous en faîte pas. Nous sommes toujours au relais et Chompir va mieux. Nous n'avons pas l'intention de bouger de toute façon.
Après ce mensonge nécessaire pour ne pas inquiéter plus Yorick. Chompir et Jielash se rendormirent.
J'ai essayé de rattraper au mieux la situation et j'espère que ça ira à tout le monde. Je pense que le mieux est d'attendre que nous rejoignons la Cité Gérudo avant de régler le problème Verantwo.
Krystal:
Un petit mot avant de commencer : je suis entièrement d'accord avec Chompir. Le but est de faire une fiction collective et ainsi laisser les autres poster et leur laisser le temps de se retourner. On pas pas tous le temps d'écrire dans la journée, respectez ça. On avait prévu pas mal de choses au début qui ont due être abandonnées parce que certains ont postés trop vite dans demander l'avis des autres.
C'était déjà difficile avec Vaati et Veran machin, mais là Stefbad... Passes sur le tchat et parle avec les autres pour savoir leurs projets, et, svp, attendez que les autres postent avant de continuer tout de suite. La fic' est déjà bien partie en couilles, il faut remédier à ça.
On doit construire à restaurant, pas rouler sur Ganon, 'k ?
Krystal avait chaud. Très chaud. Déjà, quand Kaiwatt et elle avaient traversé le canyon les menant au désert, elle avait senti la chaleur du soleil la brûler sous ses vêtements. Bien qu'elles aient fait la plupart du voyage à l'ombre des falaises, il n'en restait pas moins qu'il faisait lourd. Mais rien ne l'avait préparé à ce qui l'attendait une fois dans le désert même. Elle avait voulu aller à la cité Gerudo pour bronzer, pas pour fondre. L'exposition au soleil était atroce. Pas plus de quelques minutes après avoir quitté l'ombre, elle se sentit étouffer, suer à pleins seaux, limite mourir sous les rayons brûlants. Elle n'aurait jamais pu imaginer une chose pareille quand elle avait pris la décision de venir vers ici. Et ça ne faisait que commencer.
Elles avaient mis moins d'une demi-journée pour traverser le Canyon. Depuis la Forêt du Temps, elles avait marché plusieurs jours pour atteindre l'entrée du désert, et la fatigue se faisait sentir. Même si, d'après les estimations de sa compagne de voyage - sa tortionnaire -, elles devraient atteindre le repaire avant la tombée de la nuit, Krystal commençait à trouver le temps long. Elle avait du mal à suivre le rythme de Kaiwatt, qui était assez soutenu. Trop pour l'alcoolique qui aimait flâner et y aller doucement. Où était ses nuits de douze heures de sommeil ? Ses rêveries auprès du feu ? Ses bons petits plats ? Ca faisait des jours qu'elle bouffait des Bananes Lames, et elle n'en pouvait plus. Sans parler de l'eau.
ꟷ Krystal : Y a un gros machin noir avec truc blanc qui vient de nous survoler...
ꟷ Kaiwatt : Si tu essayes encore de jouer la fille déshydratée pour avoir plus d'eau, c'est raté.
ꟷ Krystal : Mais je te juuuure !
Depuis le canyon, elles se rationnaient car les points d'eau s'étaient faits bien plus rares. Mais avec la chaleur grandissante, la soif était omniprésente. Et ne pas pouvoir boire à sa soif... C'était pour Krystal pire que la torture. Et elle ne se gênait pas pour le faire remarquer. Quitte à user sa salive pour rien.
ꟷ Krystal : J'ai sooooooiiiiif ! File-moi de l'eau, j'en ai plus dans ma gourde !
ꟷ Krystal : Tu sais, ça serait dommage que je meure de déshydratation si près de notre destination. Un peu d'eau rallongerait mon espérance de vie d'au moins CINQ minutes !
ꟷ Krystal : Oooh, je me sens mal. Ma bouche est si sèche. Je vois des choooses... Grand-mère, c'est toi ?
ꟷ Krystal : Ok, tu sais quoi, je vais m'allonger là et rester couchée jusqu'à ce que tu me donnes à boire. Voilà... Me regarde pas comme ça, je céderai pas... RIEN A FOUTRE DE TA SERPE, JE VEUX A BOIRE !
Bref, elle y mettait les formes. En même temps, elle y mettait les formes depuis qu'elle était avec Kaiwatt. Tout avait commencé avec sa coupure au cou. A leur première rencontre, la Yiga l'avait blessée avec sa serpe, et elle n'avait pas voulu s'arrêter pour que la jeune fille puisse nettoyer sa plaie. Elle avait pourtant demandé plusieurs fois - plusieurs dizaines de fois - mais Kaiwatt était resté inflexible. Alors Krystal avait agi, un soir où elles s'étaient accordée une courte nuit de pause, pour se débarbouiller et pour manger un peu.
ꟷ Kaiwatt : Tiens, où est mon bandage de la main droite ?
La prisonnière avait gardé le silence, sa coupure nettoyée, le bandage subtilement caché dans sa manche. Elle s'était d'ailleurs empressée de le jeter dans le feu sitôt la Yiga eut le dos tourné, occupée à couper son Gâteau aux Fruits, qu'elle avait cuisiné avec des baies, quelques pommes, un boisseau de blé et un canne à sucre. Une affaire rondement menée. Elle découvrit par ailleurs que sa tortionnaire avait des bandages de rechange, ce qui la fit longuement monologuer sur l'importance de nettoyer une blessure, en plus d'un large couplet sur l'égoïsme omniprésent dans leur relation et sa répercussion sur leur futur ensemble. Un monologue qu'elle ne finit pas, étant donné qu'elle se réveilla quelques heures plus tard sur le dos de sa compagne, qui l'avait assomée pour avoir un peu de paix. Cette démonstration d'amour valut à Kaiwatt le surnom de "Princesse Charmante", un surnom qui déplut fortement.
Leur traversée du désert n'avait commencé que depuis une heure, et déjà, c'était insupportable. Krystal avait troqué ses vêtements épais contre des plus légers, rebroussant ses manches larges jusqu'aux épaules. Son pantalon était devenu un pantacourt, et sa veste un bandana de fortune. Pour ce qui était de ses chaussures, elle avait gardé ses petites bottes, lui permettant ainsi de ne pas se brûler les pieds, quitte à suer dedans. Mais malgré cela, difficile de se rafraîchir. Même l'eau de leur gourde était chaude comme la braise. Sans parler de leur avancée sous le soleil. Une véritable partie de plaisir.
Néanmoins, après un moment, quelque chose fut en vue au loin. Quelque chose qui attira immédiatement le regard de Krystal, et qui la fit s'arrêter. Encore. Un mirage inespéré pour la jeune femme, qui sentit soudainement son courage revenir.
ꟷ Krystal : Une oasis ! Il y a une oasis au loin !
ꟷ Kaiwatt : C'est le Bazar Assek, une oasis Gerudo.
ꟷ Krystal : Super ! On va pouvoir se rafraîchir !
ꟷ Kaiwatt : On ne s'y arrêtera pas.
La prisonnière tourna lentement la tête vers la Yiga, la fixant les yeux plissés, suspicieuse. Déjà plus d'une heure qu'elles marchaient dans le désert, et alors qu'elles avaient une occasion en or de se baigner et de boire à leur soif, Madâme l'officier supérieur Yiga, la dénommée Kaiwatt, ne voulait pas la saisir ? Y avait anguille sous roche.
ꟷ Krystal : Laisse-moi deviner : tu as déjà été faire du remue-ménage là-bas et ils savent que tu es une Yiga ?
ꟷ Kaiwatt : Exactement.
ꟷ Krystal : ... Tu fais chier.
Sur cette magnifique révélation, les deux jeunes femme continuèrent leur chemins, sous une pluie de jurons proférés dans différentes langues. Oui, Krystal s'y connaissait beaucoup sur le sujet.
Encore une heure et demi de souffrance, où le sable s'insinuait vicieusement dans les vêtements, où le vent semblait avoir déserté les lieux, où l'eau était une denrée rare, tout comme l'ombre. Des ruines furent en vue, et Kaiwatt, après de maintes plaintes venant de sa prisonnière, décida de s'y arrêter pour se reposer un peu à l'ombre. Une fois qu'elles eurent atteints leur destination, elles découvrirent avec surprise un plant de Melons Glagla, qu'elles dégustèrent avec un certain plaisir. Krystal s'étonna d'ailleurs de voir la Yiga manger un autre fruit que leurs odieuses Bananes Lames, une réflexion qui lui valut une tape sur la tête. Une fois régalée et sensiblement rafraîchies - damn, ces melons étaient de véritables glaces ! -, elles somnolèrent un peu, fatiguées de leur voyage. Kaiwatt se permit même une petite sieste, sachant pertinemment que sa victime ne tenterait pas de s'échapper par cette chaleur.
Tandis que Kaiwatt était confortablement installée dans les bras de Morphée, Krystal fut tiré de sa somnolence par quelque chose qui bougeait. Ouvrant les yeux, elle chercha aux alentours, observant le sable qui l'éblouit un moment. Mais une fois ses yeux habitués au trop plein de lumière, elle distingua une forme qu'elle reconnut aussitôt.
ꟷ Krystal : LÉZALFOS ! LÉZALFOS !
Kaiwatt se réveilla aussitôt, en alerte, tandis que Krystal avait déjà sauté sur ses pieds pour s'éloigner de la créature qui fonçait sur elle. Elle évita de justesse son tir électrique, ce qui lui hérissa les poils des bras, avant qu'elle n'entende le tintement de la rencontre de deux armes. Sans se retourner, elle sut que le Yiga était en train de s'en occuper. En soi, Kaiwatt était occupée ailleurs.
Trop occupée pour la surveiller.
Voyant là une occasion en or de se faire la malle, et surtout tout près de la Cité Gerudo, Krystal décida de fausser compagnie à sa tortionnaire. Surtout qu'elle avait eu la bonne idée d'emporter sa gourde d'eau avec elle. Quel génie elle faisait. Faisant fi de la chaleur qui l'accablait, Krystal se mit à traverser les ruines en courant aussi vite que son corps le lui permettait, préférant emprunter les chemins pavés plutôt que ceux envahis par le sable. Après plusieurs dizaines de minutes, elle réussit à atteindre l'autre côté des ruines. Reprenant son souffle à l'ombre d'une colonne à moitié détruite, la jeune fille se mit à rire.
La voilà libre, une fois encore ! Il ne lui restait plus qu'à atteindre la Cité et à elle les cocktails et...
ꟷ ??? : Pssst.
Encore essoufflée et suante, Krystal releva la tête pour trouver Kaiwatt accroupie sur un pan de mur effondré, l'observant, une expression indéchiffrable peinte sur le visage.
ꟷ Kaiwatt : Trouvée.
ꟷ Krystal : ... Tu dois être détestée à cache-cache.
Après quelques réprimandes sur la fuite improvisée de la prisonnière, Kaiwatt et Krystal retournèrent chercher leurs affaires, à côté d'un cadavre de Lézalfos, et reprirent leur route vers le repaire. Après plusieurs de marche sous le soleil, de plaintes et de soupirs harassés, elles atteignirent les gorges qui les mèneraient vers leur destination. Elle avaient hâte d'y être, ce voyage était des plus longs et éreintant. Au moins, le reste du chemin était à l'ombre.
En grimpant sur le sable, Krysta remarqua qu'une multitude de statues l'observaient depuis les falaises, leurs yeux de pierres semblant la suivre dans sa montée. Et plus elles avançaient, plus il y en avait, ce qui intrigua l'alcoolique en manque.
ꟷ Krystal : Tiens, pourquoi y a-t-il autant de statues de grenouilles ?
ꟷ Kaiwatt : Chaque statue représente un Yiga. Une fois l'entraînement terminé, chaque nouvel aspirant se doit d'ériger sa propre statue de grenouille en portant la pierre, en la taillant et en gravant le signe de l'oeil avec son propre sang. C'est une sorte de... rituel de passage, on va dire.
Krystal hocha la tête et continua d'observer les curieuses statues tout en suivant son guide.
ꟷ Krystal : Il y a des statues assez amochées.
ꟷ Kaiwatt : Oui, il y a des significations différentes pour chacune d'elle. Une statue brisée veut dire que le Yiga en question est mort, il y en a de plus en plus une fois qu'on arrive vers le QG. Puis il y a les traîtres : si un Yiga se détourne de nous et nous trahis, chaque membre vient rayer sa statue avec sa serpe, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus reconnaissable.
ꟷ Krystal : Brutal.
ꟷ Kaiwatt : C'est notre façon de faire.
ꟷ Krystal : Dis, elle est où ta grenouille ?
Kaiwatt se retourna. Son regard pétillait, et Krystal put même apercevoir l'ébauche d'un sourire se dessiner sur son visage. Elle semblait contente que quelqu'un lui pose cette question.
ꟷ Kaiwatt : Justement, elle n'est pas loin ! Regarde, c'est celle tout à gauche, là-bas, sur cette corniche.
ꟷ Krystal : Hum, elle est un peu plus petite que les autres.
ꟷ Kaiwatt : J'ai sensiblement moins de muscles que les hommes, aussi n'ai-je pas pu porter une pierre trop lourde comme eux.
ꟷ Krystal : Vous la portez ? Pourquoi ne pas tout simplement la faire rouler ?
Cette question fit taire la Yiga quelques instants, le temps de réfléchir un peu à la réponse qu'elle allait donné.
ꟷ Kaiwatt : Très bonne question, la tradition sûrement. Regarde, on est arrivées.
Leur chemin finissait à l'entrée d'une grotte imposante, où trônait au centre un autel. Sept banderoles rouges étaient déployées autour, rendant l'endroit étonnement majestueux. Seul problème : c'était une impasse. Krystal le fit sarcastiquement remarquer, et elle reçut un rire amusée en retour. Kaiwatt se dirigea vers une des banderoles et l'écarta, révélant une entrée secrète. Une entrée secrète qui fit son effet. L'ex-barman s'épancha en félicitations admiratives jusqu'à ce qu'elle atteignent, enfin, ce pour quoi elles avaient voyagé des jours durant.
Le QG des Yigas. Le seul, le vrai.
Même si, pour le moment, cela ressemblait juste à des couloirs interminables, décorés de banderoles rouges et de tables, tous les cinq mètres, croulant sous des dizaines de Bananes Lames. Encore des Bananes, quelle alimentation non variée ces criminels avaient là... Au moins, il faisait frais.
Kaiwatt alla s'entretenir avec un Yiga et laissa Krystal en compagnie qu'un homme masqué, aux muscles saillants sous son uniforme. Ce qui ne laissa pas la jeune femme indifférente.
ꟷ Krystal : Psst, rejoins-moi dans ma cellule ce soir, et j'apprendrai à ces pectoraux à danser la salsa.
Elle ne reçut qu'en guise de réponse un silence glacial et un regard acéré. Tant pis pour la nuit passionnée. Krystal espérait grandement que les autres Yigas de la même carrure ne soit pas aussi coincé que celui qui était affecté à sa garde.
Kaiwatt finit par revenir, la mine sombre. Elle prit Krystal par le bras et l'entraîna dans des couloirs plongés dans la pénombre et déserts, silencieuse. Un silence bien trop lourd qui ne laissait présager rien de bon.
ꟷ Krystal : Un problème ?
Kaiwatt ne répondit pas tout de suite. Elle sembla peser ses mots, mais également vérifier qu'elles étaient seules avant de lui répondre d'une voix froide.
ꟷ Kaiwatt : On a un invité indésirable.
Linkonod:
Le bokoblin ne savait même plus depuis combien de temps il était dans sa cage. Le soleil était levé, mais il n'avait jamais su lire l'heure à l'aide de l'astre. Il tentait de compter les chèvres. Il venait d'atteindre les 666 666, avant d'abandonner car trop saoulant. Son dos le faisait souffrir depuis s'il s'était pris "le châtiment de la prison". La cage était tellement petite que en se contorsionnant de douleur il s'était retrouvé coincé dans une position abstraite, comme un baluchon. Et en plus, il sentait encore des brûlures sur le bout de ses membres... Brrr !
Cette douleur avait été atroce ! À peine s'était-il imaginé Ganon (en pas bien beau, faut avouer) qu'il s'était pris une sorte de décharge dans tout son corps, à commencer par son cœur. Depuis, il s’efforçait tant bien que mal à penser à autre chose, ce qui n'était pas chose aisée. Ne pas penser à un élément en particulier était presque aussi difficile que de ne pas penser du tout ! Il avait repensé à son enfance à Elimith, à son wok, à Krystal et finalement à ses nouveaux amis. Puis il s'était rendu compte qu'il aurait vite fait le tour de ses pensées comme ça. Il avait alors commencé à inventer des nouvelles recettes, puis s'était mis à compter les chèvres. Pour l'instant, même si la longueur était insupportable, il avait réussi ne pas se refaire foudroyer ! Mais un autre soucis s'imposait : à tout moment, le démon "Véranda" pouvait le torturer à tout moment ! D'ailleurs, pourquoi ne l'a-t-il pas encore fait ? Et pourquoi un démon de cette taille allait garder un bokoblin en cage pour l'éternité, comme il l'avait annoncé ? Allait-il vraiment le laisser en cage pour l'éternité ? mmm... Peut-être que le bokoblin allait pouvoir ressortir, un jour ! Nan, parce que déjà qu'une journée, c'est long. Alors l'éternité...
- Verantwo : On dirait que tu t'impatiente... Ne t'inquiète pas, je pourrais te faire souffrir plus tôt que prévu, si tu le souhaite ! Et sache que je ne compte pas rester là, j'ai autre chose à faire que d'inculquer les bonnes valeurs à un bokoblin, même si tu seras une pièce maitresse de nos forces maléfiques. Je t'emmènerais à un endroit qui te plaira : le repaire Yiga !
Linkondo ne se tourna pas vers le démon, faute de place. Les Yigas ! Les fameux Yigas ! Pourquoi fallait-il qu'il se retrouve là-dedans ?
- Verantwo : Ne t'inquiète pas, il te feront un accueil chaleureux, au fond d'une autre cage ! La force des yigas, c'est ce côté persuasion, tu vois ? Tu verras, la méthode de torture n'est pas la même ! En plus, il y a une petite surprise pour toi là-bas...
Linkondo venait de percuter. Mais oui ! C'est vrai que le démon pouvait lire dans ses pensées ! Il fallait non seulement faire attention à la cage, mais aussi à son ravisseur !
...
Et si... Et si Verrine lisa...
- Verantwo : Verantwo. V-E-R-A-N-T-W-O.
Verantwo, donc, lisait Linkondo en train de penser que Verantwo pouvait lire dans ses pensées ? Donc Linkondo savait que Verantwo lisait que Linkondo savait que Verantwo lisait que Linko...
- Verantwo : STOOOOOOP !! Juste, stop ! Ne commence pas avec ce genre de paradoxe stupide ! J'ai déjà eu affaire à d'autres gens stupides qui se faisaient les même remarques, et j'ai eu des mal de crâne horribles ! Alors maintenant, tu pense à autre chose, ce que tu veux, mais pas ça !
Incroyable. Alors comme ça, Verantwo est incapable de ne pas entendre les pensée des gens. Ça, c'était une information pratique !
- Verantwo : Je te préviens, tu n'a pas intérêt à...
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIZRFPZIFJZROFIJZPFOIRJFPOZIRJFOZRIJFPZORIFJZROFIAZPDOAIZDJPAEODAEMDAOEDPAEFDOMEAFOPEFOKMPEZZRF...
Verantwo se tint sa tête crispée avec une main, tout en balançant une espèce de laser mauve sur son captif. Linkondo poussa un cri de douleur, qui ressemblait davantage à un étouffement rauque qu'à un cri. Il ne sentait rien, littéralement. Tout son corps ne répondait pas, et il n'avait pas mal. Et pourtant, il ne pouvait s'empêcher de hurler. La "fausse douleur" partit en quelque seconde, et tout son corps se relâcha. Il avait compris. Le message était on ne peut plus clair. Ne plus JAMAIS se foutre de la gueule d'un démon. Linkondo décida de tenter un roupillon, et malgré le confort à désirer, piqua un somme
Il se réveilla dans la nuit la plus totale. Verantwo était allongé dos à la cage, et ne bougeait plus. Mais on ne sais jamais.
Monsieur le démon ?
Pssst ! Tu dors ?
...
Hé ! Ho !
Apparemment, il dort bel et bien. Mais on n'est jamais trop sûr. 3, 2, 1...
REVEILLETOILEDEMON ! ALLEZPLUSVITEQUECABLABLABLABLABLABLAJAIPERDUMONWOKETJEVAISTUERKRYSTALCARCESTUNESALEVOLEUSEETJEVAISRECUPERERMONWOKCHERIENBRULANTKRYSTAL
PUISJELAESCUSSITERAIPOURLATUERANOUVEAUENLAJETANTDUHATDUPLATEAUDUPRELUDEETJEPISSERAISURSONCADAVRE...
Tout est ok, il dort. Quelle frayeur, s'il était réveillé ! Donc, normalement, il aurait profité de l'occasion pour s'évader. Alors, par où cmmencer ? Premier problème : l'absence de sortie. DONC, le plan d'évasion est annulé. :-/
Que faire ? Il ne pouvait qu'attendre une nouveauté, qui augmenterai ses chances de survies. Est-ce que Yorick, Jielash et Chompir allaient venir l'aider ? Oh, et puis Stefbad aussi !
Au bout d'un certain temps de réflexion, le bokoblin se rappela de la pierre nox. Mais oui, il pouvait appeler ses amis ! C'était le meilleur moment, pendant que Verantwo dormait !
- Linkondo : Yorick ?
La pierre noire se mit à changer de couleur. Ça marche ! Mais aucun son ne sort...
- Linkondo : Yorick ? Hé, ho ! Yorick !
- Yorick : Linkondo ? C'est toi ?
- Linkondo : Oui ! Je suis content que tu réponde !
- Yorick : Et Verantwo ? Il est toujours avec toi ?
- Linkondo : Oui, mais il dort
- Yorick : Ouf, cela veut dire qu'on peut se parler sans qu'il nous écoute ! Tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ?
- Linkondo : Il m'a enfermé dans une sorte de prison maléfique qui me foudroie quand je pense du mal de Ganon ! Le grand seigneur Ganon !
- Yorick : Euh... D'accord... Et tu es où, là ? Quand même pas dans le château d'Hyrule ?
- Linkondo : Non, je suis dans une zone désertique.
- Yorick : Désertique ? Il t'a quand même pas envoyé chez les gerudos ?
- Linkondo : Non, je suis sur un plateau, mais c'est des rochers ! Les bokoblin craignent beaucoup la chaleur, je ne pourrais pas tenir dans le désert.
- Stefbad : Intéressant... Et tu peux supporter jusqu'à quelle température ?
- Linkondo : C'est Stefbad ? Tu es la gerudo qui accompagne Chompir, c'est ça ?
- Yorick : Stefbad, tu es sensée monter la garde.
- Stefbad : Oui, mais c'est le bokoblin qu'on cherche, non ? C'est peut-être la dernière fois que je rentre en contact avec lui, alors j...
- Yorick : STEFBAD ! Retourne monter la garde !
S'ensuivit un long silence. Au bruit, la gerudo devait être repartie. À ses mots, le bokoblin sentit une boule au ventre.
- Yorick : Bon, écoute, Linkondo. Il faut qu'on fasse vite avant que le démon ne se réveille. Peux-tu nous décrire là où tu es ?
- Linkondo : Euh... Oui, je vais voir. Mais on n'y voit pas grand-chose, avec la nouvelle lune. (il tenta de se tourner pour voir les alentours) Ben, y a pas grand chose, en fait. C'est une grande zone plate, mais c'est quasiment entouré de falaises. Eh, et il y a une grosse tour, aussi. Comme celles qu'on voit un peu partout.
- Yorick : Très bien, on va tenter de retrouver ta position... Je suppose qu'une zone aride comme celle-ci doit être soit vers les gorons, soit vers les gerudos. Stefbad pourrais nous aider, elle connaît la région du désert ! Bon, je vais te laisser, il ne faudrait surtout pas que Verantwo soit au courant pour les pierres. Essaie de dormir, comme ça tu n'y pensera plus quand il se réveillera.
- Linkondo : OK !
- Yorick : Rappelle-nous quand il y a besoin, on va essayer de ne pas le faire nous. Ce serait bien trop risqué de le faire. Allez, au plus tôt !
- Linkondo : À bientôt !
La gemme reprit sa couleur noire. Linkondo était soulagé. Ses amis allaient l'aider ! Il n'était pas si seul !
Et sur ce, il s'endormit en quelques minutes.
Linkondo se réveilla dans sa pris... Ah mais non ! n'est pas la prison, c'est un tonneau ! Il s'extirpa du récipient et observa les alentours. Libre ! Enfin ! Il se trouvait dans une petite salle avec une planche de bois, par terre, et un sol en terre jaune. Devant lui, un mur avec une minuscule fenêtre. Derrière lui... Une grille.
Génial ! Enfermé, une fois de plus ! Il aurait dû se douter que son calvaire ne se terminerai jamais ! Au moins, il ne sera plus surveillé par Verantwo, c'est déjà ça. De l'autre côté de la grille, il n'y avait personne. Pas la moindre âme qui vive. Il devait se trouver dans le repaire yiga, en ce moment même. Il vérifia, mais la serrure avait l'air résistante et il n'y avait rien pour crocheter. Il s'assit sur la planche de bois qui devait lui servir de lit. Qu'est-ce qu'il allait faire, maintenant ? Pourquoi il n'y avait personne ? Qu'allait donc lui faire les yigas ? Et Chompir, Yorick, Jielash et Stefbad ? Comment vont-ils se retrouver ? En plus, il avait oublié de leur parler des yigas ! Quelle benêt !
En même temps, il était seul... Il avait peut-être le temps de les appeler... Ça valait le coup d'essayer !
- Linkondo : Yorick ? Psst, Yorick ?
La gemme s'alluma, mais au même moment Linkondo entendit du bruit qui se rapprochait. Un "Linkondo ?" en sortit mais il n'eut pas le temps de répondre, et étouffa son collier dans sa paume. Il ne l'avait pas vu, mais sa gemme ne s'éteignit pas comme il le pensait. Il surveilla les bruits qui se rapprochait de plus en plus. Sa première rencontre avec les yigas. Allaient-ils le torturer dés maintenant ? Où est-ce qu'il allait revoir Verantwo ? Il se prépara au pire. Au fur et à mesure que les bruits de pas s'intensifiaient, le temps semblais ralentir. Il ne sentait plus son corps, et suait à grosse goutte. Puis ils arrivèrent devant sa cellule.
Mais les (deux) yigas ne le regardaient même pas, ils se contentaient de traverser le couloir. Ils portaient une sorte de collant rouge sang vraiment pas esthétique ainsi qu'un drôle de masque blanc avec un motif d’œil qui, il faut le reconnaître, était plutôt classe. Sur leur pantalon se trouvait un élastique. Et sur cet élastique se trouvait une grosse serpe qui faisait la taille de la tête du bokoblin, et qui devait la trancher sans soucis. Ils traînaient une femme qui...
Mais qu'est-ce qu'ELLE foutait là ?
Jielash:
Nous avons quitté le relai de bonne heure, à peine l'aube levée. C'est que la route jusqu'au désert Gerudo sera dure, surtout qu'il nous faut d'abord faire un détour par le village Piaf pour parfaire le déguisement de Chompir. Je suis curieuse de voir à quoi ressemble celui-ci, ils n'est certes pas aussi réputé que la Citadelle Gerudo mais possède apparemment un grand charme pittoresque. Ce sera aussi l'occasion pour moi de récupérer quelques vêtements chauds pour traverser les Hauteurs Gerudo.
Tout d'abord, il fallait passer par delà la grande fissure d'Hyrule. Bien que le pont fut régulièrement emprunté, voir l'abysse immense en dessous de nous n'était pas des plus rassurant, pour moi en tout cas, puisque je ne pouvais pas m'envoler si je venais à tomber. Les grandes éoliennes qui tournaient lentement contribuaient à renforcer l'ambiance pesante des lieux. Il n'y avait que de la roche tout autour de nous et seul le cri d'un faucon à queue rayée venait parfois perturber le silence matinal.
Arrivés de l'autre côté du pont, une nouvelle surprise nous attendait : au dessus du chemin circulant entre deux monts volaient deux gardiens patrouillant sinistrement la zone. Si s'attaquer à un gardien à pieds relevait de l'inconscience, voir de la folie pure, qu'en était-il de ceux qui se frotteraient à de telles armes de guerre ?
Mettant les chevaux au pas, nous descendîmes de nos montures le temps d'analyser la situation. Il semblait y avoir un passage vers le nord mais nous n'étions pas sûre de pouvoir y faire passer les chevaux. Après avoir observé les mouvements des machines apocalyptiques au dessus de nos têtes, nous avons décelé une faille dans leur système de patrouille et décidé de nous essayer à traverser en passant dans leur angle mort. Si ceux-ci nous repéraient malgré tout, il fut convenu de lancer nos montures à toute-allure pour échapper au laser rouge annonçant une salve d'attaque.
Avec d'infinies précautions, nous avons avancé au pas dans leur dos, calmant régulièrement Revali et Horon lorsque la panique leur faisant souffler fort des naseaux et qu'ils menaçaient de hennir. Des monticules rocheux au milieu de la route nous servirent d'abri, formant des angles morts naturels face à leurs yeux mécaniques et nous accordèrent en même temps un bref repos avant de repartir lorsque l'occasion sembla bonne.
Enfin, après une courte traversée qui sembla nous épuiser davantage que si nous avions chevauché mille lieux, nous nous sommes retrouvés hors de vue des gardiens volants. Le soleil était haut dans le ciel. Les jambes un peu flageolantes, je descendis de ma monture et sorti de notre sac de provisions des brochettes de délice des bois au poisson, rapidement préparées avant de quitter le relais. Il avait fallut faire simple, d'où cette recette poisson-champignon connue de tous à base de champi d'Hyrule et de perche d'Hyrule.
Chompir n'avait pas l'air très bien non plus, après cette petite partie de cache-cache. Il ne fallait pas nous surmener, afin qu'il récupéra parfaitement de l'attaque du démon chauve-souris. Nous allions prendre notre temps pour nous reposer en mangeant, puis Chompir me porterait pour voler jusqu'à la source de la Grande Fée qui devait se trouver un peu en hauteur d'après lui.
Chompir:
Après avoir laissé les chevaux en bas du chemin, notre ami le Piaf pris Jielash dans ses serres et l'emporta jusqu'à la source de la grande fée. Ils passèrent devant la tour de Tabanta qui était envahi de corruption. Ce paysage lui rappelait son survole avec Vaati au dessus de la tour d'Akkala. Mais sans les gardiens cette fois. Heureusement. Enfin il se posa dans une petite ouverture dans la roche. On pouvait voir plein de fleures lame dans le coin et des gisement de pierre nox. Chompir posa sa camarade au sol et ensembles ils s'approchèrent de la fontaine.
- Jielash : Quelle étrange endroit. C'est la première source de grande fée que je vois. C'est vraiment très jolie. Je devrais croqué se paysage dans mon carnet. On est dans un lieu entre le brut de la roche et la végétation du à la fontaine.
- Caesa : Je te remercie Jielash. Je savais que vous arriviez, je vous attendais avec impatience. Je tiens grand soin de cette fontaine. Et je sais aussi que vous venez car vous avez besoin de mon aide. Chompir vient par ici s'il te plaît.
Le jeune Piaf s'avança jusqu'à la grande fée. Elle avait les cheveux violet et elle avait la peau assez mate. Il ne s'attendait pas à ça après avoir vu ces deux sœurs.
- Caesa : Je sais que je ne ressemble pas énormément à mes sœurs. Je me présente je suis Caesa la grande fée de la région de Tabanta. Tu as déjà vu mes sœurs Mijha et Cotura. Vont-elle bien ?
- Chompir : Oui elles vont très bien. Elles m'ont apporté une grande aide avec se collier qui révèle la vérité. Mijha lui a donné le pouvoir d'une amulette nox.
- Caesa : Avec toutes les épreuves que tu as passé ces derniers jours tu es vraiment mal en point. On peut le voir à ton plumage abîmé malgré la teinture et à ton visage. Tu n'as pas arrêté depuis deux semaines pour ton ami Linkondo. Tu ce que tu as gagné c'est une malédiction. Elle te ronge de l'intérieure et risque de te tuer. Oh tu ne le savais pas à ton visage. Ne t'en fait pas je peux l'annuler. Je vais aussi te redonner des forces et rendre ton plumage beau comme avant. Approche. (La grande fée Caesa embrassa Chompir d'un tendre baisé ce qui le rendit confus. Mais grâce à ça la malédiction était enlevé. Après Chompir rentra dans la fontaine pour nettoyer son plumage. Il était enfin brillant comme avant en ressortant et la teinture n'avait pas bougé. C'était de la vrai. Jielsah et Caesa observait notre Piaf qui se sentait gêné.) Je vais appeler mes fées pour qu'elles te rendent tes forces. (Soudain quatre petites fées sortirent de nuls part et tournèrent autour de Chompir avant de disparaître.)
- Chompir : (prenant le temps de s'observer.) Je me sens super bien. Me voilà tout beau et tout neuf. Je vous remercie grande fée Caesa.
- Jielash : Je vous remercie pour ce que vous avez fait à mon ami. Sans vous il aurait fini par mourir sans qu'on le sache à cause de ce Verantwo. Heureusement que nous n'allons pas vers lui.
- Caesa : L'affront sera inévitable. Vous amis court un grave danger. Ils vont tous se retrouver dans le désert Gérudo. Même Krystal.
À ces mots Jielsah et Chompir se regardèrent. Ils avaient peur.
- Caesa : Je ne peux rien faire moi même ne pouvant quitter cette fontaine mais je vais vous offrir des choses bien utile dans votre quête. Tout d'abord pour toi Jielash cette chevalière de rubis qui te permettra de supporter le froid des hauteurs Gérudo plus facilement. Il a aussi un pouvoir cacher, qui te permettra de voir des enfant fée. Ne t'étonne pas trop alors.
- Chompir : T'en fait pas on s'y habitue. Yorick, Le boko et moi on peut les voir. Ils nous on même offert leurs caca.
- Jielash : Beurk c'est écœurant. Je veux pas avoir ce genre de cadeau moi. (Trop tard la chevalière était déjà autour d'un de ses doigts.
- Caesa : Ah j'oubliais. On ne peut pas la retirer. Hahahahahaha !!
Pour toi Chompir après tout ce que j'ai fait pour toi, je n'ai rien d'autre à t'offrir à moins que... (La grande fée retourna dans sa fontaine.
Après quelques minutes elle en ressortie.) Voilà ce qui pourrait t'être utile. Tu es un bon archer alors je t'en fait cadeau. Tu sauras t'en servir. C'est une relique qui date d'une époque lointaine et qui aurait appartenu au héros du Crépuscule, qui sauva le royaume il y a bien longtemps d'une invasion de monstre très puissant. Je te confie la visé de l'aigle. Ce masque te permettra de visé avec une précision incroyable même avec une distance très éloigné. Prend en grand soin il te sera utile.
- Chompir : Je vous remercie grandement de ce cadeau incroyable. Je vais le ranger dans ma sacoche accroché à ma ceinture.
Je suis sur que je saurais en faire un très bon usage.
- Caesa : Et tu l'utilisera plus rapidement que tu ne le crois. Mais j'ai encore un dernier cadeau pour vous deux. Enfin c'est plus quelque chose pour vaincre ce démon de Vaati. Il ne peut être vaincu par vos amis ni par vous même. Il faut une arme divine pour le vaincre. Mais Je peux vous offrir une flèche de lumière. Hélas je n'ai pas la puissance d'en faire plusieurs alors il faudra bien viser. Il a œil qui se trouve sur son crâne. Tu devrais grâce à la visé de faucon lui tirer cette flèche dans le crâne. Mais ne te ratte pas. Après ça il faudra vous diriger vers la fontaine de ma sœur. Ton ami Vaati le Zora n'a rien fait et il risquera de mourir si vous ne faite rien. Ma sœur saura tout. Sa fontaine se trouve dans l’extrême sud ouest du désert sous un fossile d'une immense baleine. Vous devrez vous dépêcher. Je te confie donc cette flèche jeune Piaf. Reste éloigné et tire lui dessus. En étant assez éloigner il se fera avoir par surprise et ne pourra rien faire. Mais un bon coup pour l'assommer serait préférable. Peut être que tes amis en seront capable.
- Chompir : Je vous remercie de votre aide et je vous jure que je ne raterais pas ma cible. On trouvera votre sœur après et on sauvera Vaati. (Chompir rangea très précieusement cette flèche de lumière dans son carquois. Elle brillait d'un éclat particulier et magnifique.)
- Jielsah : Au revoir Caesa et merci pour tout ce que vous avez fait pour nous. Nous sauverons nos amis. On vous le promet.
La grande fée rejoignis sa fontaine avec un rire très particulier. Nos deux compagnons n'en revenais pas tout ce que si qui c'était passé. Ils reprirent la route pour retourner auprès d'Horon et Revali. Arrivé là bas ils montèrent et se dirigèrent vers le village Piaf. Chompir ouvrant la marche pour montrer le chemin. Ils en profitait pour discuter de ce qu'ils allaient faire. Ils se décidèrent de continuer comme convenu leur plan et de se rendre à la cité Gérudo. Là bas ils aviseront pour avoir de loin Verantwo avec la flèche de lumière offerte par Caesa.
Après plusieurs heures de route ils arrivaient sur une colline qui longeait la gorge de Tragite. Sur le chemin il furent surpris par un rocher qui se souleva après leurs passage. Il s'agissait d'un Lithorok. Ils foncèrent jusqu'à un pont minuscule au dessus du vide. Ils passèrent au pas mais au moins le monstre géant ne les suivrait pas. Par contre il lança son poing de pierre qui manqua de peux Chompir. Après avoir traversé le pont de Xaff. Ils descendirent une route très agréable dans un gouffre. Après quitter ce gouffre ils arrivaient enfin devant le relais des Piafs. En face ce tenait le lac Pipiaf et le village Piaf. Le village natal de Chompir. Jielash observait avec émerveillement le paysage qui s'offrait à elle. Qui aurait cru que dans cette région si rocheuse un tel havre de paix existait. Tout était si verdoyant. On pouvait voir au loin la chaîne d'Hebra aussi. La plus haute chaîne de montagne d'Hyrule.
- Chompir : Je te promet qu'après toutes nos aventures nous reviendrons ici pour nous reposer et prendre un peu de bon temps. Nous irons tous ensembles faire de la luge sur les sommet d'Hebra. Mais d'abord laissons nos chevaux au relais.
Ils arrivèrent au relais pour laisser Horon et Revali. Le propriétaire était étonné de voir une Piaf chevaucher un cheval. Ce qu'il ne savait pas c'est qu'il avait Chompir en face de lui qu'il connaissait très bien.
- Chompir : Bonjour nous aimerions laisser nos chevaux ici s'il vous plaît. Ils ne resterons pas très longtemps. Une nuit seulement.
- Pagol : C'est plutôt rare de voir un Piaf sur un cheval. D'ailleurs j'en ai vu qu'un seul et c'était le jeun Chompir qui essayais de monter l'un de nos chevaux. Ahahaha. Dommage qu'il soit parti à la découverte du monde. J'aimais bien quand il venait nous aider ici à s'occuper des chevaux. Un jeune Piaf qui s’intéresse à énormément de chose. C'est un bon gars. J'espère qu'il va bien. (Chompir affichait un léger sourire quand son ami Pagol racontait ça. Jielash s’empêchait de rigoler face à la situation.)
- Chompir : Il doit être très gentil comme Piaf. C'est mon amis Hylienne qui m'a appris à chevaucher quand à moi. Je viens donc lui faire visiter mon village pour la remercier. Je vous remercie pour les chevaux. À demain.
- Jielash : Oui merci pour tout. À demain. Mais j'imagine qu'il est probable qu'on reviennent pour la nuit.
Nos deux compagnons partirent donc pour le village Piaf. Ils montèrent jusqu'en haut. Chompir voulais juste voir comment allait son grand père Kai. Et puis il était sur que lui le reconnaîtrait et comprendrait la situation. Il aurait surement une ristourne s'il fait la demande auprès du "Paon Rubicond". Et puis il devait lui raconter qu'il avait vu son ami le roi Dorehfa et son fils Sidon et qu'il était devenu ami. Il devait aussi lui raconter tout ce qu'il avait pu voir ou faire. Il laisserait surement Jielash faire les achats pendant qu'il lui raconterait tout.
Ils se retrouverais au relais le soir.
Navigation
[#] Page suivante
[*] Page précédente
Sortir du mode mobile