Communauté > Littérature, Fictions

À la bonne recette - Projet

<< < (11/35) > >>

Chompir:
Ce réveil terrifiant en pleine nuit était des plus flippant. Un Zora qui lui caressait les plumes. Il était tombé sur un fou. Il pensais même à un violeur. Ni une ni deux le Piaf sorti son épée et lui mis sous la gorge. Le Zora révéla alors tout ses plans. Chompir appris que c'était le fils de l'aubergiste, un soldat Zora fan d'un prince. Soudain il commença à se déshabiller. 

- Chompir : Woh Woh Wohhhh !!! Tu fais quoi là.

Le Zora lui montra son dos.

- Chompir : Oh par les saintes déesses d'Hyrule !! Mais c'est quoi ce truc.

L'étrange Zora du nom de Vaati s'expliqua. Il le priait de l'emmener en Akkala voir Kilton. Le Piaf hésita.

- Chompir : Bon d'abord ton grand père m'a promis une visite du domaine de ta part alors allons y, le jour se lève.

- Vaati Heu et pour mon dos.

- Chompir : D'abord la visite. Et tu devras aussi répondre à quelques questions de ma part.

Vaati commençait à avoir peur du Piaf mais il n'avait pas vraiment le choix de se plier à ses souhaits si il voulait avoir une chance de voir Kilton.

- Vaati : ... Heu... Très bien ! Par quoi veux tu commencer ?

- Chompir : J'aimerais rencontrer le roi !

Le jeune Zora était un peu déconcerté mais il n'avait pas le choix. Vaati emmena donc le jeune Piaf jusqu'à la salle du trône. En chein ils passèrent devant une statue.

- Chompir : Qui est-ce sur cette statue ?

- Vaati : Comment ! Tu ne connais pas Mipha ! Il s'agit de la fille du roi et sœur du prince Sidon. Elle était éprise du héro de la Légende et elle était nôtre prodige. Hélas elle est morte suite au réveil de Ganon et à l'incompétence du héro. Tu vois l'immense créature là bas. Il sagit de Vah'Ruta la créature divine de l'eau. Hélas en ce moment elle est hors de contrôle et risque d'inonder le village et une bonne partie d'Hyrule.

- Chompir : Dans mon village aussi il y avait une créature divine hors de contrôle. Mais un jeune Hyliens est venu la libérer. Il viendra surement aussi ici.

- Vaati : Cette tache que je t'ai montré. C'est là bas que je l'ai attrapé. En voulant régler le problème. OH MON DIEU !! LÀ BAS !! C'EST LE PRINCE SIDON !!

Notre jeune héro vit le Zora rougir et se mettre à bégayer. Il était vraiment étrange. Il avait l'air paralysé et se cacha pour l'observer.  Chompir qui ne comprenait pas pourquoi s'avança et apostropha le prince.

- Vaati : Qu.. Qu.. Que fais tu ?! Reviens ici.

Vaati était incapable de bouger. Il avait l'air d'avoir honte.

- Chompir : Excusé moi. Je me présente, je suis Chompir du peuple Piaf. Je suis ici pour en apprendre plus sur les Zoras et leurs uses et coutumes. J'aimerais pouvoir rencontrer le roi. 

- Sidon : Un Piaf ici ? C'est rare. Enchanté je me nomme Sidon je suis le prince. Hélas je ne peux pas vous permettre de rencontrer le roi. Si vous étiez un représentant ça pourrais mais là nan. Désolé.

- Chompir : Je suis le petit fils du chef du village Piaf. Est-ce que cela suffit ?

Le visage de Sidon s'illumina.
 
- Sidon : Enfin je rencontre quelqu'un comme moi qui a d’énorme responsabilité sur son dos. Je me croyais seul. On pourrait bien s'entendre vous et moi.

Le prince se mit à rire et à serrer les mains du Piaf. Chompir en fit de même. Vaati qui regardait de loin devenait pâle et avait l'air d’aller très mal. Notre ami l'appela pour qu'il les rejoignent pour allez voir le roi. Arrivé devant les escaliers menant à la salle du trône, Vaati fut empêché d'accès. 

- Chompir : Attends moi ici. Je n'en ai pas pour longtemps.

- Vaati : Très bien. (Il affichait une expression assez triste sur son visage.) Je t'attend alors.

Sidon rentra dans la salle précédé de Chompir. Il le présenta au roi.

Roi Dorefah : Alors comme ça le petit fils du vieux Piaf vient nous rendre visite. Jabububububu ! Je savais qu'il avait eu un fils mais un petit fils.

- Chompir : Vous connaissez papy ?

- Roi Dorefah : Oh il ne t'a pas raconté nos aventures. Jabubububububu ! Lui et moi nous en avons fait des excursions dans les montagnes au alentour du domaine. C'était un véritable casse cou à l'époque. Jabububububu !! Bon alors d'après mon fils tu es aussi en voyage comme lui lorsqu'il avait ton âge. Tu veux en savoir plus sur nous. Alors demande moi ce que tu veux.

Notre jeune Piaf était ravi. Il s'empressa de demander tout et n'importe quoi, allant de l'espérance de vie d'un Zora à son régime alimentaire. Il appris que les Zoras vivait plus de cent ans, qu'ils était vivipare, qu'ils mangeait principalement du poisson. Mais aussi leurs relations avec les Hyliens et la construction du barrage que menaçait Ruta. Il appris aussi quelques anecdote sur le roi lui même et sur son fils.

- Chompir : Je vous remercie pour toutes vos précieuses informations. Mais j'aurais une dernière faveur à demander.

Roi Dorefah : Je t'écoute mon enfant. Demande moi tout ce que tu veux.

- Chompir : Et bien j'ai un ami qui est en grande difficulté lors des lunes de sang et je dois me rendre en Akkala pour y trouver un certain Kilton. Hélas je commence à manquer de vivre et d'équipement pour m'y rendre. Et je ne connais pas la route.

- Roi Dorefah : Sidon peut-tu allez chercher des vivres et de l'équipement pour notre invité. Je vais aussi te donner un peu de rubis pour que tu puisses dormir là bas dans une auberge. Mille rubis devrais suffire.

- Chompir : Il ne faut pas, c'est trop. Je ne peu accepter.

Le roi lui coupa la parole.

- Roi Dorefah : Dis toi que c'est un cadeau de la part d'un vieil ami de ton grand père. Ça me fait plaisir. Jabububububu !!

- Chompir : Je vous remercie. Je vais devoir partir maintenant. Mais avant ça un de vos soldat voudrait venir avec moi en Akkala. Serais-ce envisageable ?

- Roi Dorefah : Il s'agit de Vaati n'est-ce pas ? Il n'a jamais vraiment voulu être soldat et lui aussi rêve de voyager. Emmène le avec toi. Il t'aidera à traverser les montagnes derrière le domaine qui te mèneront en Akkala.

Sidon était revenu avec une dizaine de poisson, plusieurs boisseau de riz, des cristaux de sel mais aussi un cinquantaine de flèche en bois et flèches électrique. Il avait aussi pris une torche et une dizaine de fagot de bois et une vingtaine de gemme nox.

- Sidon : J'espère que cela suffira. (Il prit une pause et fit un large sourire.) Je ne savais pas trop quoi prendre pour une telle expédition du coup j'ai pris tout ce qui pouvait servir.

- Chompir : Merci beaucoup ! Vous êtes vraiment très gentil.

Le Piaf récupéra le tout et le mis dans sa sacoche.  Heureusement qu'elle était grande.

- Roi Dorefah : Avant que tu ne partes Chompir. J'aimerais que tu me fasse la promesse de revenir ici pour mon fils. Il se sent un peu seul et il a l'air de bien t'apprécier.

- Chompir : Je vous le promet votre majesté.

Notre ami quitta donc la salle du trône et retourna en bas des escaliers là où l'attendait Vaati. Il était suivis du prince qui voulais lui demander quelque chose.

- Sidon : Chompir, avant que tu ne partes j'aimerais... J'aimerais te demander ton amitié ! (Il avait l'air d'y avoir mis toute ses forces pour le dire et il avait terrifié de la réponse.)

- Chompir : (Il arborait un air malicieux.) On n'était pas déjà ami ?

Le prince arbora un fier sourire et pris une pose avant de serrer le jeune Piaf dans ses nageoires. Vaati détourna le regard sous cette vision.

- Chompir : Bon j'en ai fini Vaati. J'ai l'accord du roi pour que tu m'accompagne et j'ai appris tout ce que je voulais. Nous pouvons y allez. Mais avant tu ferais mieux de dire en revoir à ceux que tu aimes. J'aimerais d'ailleurs revoir ton grand père avant de partir. Puis après nous nous dirigerons vers le lac Mikau d'après ce que m'a dit le roi.

-Vaati : Que... Que... Que... Comment à tu fais avec le sa Majesté le Prince Sidon. ? Pardon je m'égare. Oui je devrais dire au revoir à ceux que j'aime. Et après nous nous dirigerons vers le lac Mikau, ce qui te laissera visiter le reste du domaine.

- Chompir : Super allons y. En plus le domaine se réveil. On devrait manger un bout à l'auberge.

Le jeune Piaf et l'étrange Zora descendirent les escaliers pour arriver à l'auberge. Là le père et le grand père de Vaati les attendais. Ils avaient préparés de la truite grillé avec n'importe quel truite. Le petit groupe se mit autour du feu et mangea. Vaati prépara son annonce...

Vaati the Wind Mage:
Le zora se leva. Intérieurement, il était pétrifié, mais essayait de ne pas trop le montrer. Il prit une grande inspiration et dit:

Vaati: Papou, Papy...

Chompir: Papou?

Vaati: Oh ça va hein! Bon donc je disais: je suis désolé mais je dois partir. Comme vous le savez la corruption qui me ronge risque de m'être fatale si je ne fais rien. Ce Piaf est ma seule chance. Je partirais peut être après à l'aventure, apparemment il a un groupe d'amis qui veulent ouvrir un...

Chompir: J'ai jamais dit qu'on t'invitait!

Vaati: Non mais c'était sous entendu!

Chompir: Mais pas du tout!

Vaati: Et bien tant pis je m'incruste! Tu vas finir par gâcher mon discours! Bon, je penserais à vous souvent, je vous écrirais et......

Père de Vaati: Allons, ça va aller. Tu nous écrira souvent après tout!

Vieux Zora: N'oublies pas ta lance!

Vaati: Oui merci Papou! Allez, on doit dormir, la journée va être longue!

Durant la nuit, Vaati se rendit discrètement récupérer ses anti douleurs: sans ceux ci, la douleur durant les crises de la tache pouvait être insupportable! C'est alors qu'il se rendit compte qu'une était sur le point de commencer... Il courut à toute vitesse à l'extérieur, avala une gorgée d'une de ses 23 fioles d'anti douleur, mais ça ne suffit pas, il était trop tard! Son hurlement déchira la nuit. Chompir accouru, armé et trouva Vaati, allongé sur le sol, les yeux révulsés de sang.

Vaati: Maintenant tu comprends....... pourquoi je dois trouver Kilton


Le lendemain, le piaf et le zora s'en allèrent. Sur leur chemin, ils firent face à une voyageuse, visiblement blessée:

Voyageuse: Je souffre.

Vaati: On devrait l'aider tu crois pas?

Chompir: Tu veux rire? On voit à des kilomètres que c'est un pi...

Il n'avait pas terminé sa phrase que Vaati soutenait déjà la jeune femme.

Chompir: MAIS T'ES COMPLETEMENT CO........

Vaati: Chut! Ne l'écoutez pas mademoi...

Voyageuse: Tu aurais du écouter ton ami.................. Préparez vous à mourrir!

La voyageuse disparut puis reparue sous une tenue de rouge et de blanc:

Chompir: Pas encoooooooooore!

Vaati: Un y...yi...yiga?

Chompir: MAIS JE TE L'AVAIS BIEN DIT! MAIS C'EST PAS VRAI!!!!!!!

Chompir allait attaquer quand Vaati le stoppa, et d'un coup de lance bien placé mit à terre l'assassin qui s'enfuit laissant derrière lui plusieurs bananes lames.

Chompir: Finalement tu vas peut être m'être utile toi!

Krystal:
J'me suis un peu lâchée...  :oups:


La descente en wok avait été longue, et forte en émotions. Pour être honnête, Krystal ignorait si cette expérience avait générée en elle plus d'excitation ou plus de peur. Un mélange équivalent, disons. L'excitation des premières secondes de glisse, jusqu'à la peur du choc. L'adrénaline était monté d'un coup quand elle avait réalisé que le terrain ne devenait pas plus plat, et qu'une forêt se dressait droit devant elle. Et impossible de modifier sa trajectoire sans crainte de basculer et de rouler bouler violemment dans l'herbe. Mais quel choix était le plus préférable ? Interrompre la glisse et se risquer à quelques égratignures et des tâches d'herbes irrécupérables sur ses vêtements ? Ou continuer et se prendre un arbre dans la forêt en contrebas, ce qui allait sûrement lui coûter quelques dents ? Le choix fut vite fait. Entre les tâches et les dents, ce furent les dernières qui l'emportèrent. Après tout, elle pourrait toujours acheter/voler de nouveaux vêtements.

Krystal se balança sur le côté, histoire d'essayer de ralentir un peu. Peine perdue : le wok s'envola et la jeune fille atterrit la tête la première dans l'herbe, roulant tellement vite sur elle-même qu'elle en eut rapidement la nausée. Au final, ce fut un arbre qui arrêta sa course folle, qu'elle percuta de plein fouet. Confuse, elle se mit à grogner tout en se frottant la tête, voulant faire disparaître le tournis qui l'avait prise. En définitive, elle avait roulé dans l'herbe ET elle s'était pris un arbre en pleine tronche. Au moins, elle avait encore toutes ses dents. Mon dieu, elle se mit à prier pour que les autres n'aient pas vu ce spectacle désolant.

Elle releva la tête vers le haut de la colline, où elle put apercevoir, en plissant bien les yeux, trois petits points noirs se diriger vers elle. Devinant qu'il s'agissait de Yorick, Jielash et Linkondo, qui s'était mis à sa poursuite, elle décida de ne pas rester dans les parages. Aussi se mit-elle immédiatement sur pied, alla récupérer le wok qui gisait non loin de là et s'enfonça dans la forêt afin d'échapper à ses poursuivants. Ce qui ne fut pas bien compliqué, au final.

Planquée sur une branche, haut dans un arbre et dissimulée par un feuillage dense, le wok posé sur ses genoux, Krystal attendait. Elle savait que courir ne servait à rien - et elle se fatiguerait inutilement - alors elle avait pris la décision d'attendre que les autres s'éloignent d'eux-mêmes. Sur le coup, elle se demanda comment elle avait bien pu grimper aussi haut avec une marmite aussi lourde. L'adrénaline sûrement, et son talent naturel, bien entendu. Il dut se passer pas moins de vingt minutes avant qu'elle n'entendre les pas précipités de ses anciens compagnons de route, et qu'elle ne les voit passer pile en dessous de sa branche. Yorick et Jielash étaient énergiques, cherchant activement une quelconque trace qui pourrait leur montrer par où la fugueuse était passée, mais ce n'était pas le cas de Linkondo, qui traînait la patte et qui suivait difficilement ses deux amis en respirant bruyamment. Cela fit rire intérieurement Krystal. Elle attendit une paire de minutes, bien après que les bruits de pas se soient éloignés, avant de finalement descendre de son perchoir, savourant sa victoire.

— Krystal : Hin hin, bye les bouffons.

Sur cette finale insulte, elle prit la direction opposée qu'avait prise le petit groupe et se mit à courir. Elle était libre.

Trois heures plus tard, assurée qu'elle ne serait plus retrouvée, Krystal s'autorisa une pause bien méritée. D'après ses calculs, elle était tout près de la gorge qui séparait les Monts Geminés. Elle avait dépassé il y a peu le relais, dans lequel elle avait fait clandestinement halte pour chiper quelques petites choses -
dont de nouveaux vêtements pas trop moches, étant donné qu'elle avait abandonné ses affaires en même temps que les trois manchots - donc elle était à peu près sûre de sa position. S'adossant contre un rocher, à l'abri des regards, la jeune fille souffla. Le soleil commençait à se coucher, aussi entreprit-elle de faire un feu, caché entre les rochers, et de cuisiner un peu, histoire de se sustenter, avec ses nouvelles acquisitions. Acquisitions bien entendue volées. Fière d'elle, la jeune fille utilisa le wok et y mélangea du lait frais, un boisseau de blé, une motte de beurre, et un turbo max, afin d'y concocter une Soupe de Coquillages. Ma foi, pas trop mal !

Une fois qu'elle eut repris des forces et alourdit son estomac, elle alla nettoyer le wok et se laissa choir, repue et soudainement fatiguée. Son esprit dériva, et elle se demanda ce qu'elle allait faire. Son regard se posa sur le wok, avant de se voiler. Elle avait tellement voulu ce wok que, maintenant qu'elle l'avait, elle ne voyait plus qu'une vieille casserole. Une grosse casserole qui n'avait pas une seule bosse malgré sa descente fulgurante. Impressionnant. Mais elle ne voyait plus vraiment l'utilité de la garder à présent. Certes, elle avait eu l'idée du restaurant - ok, elle était grave bourrée quand elle avait émis l'idée, mais elle pensait que Yorick aussi et qu'il ne s'en souviendrait pas le lendemain, elle avait eu tort - mais c'était Yorick qui avait insisté pour finalement mettre en oeuvre le projet. Et comme elle l'avait abandonné et qu'elle se retrouvait seule - enfin seule ! -  elle ne voyait plus l'utilité de poursuivre un tel rêve. Elle se tâta à laisser le wok ici, à l'abandon, quand elle partirait le lendemain matin, mais elle se décida finalement à le garder, en tant que trophée. Linkondo l'aimait tellement, ce bout de métal, ça serait con de le laisser là.

Puis, la question fatidique : où allait-elle aller ? Retourner vers Cocorico, c'était exclu, vers Akkala aussi étant donné qu'elle risquait de tomber sur le gros poulet avec son collier de vérité. Vers le château ? Elle n'était pas aussi suicidaire. Vers les montagnes enneigées ? Brr, elle ne voulait pas mourir d'hypothermie. Chez les Gorons ? Elle allait brûler vive. Il ne restait que...

Krystal se redressa soudain, une idée germant dans sa tête. Et si elle allait dans le désert ? Certes, elle allait se rapprocher des Yigas, qui ne la portait pas vraiment dans leurs coeurs, mais à l'intérieur de la cité Gerudo, elle serait en sécurité. Il paraîtrait même qu'ils servent là-bas un alcool au goût inoubliable. Et elle pourrait bronzer ! Oh mon dieu, alcool et bronzette ? Le lieu idéal, et juste avec des femmes ! L'idée de cette cité paradisiaque l'emplit de détermination. C'était décidé !

ꟷ Krystal : C'est décidé ! Je vais aller à la cité Gerudo !

Pensant à sa prochaine nouvelle vie, Krystal se roula en boule dans une petite couverture et s'endormit. Demain, elle commencerait son voyage.


ꟷ Krystal : Oh mon dieu, j'en peux plus...

Voilà moins de deux jours qu'elle voyageait, et elle n'en pouvait déjà plus. Elle venait de courir plus de deux kilomètres, son wok sur le dos, afin d'échapper à un moblin enragé qui l'avait repérée alors qu'elle tentait de contourner des ruines suspectes. Ce géant rouge avait agité sa masse tandis qu'il courrait à ses trousses, mais l'adrénaline avait eu raison de lui étant donné que sa victime avait détalé à toute allure. Elle avait escaladé une colline et s'était effondré à son sommet, en nage. Elle se fit d'ailleurs la réflexion que se cacher en haut d'une colline n'était pas la meilleure idée qu'elle ait eue jusque là, mais comme le moblin semblait avoir lâché l'affaire, elle était tranquille. Du moins, pour le moment.

Elle avait décidé de se rendre dans la cité Gerudo. La viille, elle avait traversé les gorges des Monts Geminés avant, le soir, d'entrer dans la plaine du Château d'Hyrule. Très dangereux, certes, mais suffisamment éloignée pour ne pas tomber sur un Gardien par inadvertance. Elle s'était arrêté dans une ruine pour passer la nuit et avait repris la route le lendemain. Tout ça pour tomber, en début d'après midi, sur un moblin fou furieux. Bref, elle n'était pas en veine, et elle était encore loin de son objectif. Tout en soupirant, elle se mit assise et observa la forêt qui s'étendait en contrebas : la Forêt du Temps. Un nom assez stupide en y pensant bien.

La colline et la forêt lui firent penser au moment où elle avait fui Yorick, Jielash et Linkondo. Un souvenir qui lui redonna le sourire. Amusée, elle jeta un coup d'oeil au wok qu'elle transportait, avant qu'un éclair de malice n'illumine son regard. C'était l'occasion rêvée de réessayer cette glissade. Certes, la colline était moins abrupte et moins haute que la précédente, mais au moins, elle ne se casserait rien. Telle une gamine essayant son nouveau jouet, Krystal se mit assise dans le wok et, doucement, se laissa glisser vers la forêt. La prise de vitesse, le vent fouettant sur son visage, l'adrénaline montant lentement en elle, que des sensations grisantes ! Riant aux éclats, elle en vint même à reproduire la scène qui lui avait fallu sa liberté. Levant les bras alors qu'elle entamait sa glissade, elle se surpris à hurler le dernier mot qu'elle avait adressé à ses compagnons avant de les quitter.

ꟷ Krystal : JAAAAAMAAAAAAAAAAAAAIIIIIIIIIIIIIIIIS !

Néanmoins, bien que la colline fut moins haute que la précédente, l'atterrissage n'était toujours pas au point. Et les arbres étaient toujours aussi durs.

ꟷ Krystal : AÏÏÏÏÏE ! Mais que fout cet arbre sur mon chemin ?

Grognant, mais néanmoins contente, la jeune fille se redressa douloureusement et entreprit de s'étirer, avant de remarquer qu'elle n'était pas seule. Craignant un autre moblin embusqué, elle se retourna vivement. Elle ne s'attendait vraiment pas à une telle rencontre.

Krystal pâlit. En face d'elle se tenait une tête bien connue. Il eut été difficile pour elle de ne pas reconnaître Kaiwaitt, la Yiga qui lui servait d'intermédiaire avec Kohga lors de son petit trafic. La même Yiga à qui elle avait refourgué des caisses pleines de pierres au lieu des bananes habituelles tout en empochant une jolie petit somme. La même Yiga qu'elle avait roulé dans la farine, juste avant les représailles au Café.

Ouh, comme elle était dans la merde.

La jeune femme en face d'elle était tout aussi étonnée de sa présence. Aussi Krystal décida de ne pas perdre la face et de jouer de son charme habituel pour se sortir de cette situation. Un grand sourire forcé plaqué sur son visage, la barman leva les bras, soudainement en proie à la joie.

ꟷ Krystal : Kaaainounette ! Ben dis donc, ça faisait un bail ! Ca fait plaisir de t...
ꟷ Kaiwatt : TOI !

Sans demander son reste, la Yiga se jeta sur la jeune femme, qui lâcha malgré elle un cri bien trop aigu pour qu'il ne vienne d'elle. Elle était bien trop virile, enfin. Kaiwatt plaqua Krystal au sol, et entreprit de bloquer ses mains alors que sa victime se tortillait sous elle. Malgré elle, l'écrivaine à succès se fit la réflexion que cela serait une scène parfaite dans son prochain bouquin... avant de se dire que ce n'était pas vraiment le bon moment pour penser à ça, surtout qu'elle ne savait pas si elle allait s'en sortir en vie.

ꟷ Krystal : Aïe, aïe, Kai', tu me fais mal, arrête !
ꟷ Kaiwatt : C'est le but recherché, sale arnaqueuse !
ꟷ Krystal : Enfin, arnaqueuse, c'est assez fort quand même...
ꟷ Kaiwatt : Tu m'as vendu cinq grosses caisses de pierre au lieu de bananes ! Comment tu appelles ça, hein ?!
ꟷ Krystal : Erreur de marchandise.
ꟷ Kaiwatt : Je... quoi ?
ꟷ Krystal : Oui, le chargement a été confondu avec celui des Gorons.Je ne suis pas assez bête pour me mettre à dos un groupe d'assassins tels que vous. Mais avant que je n'ai pu vous expliquer l'erreur, vous avez attaqué le café et vous l'avez détruit. C'était un peu rude quand même, tu sais...

Son mensonge, aussi gros que feu Daruk lui-même, semblait faire son petit effet. Kaiwatt la lâcha et la laissa s'asseoir, ce que fit Krystal sans geste brusque. On savait jamais, les réflexes de ces fous furieux étaient quand même légendaires.

ꟷ Kaiwatt : Pourquoi tu t'es enfuie, alors ?
ꟷ Krystal : Sérieusement ? Si j'étais restée, vous m'auriez laissé une chance de m'expliquer ?
ꟷ Kaiwatt : ... Pas faux.
ꟷ Krystal : D'ailleurs, laisse-moi arranger ça. J'ai continué la contre-bande. En dédommagement, je te cède pas cinq, mais dix caisses de bananes, et gratuites. En guise de bonne foi. Je n'ai pas voulu vous arnaquer et, crois-moi, je ne le ferais jamais. Laissez-moi reprendre les affaires avec vous, j'ai d'ailleurs pleins de marchandises à vous proposer. Nous pourrions redevenir partenaires, comme au bon vieux temps ! Ne t'en fais pas pour l'argent, je le rendrais, j'ai laaargement les moyens. Reprenons les choses, là où on l'a laissé, je te garantis que tu ne le regretteras pas !

Kaiwatt resta interdite. Elle jaugea Krystal, l'observant de haut en bas, avant de soupirer bruyamment, en proie à un début de migraine.

ꟷ Kaiwatt : Tu le sais, hein, que je crois pas à toutes tes conneries.
ꟷ Krystal : Au moins, j'aurais essayé.

Rapidement, avant que Krystal n'ait pu réagir, Kaiwatt appuya sa Serpe aiguisée contre le coup de son interlocutrice. Cette dernière se figea avant de déglutir, attendant avec un calme olympien la suite des événements, qui n'étaient clairement pas en sa faveur.

ꟷ Kaiwatt : Écoute-moi bien, sale petite menteuse. Tu as arnaqué les Yigas, et maintenant tu vas en subir les conséquences. Je t'ai traqué, et maintenant que je t'ai sous la main, tu n'iras nulle part. Et saches que si tu tentes de t'enfuir, je te rattraperai, et je n'hésiterai pas à te couper les deux jambes et à te faire souffrir comme jamais tu n'as jamais souffert.
ꟷ Krystal : Fichtre, t'as tes règles ou quoi ?

Kaiwatt appuya encore plus son arme contre la gorge de sa prisonnière, dont la peau s'entailla. Un mince filet de sang commença à couler, alors que la Yiga essayait de garder son calme.

ꟷ Kaiwatt : Tu veux que je te coupe la langue, aussi ?
ꟷ Krystal : Ca ira...
ꟷ Kaiwatt : Bien, maintenant, tu vas me dire où se trouve l'argent de la cargaison.
ꟷ Krystal : Ah, euh...

Une perle de sueur dégoulina le long de la tempe de Krystal, qui tentait de ne pas paniquer alors que le regard de Kaiwatt la transperçait.

ꟷ Krystal : Je l'ai plus.
ꟷ Kaiwatt : Quoi ?
ꟷ Krystal : J'ai tout dépensé.
ꟷ Kaiwatt : Que... qu'est-ce que t'as foutu pour dépenser deux mille rubis ?
ꟷ Krystal : Alcool.
ꟷ Kaiwatt : Tu as acheté de l'alcool que tu as revendu au prix fort ?
ꟷ Krystal : Oh, non non. Consommation personnelle.
ꟷ Kaiwatt : Attends attends, si j'ai bien compris, t'as passé ces derniers mois à te bourrer la gueule avec l'argent des Yigas.
ꟷ Krystal : Ah non, j'ai tout dépensé en un soir.
ꟷ Kaiwatt : En un...

Kaiwatt ouvrit et referma la bouche, incapable de dire quoi que ce soit. Elle mit quelques secondes à comprendre ce que venait de lui révéler son ancienne partenaire. Inconsciemment, elle recula sa lame.

ꟷ Kaiwatt : En UN soir ?!
ꟷ Krystal : Ouep. La cuite la plus mémorable de ma vie.

La Yiga inspira profondément, tandis que la barman souriait bêtement, se remémorant cette soirée qui fut des plus épiques. Après tout, jamais plus elle ne pourrait boire ce délicieux nectar qu'était l'alcool de monstre, et jamais plus elle ne ferait de rodéo de Gardien. Quoique, elle doutait de la véracité de ce dernier souvenir.

Reprenant contenance, Kaiwatt rappuya sa lame contre la gorge de Krystal qui glapit. Ses yeux s'étrécirent d'un coup. Elle était en colère. Bravo Krystal. La Yiga se releva et remit brusquement sa prisonnière debout, qui était toujours sous la menace de son arme. D'ailleurs, cette coupure au cou lui faisait affreusement mal. Elle espérait secrètement avoir une cicatrice, histoire de raconter à tout va qu'elle s'était battue avec un Yiga et qu'elle avait failli mourir.

Mensonges, quand tu nous tiens.

ꟷ Kaiwatt : Ok, vermine, voilà ce qu'on va faire. On va aller au QG des Yigas, et tu iras expliquer tout ça à Kohga. Je suis sûre qu'il adorera écouter ton histoire.

Sans ménagement, Kaiwatt poussa Krystal en avant, lui intimant de se mettre en marche. Ce n'était pas ce que la jeune fille espérait comme fin à leur échange, mais au moins, elle était toujours en vie.

ꟷ Krystal : Dis, à votre QG, vous avez des transats ?

Linkonod:
- Linkondo : Mon wok ! MON WOK !!!

RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!! Vengeance !!!
Cette fois-ci, Krystal, c'était la goutte d'eau qui dépasse les bornes ! Elle s'était enfuie avec le wok, pour une raison qui était encore floue dans la tête du bokoblin. Mais dans tout les cas, elle allait regretter son acte ! Linkondo, Yorick et Jielash descendirent la colline, tentant de rattraper la fugitive. Au bout de deux minutes, le bkoblin se trouva seul sur la course, ses amis étant à bout de souffle. Mais pour lui, impossible de s'arrêter ! Pourtant, le wok s'avérait être une bien meilleure luge qu'il ne l'aurait imaginé, et Krystal disparut bientôt de son champ de vision. Il voyait les derniers rebond qui cognait son précieux, et à chacun d'eux poussa un juron contre Krystal.

- Linkondo : Raclure ! Mijaurée !... Nodocéphale !... Rotule... d'Hinox...

Il s'effondra par terre, dans la douleur de la rage et de l'impuissance (et de sa gorge en feu, accessoirement). Il ne se releva que lorsque Yorick et Jielash le rejoignirent, pour faire le point. Ils avaient ramenés le chevaux. Une idée germât alors dans la tête du bokoblin...

- Yorick : Bon, on fait quoi maintenant ?
- Jielash : Je propose de l'attendre pas très loi, elle finira sûrem...
- Linkondo : JAMAAAAIS !!! La VENGEANCE EST UN PLAT QUE JE MANGE TOUT DE SUITE !

Sans que ses amis ne puissent réagir, il se releva et sauta sur la selle du cheval le plus proche, celui de Chompir. Il se réceptionna mal et le cheval effrayé se cabra, faisant tomber Linkondo en arrière. Il se cogna la tête contre le derrière de l'animal, qui reçut la corne unique du monstre. Tandis que Jielash tenta de calmer le cheval, avant que celui-ci ne parte en galopant, le boko retomba sur le sol, à nouveau sur la tête. Mais étant entraîné, son crane tenu le choc et il parvint à rester conscient.

Yorick poursuivit Revali en courant, tentant vainement de stopper le cheval, et Jielash tentait de rester calme, malgré toute la difficulté de la situation. Ils finirent par continuer plus lentement leur recherche  la fugueuse pour le reste de l'après-midi.


Linkondo, une fois arrivé à un campement avec ses amis, s'allongea dans un coin et médita longuement sur son wok, et sur comment le retrouver. La fatigue fut si grande qu'il finit par piquer un somme.


Il fut réveillé par l'odeur des épices goron, que Jielash était en train de mélanger à d'autres ingrédients pour préparer... un curry végétarien tempo ! Miam ! Le curry, depuis l'unique fois où l en avait goûté un, était son plat préféré, et de loin ! Certes un peu de viande aurait été meilleur que les herbes, mais ce curry était exactement la chose qu'il fallait en ces temps durs. Maître boko, à l'odeur alléché, se leva d'un bond, et se rapprocha du feu où étaient installés Yorick et Jielash; il leur tint à peu près ce langage :[/i]

- Linkondo : À la bouffe !!!

Après la surprise, la colère se dessina sur leurs visages. Ils le fixaient.

- Yorick : Merci, à cause de toi j'ai passé une heure à essayer de calmer Revali ! Et même maintenant, il n'est toujours pas calme.
- Linkondo : Revali a la rage ?
- Yorick : Tu lui a infligé une sérieuse blessure à l'arrière-train ! Chompir va nous passer un savon à son retour !
- Linkondo : Hé ! Vous pensez pas que si y a quelqu'un sur qui médire, c'est plutôt Krystal ? Elles'est barrée, je vous rappelle ! Et avec m...
- Jielash : Ton wok, on sait. Le problème, c'est qu'on ne pourra pas la retrouver si elle ne revient pas d'elle-même... Hyrule est beaucoup trop vaste pour qu'on puisse la chercher au hasard...
- Linkondo : Et alors ? Tu veux qu'on fasse quoi, qu'on l'abandonne ?
- Jielash : Exactement. On n'a aucune piste, et Yorick et moi n'avons aucune idée d'un lieu où elle aurait pu aller. La seule solution... est de passer à autre chose.

Linkondo voyait bien que ça faisait mal à Jielash de dire ça, mais lui ne pouvait pas laisser le wok déjà surement cabossé dans les mains de Krystal ! Il se tourna vers Yorick, qui regardait dans le vide, l'air indécis. Personne ne savait quoi faire. Un long silence s'installa, suite à quoi Jielash conclut :
- Jielash : Bon, mangeons ! On verra demain, la nuit porte conseil. (elle servit le curry)
- Linkondo : Ce proverbe pourri. (Jielash le foudroya du regard) Bah en même temps, c'est vrai, non ? Yorick, j'ai pas raison ?
- Yorick : Je préfère ne pas me prononcer.
- Jielash : Que ? Qu'est-ce que  veut dire, ça ? Dis-le, si tu trouves mes dictons mauvais !

Linkondo et Jielash fixèrent Yorick du regard, lequel ne put les soutenir.

- Yorick : Ben... Comment dire... C'est pas très...
- Linkondo : AH ! Tu vois, que c'est pourri !
- JielashMais ! C'est vous qui n'avez aucun goût !

...


C'est bon, tout le monde dort. Au milieu de la nuit, Linkondo se leva discrètement, et s'écarta du campement. Ils s'étaient installés dans la foret, à l'est du relais. À présent, en pleine nuit, il s'approcha de l'arbre où étaient attachés les chevaux, et entreprit de détacher l'un d'eux. Ilne fallait pas prendre, Revali, car celui-ci serait sans doute rancunier et ce n'était pas le moment de perdre du temps. Après avoir libéré Horon (c'est le cheval de Jielash), il lui tendit une Poêlée végétale tempo qu'il avait cuit plus tôt à l'aide de deux herbes tempos. Le cheval avala goulûment le plat qui lui donna un bon coup de fouet ! Alors il monta l'animal et voulut partir à la recherche du wok, au galop. Malheureusement, le cheval ne supportant pas la venue d'un monstre, se mit à foncer entre les arbres, du côté opposé celui prévu. Linkondo n'eut pas le temps d'attraper les rênes, elles glissèrent de ses mains.

Finalement, après un court moment de rodéo, ils débouchèrent sur une clairière près d'une rivière. Il n'y avait aucun buisson, aucun relief, juste un énorme Hinox qui dormait paisiblement, d'un sommeil profond car le cheval à quelques dizaines de mètres de là ne l'avait pas réveillé. Horon se calma tout d'un coup, et se stoppa net dans sa course. Malheureusement, le pauvre bokoblin plein à craquer d'énergie cinétique, fut catapulté en avant, en plein sur le torse du géant. Celui-ci se réveilla et, ayant mal reçu le choc, peina à régir. Le bokoblin remarqua qu'au coup du géant se trouvait un magnifique collier en or autour duquel pendait des armes. Et quelles armes ! Il n'eut pas le temps de réfléchir plus, car le géant se relevait, et il agrippa un espadon de chevalier, qui à sa grande stupeur n'était pas si lourd. Cela venait surement de sa transformation en bokoblin argenté ! Mais pas le temps pour ses sottises. L'Hinox debout, Linkondo se retrouva pendouillant au collier du celui-ci. Il tenait fermement l'espadon, et dans un geste de panique se dandina. La lame pencha dangereusement vers le boko, puis dans un geste de balancier partit se planter dans le gras d ventre (à bière) du géant, qui poussa un hurlement. Au final, le poids de Linkondo avec celui de l'épée fit craquer le collier,et les deux autres lames qui étaient accrochées tombèrent elles aussi sur le ventre, mais sans pour autant le trancher. L'espadon, cependant, trancha le ventre de l'Hinox dans sa longueur, à la manière d'un poisson, et fini par trancher en deux les parties génitales. Un hurlement de douleur fut lâché, avant que l'Hinox ne s'effondre au sol. Linkondo en profita, et une fois rétabli au sol couru vers la grosse tête effondrée. Il en profita pour planter du mieux qu'il put son épée à travers la paupière du géant. Ce dernier se mit à noircir violemment, avant de disparaître dans une fumée mauve.

Le bokoblin, abasourdi de l'action qui venait de se produire, ne supporta plus longtemps son chaos cérébral et s'effondra au sol




Je tiens à préciser, si Jielash ou Yorick écrit avant moi, que la partie avec l'Hinox est un rêve. ;D

Vaati the Wind Mage:
Vaati, fier de son exploit, ne cessait de se pavaner sous le regard réfléchis de Chompir, quand tout à coup:

Yiga: Ah putain, mais tu m'as fait super mal!

Vaati: KEEEEEUUUUUUUUWAAAAAAAAAA?

Le yiga se jeta sur lui avec une extrême vitesse puis lui appuya sa serpe sur la gorge, avant de se souvenir de Chompir. Il assoma le zora puis se dirigea vers Chompir:

Yiga: Ton amis a été bien imprudent. Il aurait aisément gagné si il avait suivi la règle d'or des yigas: toujours vérifié que l'adversaire est mort, ou tout du moins parti. Il me semble donc évident que c'est avec toi que le vrai combat va se jouer.

Chompir: J'en ai bien peur.

Ils se jetèrent l'un contre l'autre avec une violence incroyable. Puis finalement, Chompir fut mis à terre et le yiga commença l'exécution, avant de recevoir un coup de lance qui l’assomma.

Chompir: Merci. Bon on se casse d'ici maintenant.

Vaati: Désolé. Je ferais plus attention à l'avenir.

Chompir: C'est pas grave, du moment que tu fais plus attention. Bon on y va avant qu'il ne se réveille.

Ils partèrent en courant, puis s'arrêtèrent au relais du pied de la montagne.

Vaati: Tiens c'est bizarre, j'ai l'impression qu'on n'estpas au bon endroit...

Chompir: Mais évidemment! En fuyant on s'est trompé de côté! Mais c'est pas vrai! Bon, autant dormir ici du coup! Han, je suis crevé moi!

Vaati partit se promener aux alentours, vu son état il prit un remède enduro: 2 grenouilles enduro et une corne de Bokoblin. Puis il revint et s'endormi dans le relais.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente

Sortir du mode mobile