Zelda > Tears of the Kingdom

Donnez vos impressions sur le jeu !

<< < (48/50) > >>

sousou:
Je me suis rendu compte que je me suis trompé de topic pour raconter mes aventures en DLC 2. En effet, je les avais racontées jusqu'à récemment sur le topic principal.

Donc, l'histoire de mon magnifique aventure sera relatée ici.


(Cliquez pour afficher/cacher)Avant d'affronter, il fallait recharger l'énergie de Daruk. Comme je n'avais qu'un dernier essai à faire avant de recharger ladite énergie, j'ai dû aller affronter un malheureux archer bokoblin. Après l'avoir éliminé, j'ai mis à profit le temps de recharge pour aller dans deux sanctuaires du Plateau du Prélude afin d'ouvrir les coffres non encore découvertes. Ceci fait, je retourne auprès de la créature divine d'Urbosa.

Avec mes trois munitions de Daruk, je repousse l'attaque du boss puis je le frappe plusieurs fois. A la dernière attaque, le hasard a voulu que j'aie tabassé le boss dans l'excroissance de la grande salle, celle qui est au fond. Cette chance me permet de rester dans cette excroissance pendant que le boss se trouve en l'air, m'attendant que je veuille venir en découdre avec lui. Au lieu d'aller au charbon électrique, j'ai préféré attendre de recharger à nouveau la défense de Daruk. Pendant cinq minutes, je n'ai rien fait à part attendre. Le boss aussi. J'étais peinard.  :R La recharge terminée, je pénètre dans la salle au moment où le boss me lance enfin ses barres. Je les évite mais comme je suis lent à aimanter l'une de ces petits piliers, je suis électrocuté. Grr. Je me précipite dans l'une des portes afin d'être à l'abri. Plutôt que de balancer un pilier dans sa gueule, je me demande si je ne ferais pas mieux d'utiliser la colère d'Urbosa à distance. En entrant timidement dans la salle, je l'utilise mais le boss vient de se téléporter ailleurs. Une munition gâchée. ._. La deuxième tentative fut la bonne. Le boss, assommé, ne put tenir la cadence de mes furieuses attaques. Il change de tactique en m'attaquant furtivement à nouveau. ça tombe bien, j'ai la défense de Daruk. Trois fois, il m'attaque, trois fois, je riposte avec Daruk. Je le bourrine autant que je peux. Mais si la barre du boss est près de la fin, on m'avertit que le cimeterre est également en passe d'être détruit. Vite, je le tabasse furieusement. Yes, le boss a été vaincu !

La cinématique sur Urbosa a été agréable à regarder. Tiens, Urbosa est la reine des Gerudos ? Cela m'a échappé. Soit elle est l’ancêtre de Riju, soit elle a disparu sans laisser d'héritière et a été remplacée par une autre lignée. Les deux gars qui ont affronté Urbosa sont des idiots pour se faire griller ainsi. Ils sont certainement les pieds nickelés chez les Yigas.

Après la fin de la quête d'Urbosa, je suis allé rechercher le vêtement complet du fantôme de Ganon. Il n'a pas été très difficile à trouver.


(Cliquez pour afficher/cacher)En consultant une photo d'une partie de la carte de la quête de Revali, j'ai reconnu très vite l'endroit où aller. Il s'agit du lieu d'entraînement des Piafs ou plutôt de Revali et Teba. Je m'y rends. J'ai tiré des flèches sur les cibles. Mais j'ai fait l'erreur de les tirer de la plate-forme du bâtiment en bois. Évidemment, les cibles reviennent rapidement. Je n'avais pas pensé à me jeter dans le vide. Je pensais aller voir Teba ou le vénérable chef des Piafs. Si leur rencontre n'a rien changé, le vieil Piaf me parle du journal intime de Revali (comme celui de Mipha ou Urbosa mais pas Daruk). Comme je pensais le journal être au lieu d'entrainement, je suis retourné là-bas. En fait, il se trouvait chez Teba. Je n'avais pas attentivement écouté le chef des Piafs. Quoi qu'il en soit, je me suis jeté dans le vide, muni de l'arc de Revali, avant de cibler plusieurs cibles. Mais, je n'étais pas encore assez rapide, une ou deux cibles étaient en train de revenir. La barre d'endurance s'éteignant inexorablement, je jette toutes mes forces en tirant sur la dernière cible. Sanctuaire apparu ! J'ai réussi l'épreuve en une seule fois.  8-)

Le sanctuaire du lieu d'entraînement des Piafs est sympathique. Il n'a pas été difficile à passer. En revanche, je n'ai pas pu atteindre le coffre tout en haut. J'ai préféré ne pas tenter le diable. Je suis allé réveiller la momie.

Le deuxième lieu n'a pas été évident à deviner sur une photo. J'ai comparé attentivement la carte et la photo. Je pense repérer le lieu. Il se trouve en plein Hébra. Je me téléporte donc à un sanctuaire tout près du lieu supposé mais deux gros blocs de glace me barrent le chemin. J'ai du user de mon épée de flammes pour dégager patiemment le passage. J'aperçois un premier anneau. Je ne m'étais donc pas trompé de lieu. C'est parti pour le ski ou plutôt le snowboard. Je compris qu'il faut être beaucoup plus prudent pour passer les anneaux à grande vitesse, en plus d'éviter des animaux. D'ailleurs, je suis passé de justesse près d'un rhinocéros et d'un cerf. Deux fois, j'ai raté des anneaux, deux fois, je me suis empressé d'arrêter mon surf et de revenir à temps sur lesdits anneaux. Au final, j'ai réussi l'épreuve de la glissade sur neige. Sanctuaire apparu.

Mes cellules grises ont été nécessaires pour amener la boule dans l'interrupteur. Cryonis et le temps figé ont été indispensables. Deux-trois fois, j'ai raté l'épreuve. Je suis un peu agacé par tout ça. A la fin, j'ai eu un peu de chance d'avoir appuyé sur l'interrupteur propulsant la boule à l'autre endroit. Ouf ! Momie atteinte.

Le dernier endroit n'a pas été difficile à trouver sur la photo contrairement au précédent. Je m'envole depuis la tour d'Hébra. J'atterris près de la gorge Tragile. La chance a voulu que ce soit fait par nuit. J'aperçois justement le dragon de feu. J'eus le temps de bavarder avec un Piaf. Je sauvegarde par précaution. Je tire sur les cornes du dragon avec l'arc de dévotion (ou un arc semblable) en m'envolant. Les cornes ont été brisées. L'épreuve est tellement facile ! Sanctuaire apparu (non sans avoir ramassé une partie du dragon au passage).

J'ai eu deux mi-temps dans le dernier sanctuaire. La première mi-temps a été facile à parcourir. Flèches de bombe et envols ont été rapidement faits. Mais la deuxième mi-temps m'a beaucoup agacé, en particulier sur la roue verticale à deux turbines. Si j'ai rapidement brisé le mur avec une flèche à bombe, je suis tombé six ou sept fois dans le vide. J'ai bien figé le ventilateur mais je tombais à chaque fois dans le vide après m'être propulsé par une turbine à vent. Je râlais fort. Je ne comprenais pas pourquoi j'ai échoué à atteindre l'autre plate-forme alors que j'ai bien figé le ventilateur ET m'être envolé. De désespoir, j'ai consulté Youtube sur mon téléphone portable. La solution a été évidente. Tellement évidente. Il fallait aller par la gauche puis m'envoler en face du ventilateur avant d'atterrir en face. Jusqu'à présent, je suis allé au milieu ou par la droite en m'envolant ce qui a été une erreur. Certes, le vent me portait jusqu'à l'autre bout mais ce n'était pas assez pour atterrir sur l'autre plate-forme. Après une ou deux chutes dues à une mauvaise compréhension des deux grosses ventilateurs, je suis enfin parvenu à atteindre la vitre de la momie. Il y avait bien le coffre à voir mais je n'ai pas du tout envie de tenter une folie après avoir perdu plusieurs cœurs. -_-

Le prochain combat onirique contre le boss du vent m'attend.

HamsterNihiliste:
Wesh wesh !

J'ai inauguré hier soir la Switch et ce Zelda qui semble être le meilleur jeu du tous les temps (autocadeau de Noël, il fallait bien ça :-*). Après de nombreux " Tu vas adorer, il est génial, te connaissant tu vas trouver cinquante choses à faire avant de trouver ton premier poney " (tmtc Cap, et c'est bien vrai). Et vraisemblablement, les personnes qui disent ça ont raison.

Je suis assez heureux car j'ai l'impression que c'est le premier Zelda que je fais sans trop de spoil, sans beaucoup d'infos, sans a priori en somme. C'est aussi seulement le quatrième que je commence à peu près au moment de sa sortie, avec Twilight Princess, Spirit Tracks, et Skyward Sword. Ocarina of Time et Link's Awakening m'ont beaucoup marqué, mais je n'ai jamais eu le plaisir d'y passer mon enfance. Et oui, bien sûr, ce serait bien que je me mette à Majora's Mask un jour ou l'autre :-*. Tout cela pour dire que ce sont des conditions parfaites pour commencer Breath of the Wild, car on est tout petit, naïf et émerveillé. J'aime beaucoup cette sorte de pudeur qui s'en dégage. Le jeu commence, pas de titre, pas de fichier, le nom de Link s'impose comme s'il avait toujours été là de toute éternité. Et puis on sort du sanctuaire de la Renaissance. Et là, j'ai oscillé entre le vertige et le heavy breathing, à partir de ce moment jusqu'à la fin de la soirée. Et jusqu'à la fin du jeu je suppose, si j'y arrive un jour.

J'en ai vu très peu, j'ai tout juste fait le deuxième petit sanctuaire que recommande le vieil homme au sommet de la Tour du Prélude (cette phrase de néophyte). J'ai choisi celui près du mont Hylia pour commencer parce qu'il me semblait le plus loin et le plus casse-gueule à atteindre. Et à partir de là, la liberté que procure le jeu ne me semble pas terrifiante. C'est pour l'instant très bien équilibré à ce niveau-là, dans le sens où on sait quand même ce qu'on doit faire. Et c'est tout. Ni, quand, ni comment, ni vraiment pourquoi. Mais on sait ce qu'on a à faire et débrouille-toi mon coco. C'est juste ce qu'il faut pour que le jeu ne soit pas dirigiste mais qu'on ne soit pas non plus totalement perdu. Voilà. Je me suis senti libre sans me sentir perdu. Ce qui est ouf. Ensuite, on fait nos choix, on ne sait pas si ce sont les bons ou s'il y a une bonne manière de jouer, on fait des expériences. Comme dans la vie réelle. Je pense que cet Zelda peut être très formateur. Quand on a peur de la solitude ou du vide par exemple. Personnellement, c'est une période de ma vie où je flotte un peu et où je me rends compte que pour sortir de la mouise, je prends mes propres initiatives et fais valser tout cadre extérieur. Et en jouant, je me suis dit : " Eh, mais en fait c'est ce que je fais dans la vie là ici maintenant ! ".

En vrac, j'ai tué mon premier bokoblin sans armes à coups de tonneaux sur la tête, j'ai fait des embuscades dans deux ou trois camps, j'ai cuisiné quatre piments pour gravir le mont Hylia jusqu'au sanctuaire, j'ai cuisiné de l'ambre avec des crocs de bokoblin pour essayer (:hap:), et je me suis lancé le défi de faire toute l'aventure en ne mangeant que végétarien. J'ai aussi fait un foot avec le crâne d'un squellette sur les bords de la rivière de l'Au-delà, je me suis fait écraser par un bloc que je déplaçais avec Polaris, j'ai aussi glissé, avec la grâce d'un éléphant mort, d'une pente sur laquelle je m'étais posé pour viser un camp en douce. En vrai, c'est ce genre de physique dont je rêvais quand je jouais, enfant. Vous savez, des jeux scriptés dans lesquels vous vous dites " Eh, ce serait trop cool si on pouvait explorer le champ en bas à droite, si on pouvait arracher la tête des monstres et la lancer sur le boss avec le genou droit, et que après ça explose " ? Ben voilà, j'ai ressenti que c'était cette pensée là qui se réalisait devant mes yeux. Comme si mon enfant intérieur était heureux. Mention spéciale pour la force d'inertie avec laquelle le cadavre de Link tombe par terre et glisse sur les pentes.

Sinon, c'est beau. Je bénéficie d'un écran 1080p qui rend le tout très confortable. Les détails du paysage m'enchantent. Le vent dans l'herbe, les étoiles, la brume au loin, les cheveux de Link et sa bouille androgyne de jeune éphèbe dans le vent. Je m'arrête donc régulièrement, en raison de la personne que je suis. Sans prendre de photos. Sinon ce jeu s’appellerait de toute évidence " Photographe paysager Simulator ".

Mais je peux aussi râler sur... euh. Sur les lumières de tous les lieux technologiques, qui font beaucoup penser à celles de Skyward Sword, mais qui sont un peu trop flashy. Elles m'ont l'air un peu trop uniformes par rapport à la diversité des couleurs du reste du monde. Un peu comme quand on rentre dans un Apple Store. C'est un peu pinailler, et je trouverai des défauts et des qualités avec une vision plus gloable du jeu ! Du reste, la Switch en elle-même me laisse un peu sceptique, mais ça doit être une question d'habitude. Je joue avec les Joy-Cons dans leur socle, c'est beaucoup plus intuitif quand on tient un seul objet avec ses deux mains. Définitivement, avec les deux Joy-Cons séparés, j'ai l'impression d'avoir pété la manette mais qu'elle marche encore un peu quand même. Peut-être que la Manette Pro tient bien la route, à voir à long terme ! La console est un objet intéressant quand même. Pas très design, un peu mastoc et trop plastique en mode portable avec les Joy-Cons attachés, même. Mais elle a le mérite d'être discrète et de ne pas s'encombrer de beaucoup de matériel. C'est bête, mais c'est quelque chose qui aide à jouer de manière très détendue et à ne pas faire tout un cérémonial à chaque fois qu'on veut allumer la console.

L'idée ce n'est pas de raconter toutes les bêtises que je fais en trois heures de jeu, juste de partager des premières impressions. Il y a vraisemblablement autent de manières de jouer et d'apprécier le jeu que de joueurs, alors des premières impressions d'un jeu pareil une pierre à l'édifice ! Les prochaines à la fin du jeu, qui sait ? :-*

Nonolp:
Le point fort de ce jeu c'est les bâtiments et les personnages détaillées grâce au graphismes.  Mais aussi la musique la musique c'est quasiment se qui compte le plusse dans  les jeux Zeldas.

Mais les point faibles c'est que l'on nous lâches dans Hyrule alors que le (open world) c'est (nouveau) dans Zelda mais je dit entre parenthèse car dans Ocarina of Time c'était aussi du open world.  Mais sont gros point faible ces là perte des donjons et des boss à la fin de chaque donjon car  les donjons c'est les créature divine pour moi mais c'est mon avis.  et la perte des instruments de musiques. est important donc pour moi ce Zelda est bien mais avec du manque de ce qu'il y avais dans les anciens jeux Zeldas en tout cas c'est mon avis.

Message modéré par Ptitecocotte Bonjour Nonolp, une remarque t'a déjà été faite sur ton manque de relecture de tes posts. Merci de les relire avant de poster et de corriger les fautes qui traînent, merci. De plus, je t'invite à aller lire la charte du Forum (notamment le 3ème point de celle-ci) et prendre conscience que tu pourras être pénalisé en cas de récidive. Merci.

Fenrin:
Ayant enfin terminé le jeu et les DLC, voici ce que je peux en dire.
Mais avant toute chose, que le postulat soit posé : je considère maintenant BOTW comme mon Zelda préféré. Il aura même réussi à détrôner SS dans mon cœur.

Un open world intelligemment conçu, contrairement à beaucoup qui peuvent sortir. Oui FF15, tu peux te sentir visé. Il y a beaucoup de possibilités et d’interactions avec l'environnement. Même après plusieurs heures de jeu, on n'est pas au bout de nos découvertes à ce niveau-là.
Le sentiment de liberté est vraiment fort.

De plus, l'ambiance est différente d'un village et d'un peuple à l'autre. Pareil pour les donjons principaux qui ont chacun leur propre ambiance (notamment à l'aide de la musique qui fait un très bon boulot à ce niveau-là) et leurs propres mécanismes.

Niveau musical, ce n'est pas hyper riche. Attention, je n'ai pas dit que la musiques n'étaient pas bien ; seulement qu'elles sont peu présentes dans l'ensemble. MAIS c'est un atout selon moi car ça colle avec l'esprit du jeu : c'est assez contemplatif. Lors des phases d'exploration, la musique d'ambiance est très discrète. Il m'est arrivé parfois de m'arrêter un instant pour écouter les bruits de la nature, ou de regarder le soleil se lever lorsque je me trouvais en hauteur à l'aube. Et lorsqu'on entre dans un village ou que l'on rencontre un personnage important, ou lorsqu'on est face à un boss, on a un thème plus marquant.
Et moi qui aime beaucoup le son du piano, j'ai été servie.

Graphiquement, le jeu est beau tout simplement. Et la patte artistique fait parfaitement ressortir le côté fantasy de l'univers.

Quant à la narration, il est rare d'avoir une narration aussi présente pour un open world. Et l'histoire est touchante.

A ce propos, néanmoins, l'histoire est touchante, certes, mais le scénario aurait mérité d'être plus développé. Bien que (et je tiens à le redire) il soit rare d'avoir une narration aussi présente dans un open world. Je trouve ça un peu dommage que le scénario ai été à ce point sacrifié au profit de l'exploration.
J'ai même été assez déçue par le DLC L'Ode aux Prodiges. Ce DLC nous avait été annoncé comme un DLC scnénaristique. (Cliquez pour afficher/cacher)Je m'attendais donc à ce que l'histoire du passé des prodiges soit au centre de ce DLC. Mais chaque Prodige n'a droit qu'à une seule cinématique qui est juste une carotte pour te récompenser d'avoir réussi son épreuve. Il y a aussi les journaux intimes, certes, mais ce n'est pas terrible non plus.Après, pour défendre le jeu à ce niveau-là, c'est qu'il a aussi une façon bien particulière de dévoiler son histoire : il y a certes les souvenirs de Link, mais aussi ce que disent les PNJ, ou alors les journaux intimes de certains personnages importants.

Les créatures divines se rushent en 20 minutes et les Ombres de Ganon sont faciles à battre. Et pourtant, je ne suis pas spécialement douée à ce niveau-là. Et pour ne rien arranger, les Ombres de Ganon se ressemblaient les unes les autres. Elles n'ont pas vraiment leur "personnalité propre". Même design, et toujours le classique de devoir viser l'oeil pour chacune (à part l'Ombre de la Foudre).
Même Ganon est plus impressionnant qu'autre chose. (Cliquez pour afficher/cacher)J'avoue avoir eu un moment de tension lorsque je l'ai vu ac son apparence d'arachnide. Surtout qu'il ne prononce pas un mot et qu'il dégage clairement son envie de tuer Link. Jusqu'à ce qu'il se prenne d'entrée de jeu la moitié de la vie dans sa face. Combat final beaucoup trop facile.
Le système d'armes cassables et la quête des noix Korogu sont casse-pieds. Quand tu trouves une arme que tu aimes, tu ne peux pas la garder bien longtemps (ou alors, tu ne l'utilises pas et donc elle est inutile). Le nombre de fois où j'ai évité des combats juste pour pouvoir profité un peu d'une arme que j'aimais bien. Et dans la même veine, la lame purificatrice / la Master Sword en RTT et optionnelle pour battre Ganon (vaincre Ganon avec des armes lambda ? c'est possible !).
Et je ne parle pas des armes des Prodiges qui se cassent, alors qu'elles sont présentées comme des trésors sacrés pour les quatre peuples ; et que l'on peut refabriquer conte une arme et des ressources lambda. C'est comme si je cramais la Joconde,
et qu'on m'en refaisait une avec la même valeur historique contre un tableau d'un étudiant aux Beaux-Arts et trois tubes de gouaches.

Rodrigo:
Assez d'accord avec ton ressenti, sauf sur un point : les armes. Je trouve que c'est l'une des idées les plus brillantes du jeu, ça sert totalement le jeu. Si tes armes, telles que les armes de prodiges, étaient incassables, au bout de deux donjons, tu n'utiliserais plus que ces armes-là et délaisserait toute la panoplie disponible dans ce vaste monde. La durabilité des armes pousse aussi le joueur à être plus versatile, et à savoir utiliser un maximum d'armes différentes dans le bon contexte (épée à une main/deux mains, lance, hache, baguettes, etc), ce qui apporte énormément au système de combat. J'ai refait récemment Twilight Princess (et je joue en ce moment à Skyward Sword), les combats sont chouettes, mais dès que tu as compris les patterns d'un ennemi, il te suffit de spammer les mêmes attaques, et ça passe toujours ! Ce qui fait que les combats ont un bon feeling quand même, mais ne présentent plus aucun intérêt sur le plan du gameplay. Alors que là, TOUT est important, et change radicalement chaque combat : la topographie du lieu où tu te trouves, les trucs qui trainent dans le coin, tes armes, la combinaison d'ennemis différents et la glorieuse incertitude de la bataille puisque les ennemis ont une IA ... intéressante et peuvent faire des sales coups.  ;D Et ce système d'armes, donc, force le joueur à changer constamment d'approche.

Je le trouve aussi intéressant, parce que ça permet de s'attaquer à des régions "difficiles" très vite. Pour peu qu'on parvienne à battre un ennemi assez fort (avec force ruse et lâcheté), on lui pique son arme, et on devient de fait capable de vaincre plus facilement des ennemis d'un niveau bien supérieur au nôtre. Et ce que je trouve vraiment cool avec ce système, c'est qu'en gros, la "défense" de Link s'améliore progressivement (quand on upgrade son équipement ou qu'on prend des coeurs), ce qui le rend plus résistant et donne cette impression de progression, tandis que pour "l'attaque", ça varie en fonction de l'endroit où on l'on va (et de son skill, qui tend à s'améliorer aussi avec le temps :p). Fin, je comprends que ça ait frustré beaucoup de gens, mais c'est le meilleur système possible pour un jeu avec autant de liberté d'approches. (sinon, les petits malins seraient directement aller chourrer les meilleures armes chez Ganon, pour rouler sur le reste du jeu ensuite)

Et puis, je garde un souvenir assez mémorable de tous ces combats tendus, quand ta dernière "vraie" arme se brise, et que tu te retrouves à devoir faire du système D avec des barils, les pouvoirs ou que tu dois sortir ton vieil os de lizalfos que tu ne pensais pas utiliser, y'a un côté "survie" vraiment jouissif.  :^^:


Assez d'accord avec toi aussi sur la narration, très efficace et intelligente, ou quand la découverte d'un village détruit et noyé est plus efficace que mille cinématiques flashback pour faire comprendre au joueur l'univers dans lequel il se meut, le tout en jouant.

Navigation

[0] Index des messages

[#] Page suivante

[*] Page précédente