les veaux sont majoritairement exportés
- L'exportation n'immunise pas contre l'abattage précoce.
- Le document que tu as partagé affirme bien que la majorité des veaux mâles sont abattus :
"En France, en 2020, environ 60 % des veaux mâles et 10 % des femelles issus du troupeau laitier (soit ≈ 1,2 millions de veaux) étaient valorisés par la filière « veau de boucherie »".Le premier
lien Agreste du document chiffre les effectifs suivants.
• Veaux de boucherie (deux sexes confondus) : 591 833
C'est le direct-to-death ou presque (c'est vrai que les victimes peuvent voyager entre temps).
Les recenseurs ne se donnent même pas la peine de distinguer les sexes,
donc je ne peux pas considérer les mâles parmi eux. Mais, ils existent.
• Autres mâles de moins de 1 an : 1 759 424
• Autres mâles de 1 à 2 ans : 745 141
(type laitier 209 211 + type viande 535 930)En considérant que les données sont équivalentes d'une année à l'autre,
la majorité des mâles de moins de 1 an recensés (sans considérer les premier veaux de boucherie) n'atteint pas les 2 ans.
• Autres mâles de plus de 2 ans : 371 412
(type laitier 100 342 + type viande 271 070)• Total bovins de plus de 2 ans 2 249 368
Sur l'ensemble des bovins de plus de 2 ans, la proportion de mâles est seulement de
≈ 16,5 %.on voit de plus en plus d'éleveurs qui pratiquent l'allaitement naturel au lieu de séparer vache/veau immédiatement
- L'allaitement n'immunise pas contre l'abattage précoce.
Maintenant tu pourrais demander (avec raison) comment être sûr de comment a été produit le reblochon que j'adore. Mais là c'est plus un problème de traçabilité que de cruauté animale (et de s'assurer que les labels ont pas des conditions trop moisies).
- Ne relèves-tu pas un problème de cruauté dans la caricature suivante ?
- Si oui, quelle serait selon toi la différence entre cette caricature et la réalité qui ferait que la consommation de lait serait non-cruelle ?