Lorsque j'entrais dans le donjon, je constatais deux portes non verrouillées. Je m'étonnais qu'il n'était plus indispensable de se procurer un nouvel objet pour pouvoir entrer dans un donjon comme c'était le cas jusqu'à présent. J'aperçois une ombre au-dessus de moi. Plus de doute, c'était un comité d'accueil en la personne d'une main venant du plafond. Je cours afin de l'éviter. Ne m'ayant pas capturé, elle s'en va en haut. C'est bien le modèle d'OOT. En effet, celui-ci vous poursuit jusqu'à ce qu'elle vous tombe d'un coup.
Je sais désormais que j'aurai la pression durant tout le donjon.
Je choisis la porte de droite. Dans la salle suivante, tout fut plongé dans le noir. Houlàlà, vite une lampe. On ne sait jamais si une main sera contente de vous accueillir. D'ailleurs, si une main s'approche trop près de moi, je tombe exprès dans le vide. Mieux vaut le vide que le retour à la case départ. Je perds inévitablement plusieurs cœurs. Après avoir empoché la boussole, dans la salle enténébrée, voulant échapper à une main, j'eus une solution : me coller au mur. La main tombe sur le sol rageusement. J'ai compris que si je voulais échapper aux griffes de la chose d'Addams, je n'ai qu'à jouer à l'égyptien. Je me tiens le plus souvent près des murs.
Le donjon a la particularité de me faire des aller-retour entre le dehors et le donjon comme dans l'ancien opus ALTTP. Logique. Une anecdote amusante : voulant tuer le maximum d'ennemis dehors afin de recouvrir tous les cœurs, j'ai découvert une abeille. Au lieu de m'attaquer, elle s'en prend aux ennemis (merci le médaillon).
Je découvre que si la chose est mon ennemie, elle peut être mon alliée. En effet, par la magie de la peinture, elle tombe rageusement sur le sol, détruisant sol, appuyant sur l'interrupteur, détruisant momies. Dans une salle, je devais pousser une statue jusqu'à un interrupteur afin de sortir un pan de mur. A chaque fois que la chose me fait coucou, je me réfugie dans le mur. J'ai réussi l'épreuve des deux statues.
Dans la dernière salle, j'étais confronté au mystère des deux yeux. Si le premier œil a été facile à dénicher, le deuxième est hors d'atteinte. Pendant un long moment, j'étais un peu coincé. J'avais en effet pris trois trous qui n'aboutissent pas vers l’œil. C'était oublier le dernier trou caché derrière les fleurs, situé au sud-est. Ramener le dernier orbe jusqu'à son œil correspondant en traversant la salle ne m'a pas inquiété. La chose ne peut rien faire contre les grillages sous lequel je me réfugie, ni contre l'égyptien que je suis durant quelque secondes. Bisous à la chose.
Passons maintenant au boss du donjon. Ce n'est plus le papillon géante (ou la mite). Zut. Je l'aimais bien.
J'avais ridiculisé les choses, leur maman (ou leur papa) a décidé de me donner une leçon de baffes. J'ai pigé au bout d'un moment que les murs étaient la seule arme défensive contre la colère de la maman des "choses". Le mur l'assomme. Je donne des coups d'épée à l’œil. Mais le boss passe à l'option suivante. Elle m'écrase plusieurs fois, ce qui a le don de m'énerver. J'attendais que la main géante veuille bien se transformer en poing. Mais non, madame est têtue. Elle arrache des sols et m'aplatit sans pitié. A chaque fois qu'elle tente de m'écraser, je me réfugie dans le mur. J'attendais désespérément son poing vengeur. Je récolte des cœurs sur le mur pour gagner du temps. Je confondais ses baffes et son poing. En effet, lorsqu'elle tape du poing, je n'avais pas eu le temps de l'éviter. Mais arrête de te prendre pour Bongo-Bongo, put... ! Finalement, j'étais sans pitié après deux coups de poing de la maman. Crève. Il me restait justement un cœur, un seul !
Je délivre le tableau. Ainsi, c'était bien Célès que j'avais aperçue sur le portrait. Comme c'est désormais la coutume, la descendante des Sages m'accueille en compagnie de Guly et de la princesse des Zoras.
Après le donjon, je vérifie si j'ai toujours bien la potion de fée. Ben, non, je ne l'avais plus. J'avais donc vraiment un seul cœur qui me restait lorsque je combattais le boss. \0_0/