C'est encore l'heure
de se moquer des SJW du super-post de connard fini à nom d'animal sur un jeu qui n'intéresse personne, et aujourd'hui, on va taper dans du méga-lourd.
Psychedelica of the Black Butterfly. Faisons un petit tour d'horizon des raisons pour lesquelles ce jeu n'intéressera aucune personne normale.
C'est un jeu
Vita, console sans valeur s'il en est,
édité par
Idea Factory, la main gauche de Compile Hearts, avec l'aide d'Aksys Games, les ambassadeurs du jeu de niche,
et par-dessus tout, c'est un
visual novel, ce qui est déjà grave, mais pire encore,
c'est un otome game ! ... Alors. Pour les deux ou trois curieux qui n'ont pas arrêté de lire et qui iraient en enfer
si celui-ci existait pour cela.
Un otome game, c'est comme le sim dating, mais à l'envers. C'est l'histoire d'une unique jeune fille nubile, pas forcément d'une beauté rayonnante, souvent nunuche et pas très dégourdie, qui va se retrouver dans un groupe de jeunes hommes aussi fiables que charmants. Vous incarnez ladite jouvencelle, et vous devez non seulement lire l'histoire qui se déroule sous vos yeux (car ça reste un VN) mais aussi, choisir avec quel
bishônen vous souhaitez convoler à la fin.
Je ne sais toujours pas ce qui me perdra, la curiosité ou les bas-fonds des soldes du PSN.
L'intrigue de ce
Psychedelica BB prend place dans un manoir monochrome où se réveillent cinq humains : quatre
bishônen et une
otome, tous frappés d'amnésie. Il ne sera pas question de faire du manoir un lieu sponsorisé par Brazzers, mais de quitter les lieux. Pour cela, les jeunes gens doivent compléter le Kaléidoscope. Et pour ce faire, ils compteront sur des pistolets créés par la force de leur esprit pour abattre des monstres géants, afin de récupérer leur fragment du Kaléidoscope.
Comme tout jeu de romance qui se respecte, l'intérêt premier n'est pas dans la quête des fragments, ni dans le style littéraire archi-commun. Il est dans la personnalité et les interactions des personnages. Ou, pour être plus précis, observer dans leur milieu factice quatre archétypes masculins et leurs relations hypertrophiées.
Le beau gosse ténébreux trop mystérieux qui veut décider de tout à un point limite obsessionnel,
Le daron plus doux que du velours qui essaie sans arrêt de calmer le jeu, gentil jusqu'au trognon,
Le bagarreur solitaire qui montre les crocs sans arrêt mais qui est tout attentionné dans le fond,
Le serial blagueur qui cherche constamment les ennuis en multipliant les provocations gratuites.
(ndlr : le dernier me pète royalement les couilles à chaque fois qu'il s'exprime, je ne comprends pas pourquoi son personnage m'irrite à ce point)Nous entrons en zone second degré. La probabilité de générer de la choquance monte ici d'un cran. Nous déconseillons aux personnes fragiles de s'attarder en ces lieux. Des issues de secours sont à votre disposition sous forme de croix à vos onglets et fenêtres.Alors, aux dernières nouvelles, je suis un mâle hétéro cisgenre. Sachez que je le vis bien. Je ne me sens pas responsable ni complice des thérapies de conversion, des viols collectifs, des discriminations à l'embauche, des exclusions familiales et tant d'autres tentatives de "corriger" le droit d'autrui à disposer de son genre ou de ses attributs à sa guise dans la mesure établie du consentement et de la légalité.
Toutefois, l'hypothèse que cela ne fasse pas de moi la personne la plus apte à juger un otome game est en soi recevable. Si vous souhaitez en avoir une autre opinion, ben, faites-vous la vôtre en achetant un de ces jeux. Vous avez l'embarras du choix.
Néanmoins, en ma qualité que je ne vais pas rappeler, ben j'ai parfois sérieusement mal à mon hétérosexualité devant les clichés abusifs qu'on nous sert. Par exemple, le beau gosse ténébreux, pour l'instant, ne s'est énervé qu'une seule fois : quand le bagarreur lui a dit "oh ça va, t'es une gonzesse ou quoi ?". Il a pété un plomb là-dessus. Genre, un mec hétérosexuel ne peut s'énerver que parce qu'on porte atteinte à sa précieuse masculinité.
Et bien sûr, dès que l'héroïne est seule avec un bishônen, ça va finir en "oh, nous sommes physiquement proches, je ne m'en étais pas rendue compte du tout avant cette seconde, hihi, rougissons et bégayons ensemble". Donc, un mec hétérosexuel en proche compagnie d'une jeune fille deviendra forcément une grosse patate, pas capable d'anticiper les situations déplacées.
Sérieux, une telle image des mecs hétérosexuels, ben de deux choses l'une : soit les personnes qui écrivent ces jeux n'en ont jamais fréquenté de leur vie, soit ils s'adressent à un public qui n'en a jamais fréquenté de sa vie et qui a besoin de croire que de telles fictions existent. Je ne sais pas laquelle des deux hypothèses je préfère.
En attendant, c'est une unique expérience de l'otome game de ma part. Rien ne m'interdira, à terme, d'en tester d'autres pour me faire une plus vaste opinion.
Et j'insiste, ce jeu n'est PAS sponsorisé par Brazzers.