Loin de vos considérations sur
The Witcher 3 je continue
Soul Nomad et j'aime pas ce sentiment que ce jeu m'a attiré dans une allée sombre pour des choses pas très catholiques.
S'entend que pas plus tard qu'il y a pas longtemps je soutenais que les tours de dix minutes ultra-punitifs étaient ce que je réprouvais dans la célèbre licence des
Fire Emblem. Après les
Disgaea qui étaient plus des expériences mathématiques de powerbuilding que des jeux tactiques, j'ai eu foi en NIS pour m'offrir un jeu à la portée de mes inexistantes facultés intellectuelles.
Mon cul.
Non seulement l'histoire avance à la vitesse d'une étoile de mer coincée sous un parpaing mais en plus les batailles suivent une courbe de difficulté assez tendue, avec des bonds bien méchants à des moments précis. Des moments où il est nécessaire de crafter ses escouades avec un soin millimétré, leur donner les Decors les plus adaptés et avancer selon un plan strictement défini, si tant est qu'on ne veuille pas finir à la seule force du Demon Blast. Ai-je également besoin de préciser que ce jeu ne dispose pas de levelling à volonté et que l'escouade du main est naturellement über-puissante en comparaison avec les unités classiques ? Une puissance qui naturellement ne va pas en s'harmonisant si on s'en sert trop ?
Qu'à cela ne tienne, je reste assez accroché par ce jeu qui sait me garder dans la zone de confort de façon à ce que je me sente encore et toujours de taille à affronter ses défis, tout en offrant des personnages que j'apprécie (même si Gig reste et demeure dans le haut du panier) et des factions que j'ai envie de voir évoluer et s'affronter. Surtout qu'on a la blinde de bribes d'infos qui laissent accroire que le synopsis va finir par s'envoler. Un synopsis qui à l'heure actuelle brille par sa volonté consommée d'être l'histoire la plus mal racontée de l'histoire de NIS et qui fait un usage proprement abusif des Sepp et de leurs attributs physiques au détriment de la cervelle, à commencer par cette crème de l'élite qu'est notre Danette nationale (nan nan, je déconne pas, il y a réellement une fille à cornes de vache qui s'appelle Danette dans notre équipe ; ça ne s'invente pas).
Mais bon, j'ai souvent l'impression de jouer à un
Fire Emblem où on contrôle des escouades de 4 et pas des unités individuelles.