J'ai commencé
Radiant Historia, le dernier RPG ultra-à-la-mode d'Atlus.
Je trouve un peu paradoxal de la part d'Atlus d'avoir sorti en 2011 un jeu qui fait de sales clins d'oeil à
FF6 et dont tout le principe est basé sur le "what if" (qu'est-ce qui se serait passé si au lieu de faire ça, j'avais fait ça...) et les axes temporels, ce qui fait que la critique américaine toujours mieux renseigné par le chèque que par les faits multiplie les comparaisons à
Chrono Trigger.
Sachant qu'à l'époque où ces fameux jeux,
CT et
FF6, pas moches du tout et au scénario moins superficiel que l'époque le préconisait sont sortis, entre 1994 et 1995, Atlus concevait entre autres une série de jeux futuristes au second niveau de lecture proprement effarant mais chiant comme la mort à jouer (
Shin Megami Tensei pour ne pas le citer).
On voit qu'en 2009, la licence phare est partie sur deux rails radicalement différents :
Strange Journey qui reprenait grosso merdo le premier opus avec un gameplay et une difficulté du tonnerre, et
Devil Survivor qui innovait sur tout avec un scénario de folie, mais avec un challenge pas si présent. Or, quand on voit l'avenir encore prévisible à vue de nez en 2011, entre un
Devil Survivor 2 bien moins ambitieux que son prédécesseur et qui a surtout le mérite de présenter des noms comme Kenji Ito en lorgnant toujours plus salement vers
Personaze 3 mais pas de suite ni de reprise du concept de
Strange Journey, puis en 2012 un trailer du très "attendu"
SMT IV disponible (techniquement) en achetant le remake d'un des meilleurs RPG Saturn,
Devil Summoner 2 : Soul Hackers, vraiment, je le maintiens : sortir au milieu de tout ça un jeu qui laisse entendre "et si j'avais fait d'autres choix, où en serais-je ?" me semble lourd de sens. Très, très lourd de sens.
Y a des soirs où ma bonne foi, elle me fait chier.