La PS1 avait encore cet avantage de ne pas réussir à proposer des personnages "trop réaliste". Le reproche que je fais à FF X, d'ailleurs, c'est qu'aussi émouvant qu'il soit, je pense qu'il m'aurait plus frappé encore si il n'y avait pas les voix ni les expressions du visage aussi bien retranscrites.
C'est sur, les "personnages légos" sont moins jouissant que dans les cinématiques mais, heh, ils ont quand même la classe:

L'aspect grossier sert aussi à apaiser le joueur: on peut le bouleverser qu'une petite blague avec ce genre de personnage réussi à le remotiver dans les moments difficiles du scénario.
C'est pas pour rien que les personnages sont maladroits, qu'il y a des situations grotesques: il faut que le joueur garde ça en tête pour savoir que le jeu n'est pas que noirceur.
C'est comme ça que dans les suites, surtout FF VIII, qui est extrêmement dur sur l'émotion; on a des personnages comme Zell ou Selphie qui sont vraiment la maladresse et les bêtas de service alors que les autres personnages, même Squall, vont parfois sortir des répliques ultimes.
Et ça n'est pas pour rien qu'avec le thème abordé dans FF IX, la DA soit aussi "douce".