Je ne suis venu chez personne, Astique.
Sinon, pour rev'nir sur le sujet du viol, ça m'agace assez à quel point 9 histoires sur 10 (sinon plus) qui l'utilisent dans leur trame savent pas ce que c'est, en réalité. Un violeur c'est pas juste quelqu'un qui a une érection déplacée, c'pas juste quelqu'un "hyper excité", tellement qu'il peut pas se contrôler -c'est pas une victime, un violeur, c'est un bourreau : ce qu'il cherche, c'est pas une branlette dans quelqu'un d'autre, c'est le pouvoir.
Tout ce qui importe dans un viol, c'est d'obliger, c'est signifier que ma volonté l'emporte sur toutes les volontés. C'est moi qui décide, et si je veux baiser ON BAISE ET C'EST TOUT.
Donc c'est toujours extrêmement énervant de voir des gens qui parlent du viol comme d'une simple affaire de cul, alors que c'est un acte de tyrannie. Surtout dans les films américains : "haha je t'ai violée je suis le méchant, tout simplement/oh là là j'ai été violée, je suis une victime, tout simplement". Pas de complexité, aucune recherche, RIEN. Et le pire : le viol a lieu, un quart d'heure plus tard, la meuf vit tranquillement sa vie quotidienne en allant au marché et en faisant un bel enfant à son mari tihihi. On en reparlera à la limite une ou deux fois si besoin est d'obtenir une scène émouvante ou juste avant la mort du méchant.