J'ai ma maison, elle est grande, belle, blabla, ma coloc se passe bien, on s'éclate, blabla, les cours ont repris, c'est chiant mais j'y ai retrouvé de l'intérêt, blabla, ma formation de coiffeur se poursuit plutôt bien malgré l'abandon des autres apprentis et la VDM de ma formatrice, blabla, j'ai une connexion etc. Bref, les choses vont à peu près bien. En plus, j'ai de nouveau une connexion. Par contre, j'ai vécu deux trois trucs débiles mais assez marrants pour avoir envie de vous les partager alors que je suis en train de rédiger un devoir que je dois rendre dans 1h30.
Dimanche, petite soirée sympa en bar avec des amis, dont je rencontrais plus de la moitié le soir-même. On devait être une petite dizaine, tout se passe bien, bonne ambiance et tout... Jusqu'à ce que le bar ferme et qu'on nous mette gentiment à la porte (ce n'est pas ironique, ça s'est vraiment bien passé). Comme la plupart des gens (moi y compris) n'avait pas vraiment envie de rentrer malgré la reprise des cours le lendemain, j'ai proposé à mon habitude une promenade nocturne, avec pou objectifs de montrer aux gens mes coins préférés de la ville, voire d'en découvrir. Sauf que rapidement, on s'est rendu compte qu'un type relativement massif (disons que plus grand et large que moi, ou même que les gens qui m'accompagnaient, c'est assez facile) et visiblement en état d'ébriété marchait au milieu de notre groupe comme s'il se promenait avec nous. Et que si on se mettait à marcher plus vite, il accélérait aussi pour rester à notre niveau. Bon. J'ai l'habitude des types chelous, et en général, les bourrés sont pas les plus dangereux, alors après avoir tenté en vain de semer le gars, qui commençait à hurler des noms de fromages (nojoke) et des insultes très homophobes et misogyne (ce qui est mal), j'ai tenté le coup d'entrer dans un hôtel. Bon, sauf que le type nous y a suivi. Là, ça commençait à devenir sérieusement lourd. Du coup, après m'être excusé auprès du type de la réception, et ne sachant vraiment pas comment se débarrasser du poivrot qui nous collait, je songeais à proposer aux gens de se séparer en petits groupes (quelle est votre film d'horreur préféré ?) et de partir dans des directions opposés pour se donner RDV ailleurs, en comptant partir le dernier pour que le type me suive (j'aime bien jouer les appâts) sauf qu'avant que ça marche, le type est venu nous baragouiner quelque chose, au réceptionniste et à moi, comme quoi il voulait emprunter les toilettes. Comme le gars lui a dit qu'elles étaient réservées aux clients, le mec est sorti, et avisant qu'il était allé faire sa petite affaire plus loin, on a remercié le brave hôtelier avant de sortir discrètement pour rejoindre ma forteresse, dernier lieu sûr de toute la ville en perdition.
C'est assez anodin mais ça m'a bien fait marrer après coup, même si je m'en suis vraiment voulu de pas être allé voir le type avant pour lui dire de se barrer de façon plus civilisée. Ce qui aurait probablement été plus simple, en fait.
Et sinon, j'ai évoqué le fait que ma coloc se passait bien, mais c'est pas vrai à 100%. Y a eu un incident diplomatique lundi soir, quand on a découvert qu'un vil gredin avait dévoré le camembert de l'une de mes colocataires. Et le gredin, c'était l'ogre que je suis qui avait faim et qui n'avait pas forcément rattaché le sacro-saint fromage aux possessions personnelles de la dame. C'est qu'on a encore pas mal de points à faire sur les provisions et le budget qui leur est alloué, et que malgré plusieurs décisions prises, y a encore quelques malentendus... Bon, passer une sérieuse engueulade à laquelle je n'ai pu que hocher tristement la tête en m'excusant, le conflit s'est réglé le lendemain, mais j'avoue m'être senti très coupable.
Voilà, c'était les deux anecdotes stupides du jour, à vous les studios.