Mylife time, et c'est du lourd.
Ce matin, inscription à la fac. Jusque là, tout va bien. J'arrive, je me présente, je vais dans un petit bureau pour donner le papier du CROUS attestant de ma bourse. Et là, on m'annonce que non, cette année, c'est fini, je ne serais pas boursière. Le CROUS s'était trompé en m'attribuant l'échelon 1(165€/mois), mais également le logement et ont refusé mon dossier il y a trois semaines sans m'envoyer un seul mail pour m'avertir. Mon seul revenu d'argent s'envole donc, me laissant avec quelques économies, qui ont été amputés de moitié quand j'ai dû régler, bien évidemment, les frais d'inscriptions s'élevant à 400€. J'ai contacté le CROUS (pas énervée pour un sous, non non) et je suis tombée sur une vieille aigrie qui m'a dit que l'erreur ne venait pas d'eux, mais de moi, et que je devais m'en prendre qu'à moi-même. Imaginez l'état à ce moment précis. Bon point, ils ne peuvent plus faire marche arrière pour le logement, donc je le garde pour cette année (dans vos dents), et un autre bonhomme (parce que j'ai appelé deux fois, la vieille m'ayant raccroché au nez) m'a dit que si je postulais assez tôt cette année, je pourrais encore rester dans la résidence, mais que je ne serais pas prioritaire.
Bref, j'ai été à moitié baisée sur ce coup-là.
Mais comme la vie a décidé d'être indulgente cette journée-là, j'ai été à un entretien d'embauche à midi pour essayer de décrocher un petit job d'inventoriste. Et surprise, pour celle qui m'a reçue, c'était déjà favorable et je suis d'ores et déjà en train de remplir mes disponibilités pour commencer non pas la semaine prochaine, mais celle d'après. Et si je bosse bien, je serais capable de gagner environ une p'tite somme et aussi de mettre à côté pour d'éventuelles merdes. Donc voilà, tout n'est pas perdu.
En résumé : gros stress, j'étais tellement pas bien que j'ai grillé quelques cigarettes, ce que je ne fais jamais d'ordinaire, sauf pendant les examens, puis ça a été. Je pense que je serais en train de me suicider mentalement si je n'avais pas eu de réponse favorable à cet entretien, surtout qu'ils ont l'air sympas.
Je finis ça et j'attaque enfin la Gazette, parce que bon, je suis comme qui dirais un peu en retard.