ROMM, je ne suis pas entièrement d'accord. :hum:
Déjà parce que, entre l'oral, où des fautes sont plus pardonnables vu qu'on s'exprime rapidement, tussa, et l'écrit, où on a le temps de réfléchir à ce qu'on raconte et carrément de se relire, on peut distinguer le niveau de langue.
Mais en plus, des fautes comme "si j'aurais" -qui arrive, certes, à l'oral, et qu'on peut donc excuser tant qu'elle n'est pas trop récurrente- ou "malgré que" ne font que frôler l'illettrisme. Ce sont des expressions utilisées couramment par beaucoup alors que ce ne sont que des expressions fausses et qui n'ont rien de français. :3
On peut ignorer des "fautes" comme "autant pour moi" ou "après que j'aie", parce qu'elles sont progressivement entrées dans la langue, même si "au temps pour moi" et "après que j'eus" sont de loin préférés. Mais mettre "bien que je suis", c'est une faute et n'a rien à voir avec un oubli ou autre : c'est juste une marque d'ignorance -ne pas prendre ce mot comme une insulte : l'ignorance est une chose qui se comble, et donc qui n'est pas un défaut tant qu'on tente toujours de la combler.
Comme certaines fautes d'orthographe : de nouveau, on peut pardonner la présence de quelques unes au sein d'un texte, d'une phrase, en se disant en effet "c'est bon, il s'est pas relu, il a pas fait attention, c'est pas si grave"; mais y a quand même une limite, et quand tu vois trois fautes par mot (et même à "à"), soit c'est un dyslexique soit c'est un analphabetterave.