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V.-X. LentzJe suis tombé sur cette image, qui réagit à une blague qui circule depuis la réforme. Je trouve l'image très pertinente par rapport à ça.
La blague d'origine est rigolote trois secondes. Et finalement cette image montre bien que la querelle est futile. De formation littéraire (sans blague !), je me suis tapé la tête contre le mur au début évidemment. Ça paraît absurde et on se demande pourquoi on change certains mots et pas d'autres.
Et puis finalement, on est simplement victime du syndrome du bonheur, encore une fois. C'est-à-dire qu'on reconnaît l'existence des choses une fois qu'elles s'en vont. Et de suite, on en fait tout un foin, presque au point de focaliser la langue française sur ça. Pour preuve, ça existe depuis 1990. Et comme le précise ton article D_Y, depuis 1990 c'est passé inaperçu. C'est un peu comme si le ciel était bleu et qu'on s'en rendait compte dès que quelqu'un nous disait : " Hé ! Le ciel est bleu ! ".
Je dis pas que l'éducation nationale a eu raison, et je dis pas qu'on doit s'en battre les steaks. Mais tout simplement, ça me semble normal. Chaque langue passe par des changements, et ces changements correspondent aux usages du temps. Il y a cent ans la langue n'était pas la même, et dans cent ans la langue ne sera pas la même non plus.
Personne ne s'indigne que l'on écrive plus comme au dix-septième siècle ! Et le fait que ça passe par une réforme ou pas, ça ne me semble pas si important. On accuse le gouvernement de ne pas avoir d'autres priorités, mais finalement c'est nous qui nous focalisons là-dessus. C'est pas la réforme de quelques détails orthographiques qui va réellement changer notre langue. Notre langue changera toute seule, je crois. Et je crois que c'est l'idée de l'image ci-dessus.
Tout ça pour dire que je trouve ça futile comme toutes les histoires qui animent la France en ce moment. On n'a plus qu'à débattre sur la déchéance de nationalité de l'accent circonflexe
